Pour parler du burn-out, venez ici !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Flower
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Flower »

Ça a fait beaucoup rire autour de moi parce que j'ai réellement un poney, et du coup je joue sur cette blague. :lol:

Blague à part, je suis d'accord avec les autres. Si tu as des collègues avec qui tu t'entends bien, peut-être pourrais-tu aussi leur parler de cette difficulté? Tu ne dois pas être la première à vouloir en faire trop au début. Si tu dis que tu as sous-estimé la charge de travail et que tu as du mal à t'en sortir, il y en a peut-être qui pourront te conseiller sur comment gérer ça. Voire t'épauler dans tes projets par exemple.
Il y a peut-être aussi des projets que tu pourrais alléger ou même abandonner? Je sais qu'il faudra l'expliquer aux élèves, mais ils seront peut-être compréhensifs (voire contents si ça donnait du travail).
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Red
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Red »

Bon, le médecin m'a arrêtée pour la fin de la semaine et quelques jours de la prochaine. Je pense qu'après je pourrais tenir sans trop de problèmes jusqu'aux vacances.
mrl a écrit : mercredi 4 décembre 2019 à 16:01 Pour les HSA, tu les as acceptées, mais sans savoir ce que ça représentait. On m'en avait filé trois la première année, en établissement difficile (REP+ violence). J'ai appris ensuite que quasi aucun collègue n'acceptait davantage que l'heure obligatoire. Le CDE m'avait bien prise pour une imbécile.
Dans mon cas un autre collègue a au moins 3 HSA, mais je pense que nous ne sommes que deux dans ce cas-là. C'est vrai que je ne me rendais pas vraiment compte de si ça allait faire trop pour moi ou pas, pareil pour mes projets. La prochaine fois je prendrais un délais pour y réfléchir, surtout maintenant que je me rends compte de ce que c'est d'avoir autant !

Et effectivement, je peux toujours chercher quels sont les syndicalistes de mon établissement, même si je ne pense pas être très appréciée de mes collègues en général, donc pas sûr que ça change quelque chose.
lulamae a écrit : mercredi 4 décembre 2019 à 18:07 Sinon, @Red peut dire qu'elle a licorne au lieu de poney, ça leur passera l'envie de lui faire accompagner des groupes. (blague) :mrgreen:
J'aime bien l'idée de la licorne. :lol: Effectivement, ça risquerait de leur passer l'envie de me faire accompagner des groupes :lol:
Blagues à part, si jamais je ne peux pas refuser une sortie, les HSE me semblent éventuellement être une bonne idée car oui, les sorties empiètent parfois sur mes heures de libre.

@Flower, pour les projets, ce serait vraiment compliqué de les annuler. En revanche les alléger est peut-être possible. Je pense qu'il va falloir que j'y réfléchisse sérieusement. C'est vrai qu'il peut y avoir aussi, comme a dit @lulamae, un côté addictif à ces projets pour diverses raisons, mais il va falloir que j'arrive à me raisonner par rapport à ma capacité de résistance.
Diagnostic de TSA/Asperger
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cléa
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par cléa »

Re ici : Sorte de dépression a 17 ans sans autre qualificatif que "hémorragique" décrit par un psychologue.

Suivi négligeable, prescription de gélules aux plantes qui me faisaient tout tomber des mains! Puis somnifères après quelques mois (heureusement pris quart par quart, parce-que quasi Ko)

Cela s'est manifesté d'un seul coup après du stress aux études. (laissées) Un grand vide qui a fait de moi comme une page blanche, inerte, sans émotions ou presque pour longtemps et encore.. Vraiment typique du mot dépression : vide, neutre, sans personnalité, sans âme..

Et tout cela sans que ça se remarque.

Un bilan hormonal normal.
Le sentiment de m'être adaptée à cette situation tout comme on s'adapterait à une baisse de l'acuité visuelle plus qu'une réelle amélioration.

Cependant, je pense que ça n'a pas eu que du négatif.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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MonsieurBonhomme
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par MonsieurBonhomme »

Le burn-out, je l'ai vécu en août 2019 après des années à avoir bossé en tant qu'aide-soignant en institution auprès de personnes âgées.

