Conseils et ressources pour l'emploi
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Les employés de KeyBank autistes excellent grâce à un nouveau programme qui est un modèle pour les autres
Un exemple de développement d'emplois qualifiés pour des adultes autistes, du Type de Specialisterne (Danemark), Passwerk (Belgique), Avencod et Auticonsult (France).
cleveland.com Traduction de "KeyBank workers with autism excel through new program that is model for others" Par Teresa Dixon Murray, The Plain Dealer - 4 février 2020
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... s-autistes
Un exemple de développement d'emplois qualifiés pour des adultes autistes, du Type de Specialisterne (Danemark), Passwerk (Belgique), Avencod et Auticonsult (France).
cleveland.com Traduction de "KeyBank workers with autism excel through new program that is model for others" Par Teresa Dixon Murray, The Plain Dealer - 4 février 2020
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Emploi - Exploiter l’énergie des troubles du spectre autistique
Thorkil Sonne a conçu Specialisterne en étant motivé par le devenir de son enfant autiste. Cette expérience est fondée sur les capacités dues aux particularités des personnes autistes. Un article fondatemental paru en 2008 dans une revue du Massachusetts Institute of Technology.
Traduction de "Harnessing the Power of Autism Spectrum Disorder"
Jonathan Wareham and Thorkil Sonne - innovations / hiver 2008 – pp.11-27
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... autistique C'est une traduction parue d'abord dans le sujet : Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Thorkil Sonne a conçu Specialisterne en étant motivé par le devenir de son enfant autiste. Cette expérience est fondée sur les capacités dues aux particularités des personnes autistes. Un article fondatemental paru en 2008 dans une revue du Massachusetts Institute of Technology.
Traduction de "Harnessing the Power of Autism Spectrum Disorder"
Jonathan Wareham and Thorkil Sonne - innovations / hiver 2008 – pp.11-27
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... autistique C'est une traduction parue d'abord dans le sujet : Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
S'agissant des initiatives favorisant l'emploi des personnes handicapées, telles que les articles les présentent, je suis très envieuse.
J'espère que c'est bien de cette façon que ça se passe.
Et si ça se trouve même que le management est moins foireux que chez nous.
Un peu hors sujet, je digresse, pardon, pas taper la tête, j'ai des lunettes :
J'ai l'impression que le marché de l'emploi en France, en tout cas pour le domaine de la "data" n'est peut-être pas si porteur que ça en général, alors pour les personnes handicapées... C'est un peu regrettable parce que c'est un peu là dedans que je suis diplômée à la base. Bon ok, à bac+3 c'est moins facile à caser qu'un bac+5 aussi.
J'espère que c'est bien de cette façon que ça se passe.
Et si ça se trouve même que le management est moins foireux que chez nous.
Un peu hors sujet, je digresse, pardon, pas taper la tête, j'ai des lunettes :
J'ai l'impression que le marché de l'emploi en France, en tout cas pour le domaine de la "data" n'est peut-être pas si porteur que ça en général, alors pour les personnes handicapées... C'est un peu regrettable parce que c'est un peu là dedans que je suis diplômée à la base. Bon ok, à bac+3 c'est moins facile à caser qu'un bac+5 aussi.
Diagnostiquée TSA sur le tard
RQTH
Une statistique sans son intervalle de confiance, c'est une insulte.
Longue vie et prospérité !
RQTH
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Conseils et ressources pour l'emploi
Bonjour,
Pour tous ceux/celles qui ont la chance d'occuper un poste salarié mais qui rencontrent des difficultés à obtenir les aménagements tellement nécessaires :
(Si un des administrateurs m'autorise à joindre un fichier au format pdf comportant l'infographie, de Julie DACHEZ, en question, ce serait sympathique afin que cela puisse servir à ceux qui pourraient en avoir besoin. Si non, merci de supprimer le message vu qu'il n'a aucun intérêt.)
N'hésitez pas à faire circuler, cela ne peut que vous aider.
Bonne chance
Pour tous ceux/celles qui ont la chance d'occuper un poste salarié mais qui rencontrent des difficultés à obtenir les aménagements tellement nécessaires :
(Si un des administrateurs m'autorise à joindre un fichier au format pdf comportant l'infographie, de Julie DACHEZ, en question, ce serait sympathique afin que cela puisse servir à ceux qui pourraient en avoir besoin. Si non, merci de supprimer le message vu qu'il n'a aucun intérêt.)
N'hésitez pas à faire circuler, cela ne peut que vous aider.
Bonne chance
Modifié en dernier par margotton91 le jeudi 3 décembre 2020 à 18:49, modifié 1 fois.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Le lien n'est pas valable, malheureusement (en témoigne la présence des points de suspension), la fonction "partager" (shares) a dû poser problème.
