[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Tugdual
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Covid-19 : cinquante-neuf personnes infectées en Irlande :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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lulamae
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

Une ressource sur la voix et le masque :
https://www.mgen.fr/fileadmin/medias/5_ ... re2020.pdf
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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freeshost
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Le rôle des enfants dans la pandémie se précise.
Spoiler : Citation : 
Sylvie Logean

Publié jeudi 5 novembre 2020 à 23:06
Modifié vendredi 6 novembre 2020 à 00:44

S’il ne fait aucun doute que les enfants peuvent être infectés par le SARS-CoV-2, des questions subsistent encore quant à leur contagiosité. Selon les spécialistes, une distinction doit être faite entre les enfants de moins de 12 ans et les plus âgés, chez qui le virus circule beaucoup

Le rôle des enfants dans la transmission de la maladie est-il plus important qu’envisagé initialement? Les écoles sont-elles des foyers de contamination au Covid-19? A l’heure où l’on fait face à une augmentation drastique des nouvelles infections, ces questions se font pressantes.

Problème: les données parfois contrastées entre les études rendent encore très difficile toute affirmation péremptoire de la part de la communauté scientifique, bien que certaines évidences semblent désormais se dégager. Le point sur l’état des connaissances.

1) Les enfants pourraient être infectés tout autant que les adultes

Contrairement à certaines assertions avancées durant la première vague, il ne fait aujourd’hui aucun doute que les enfants peuvent être infectés par le SARS-CoV-2, tout comme ils sont capables de le transmettre à d’autres personnes. La question reste de savoir dans quelle mesure.

«Au début de l’épidémie, les enfants de moins de 16 ans représentaient entre 1 et 2% de tous les cas diagnostiqués en laboratoire, ce qui est assez surprenant pour un virus respiratoire, analyse Arnaud L’Huillier, pédiatre et infectiologue aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Est-ce parce que ces derniers s’infectent moins ou parce qu’ils ne sont pas diagnostiqués en raison de présentations cliniques plus légères ou atypiques? Tout le monde a essayé de répondre à cette question, mais, encore aujourd’hui, les données sont contradictoires.»

Biais dans le dépistage

Les premières études à avoir été réalisées dans ce sens portaient sur des clusters familiaux, afin de définir la probabilité d’infection parmi les membres d’une même famille. «Selon ces recherches, le risque que des enfants soient infectés en cas d’exposition à une personne testée positive était deux à trois fois moins important que pour les adultes vivant sous le même toit, explique Arnaud L’Huillier. La plupart des études européennes de séroprévalence, qui permettent de détecter la présence d’anticorps anti-SARS-CoV-2 dans le sang, ont également suggéré que les enfants étaient moins souvent infectés. A Genève, nous sommes toutefois parvenus à des conclusions différentes, avec des résultats pointant près de 9% de séroprévalence chez les enfants, contre presque 10% dans le reste de la population. Cela laisse entendre que les enfants rattraperaient les adultes en termes de susceptibilité au virus.»

Comment expliquer ces différences? Selon des données collectées par l’Université de Zurich, dans le cadre de l’étude Ciao Corona, ces variations pourraient s’expliquer par le caractère moins strict du confinement en Suisse, en comparaison européenne.

«La plupart des recherches réalisées jusque-là ne nous permettent pas d’avoir un tableau exhaustif du risque d’infection et de transmission chez les enfants, pointe Silvia Stringhini, responsable de l’unité d’épidémiologie populationnelle aux HUG. Les enfants sont en effet moins testés en raison des recommandations en vigueur, mais aussi parce qu’une grande partie des cas sont asymptomatiques. Ils apparaissent donc moins dans les statistiques.»

2) Oui, les enfants peuvent également transmettre le virus

Objet d’importantes polémiques, car déterminante pour l’ouverture ou la fermeture des écoles, la question de la contagiosité des enfants fait également débat.

