
Le suspens attire les esprits en Pennsylvanie.

Un article intéressant à ce sujet :
Interrompre un président en exercice, un président légalement élu, faut-il le rappeler, en 2016, et qui bénéficie d'une majorité au Sénat depuis 2018, l'insulter publiquement, censurer ses propos quand on est une plateforme médiatique avec une force de frappe aussi considérable que Twitter, CNN ou MSNBC n'est pas seulement d'une incorrection crasse, c'est aussi un affront à la démocratie.
Cela relève de la censure, et les esprits qui se veulent dans le camp du bien (comprendre anti-Trump) et justifient ainsi que l'on puisse le traîner dans la boue se mettent tout simplement au même niveau que cet homme qui, depuis quatre ans, passe son temps à insulter et à essayer de réduire ses opposants au silence.
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Trump a remporté un bon nombre d'États, et à en croire le vote populaire, un peu moins de la moitié de l'électorat a voté pour lui. Des millions et des millions d'Américain·es ont voté pour Donald Trump, par conviction, par amour, par dépit, peu importe: c'est un fait. Lorsque les grands médias si représentatifs de l'Amérique crachent à la figure de Trump en l'insultant et en le censurant, c'est au visage de ces millions de personnes qu'ils crachent; preuve qu'ils n'ont rien compris au bout de quatre ans de trumpisme.
Une analyse est qu'une partie (de plus en plus ?) importante de la population se sent ignorée et méprisée par les partis politiques qui se succèdent au pouvoir, et ne trouvent plus d'écoute (même si elle n'est que relative et opportuniste) qu'auprès de partis extrémistes qui jouent la carte du populisme.NatachaT a écrit : ↑samedi 7 novembre 2020 à 12:14Oui, je suis d'accord, je ne comprends vraiment pas comment tant d'américains puissent, même après l'avoir expérimenté, continuer à vouloir de lui comme président... J'ai entendu une interview d'une américaine qui justifiait son vote par la peur que le changement de direction soit trop déstabilisant pour les USA alors qu'ils auraient besoin d'une "pause" de ce point de vue, mais même comme ça, vu d'ici, je ne comprends pas et ça me laisse vraiment perplexe d'en arriver à une telle incompréhension face à une si grande quantité de personnes...
Trump n'avoue pas facilement sa défaite, il est furibon!!! (Procédures judiciaires etc)ブノワ a écrit : ↑samedi 7 novembre 2020 à 17:42 Avec l'officialisation (par la presse) des résultats de la Pennsylvanie, l'ensemble des réseaux a annoncé Biden vainqueur, avec 273 ou 284 selon ce qu'ils prennent en compte.
En pratique, il y a plus de 30 000 voix d'écart en Pennsylvanie au dernier comptage.
Cela confirme également le "Mur Bleu" (18 états totalisant 242 grands électeurs) dans les mains Démocrates, à part la dernière fois ces états votent pareil depuis 1992.
Ca n'est qu'une officialisation par la presse, mais on est enfin débarrassé de ça.
En effet, en effectuant une recherche de profil Twitter avec le mot « loser », soit « perdant » en anglais, on a la surprise de voir remonter comme premier résultat le compte du président actuel des États-Unis.
Or, il n’y a aucune raison apparente pour que le profil remonte aussi bien dans la recherche : en effet, le mot ne figure à aucun moment dans la biographie de Donald Trump. Il s’agit donc vraisemblablement de l’action d’un plaisantin du côté de chez Twitter.