Je pense que l'actualité permet de comprendre ce fait. La plupart de ces endroits exercent une pression inhumaine, un management impitoyable envers le personnel.
Ces groupes privés et cotés en bourses sont avides d'argent avant tout.

Je travaillais en sous-effectif chronique, dans des conditions épouvantables et j'ai vu tout ce qu'on peut imaginer de pire et maintenant l'état a de la compassion pour les soignants?

Les conditions lde travail lamentables en institution sont connues depuis des années mais on ferme les yeux, c'est tellement plus facile.

Personnellement, je ne placerai jamais un parent dans une institution pareille ce serait un aveu de haine et d'abandon.

A présent, je vais mieux et je vais me diriger vers une orientation plus en accord avec ma personnalité.
En cours de diagnostic.
Petronille
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Petronille »

Bonsoir à tous,
Je remonte ce topic car il me paraît le plus approprié à cet instant.
Ce matin, vers 11h30, je me suis effondrée au travail. J'avais fermé la porte de mon bureau pour répondre à un coup de fil de mon chef. La goutte d'eau, je suppose, de nouvelles tâches imprévues, que je ne maîtrise pas du tout, et bien sûr urgentes ...

Ça fait des mois que je suis fatiguée, des semaines que j'ai des signaux qui clignotent de partout (insomnies, maux de tête, problèmes gastro-intestinaux, douleurs musculaires ...) et malgré tout je pensais que je gérais, ayant déjà vécu un burn out il y a 8 ans et pris du recul sur la place du travail dans ma vie.
Je n'avais pas mesuré qu'il n'y a pas besoin de travailler 60 heures par semaine pour craquer.
Là, c'est la nature de mon boulot qui pose problème (je me suis reconvertie il y a peu, dans un domaine où je suis totalement novice mais où j'ai bien moins de charge mentale qu'avant). Je suis censée apprendre "sur le tas", après une formation théorique qui ne me sert pas beaucoup tant elle est loin de la réalité du terrain.

Je suis beaucoup sollicitée, je dois sauter du coq à l'âne sans cesse, beaucoup de sollicitations par téléphone aussi.
Depuis une semaine j'avais obtenu du télétravail mais je pense que c'était déjà trop tard, j'avais déjà dépassé le seuil d'alerte, ça n'a pas suffit à me redonner de l'énergie.

Je me suis donc retrouvée après avoir raccroché le téléphone avec une sorte de malaise comme quand on va perdre connaissance : sueurs, frissons, vertiges. Je me suis assise par terre et j'ai mis les pieds en l'air sur ma chaise de bureau.
Quand c'est un peu passé je suis allée ouvrir la fenêtre pour respirer l'air froid et me suis rassise.
J'avais une sensation de "trou" dans la poitrine et l'estomac, je ne sais pas le décrire mais ça m'a ramenée 8 ans en arrière.
J'ai essayé de regarder mon écran d'ordi pour me concentrer sur quelque chose, et là je me suis aperçue que je lisais une ligne de mail sans la comprendre. Panique. Page blanche dans mon esprit.
J'avais peur que quelqu'un entre dans mon bureau car je serai incapable de parler, j'étais dans un état d'hébétude.

J'ai dû rester comme ça plus de 30 minutes, quand je suis sortie il n'y avait personne dans l'open space, ça m'a soulagée. Je suis rentrée chez moi à pied, en pilote automatique, et j'ai envoyé un sms vers 13h pour dire que j'étais malade et rentrée chez moi.
J'ai mangé un peu, et j'ai dormi tout l'après-midi.

Voilà. J'ai RDV chez mon généraliste demain midi, et par le plus grand des hasards :D j'ai un RDV téléphonique l'après-midi avec la psychiatre qui a fait mon diag.

Houlà, j'ai fait un pavé, mais ça fait du bien d'écrire.
Malgré tout je me sens moins atteinte "personnellement" que la 1ère fois, c'est clairement le travail dont je dois m'éloigner temporairement pour me reposer.

Ce forum et ses membres sont toujours accueillants et bienveillants, merci à tous. :kiss:
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Curiouser
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Curiouser »

Je trouve à titre personnel que tu as fait tout ce qu'il fallait, à la fois sur ton lieu de travail, pour gérer le moment de crise, et en rentrant chez toi, tout en prenant rendez-vous chez ton médecin. :bravo:
Petronille a écrit : lundi 7 décembre 2020 à 19:30 Je suis beaucoup sollicitée, je dois sauter du coq à l'âne sans cesse, beaucoup de sollicitations par téléphone aussi.
Tout cela, plus l'open space... ça me paraît être quelque chose d'infernal, pour une personne autiste...