Bien que les enfants présentent le plus souvent des formes légères, voire asymptomatiques de la maladie, plusieurs études récentes ont montré que ces derniers pouvaient atteindre des charges virales comparables à celles des adultes au moment du diagnostic, et que le virus infectieux pouvait être isolé des voies respiratoires de la même manière chez ces derniers.

«Ces différents facteurs nous montrent qu’il n’y a objectivement aucune raison biologique pour dire qu’un enfant serait moins contagieux qu’un adulte, analyse Arnaud L’Huillier. Malgré cela, les différentes observations tendent à montrer que les enfants ne seraient pas des moteurs efficaces de la propagation du virus. La charge virale descend peut-être de manière plus rapide chez les plus jeunes, réduisant drastiquement la contagiosité.»

Monitorage systématique

Là encore, des recherches réalisées au sein de clusters familiaux donnent quelques indications sur la propension des enfants à contaminer d’autres personnes. Publiée dans la revue Pediatrics, une étude genevoise réalisée avec 40 patients diagnostiqués de moins de 16 ans estime ainsi que, dans 8% des cas, l’enfant aurait été un cas dit index, à savoir responsable d’infections secondaires au sein du foyer. Une recherche coréenne réalisée avec plus de 5000 cas index considère, pour sa part, que les enfants de moins de 10 ans auraient été les premiers infectés dans 0,5% des cas.

Bémol de taille: «La plupart des ces études ont été réalisées pendant des périodes de confinement et donc de faible circulation du virus, ce qui peut fausser les résultats», comme l’écrit Zoë Hyde, dans un article publié fin octobre dans la revue Medical Journal of Australia.

«Pour estimer la contribution réelle des enfants à la transmission de la maladie au sein de la communauté, nous devrions notamment mettre en place un monitorage systématique dans certaines écoles, estime Silvia Stringhini. Malheureusement, ce problème n’est pas encore totalement reconnu par les autorités.»

3) Les écoles sont-elles de lieux de transmission?

Elèves et professeurs en quarantaine, classes confinées, enseignants qui témoignent de leurs craintes… face à l’augmentation des cas de Covid-19, il va sans dire que la situation des écoles pose de nombreuses questions. Que dit la science sur le sujet?

Selon une méta-analyse publiée dans la revue Jama Pediatrics, mais aussi selon une recherche conduite au sein d’écoles allemandes, il semble primordial de faire une distinction entre les enfants âgés entre 6 à 10 ans, chez qui les infections semblent moins fréquentes, et les plus âgés.

Dans les faits, les jeunes entre 12 et 16 ans semblent constituer, pour l’heure, la majorité des cas positifs au sein de la population pédiatrique, comme le confirment les statistiques de l’Office fédéral de la santé publique, qui pointait au 5 novembre près de 1539 cas diagnostiqués chez les 0 à 9 ans et 15 401 dans la tranche des 10 à 19 ans.

«Plus de 75% des cas pédiatriques que nous rencontrons aux HUG sont des jeunes de plus de 12 ans, précise Arnaud L’Huillier. Dans cette tranche d’âge, le taux de positivité durant le mois d’octobre s’élevait à 21%, contre 11% chez les moins de 12 ans. Il semble que chez les plus jeunes il y ait moins de circulation du virus, sans que l’on comprenne encore pourquoi.»

Mesures d’atténuation

«Le potentiel de transmission augmente avec l’âge et les adolescents sont tout aussi susceptibles de transmettre le virus que les adultes, estime de son côté Walter Haas, épidémiologiste au Robert Koch Institute de Berlin, dans la revue Nature. Les adolescents devraient faire l’objet de mesures d’atténuation telles que le port du masque ou le retour aux cours en ligne lorsque la transmission communautaire est élevée.»

