L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

[Mars]

Whouahhhhh.!!! Mars a un avatar.!!!

En revanche, je n'arrive pas à voir ce que sont les "trucs" de couleur....

Non, c'est pourtant évident cherche
il s'agit d'un "ustensile" de la vie de tous les jours

Luna, laisse-là chercher STP

[Jonquille57]

• Rom, je crois qu'ici, personne ne peut se vanter d'écrire LA vérité : on écrit tous selon nos convictions, nos doutes, nos réflexions, et c'est cela qui est intéressant.

• Olé, je comprends ton raisonnement, mais dans ce cas-là, toutes les personnes autistes auraient respectivement les mêmes diagnostiques, non ? Or, ce n'est pas le cas...

[Jonquille57]

Mars, sont-ce des épingles à linge sous la neige ? ( je ne suis pas certaine... )

[Mars]

Eh oui, mes pinces à linge font de très beaux modèles n'est-ce pas ?
Bravo d'avoir trouvé

[Jonquille57]

Mars, je commence à savoir quel genre de photos tu fais...

[Murielle]

Démasquée Mars.!

En tous cas, très bel avatar.!

[Mars]

Merci les filles

[Ole Ferme l'oeil]

J'ai vécu de longs mois où il était impossible de communiquer avec ma fille... Quand on la connaît maintenant on voit bien comment elle a évolué, idem pour la violence.

Il me semble que la violence n'est pas une des caractéristiques intrinsèques de l'autisme, qu'elle vient plus de la détresse et de la frustration fasse à une société inadaptée et ignorante, elle peut être dirigée soit de façon visible sur l'entourage, soit de façon visible ou pas sur soi-même.
Donc quand les comportements violents s'en vont, cela peut signifier que des amélorations dans la qualité de vie, l'estime de soi, le partage de la communication etc... ont eu lieu...
ou que la personne à travers la répression ou une prise de conscience à appris que cette forme de violence était très mal acceptée ou qu'elle faisait vraiment souffrir les autres ou a été contrainte à l'abandonner, et est donc passée à la violence contre soi-même mais de façon invisible.
Ou ça peut-être un peu des deux.

Et pourtant, elle a toujours les caractéristiques d'une personne autiste, mais très atténuées.

Ben la caractéristique principale de l'autisme c'est le rapport atypique au monde et la façon dont le cerveau est connecté...
La plupart des caractéristiques notées par les "experts" et servant de critères de diagnostique sont plutôt les conséquence de la rencontre entre cette personne atypique et un monde inadapté.
Enfin c'est ce qu'il me semble.

En ce qui concerne mes élèves, je constate la même chose.
Par ailleurs j'en ai eu un qui avait 50 de QI à 7 ans (non verbal) et 100 à 12 ans...

Ce qui prouve surtout une nouvelle fois que les tests de Q.I. ne détermineront jamais qui est une personne, et que l'intelligence est non-seulement une notion très relative (j'ai d'ailleurs de plus en plus de peine à en déterminer le sens!) mai en plus des plus malaisées à évaluer Blah!

[Mars]

Ole, en ce qui concerne la violence, ma fille n'a jamais été violente envers qui que ce soit (si, verbalement, contre son psychologue à l'âge de 7/8 ans) sauf contre elle-même. C'est plutôt son indifférence aux autres qui posait problème.
Maintenant elle a à coeur d'accueillir toutes les familles qui viennent au CRA. Je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse en être capable, tant elle a été introvertie pendant très longtemps.
Par ailleurs, son métier lui plaît énormément, notamment le travail en équipe. Ca aussi c'était quelque chose qu'elle n'a jamais réussi à faire pendant sa scolarité.
J'ai parlé de continuum précédemment. A travers cet exemple (celui que je connais le mieux), je voudrais dire aux parents de jeunes enfants autistes que leurs enfants risquent de les étonner favorablement et pendant longtemps.
Ce continuum est, à mon avis, dépendant de la maturité neurologique. La maturité neurologique des autistes est tellement décalée par rapport à celle des enfants de leur âge, que toute comparaison risque de leur être défavorable.

Pour moi un autiste diagnostiqué "autiste sévère" dans sa petite enfance, "Autiste de haut-niveau" dans son adolescence, puis qualifié d'aspie à l'âge adulte, est tout simplement un autiste depuis le départ et jusqu'au bout!

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Désolée d'avoir envahi ton topic avec mes histoires d'avatar. Si tu veux, je peux demander aux modérateurs de les supprimer ?

[Ole Ferme l'oeil]

Non, c'est pas moi qui ai créé ce topic, et les histoires d'Avatars ne posent pas de problèmes, laissez-les donc.

[Jonquille57]

Quand on parle d'évolution chez une personne autiste, on parle toujours d'évolution positive. C'est aussi donner une image faussement optimiste : selon les contextes, l'évolution peut aussi être très négative...

Pardon d'apporter une touche négative, mais il faut être honnête : toutes les personnes autistes n'ont pas une vie épanouie une fois arrivées à l'âge adulte. Et parfois, un enfant autiste dont les symptômes se devinent à peine dans la petite enfance peut devenir un autiste " lourdement touché " une fois ado.
Il est vrai que cela est réconfortant de lire des exemples de personnes qui s'en sortent admirablement bien. Mais je ne suis pas certaine que cela reflète la majorité des cas...

[Ole Ferme l'oeil]

Stéréotype ne veut pas dire réalité absolue...

Ben il me semble que ça fait partie de la définition de "stéréotype" que ça ne veut pas dire "vérité absolue" et même que c'est plutôt le contraire.
Et même si il existait des vérités absolues, ce dont je doute (voir Merzavka) je ne pense pas qu'elle pourraient être entièrement comprises à travers des termes humains!
Quand je parle de stéréotypes généralement c'est justement pour m'en plaindre.

C'est ce qui me gêne dans tout ce que je lis sur l'autisme et sur les témoignages en général : on prend vite tel exemple pour en faire une généralité.

Eh oui, c'est l'une des tendances contre lesquelles j'essaie de lutter, le spectre autistique est bien trop divers pour être réduit à quelques stéréotypes et généralités.

...suite à venir...

[Mars]

C'est hélas vrai Jonquille et si nous nous battons, en invoquant, notamment, les cas de personnes autistes vivant de façon autonome, c'est bien pour convaincre que c'est possible, non pas pour dire que c'est toujours comme ça.
Sinon, il n'y aurait plus besoin de se battre.

[Murielle]

Je suis d'accord avec Mars....cela permet d'espérer, même si on sait tous que hélas rien n'est jamais gagné....

[Murielle]

D'ailleurs, j'aimerais rajouter que je me rappellerais toujours le jour où j'ai rencontré Lila et ses parents pour la 1ère fois..... (Je pense que tu t'en souviens aussi Mars...hein? )J'en ai pleuré d'émotion, de joie et d'espoir....avant, cette rencontre, je n'imaginais pas possible qu'un aspie puisse s'en sortir....Jamais on ne m'avait dit ou fait comprendre que c'était possible.!
Et là, j'avais la preuve que SI c'était possible.!!!!
Quelle révélation et quelle envie de me battre pour rendre ça possible.!

Je suis assez lucide sur le fait que je navigue à vue avec mon Loulou et que peut-être un jour il arrêtera de progresser....ça personne ne peut le dire, mais le fait de savoir que c'est possible m'empêche de baisser les bras...quoi qu'il arrive....C'est dans ce sens qu'à mon avis c'est très positif.!