Et c'est super pour le rendez-vous avec la psychiatre t'ayant diagnostiquée, elle sera sans doute à même de t'offrir des pistes pour le travail.

Repose-toi bien !
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.

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Petronille
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Petronille »

Merci beaucoup Curiouser.
Pour le détail, mon bureau est contigu à l'open espace de mon équipe, mais ma porte est quasiment toujours ouverte.
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olivierfh
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par olivierfh »

Est-ce que c'est parce qu'on t'a dit que la porte doit être ouverte sauf besoin exceptionnel de la fermer? (on m'a fait ce coup-là, heureusement maintenant je ferme la porte, j'ai un casque à réduction active et je suis à un endroit beaucoup plus calme).
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Petronille »

On ne me l'a pas dit, mais celles du chef et de l'autre encadrant le sont tout le temps, et cela paraît logique car il y a beaucoup de moments où un agent vient poser une question, présenter un dossier compliqué, signaler quelques chose d'urgent, faire signer un document, où il faut recevoir quelqu'un, etc.
Cela permet aussi de "suivre" ce qui est fait à côté par les équipes.
Bref, mon travail est tout sauf solitaire ... :roll:
Il m'arrive exceptionnellement de prévenir mes collègues que je ferme la porte pour 1h ou 2, si j'ai besoin de travailler sur quelque chose de difficile qui nécessite beaucoup de concentration.
Il m'arrive aussi de mettre mes protections auditives, surtout s'il y a du bruit dehors (genre travaux).
Je vais devoir réfléchir à la suite, je ne suis pas sûre qu'il puisse y avoir des "adaptations", c'est par nature un poste d'encadrement.
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Petronille
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Petronille »

Suite de l'histoire : j'ai vu mon généraliste, ça a duré moins de 15 minutes.
Il a bien compris que j'étais en plein burnout, il m'a dit "Houlala, faut voir un psy, une fois par semaine", et je suis ressortie avec un arrêt de ... 15 jours. Bon.
J'ai raconté ça à ma psychiatre que j'ai eue en visio peu après, ça l'a fait presque marrer, elle m'a dit de ne pas m'inquiéter, que c'était normal de ne pas faire d'arrêt "long" d'emblée, mais qu'il était évident que ce serait prolongé.
Je vais donc pouvoir dormir tranquille, enfin, sans avoir l'impression que je dois reprendre demain.

Je n'ai plus qu'à me retaper physiquement, recouvrer mes facultés cognitives normales, et après on verra pour aménager au mieux la reprise. Ouf.
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Clovis »

Petronille a écrit : lundi 7 décembre 2020 à 19:30Ça fait des mois que je suis fatiguée, des semaines que j'ai des signaux qui clignotent de partout (insomnies, maux de tête, problèmes gastro-intestinaux, douleurs musculaires ...) et malgré tout je pensais que je gérais, ayant déjà vécu un burn out il y a 8 ans et pris du recul sur la place du travail dans ma vie.
[...]
Je me suis donc retrouvée après avoir raccroché le téléphone avec une sorte de malaise comme quand on va perdre connaissance : sueurs, frissons, vertiges. Je me suis assise par terre et j'ai mis les pieds en l'air sur ma chaise de bureau.
Quand c'est un peu passé je suis allée ouvrir la fenêtre pour respirer l'air froid et me suis rassise.
J'avais une sensation de "trou" dans la poitrine et l'estomac, je ne sais pas le décrire mais ça m'a ramenée 8 ans en arrière.
J'ai essayé de regarder mon écran d'ordi pour me concentrer sur quelque chose, et là je me suis aperçue que je lisais une ligne de mail sans la comprendre. Panique. Page blanche dans mon esprit.
J'avais peur que quelqu'un entre dans mon bureau car je serai incapable de parler, j'étais dans un état d'hébétude.
Ta description ressemble tellement à mon quotidien, j'en oublie presque - à force - que ce n'est pas strictement normal de vivre ça. :?