Un point de vue partagé par Silvia Stringhini, responsable de l’unité d’épidémiologie populationnelle aux HUG: «Concernant les écoles, il faut faire très attention de pondérer les risques afin de ne pas créer d’inégalités. Le port du masque dans les écoles secondaires est une mesure très importante, mais elle n’est probablement pas suffisante avec l’incidence actuelle du virus et en raison de la proximité, de la durée des contacts et des partage des repas, notamment. La seule option, selon moi, serait de réintroduire l’enseignement à distance. Quant aux plus petits, pour qui de telles mesures sont plus compliquées à mettre en place, il faudrait, outre l’hygiène des mains, essayer de réduire le nombre d’enfants occupant la même classe, augmenter la ventilation naturelle dans les écoles, et bien entendu isoler les enfants malades.»
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freeshost
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Durée de vie du coronavirus : sur un smartphone, le tissu, dans l'air ?
Spoiler : Citation : 
Anaïs Thiébaux

Mis à jour le 12/10/20 12:24

Le Covid-19 pourrait se transmettre par voie aérienne à plus de 2 mètres estiment les autorités sanitaires américaines. Plastique, cuivre, verre, tissu, écran d'un smartphone... Sait-on combien de temps le coronavirus survit-il hors du corps, sur un objet, sur une surface ou sur la peau ? Etudes et réponses des scientifiques.

Lundi 5 octobre 2020, les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies ont officiellement ajouté la voie aérienne comme un mode de propagation possible du coronavirus. Selon les chercheurs, les particules virales du coronavirus seraient capables de rester suspendues dans l'air "pendant des minutes ou des heures, indiquent-ils. Ces virus pourraient être capables d'infecter des gens qui se trouvent à plus de 6 pieds (environ 2 mètres, ndlr) de la personne infectée, ou après le départ de cette personne". Découvert à Wuhan en Chine en décembre 2019, le coronavirus responsable du Covid-19 est un virus particulièrement contagieux. En permanence sous le radar des infectiologues, des virologues et d'autres scientifiques, ce virus a un niveau de contagion, un mode de transmission, une durée d'incubation et un taux de létalité que l'on connaît de mieux en mieux. Mais que sait-on sur sa durée de vie ? Combien de temps reste-t-il infectieux ? Quelle est sa résistance sur différents matériaux ? Sur le plastique ? Sur la peau ? Et sous la semelle des chaussures ? Le point à date sur les différentes études.

Durée de vie du coronavirus sur un smartphone ?

Dans une étude de l'Agence scientifique nationale australienne (CSIRO), des chercheurs ont estimé que le Sars-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, serait capable de survivre jusqu'à 28 jours sur de surfaces lisses, tels que les écrans de smartphone, du verre, de l'acier inoxydable ou des billets de banque, à une température de 20°C, soit à peu près à une température ambiante. À 30°C, ce taux de survie chuterait à 7 jours et à 40°C, le virus survivrait que 24 heures. En revanche, sur des surfaces poreuses comme le coton, le virus a survécu moins longtemps, jusqu'à 14 jours à la température la plus basse et moins de 16 heures à la plus haute. "Nos résultats montrent que le SRAS-CoV-2 peut rester infectieux sur les surfaces pendant de longues périodes, renforçant le besoin de bonnes pratiques telles que le lavage régulier des mains et le nettoyage des surfaces", a déclaré le Dr Debbie Eagles du Centre australien de préparation aux maladies.

Durée de vie du coronavirus sur la peau ?

Une étude menée par des chercheurs japonais de l'Université de médecine de Kyoto, dont les résultats ont été publiés le 3 octobre dans la revue Clinical Infectious Diseases, a révélé que le Sars-CoV-2, virus responsable de l'épidémie de Covid-19, pouvait survivre jusqu'à 9 heures sur la peau humaine. Tandis que le virus de la grippe saisonnière, lui avait une durée de vie de moins de deux heures sur la peau. Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont mené leur expérience en laboratoire sur des échantillons de peau d'autopsie médico-légale, normalement destinés aux greffes. En revanche, les deux virus ont été complètement éliminés en 15 secondes lorsque les échantillons de peau ont été désinfectés avec une solution hydroalcoolique à 80% d'alcool.