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
maddyness.com
Inclusion : le progrès passe aussi par l'embauche de personnes autistes
Par Heloïse Pons17 décembre 2020 / 08H00 mis à jour le 16 décembre 2020
Le 4ème plan gouvernemental pour l’autisme, qui court de 2018 à 2022, est à mi-parcours. Mais que retirer des bénéfices de ces 340 millions d’euros investis ? Sur l’engagement 4, « soutenir la pleine citoyenneté des adultes « , la délégation interministérielle en charge de cette stratégie se félicite de la mise en place du dispositif de l’emploi accompagné qui combine suivi médico-social et insertion professionnelle de ces travailleurs handicapés. Pour autant, dans les faits, les entreprises ne prennent pas encore ce sujet à bras le corps.
Entre 76 et 90% des personnes autistes restent sans emploi, selon Autisme Europe. « Nous sommes tous différents neurologiquement, la diversité des cerveaux humaines est une richesse et il faut encourager les entreprises à tirer profit de ces particularités » , martèle Sandrine Charpentier, CEO de la startup Mixity, qui propose aux entreprises d’évaluer la diversité des profils dans leurs équipes. « Mais trop peu investissent le sujet aujourd’hui » , se désolait-elle lors du Webinar « Diversité et Inclusion sur la neurodiversité en entreprise », le 8 décembre dernier.
En effet, selon une étude publiée dans le Harvard Business Review en 2018, seulement 10% d’entre elles ont une politique encourageant la neurodiversité – terme qui regroupe les personnes connues comme dyspraxiques, dyslexiques, souffrant de TDAH (troubles de l’hyperactivité), de troubles du spectre de l’autisme, de Gilles de La Tourette et d’autres.
Trop de préjugés
« Les sociétés ont aujourd’hui des procédures de sourcing très stéréotypées, elles cherchent des jeunes diplômés de moins de 35 ans, bac+5, avec deux ou trois ans d’ancienneté dans une entreprise, s’attriste Laurent Delannoy, fondateur d’Avencod, une startup de sous-traitance informatique dont 18 des 22 collaborateurs sont handicapés, et, parmi eux, 13 personnes autistes. Les personnes souffrant de ce handicap sont, dans ces cas-là, automatiquement exclues » .
« La question de l’accompagnement des adultes autistes est beaucoup moins investie que celle de la prise en charge des enfants, ajoute Ana Pellereau, chargée de mission sur l’insertion professionnelle du CRA (Centre Ressources Autisme) du Nord-Pas-de-Calais. On est en train de rattraper ce retard en essayant d’informer sur l’autisme, petit dernier arrivé dans la grande famille des handicaps sur le marché du travail, qui souffre de trop de préjugés » , pointe cette professionnelle. Son rôle consiste, entre autres, à lutter contre la polarisation de l’image communément faite des personnes autistes, « soit totalement déficitaires, soit à l’inverse perçus comme des génies, voire des messies« .
Pourtant, nombreuses sont les expériences qui prouvent la richesse d’intégrer des personnes autistes dans ses équipes. Flora Tiébaut, psychologue clinicienne en neurosciences cognitives et fondatrice d’Auticonsult, entreprise de services numériques qui emploie des consultants sur le spectre de l’autisme, en est convaincue. « Les particularités cognitives des personnes autistes apportent énormément aux équipes comme la précision, la sensibilité aux erreurs… On valorise aussi chez eux la manière de penser ‘out of the box’, qui représente un vrai vecteur d’innovation, de perception avec des solutions qui n’entrent pas dans le moule » , insiste la chercheuse, qui précise que les consultants n’entrent pas dans le quota handicap de leurs clients. Une série de qualités à laquelle Ana Pellereau ajoute la ponctualité et l’honnêteté. « Une expérience réelle de collaboration avec un consultant autiste pendant 6 mois vaut 10 ans de sensibilisation théorique » , appuie Flora Thiébaut.
Même constat pour Laurent Delannoy qui vante les qualités des « avencodeurs » autistes qui travaillent pour sa startup. « Nous avons inversé les curseurs du monde ordinaire en embauchant plus de personnes handicapées que de personnes dites ‘neurotypiques’, explique-t-il. Et s’il y a énormément de formes d’autisme, les qualités récurrentes chez ces personnes sont souvent leur rigueur, leur sens du détail et leur capacité d’analyse. On le voit tous les jours, en informatique, c’est un vrai atout » . La formule est gagnante puisque qu’Avencod a déjà gagné la confiance de clients comme Amadeus, Thales, CMA CGM ou encore l’INRAE.
Processus de recrutement discriminants
Mais accueillir des personnes autistes dans ses équipes signifie aussi déployer un cadre et des pratiques managériales adaptées au besoin des salariés. « Nous avons un coach individuel pour 8 à 10 consultants » , détaille la fondatrice d’Auticonsult . « L’idée est de développer une relation de confiance avec chacun d’entre eux pour construire des adaptations sur mesure tout au long de la mission » . Flora Thiébaut porte aussi un intérêt particulier à la question de l’entretien d’embauche, souvent un vrai caillou dans la chaussure des personnes souffrant de TSA (troubles du spectre autistique).