Bon courage en tous cas !
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Petronille »

Je n'arrive même pas à concevoir que l'on puisse subir ça au quotidien, Clovis. :kiss:
C'est une espèce de tsunami, où on se dit que le seul objectif c'est de survivre jusqu'à la fin de la journée, ce n'est pas normal de subir cela.

Rien que de s'écrouler de fatigue à chaque fin de journée, ce n'est déjà pas "normal", alors que c'est certainement la norme de nombreuses personnes ici (ah, les "siestes" de 18h30 à 20h, youpi :hotcry: ).
Précision : je n'ai pas d'enfant, je ne sais pas comment font les parents pour assurer tout ça.
TSA (diagnostic par psychiatre spécialisée, septembre 2020)
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Zia . »

J'ai toujours pensé que c'était normal de finir sa journée de travail complètement épuisé. Du coup je n'en ai jamais parlé au médecin, pensant que c'était pour tout le monde pareil (Mon erreur a été mise en évidence depuis par le médecin et la psychologue). Moi aussi je le demande bien comment font les gens qui ont des enfants pour "survivre".

Le hic, dans un tel état de précarité, c'est que la moindre goutte risque de faire déborder le vase.

Alors prenez bien soins de vous :kiss:
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic
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Bubu
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Bubu »

Moi, mon logement est tout électrique.
Que ce soit l'eau chaude, la cuisinière, ou le chauffage.
Pas de flammes.

Donc je ne risque pas de bruler vif en sortant de chez-moi.

Ah, apparemment c'est pas ça que ça veut dire .... :innocent:

(Plein de sollicitude pour ceux qui l'éprouvent, c'est atroce, et personne qui ne l'a jamais vécu peut le comprendre ...)

[EDIT]
Si cet horrible état d'esprit perdure, il faut aller voir un psychiatre ou aux urgences pour se faire hospitaliser. J'ai bien dit hospitalisé, pas interné.
La différence fondamentale c'est que l'hospitalisé peut arrêter la thérapie quand il le souhaite et rentrer chez lui ou elle. L'interné n'a pas cette liberté.

Je ne veux pas dramatiser, mais il le faut quand même, c'est dramatique, les conséquences d'une personne en burn-out, en dépression grave, c'est qu'il se jette sous un pont, c'est le quotidien des pompiers.
Le problème ou plutôt encore un autre, c'est que les personnes en burn-out sévère sont convaincues qu'il n'y a plus rien à faire et donc ne cherchent pas à être aidées, voire rejettent toute aide.

[EDIT2]
En plus, la dépression sévère engendre des commorbidités telles que les addictions.
Pour moi, la plus grave étant l'alcool.
On cherche à compenser son mal-être en buvant. Car l'alcool c'est légal et facile d'accès.
Donc au final, on se retrouve en dépression sévère, et alcoolique.
Dépressif grave et alcoolique. C'est le jackpot.

C'est mon cas, et je ne sais pas si je vais m'en sortir un jour.

Contrairement à certains qui citent leurs sources, je ne peux que parler de moi :
J'ai 2 prozac le matin, et 2 zyprexa 7.5mg le soir. Soit une dose de chameau. (C'est le maximum "légal" pour ces médicaments)
(Le prozak est un antidepresseur puissant, et le zyprexa est un neuroleptique léger)
Malgré ces doses, j'ai toujours les mêmes symptômes. Mais ils sont atténués.
J'ai ce traitement depuis 15 ans au moins. Voire 20 ans.
Et pourtant ...
Peut-être qu'il me faudrait quelque séances d'électrochocs ? (Ou de sismothérapie comme disent les poètes ?)
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Bubu
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !

Message par Bubu »

Je vais parler de la sismothérapie.
Car c'est lié au Burn-Out, soit dépression sévère.
Car on l'utilise encore aujourd'hui en cas de dépression sévère, pour ne pas dire morbide, quand les traitements habituels ne font plus effet.

Les patient(e)s sont sous anesthésie générale, et on leur met du courant puissant entre les tempes.
Physiquement cela fait peur, car les patients convulsent.
Mais ils ne ressentent rien car ils sont anesthésiés général.

Cela re-stimule l'ensemble du cerveau, y compris le système de récompense, qui est atrophié quand on est en dépression depuis longtemps.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"