Durée de vie du coronavirus sur un masque ?

Dans une étude publiée dans la revue médicale The Lancet, des chercheurs ont analysé la durée de vie du coronavirus dans des conditions proches de la vie normale (une température de 22°C avec un taux d'humidité aux alentours de 65%) sur différentes surfaces. Constat principal : des traces de coronavirus - à un niveau détectable - peuvent être décelées jusqu'à 7 jours sur la face extérieure d'un masque chirurgical après contamination et jusqu'à 4 jours sur la face intérieure d'un masque après contamination.

Durée de vie du coronavirus dans l'air ?

Selon les centres américains de prévention de lutte contre les maladies, le coronavirus pourrait bel et bien se propager et transmettre par voie aérienne. Dans une mise à jour de leur site internet du 5 octobre 2020, les scientifiques indiquent que les petites gouttelettes et particules virales seraient capables de rester en suspension dans l'air pendant plusieurs heures et infecter les gens qui se trouvent à plus de 2 mètres de la personne contaminée. La voie principale de contamination reste toutefois l'inhalation de gouttelettes respiratoires lorsque la personne infectée postillonne, tousse ou éternue. Auparavant, une étude* menée par des chercheurs américains et publiée le 17 mars 2020 dans The New England Journal Of Medicine a révélé combien de temps le coronavirus pouvait survivre dans l'air et sur différentes surfaces. Résultats. Pour déterminer la durée de vie du coronavirus à l'air libre, les chercheurs ont utilisé un nébuliseur, un appareil qui permet de transformer du liquide (ici des gouttelettes contenant des particules virales de Covid-19) en particules très fines. Ces particules ont ensuite été pulvérisées à l'aide d'un aérosol dans l'air ambiant et sur différentes supports, dans le but d'imiter les projections de salive d'une personne contaminée qui tousse ou qui éternue. Au terme de leur expérience : les chercheurs ont retrouvé des fines particules viables de coronavirus en suspension dans l'air 3 heures après les avoir pulvérisées dans l'air. La charge virale avait toutefois légèrement baissé (elle est passée de 103,5 à 102,7 TCID50 par litre d'air à la fin de l'expérience). Autrement dit, le coronavirus pourrait rester viable et infectieux à l'air libre jusqu'à 3 heures. Ces chiffres sont à prendre avec précautions car ils dépendant de la quantité de charges virales émises dans l'air. Dans cette expérience, les aérosols étaient extrêmement concentrés en particules virales, ce qui n'est pas forcément le cas lorsqu'une personne tousse ou éternue. "Pour le moment, nous ne savons pas quelle quantité de particules virales est émise lorsqu'une personne contaminée tousse ou éternue", indiquent les auteurs de l'étude. Difficile donc de déterminer le risque de contamination environnementale et combien de temps le virus va précisément persister dans l'air. Dans une lettre rendue publique le lundi 6 juillet, près de 240 scientifiques ont alerté l'Organisation mondiale de la Santé, sur le risque de "transmission aérienne du Covid-19". Selon ces chercheurs, les particules virales du virus seraient capables de rester suspendues dans l'air, bien au-delà de deux mètres, et donc il y aurait un risque de transmission par l'air. "Il existe un potentiel important de risque d'inhalation de virus contenus dans des gouttelettes respiratoires microscopiques (microgouttelettes) à des distances courtes et moyennes (jusqu'à plusieurs mètres, de l'ordre de l'échelle d'une pièce), et nous prônons le recours à des mesures préventives pour empêcher cette voie de transmission aérienne", indiquent-ils. En l'absence de preuve, ils conseillent de mieux "ventiler les lieux de travail, écoles, hôpitaux, EHPAD et maisons de retraite" en y installant notamment des filtres à air ou des rayons ultraviolets spéciaux capables de tuer les microbes dans les conduits d'aération.