« Les processus de recrutement ordinaires sont très discriminants pour les personnes qui ont des difficultés sur l’aspect social. Une personne autiste ne saura pas ce que la personne en face veut entendre pour se faire recruter. Un collègue m’a expliqué avoir échoué parce qu’on lui demandait ce qui faisait de lui un meilleur candidat que les autres. Question à laquelle il a répondu : je ne sais pas, je ne les connais pas » , s’amuse-t-elle. Celle-ci insiste sur l’importance d’identifier les forces réelles nécessaires pour le recrutement, de bannir les formules du type « bonne présentation et communication obligatoire » sur les fiches de poste et de préférer les mises en situation réelles à la communication verbale.
De son côté, Laurent Delannoy a pensé les locaux de sa startup dans le but de construire un environnement agréable pour ses salariés autistes. « On fait très attention à la gestion du bruit, de la lumière et de la température des bureaux » , développe-t-il. Cela passe par des casques absorbeurs de bruit, aucune sonnerie de téléphone mais une communication avec les clients via des chatrooms virtuelles privées, ou encore une salle de repos avec de grands fauteuils pour pouvoir se reposer en cas de besoin pour prendre en compte la fatigue ou les angoisses de ces salariés.
L’entrepreneur, qui a fondé Avencod avec sa femme, travaille aussi avec des psychologues, « pas comme des docteurs qui viennent voir des patients« , mais pour comprendre les systèmes autistiques et construire une relation de confiance, de bienveillance entre le collaborateur et le manager. Pendant le confinement, où le télétravail a été particulièrement éprouvant pour les travailleurs autistes, la société a aussi mis à disposition la possibilité pour les salariés de contacter un psychologue à tout moment.
De la bonne volonté mais trop peu d’action
Pour aider les entreprises qui veulent être plus inclusives, des solutions existent. « Si les sociétés sont la plupart du temps de bonne volonté, elles ont souvent peur de ne pas savoir comment faire, que ça ne leur demande trop de temps et d’investissement, constate Ana Pellereau. Nous voulons les rassurer en leur disant que des structures d’accompagnement sont là pour les entreprises, et que les CRA (Centres Ressources Autisme) en font partie » . Cette chargée de mission du CRA du Nord-Pas-de-Calais a d’ailleurs allié ses forces au CRA d’Alsace pour créer un kit, « à propos d’autisme » , destiné aux employeurs pour les guider dans l’insertion professionnelle des personnes souffrant de ce handicap.
Pour ceux qui ont franchi le cap, le pari est gagnant : « Nous voulons continuer d’élargir notre initiative dans les métiers du numérique, confirme Laurent Delannoy. Notre objectif est d’augmenter l’employabilité de nos collaborateurs en leur permettant d’accéder à une expérience professionnelle. Le but est finalement de les voir aller vers d’autres entreprises » . Il se réjouit d’ailleurs d’avoir vu partir, ces deux dernières années, six de ses anciens collaborateurs autistes vers des sociétés dans un milieu plus « classique ».
Inclusion : le progrès passe aussi par l'embauche de personnes autistes
Par Heloïse Pons17 décembre 2020 / 08H00 mis à jour le 16 décembre 2020
Le 4ème plan gouvernemental pour l’autisme, qui court de 2018 à 2022, est à mi-parcours. Mais que retirer des bénéfices de ces 340 millions d’euros investis ? Sur l’engagement 4, « soutenir la pleine citoyenneté des adultes « , la délégation interministérielle en charge de cette stratégie se félicite de la mise en place du dispositif de l’emploi accompagné qui combine suivi médico-social et insertion professionnelle de ces travailleurs handicapés. Pour autant, dans les faits, les entreprises ne prennent pas encore ce sujet à bras le corps.
Entre 76 et 90% des personnes autistes restent sans emploi, selon Autisme Europe. « Nous sommes tous différents neurologiquement, la diversité des cerveaux humaines est une richesse et il faut encourager les entreprises à tirer profit de ces particularités » , martèle Sandrine Charpentier, CEO de la startup Mixity, qui propose aux entreprises d’évaluer la diversité des profils dans leurs équipes. « Mais trop peu investissent le sujet aujourd’hui » , se désolait-elle lors du Webinar « Diversité et Inclusion sur la neurodiversité en entreprise », le 8 décembre dernier.
En effet, selon une étude publiée dans le Harvard Business Review en 2018, seulement 10% d’entre elles ont une politique encourageant la neurodiversité – terme qui regroupe les personnes connues comme dyspraxiques, dyslexiques, souffrant de TDAH (troubles de l’hyperactivité), de troubles du spectre de l’autisme, de Gilles de La Tourette et d’autres.