• A retenir : en fonction de la concentration en charge virale des gouttelettes émises, la température ou l'humidité ambiante, la durée du virus dans l'air peut varier de 0 à 3 heures, comme c'était d'ailleurs le cas pour le coronavirus à l'origine de l'épidémie de Sras (en 2002) ou le Mers (en 2012).

Durée de vie du coronavirus dans l'eau ?

Peut-on attraper le Covid-19 dans l'eau ? Interrogé à ce sujet, le Haut conseil de la Santé publique estime qu'"aucune donnée de survie et de maintien du caractère infectieux du virus SARS-CoV-2 dans les eaux du milieu naturel n'existe actuellement". Autrement dit, le Covid-19 ne pourrait pas se transmettre via l'eau. En effet, selon une étude menée par le Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol (CSIC), le sel présent dans l'eau de mer réduirait la charge virale du Covid-19. Dans les piscines et les jacuzzis, l'utilisation de chlore en guise de désinfectant pourrait avoir le même pouvoir. En revanche, en eau douce comme dans un lac ou dans une rivière, la survie du virus pourrait être plus longue, indiquent les auteurs de l'étude. Par ailleurs, selon l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer), aucune trace du coronavirus n'a pour le moment été détectée dans des échantillons d'eau de mer ou les coquillages prélevés sur différents endroits du littoral français.

Durée de vie du coronavirus sur différents matériaux ?

Les résultats de l'étude américaine ont également montré que le virus du Covid-19 pouvait rester viable et infectieux de plusieurs heures à plusieurs jours sur différentes surfaces :

Jusqu'à 72 heures, soit 3 jours, sur du plastique
Jusqu'à 48 heures, soit 2 jours sur de l'acier inoxydable
Jusqu'à 24 heures, soit 1 jour sur du carton
Jusqu'à 4 heures sur du cuivre

On ne sait pas avec certitude combien de temps ce nouveau coronavirus survit sur les surfaces mais il semble qu'il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur le COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. "Ceci peut dépendre également d'autres paramètres comme la température ou l'humidité ambiante" confirme l'Organisation mondiale de la Santé sur son site internet. Toutefois, ces résultats permettent d'avoir un ordre de grandeur sur la durée de vie du coronavirus et de les comparer sur différentes surfaces.

• Dans le doute, nettoyez régulièrement les surfaces potentiellement infectées (particulièrement les écrans des téléphones, les poignées de porte, les interrupteurs d'éclairage, les rampes d'escaliers...) avec un désinfectant pour tuer le virus. "Il existe des désinfectants chimiques qui peuvent tuer le Covid-19 sur les surfaces. Il s'agit notamment de désinfectants à base d'eau de Javel ou de chlore, de solvants, d'éthanol à 75%, d'acide peracétique et de chloroforme", précise l'OMS. En cas de contact avec cette surface, lavez-vous les mains à l'eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, et évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez.

Le coronavirus peut-il survivre sur un objet ou un colis ?

Etant donné qu'un virus peut rester viable et infectieux plusieurs heures sur une surface, la contamination reste théoriquement toujours "possible" au contact d'un objet contaminé ou d'une surface infectée. Toutefois, la contamination par les matériaux représenterait "potentiellement une toute petite partie des transmissions" précisent les auteurs de l'étude. Dans ce contexte, le risque de contracter le coronavirus par contact avec un colis qui a été déplacé, qui a voyagé et qui a été exposé à différentes conditions et températures, est très faible, voire inexistant.

"Il est possible d'attraper le Covid-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus puis en portant sa main à sa bouche, à son nez, à ses yeux, mais ce n'est pas le principal mode de transmission", confirme le Centers For Disease Control and Prevention, l'Agence de santé publique des Etats-Unis. En France, Santé publique France s'est aussi accordée à dire que le coronavirus se transmet principalement par contact direct et rapproché, à savoir entre deux personnes situées à moins d'un mètre de distance, par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu'une personne tousse ou éternue.

Le coronavirus peut-il survivre sur des chaussures ?

Une récente étude menée par l'Académie des sciences médicales militaires de Wuhan en Chine, relayée par le Japan Times, a révélé que le virus pouvait survivre sur la semelle des chaussures, notamment celles du personnel médical des services Covid-19. Les résultats ont été publiés vendredi 10 avril dans la revue du Center for Disease Controle et Prevention des Etats-Unis. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont analysé des échantillons de surface et d'air d'une unité de soins intensifs et d'un service Covid-19 à l'hôpital Huoshenshan de Wuhan (Chine) accueillant 24 patients entre le 19 février et le 2 mars. Au terme de leur étude, les chercheurs ont déterminé que les sols analysés présentaient des taux élevés de particules virales "peut-être à cause de la gravité et du flux d'air qui font flotter la plupart des gouttelettes de virus vers le sol". De plus, la moitié des échantillons de la semelle des chaussures du personnel médical ont été testés positifs au Covid. Les semelles des chaussures pourraient donc "fonctionner comme des porteurs" et donc des vecteurs de transmission du coronavirus. Dans ce contexte, les chercheurs invitent les personnels soignants à laver et désinfecter régulièrement leurs chaussures, notamment lorsqu'ils sortent des pièces qui hébergent des personnes contaminées.

Y a-t-il un risque de contamination par les aliments ?

Pour le moment, "la transmission du coronavirus par voie digestive directe est écartée" rassure l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) dans un communiqué du 11 mars. Par ailleurs, la contamination d'un animal étant peu probable, la possibilité de transmission directe du virus par un aliment issu d'un animal contaminé a été exclue par les experts. Autrement dit, le coronavirus ne peut être transmis par la viande ou le poisson, à partir du moment où ces derniers sont cuits. Toutefois, pour réduire au maximum les risques :

Lavez-vous les mains dès le retour de courses et rincez vos fruits et légumes à l'eau. Une personne infectée peut contaminer les aliments en les préparant ou en les manipulant avec des mains souillées, ou en les exposant à des gouttelettes infectieuses lors de toux et d'éternuements. Ce sont d'ailleurs des règles d'hygiène de base que l'on devrait appliquer même en dehors d'une épidémie.
Il est conseillé de cuire les légumes à la vapeur et d'éplucher fruits et légumes par précaution.
Par analogie avec d'autres coronavirus connus, ce virus semble sensible aux températures de cuisson. Ainsi, un traitement thermique à 63°C pendant 4 min (température utilisée en restauration collective) permet de diviser par 10 000 la contamination d'un produit alimentaire.

Transmission : quelles précautions pour limiter les risques ?

Pour limiter la contagion du coronavirus, il est essentiel de respecter les gestes barrières et les consignes de distanciation sociale :

Se laver fréquemment (particulièrement après une sortie) et soigneusement les mains à l'eau et au savon, ou à défaut, avec un gel antibactérien.
Maintenir une distance d'au moins un mètre avec les autres personnes qui toussent ou qui éternuent.
Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par ブノワ »

Un article intéressant d'un écrivain* demandant la ré-ouverture des librairies:
https://www.liberation.fr/france/2020/1 ... el_1804773

* juste pour dire, comme ça, L. Gaudé a eu le Goncourt en 2004, et régulièrement d'autres prix.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Sur le même sujet :
L'article omet toutefois de préciser qu'à l'échelle du pays, les achats sur Amazon génèrent bien moins de retours (impots, etc) que ceux dans les grandes surfaces.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Critiques du reconfinement :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Un article intéressant pour visualiser la contamination par aérosols :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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olivierfh
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par olivierfh »