Trop de préjugés
« Les sociétés ont aujourd’hui des procédures de sourcing très stéréotypées, elles cherchent des jeunes diplômés de moins de 35 ans, bac+5, avec deux ou trois ans d’ancienneté dans une entreprise, s’attriste Laurent Delannoy, fondateur d’Avencod, une startup de sous-traitance informatique dont 18 des 22 collaborateurs sont handicapés, et, parmi eux, 13 personnes autistes. Les personnes souffrant de ce handicap sont, dans ces cas-là, automatiquement exclues » .
« La question de l’accompagnement des adultes autistes est beaucoup moins investie que celle de la prise en charge des enfants, ajoute Ana Pellereau, chargée de mission sur l’insertion professionnelle du CRA (Centre Ressources Autisme) du Nord-Pas-de-Calais. On est en train de rattraper ce retard en essayant d’informer sur l’autisme, petit dernier arrivé dans la grande famille des handicaps sur le marché du travail, qui souffre de trop de préjugés » , pointe cette professionnelle. Son rôle consiste, entre autres, à lutter contre la polarisation de l’image communément faite des personnes autistes, « soit totalement déficitaires, soit à l’inverse perçus comme des génies, voire des messies« .
Pourtant, nombreuses sont les expériences qui prouvent la richesse d’intégrer des personnes autistes dans ses équipes. Flora Tiébaut, psychologue clinicienne en neurosciences cognitives et fondatrice d’Auticonsult, entreprise de services numériques qui emploie des consultants sur le spectre de l’autisme, en est convaincue. « Les particularités cognitives des personnes autistes apportent énormément aux équipes comme la précision, la sensibilité aux erreurs… On valorise aussi chez eux la manière de penser ‘out of the box’, qui représente un vrai vecteur d’innovation, de perception avec des solutions qui n’entrent pas dans le moule » , insiste la chercheuse, qui précise que les consultants n’entrent pas dans le quota handicap de leurs clients. Une série de qualités à laquelle Ana Pellereau ajoute la ponctualité et l’honnêteté. « Une expérience réelle de collaboration avec un consultant autiste pendant 6 mois vaut 10 ans de sensibilisation théorique » , appuie Flora Thiébaut.
Même constat pour Laurent Delannoy qui vante les qualités des « avencodeurs » autistes qui travaillent pour sa startup. « Nous avons inversé les curseurs du monde ordinaire en embauchant plus de personnes handicapées que de personnes dites ‘neurotypiques’, explique-t-il. Et s’il y a énormément de formes d’autisme, les qualités récurrentes chez ces personnes sont souvent leur rigueur, leur sens du détail et leur capacité d’analyse. On le voit tous les jours, en informatique, c’est un vrai atout » . La formule est gagnante puisque qu’Avencod a déjà gagné la confiance de clients comme Amadeus, Thales, CMA CGM ou encore l’INRAE.
Processus de recrutement discriminants
Mais accueillir des personnes autistes dans ses équipes signifie aussi déployer un cadre et des pratiques managériales adaptées au besoin des salariés. « Nous avons un coach individuel pour 8 à 10 consultants » , détaille la fondatrice d’Auticonsult . « L’idée est de développer une relation de confiance avec chacun d’entre eux pour construire des adaptations sur mesure tout au long de la mission » . Flora Thiébaut porte aussi un intérêt particulier à la question de l’entretien d’embauche, souvent un vrai caillou dans la chaussure des personnes souffrant de TSA (troubles du spectre autistique).
« Les processus de recrutement ordinaires sont très discriminants pour les personnes qui ont des difficultés sur l’aspect social. Une personne autiste ne saura pas ce que la personne en face veut entendre pour se faire recruter. Un collègue m’a expliqué avoir échoué parce qu’on lui demandait ce qui faisait de lui un meilleur candidat que les autres. Question à laquelle il a répondu : je ne sais pas, je ne les connais pas » , s’amuse-t-elle. Celle-ci insiste sur l’importance d’identifier les forces réelles nécessaires pour le recrutement, de bannir les formules du type « bonne présentation et communication obligatoire » sur les fiches de poste et de préférer les mises en situation réelles à la communication verbale.
De son côté, Laurent Delannoy a pensé les locaux de sa startup dans le but de construire un environnement agréable pour ses salariés autistes. « On fait très attention à la gestion du bruit, de la lumière et de la température des bureaux » , développe-t-il. Cela passe par des casques absorbeurs de bruit, aucune sonnerie de téléphone mais une communication avec les clients via des chatrooms virtuelles privées, ou encore une salle de repos avec de grands fauteuils pour pouvoir se reposer en cas de besoin pour prendre en compte la fatigue ou les angoisses de ces salariés.