Curiouser a écrit : samedi 31 octobre 2020 à 14:37 - ce serait bien qu'ils en fassent une version en français, cela étant -
Traduction en français indiquée ici: viewtopic.php?p=483263#p483263
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par ブノワ »

Ca a été pas mal partagé ce week-end dans les réseaux, donc c'est peut être important:

Non, les données de l'INSEE ne peuvent pas être utilisées pour dire qu'il n'y a pas de surmortalité liée au CoVid, bien au contraire
Par contre, je ne vois pas trop l'intéret de rendre publiques ce genre de données "brutes" vu comment c'est une usine à gaz à post-traiter pour obtenir des données exploitables.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Une note d'espoir :
Extrait :
Une annonce qui intervient à la suite de la première analyse intermédiaire de leur essai de phase 3. Cette dernière est en demande d’homologation.

Cette « efficacité vaccinale » a été mesurée en comparant le nombre de participants infectés par le nouveau coronavirus dans le groupe qui a reçu le vaccin et dans celui sous placebo, « sept jours après la deuxième dose » et 28 jours après la première, ont-ils expliqué dans un communiqué conjoint.

Les deux entreprises ont déclaré qu’elles n’avaient jusqu’à présent constaté aucun problème sérieux de sécurité pour le candidat-vaccin et qu’elles comptaient demander aux États-Unis une autorisation d’utilisation d’urgence dans le courant du mois.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Yes, I also read this good news in this article of the New York Times. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par ブノワ »

D'après un autre article, ils comptent fabriquer un milliard de doses l'an prochain, avec deux injections requises par personne.

Du coup, on va bientôt passer en mode "concurrence pour obtenir le vaccin", et je ne doute pas un instant que les USA vont faire tout leur possible pour être les premiers servis dans la liste.
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Re: [Index] Santé : Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

«Le vaccin Pfizer produira une immunité collective à long terme.»
Olivier Bot

Publié le mardi 10 novembre 2020 à 08h29

Pour «The Economist», trois questions demeurent. Sera-t-il efficace pour les personnes âgées? Préviendra-t-il l’infectiosité et sera-t-il efficace à long terme?

L’annonce de l’élaboration d’un vaccin contre le Covid-19 a été largement relayé par la presse comme étant la bonne nouvelle attendue pour mettre un terme à la pandémie. Le magazine «The Economist» y revient pour s’interroger sur différents aspects du vaccin Pfizer-BioNTech. «Il repose sur une technologie connue sous le nom d'ARN messager, ou ARNm. Il injecte le matériel génétique du virus dans l'organisme, qui utilise ce matériel pour créer une protéine normalement visible à la surface des particules virales, qui à son tour stimule le système immunitaire. Il est actuellement testé sur un groupe de 43’000 personnes d'origines ethniques diverses, et l'essai n'est pas encore terminé. Les résultats annoncés jusqu'à présent sont basés sur une analyse provisoire menée par un groupe indépendant de contrôle des données. Les entreprises prévoient de soumettre leurs données pour examen dans une publication scientifique. Il est possible que l'estimation de l'efficacité change, à mesure que d'autres données sont recueillies. Cela dit, les résultats sont suffisamment remarquables pour qu'il soit peu probable que le résultat final soit autre chose qu'un vaccin extrêmement utile», écrit le magazine.

«Trois questions importantes concernant le vaccin demeurent. La première est de savoir dans quelle mesure il fonctionne chez les personnes âgées, l'un des groupes les plus vulnérables au Covid-19, et qui pourraient ne pas réagir aussi bien. Une autre est de savoir s'il prévient l'infectiosité (il reste possible qu'un vaccin puisse empêcher une personne de présenter les symptômes du Covid-19, mais pas de le transmettre à d'autres). Et son efficacité à long terme est totalement inconnue», souligne «The Economist».

Malgré cela, il ne fait aucun doute que les résultats sont extrêmement positifs. En outre, Pfizer affirme que les essais en cours ne soulèvent pas de graves préoccupations en matière de sécurité, bien que d'autres données sur l'efficacité soient en cours de collecte.

Dans cet article, il est également question de deux autres vaccins en cours de fabrication. Celui d'AstraZeneca, une autre grande société pharmaceutique, avec une équipe de l'université d'Oxford, et de Moderna, une société américaine de biotechnologie (ndlr: présente en Suisse), sont également attendues dans les prochaines semaines. «Le vaccin AstraZeneca-Oxford est déjà connu pour stimuler une bonne réponse immunitaire chez les personnes âgées. Même si le vaccin de Pfizer n'est pas aussi efficace dans ce groupe, il y a donc de fortes chances qu'un autre vaccin fasse l'affaire», remarque le magazine.

Pour la suite, «l'arrivée de vaccins pour maîtriser la pandémie est maintenant à portée de main. Mais cela prendra du temps. La prochaine étape consistera pour Pfizer à demander une autorisation d'urgence pour le vaccin en Amérique et en Europe. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose d'un processus permettant d'utiliser ces autorisations dans les pays qui ne disposent pas d'organismes de réglementation. La demande pour le BNT162b2 devra attendre la troisième semaine de novembre. Pfizer ne déposera pas de demande avant d'avoir recueilli pendant deux mois des données de sécurité auprès des participants à l'essai. Les agences pourraient autoriser son utilisation dans les groupes à haut risque (par exemple, les médecins et les infirmières des hôpitaux) d'ici la fin de l'année, dans l'attente de nouvelles données de sécurité; une approbation plus large pourrait intervenir au cours du premier trimestre 2021. L'approvisionnement en vaccins sera également limité dans un premier temps, même si la fabrication de masse du BNT162b2 est en cours depuis octobre. Selon les projections actuelles, 50 millions de doses de vaccins seront disponibles en 2020, et 1,3 milliard en 2021.»

«De formidables défis de distribution se profilent également à l'horizon. Le monde n'a jamais entrepris de vaccination à une telle échelle. L'UNICEF, l'agence des Nations unies pour l'enfance, sera l'un des organismes qui dirigeront la distribution mondiale des vaccins contre le Covid-19. L'organisation indique qu'elle achète chaque année des seringues de 600 à 800 mètres pour les vaccinations de routine des enfants et que les demandes de covid devraient tripler ou quadrupler ce nombre. L'UNICEF et l'OMS sont en train de dresser la carte de la disponibilité mondiale des capacités de stockage de la chaîne du froid afin d'aider les pays à recevoir les vaccins», relève le magazine.

«À plus long terme, une efficacité de 90 % des vaccins permettra de générer une immunité collective. Si un nombre suffisant de personnes prennent un vaccin aussi efficace, les personnes qui ne le font pas ou qui ne peuvent pas le faire seront également protégées. À court terme, cependant, la priorité est que le monde fasse un bon travail en ciblant les injections de vaccins là où elles sont le plus nécessaires. Cela permettra de contrôler la pandémie et d'assurer une reprise plus rapide de l'économie mondiale. Les voyages et le commerce peuvent également revenir à la normale.» (…)

«Et il y a une autre raison de se réjouir. L'approche de l'ARNm utilisée par Pfizer et BioNTech n'a jamais fait ses preuves chez l'homme auparavant. Les données recueillies lors des essais à grande échelle de cette technologie «plate-forme» permettent aux entreprises de procéder rapidement et facilement à des révisions mineures de la séquence d'ARNm, modifiant ainsi les protéines contre lesquelles l'organisme développe une immunité. Cela signifie que si de nouvelles souches de Covid-19 émergent, des révisions appropriées du vaccin pourraient être créées rapidement pour le contenir.

Il faudra probablement attendre plusieurs mois après l'approbation réglementaire pour que les vaccins aient un impact sur le cours de la pandémie. Mais cela marque le début de la fin», conclut «The Economist».
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)