L’entrepreneur, qui a fondé Avencod avec sa femme, travaille aussi avec des psychologues, « pas comme des docteurs qui viennent voir des patients« , mais pour comprendre les systèmes autistiques et construire une relation de confiance, de bienveillance entre le collaborateur et le manager. Pendant le confinement, où le télétravail a été particulièrement éprouvant pour les travailleurs autistes, la société a aussi mis à disposition la possibilité pour les salariés de contacter un psychologue à tout moment.
De la bonne volonté mais trop peu d’action
Pour aider les entreprises qui veulent être plus inclusives, des solutions existent. « Si les sociétés sont la plupart du temps de bonne volonté, elles ont souvent peur de ne pas savoir comment faire, que ça ne leur demande trop de temps et d’investissement, constate Ana Pellereau. Nous voulons les rassurer en leur disant que des structures d’accompagnement sont là pour les entreprises, et que les CRA (Centres Ressources Autisme) en font partie » . Cette chargée de mission du CRA du Nord-Pas-de-Calais a d’ailleurs allié ses forces au CRA d’Alsace pour créer un kit, « à propos d’autisme » , destiné aux employeurs pour les guider dans l’insertion professionnelle des personnes souffrant de ce handicap.
Pour ceux qui ont franchi le cap, le pari est gagnant : « Nous voulons continuer d’élargir notre initiative dans les métiers du numérique, confirme Laurent Delannoy. Notre objectif est d’augmenter l’employabilité de nos collaborateurs en leur permettant d’accéder à une expérience professionnelle. Le but est finalement de les voir aller vers d’autres entreprises » . Il se réjouit d’ailleurs d’avoir vu partir, ces deux dernières années, six de ses anciens collaborateurs autistes vers des sociétés dans un milieu plus « classique ».
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
ouest-france.fr
TÉMOIGNAGE. « J’ai cassé ma bulle » : Steven, autiste, mène sa vie « comme tout le monde » Autiste de haut niveau, Steven a décroché un CDI dans une boulangerie de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) cette année. Indépendant financièrement, il vit seul dans un appartement pour la première fois. La sélection
Boulanger et autiste, Steven a décroché un CDI cet été à Guémené-sur-Scorff (Morbihan). Il a aussi emménagé seul pour la première fois dans un appartement. L’épilogue heureux d’un « parcours du combattant ».
Ouest-France Maxime LAVENANT. Modifié le 29/12/2020 à 10h00 Publié le 29/12/2020 à 08h30
Deuxième volet de notre série sur ces personnes qui ont passé une bonne année 2020. D’ordinaire, c’est quelque chose, un premier appartement. Pour Steven, ces mètres carrés d’indépendance valent comme une victoire, un trophée arraché à sa condition. Steven est autiste dit de haut niveau, une dénomination trompeuse pour évoquer un intellect intact.
Il est 9 h ce matin-là et l’élégant jeune homme se tient bien droit sur sa chaise, dans la salle de repos de la boulangerie Mauguin, à Guémené-sur-Scorff (Morbihan), où il vient d’achever son service. Il y a été embauché au début de l’été. " Au bout de deux jours d’essai, je savais que je lui proposerai un CDI ", glisse son patron, Mikaël Mauguin, qui a repris l’affaire familiale avec sa sœur Carole.
« Quand j’ai cassé ma bulle »
" Ils peuvent normalement bénéficier d’une aide de l’État, il faudra que je les prévienne ", s’inquiète Lydie, la mère de Steven, jointe plus tard par téléphone. Le boulanger, lui, s’estime déjà largement gagnant : " Steven n’est jamais en retard, ça se voit qu’il aime son métier. S’ils étaient tous comme lui… "
" J’ai ma voiture, un travail, et maintenant mon appartement, je mène ma vie comme tout le monde ", dit Steven, oubliant à cet instant ses impatiences devant un mot qui ne vient pas, ses " difficultés de parler ". On savoure avec lui sa phrase. Il ajoute : " C’est une nouvelle vie qui commence. "
Il en a combien de vies, Steven ? Qui sait, peut-être davantage à venir, lui l’autiste avide de " voir des nouveautés ", capable de lâcher un boulot pour tenter l’aventure à Rennes, " dans une grande ville ". Ce qui est sûr, c’est que le Morbihannais a eu deux naissances.
Celle des documents administratifs, il y a 26 ans. Et la seconde, comme un lépidoptère débarrassé de sa chrysalide, " quand j’ai cassé ma bulle ". Il avait 6 ou 7 ans. Il raconte : " J’étais dans mon lit, en train de me réveiller. Mes parents sont entrés dans la chambre. Je leur ai demandé où j’étais et qui ils étaient. C’est comme ça que j’ai pu les connaître. " Avant ? Rien, le trou noir.
« Parcours du combattant »
À cette époque, Steven n’est encore qu’un petit garçon " différent ". Son autisme n’a pas été diagnostiqué. Il faudra attendre près de dix ans pour confirmer l’intuition de ses parents. " Un parcours du combattant ", se souvient Lydie. Une souffrance aussi. " On avait le sentiment de ne pas être écoutés, d’être même critiqués. On nous demandait pourquoi nous voulions que notre fils soit autiste. On s’est éloignés d’amis à cause de ça. "
Des médecins évoquent des psychoses infantiles, d’autres disent qu’il est " juste fainéant ". Vers 17 ans, Steven est finalement orienté vers le Centre ressources autisme (CRA) de Brest, qui fait autorité en Bretagne. Son autisme est confirmé. Sur le parking de l’établissement, sa mère s’effondre en larmes. " Steven m’a dit qu’il était fier de moi, que je m’étais battue pour lui, que c’était une leçon de vie ", sourit-elle, la gorge un peu émue.
Ses dissemblances mieux comprises, le jeune boulanger entre " soulagé " dans la vie active. Il décroche du premier coup un CAP en boulangerie, " le même diplôme que les autres ", pousse les études avec une troisième année en pâtisserie, et bosse quatre ans chez Loïc Le Dréan, à Locminé (Morbihan). Le même qui l’avait pris en stage de découverte, quand il était collégien au Sacré-Cœur à Ploërmel (Morbihan). " Ça m’avait plu tout de suite ", s’enthousiasme Steven, que les horaires ingrats ne rebutent pas.
« J’aurai peut-être une femme »
À Guémené-sur-Scorff, il " mène [sa] vie à fond ", s’enthousiasme pour la décoration d’intérieur, dévore des bandes dessinées – il en possède plusieurs centaines -, et adore recevoir ses parents. " Il est dans le mimétisme,"s’amuse Lydie. "Il nous sert du café, refuse qu’on l’aide à débarrasser la table. " Cette envie, toujours, de se fondre dans la masse, de ne plus être cet enfant pas comme les autres.
Sa mère ajoute : " Il y a eu beaucoup d’amour dans notre famille. Mais aussi beaucoup de regrets par rapport à notre fils aîné, qui a souffert de toute cette attention concentrée vers Steven. J’étais là sans être là. Il a 30 ans aujourd’hui, il m’a avoué que si son enfant devait naître handicapé, il n’était pas sûr de le garder. "
Aujourd’hui, Steven, lui, ose se projeter. " J’aurai peut-être une femme, et même des enfants,"glisse-t-il. Je voudrais quelqu’un qui comprenne mon vécu, qui m’accepte comme je suis. Mais je laisse le temps décider pour moi, je ne suis pas pressé. Et puis, je suis du genre indépendant ! »
TÉMOIGNAGE. « J’ai cassé ma bulle » : Steven, autiste, mène sa vie « comme tout le monde » Autiste de haut niveau, Steven a décroché un CDI dans une boulangerie de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) cette année. Indépendant financièrement, il vit seul dans un appartement pour la première fois. La sélection
Boulanger et autiste, Steven a décroché un CDI cet été à Guémené-sur-Scorff (Morbihan). Il a aussi emménagé seul pour la première fois dans un appartement. L’épilogue heureux d’un « parcours du combattant ».
Ouest-France Maxime LAVENANT. Modifié le 29/12/2020 à 10h00 Publié le 29/12/2020 à 08h30
Deuxième volet de notre série sur ces personnes qui ont passé une bonne année 2020. D’ordinaire, c’est quelque chose, un premier appartement. Pour Steven, ces mètres carrés d’indépendance valent comme une victoire, un trophée arraché à sa condition. Steven est autiste dit de haut niveau, une dénomination trompeuse pour évoquer un intellect intact.
Il est 9 h ce matin-là et l’élégant jeune homme se tient bien droit sur sa chaise, dans la salle de repos de la boulangerie Mauguin, à Guémené-sur-Scorff (Morbihan), où il vient d’achever son service. Il y a été embauché au début de l’été. " Au bout de deux jours d’essai, je savais que je lui proposerai un CDI ", glisse son patron, Mikaël Mauguin, qui a repris l’affaire familiale avec sa sœur Carole.
« Quand j’ai cassé ma bulle »
" Ils peuvent normalement bénéficier d’une aide de l’État, il faudra que je les prévienne ", s’inquiète Lydie, la mère de Steven, jointe plus tard par téléphone. Le boulanger, lui, s’estime déjà largement gagnant : " Steven n’est jamais en retard, ça se voit qu’il aime son métier. S’ils étaient tous comme lui… "
" J’ai ma voiture, un travail, et maintenant mon appartement, je mène ma vie comme tout le monde ", dit Steven, oubliant à cet instant ses impatiences devant un mot qui ne vient pas, ses " difficultés de parler ". On savoure avec lui sa phrase. Il ajoute : " C’est une nouvelle vie qui commence. "
Il en a combien de vies, Steven ? Qui sait, peut-être davantage à venir, lui l’autiste avide de " voir des nouveautés ", capable de lâcher un boulot pour tenter l’aventure à Rennes, " dans une grande ville ". Ce qui est sûr, c’est que le Morbihannais a eu deux naissances.
Celle des documents administratifs, il y a 26 ans. Et la seconde, comme un lépidoptère débarrassé de sa chrysalide, " quand j’ai cassé ma bulle ". Il avait 6 ou 7 ans. Il raconte : " J’étais dans mon lit, en train de me réveiller. Mes parents sont entrés dans la chambre. Je leur ai demandé où j’étais et qui ils étaient. C’est comme ça que j’ai pu les connaître. " Avant ? Rien, le trou noir.
« Parcours du combattant »
À cette époque, Steven n’est encore qu’un petit garçon " différent ". Son autisme n’a pas été diagnostiqué. Il faudra attendre près de dix ans pour confirmer l’intuition de ses parents. " Un parcours du combattant ", se souvient Lydie. Une souffrance aussi. " On avait le sentiment de ne pas être écoutés, d’être même critiqués. On nous demandait pourquoi nous voulions que notre fils soit autiste. On s’est éloignés d’amis à cause de ça. "
Des médecins évoquent des psychoses infantiles, d’autres disent qu’il est " juste fainéant ". Vers 17 ans, Steven est finalement orienté vers le Centre ressources autisme (CRA) de Brest, qui fait autorité en Bretagne. Son autisme est confirmé. Sur le parking de l’établissement, sa mère s’effondre en larmes. " Steven m’a dit qu’il était fier de moi, que je m’étais battue pour lui, que c’était une leçon de vie ", sourit-elle, la gorge un peu émue.
Ses dissemblances mieux comprises, le jeune boulanger entre " soulagé " dans la vie active. Il décroche du premier coup un CAP en boulangerie, " le même diplôme que les autres ", pousse les études avec une troisième année en pâtisserie, et bosse quatre ans chez Loïc Le Dréan, à Locminé (Morbihan). Le même qui l’avait pris en stage de découverte, quand il était collégien au Sacré-Cœur à Ploërmel (Morbihan). " Ça m’avait plu tout de suite ", s’enthousiasme Steven, que les horaires ingrats ne rebutent pas.
« J’aurai peut-être une femme »
À Guémené-sur-Scorff, il " mène [sa] vie à fond ", s’enthousiasme pour la décoration d’intérieur, dévore des bandes dessinées – il en possède plusieurs centaines -, et adore recevoir ses parents. " Il est dans le mimétisme,"s’amuse Lydie. "Il nous sert du café, refuse qu’on l’aide à débarrasser la table. " Cette envie, toujours, de se fondre dans la masse, de ne plus être cet enfant pas comme les autres.
Sa mère ajoute : " Il y a eu beaucoup d’amour dans notre famille. Mais aussi beaucoup de regrets par rapport à notre fils aîné, qui a souffert de toute cette attention concentrée vers Steven. J’étais là sans être là. Il a 30 ans aujourd’hui, il m’a avoué que si son enfant devait naître handicapé, il n’était pas sûr de le garder. "
Aujourd’hui, Steven, lui, ose se projeter. " J’aurai peut-être une femme, et même des enfants,"glisse-t-il. Je voudrais quelqu’un qui comprenne mon vécu, qui m’accepte comme je suis. Mais je laisse le temps décider pour moi, je ne suis pas pressé. Et puis, je suis du genre indépendant ! »
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Les compétences de la vie quotidienne influencent l'éducation des adultes autistes et les possibilités d'emploi
Une plus grande aptitude à gérer la vie quotidienne peut rendre l'enseignement supérieur et l'emploi plus accessibles aux personnes autistes.Mais ces compétences peuvent diminuer après l'âge de 21 ans, du fait de la rupture des services d'accompagnement.
spectrumnews.org Traduction de "Daily living skills influence autistic adults’ education, employment options | Spectrum | Autism Research News" par Laura Dattaro / 5 janvier 2021
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -et-emploi L'emploi et les amours échappent aux adultes autistes
Les personnes autistes ont souvent du mal à trouver un emploi approprié, ainsi qu'à engager des relations sentimentales. Une étude dans l'Utah, à partir de personnes diagnostiquées autistes dans les années 80..
spectrumnews.org Traduction de "Jobs, relationships elude adults with autism" par Hannah Furfaro / 15 février 2018
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... s-autistes
Une plus grande aptitude à gérer la vie quotidienne peut rendre l'enseignement supérieur et l'emploi plus accessibles aux personnes autistes.Mais ces compétences peuvent diminuer après l'âge de 21 ans, du fait de la rupture des services d'accompagnement.
spectrumnews.org Traduction de "Daily living skills influence autistic adults’ education, employment options | Spectrum | Autism Research News" par Laura Dattaro / 5 janvier 2021
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -et-emploi L'emploi et les amours échappent aux adultes autistes
Les personnes autistes ont souvent du mal à trouver un emploi approprié, ainsi qu'à engager des relations sentimentales. Une étude dans l'Utah, à partir de personnes diagnostiquées autistes dans les années 80..
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Et pour les adultes, nés dans les années 60/70 ayant eu connaissance de leur condition récemment, parvenus seuls, du fait de leur éducation mais non d'un accompagnement, à une autonomie quotidienne certaine, qu'en est-il ?
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Des études "longitudinales", comme on dit, ne sont pas possibles !
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Qu'entendez vous par là ? Je ne comprends pas.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Il s'agit d'études qui analysent l'évolution des personnes (une "cohorte") sur un certain nombre d'années.
Il est donc difficile d’analyser l'évolution de personnes récemment diagnostiquées sur les dizaines d'années précédentes.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Merci
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Bonjour,
Une job-coach de l'association "A l'emploi autisme asperger", spécialisée dans l'accompagnement des personnes de notre condition, m' a fait part de l'information suivante, concernant l'association pour laquelle elle travaille :
De notre côté l'année démarre fort ! Nous allons bientôt avoir besoin de vous, pour nous faire grandir ! Nous concourrons pour la phase finale du concours La Fabrique Aviva. Le but pour nous est d'avoir les moyens d'accompagner gratuitement toujours plus de candidats et de convaincre de nouvelles entreprises de vous recruter !
Si nous sommes retenus pour la phase finale le vote commencera le 12 janvier à 10h (pour rappel je vous ferais parvenir un mail) , alors réservez vous un créneau de 5min pour participer en quelques clics.
Il s'agit de :
https://www.linkedin.com/events/6754707176205422592/
https://www.lafabriqueaviva.fr/fr/proje ... V.linkedin
Une job-coach de l'association "A l'emploi autisme asperger", spécialisée dans l'accompagnement des personnes de notre condition, m' a fait part de l'information suivante, concernant l'association pour laquelle elle travaille :
De notre côté l'année démarre fort ! Nous allons bientôt avoir besoin de vous, pour nous faire grandir ! Nous concourrons pour la phase finale du concours La Fabrique Aviva. Le but pour nous est d'avoir les moyens d'accompagner gratuitement toujours plus de candidats et de convaincre de nouvelles entreprises de vous recruter !
Si nous sommes retenus pour la phase finale le vote commencera le 12 janvier à 10h (pour rappel je vous ferais parvenir un mail) , alors réservez vous un créneau de 5min pour participer en quelques clics.
Il s'agit de :
https://www.linkedin.com/events/6754707176205422592/
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
J'ai trouvé un travail mais pas grâce à Auticonsult,ce travail que j'ai trouvé me permet de retrouver une certaine confiance en moi car je suis entourée de personnes bienveillantes pourtant loin de l'autisme.
- L'embauche chez Auticonsult pose question : dans aucune société en France il y'a un séminaire d'intégration d'une semaine où vous êtes disséqué comme une grenouille de laboratoire, on n'est pas payé, on n'apprend presque rien. En fait une sélection qui ne dit pas son nom.....Pourquoi pour un autiste un processus de sélection qui n'existe pas "dans la vraie vie" ? A la rigueur des tests pendant un jour, une mise en situation comme dans certaines sociétés, mais jamais je n'ai vu cette semaine hypocrite "d'intégration".
- On mange à midi, un vague sourire des personnes Auticonsult qui mangent avec nous, deux paroles....pourquoi ces personnes d'Auticonsult mangent avec les stagiaires finalement ? C'est déjà difficile de manger dans une cafétéria pour certains autistes mais en plus cet espèce de froid rendait ce repas laborieux...Ensuite repos dans une salle annexe ou sont aussi des personnes d'autres sociétés du batiment : une personne d'Auticonsult vient nous chercher, regard en coin moqueurs avec les personnes des autres sociétés, sans commentaires...
- Dans une entreprise adaptée "classique" vous êtes à la rigueur testé avec un cadre légal de PMSMP, c'est encadré, souvent c'est une intégration dans la société avec des tâches réelles, un apprentissage, un tuteur, etc...Auticonsult semble elle plaquer un concept outre Atlantique alors que les lois et les mentalités sont différentes en France
- J'ai cru comprendre qu'ils recherchaient maintenant dans la compta, l'informatique n'attire donc pas ? Evident qu'on ne doit pas se bousculer pour entrer chez Auticonsult avec une sélection qui tient du parcours du combattant et est si peu autistique.....Même dans les entreprises dites normales on s'arrache les informaticiens et la sélection est un entretien ou deux et à la rigueur quelques tests (j'ai travaillé dans une SSII).
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête