L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
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L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
C'est un sujet qui me travaille depuis longtemps. J'ai la trentaine, mais n'ai absolument aucune expérience dans ce domaine. Bien évidemment, j'ai été amoureux, mais n'ai jamais réussi à faire le premier pas, déclarer ma flamme ou même vraiment flirter. Vivez-vous ou avez-vous vécu une expérience similaire? Je serai très intéressé d'avoir un point de vue féminin. Je ressens comme une sorte de honte : je veux me socialiser, et quand je rencontrerai une femme, comment annoncer la chose? Je crains le rejet, la moquerie. C'est une souffrance assez insidieuse, qui alimente mon manque de confiance en moi. Pourtant, je pense objectivement être plutôt bel homme, avec ma très grande taille et ma carrure imposante. Je ne suis pas en surpoids. Je remarque que j'ai vraiment un beau sourire. Mais au fur et à mesure que les années passe, cette souffrance honteuse grandit.
Je me surprends moi-même en postant un tel message, mais le relatif anonymat d'internet doit aider.
Je me surprends moi-même en postant un tel message, mais le relatif anonymat d'internet doit aider.
Modifié en dernier par Nyarlathotep le jeudi 1 octobre 2020 à 14:15, modifié 1 fois.
Trouble envahissant du développement de type syndrome d’Asperger (F84.5 dans le CIM 10)/Trouble du spectre autistique sans déficience intellectuelle (TSA dans le DSM V).
L’intensité des troubles est modérée.
TOC et trouble anxieux généralisé.
L’intensité des troubles est modérée.
TOC et trouble anxieux généralisé.
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Annoncer son inexpérience sentimentale est probablement maladroit, et annoncer sa flamme aussi, et c'est tout le problème: la majorité des gens font comprendre leur intérêt ou leur amour sans rien dire explicitement, ce qui est difficile. On peut dire qu'on aime être avec l'autre, ou ensuite qu'on aime sentir/toucher sa main/sa tête etc. (comme je faisais avec ma femme car "je t'aime" n'avait pas de sens pour moi), mais ce qui est sûr c'est qu'il faut dire quelque chose si on veut une réponse (du genre "moi aussi" dans le meilleur des cas, mais ça peut aussi ne pas être le bon moment ou la bonne personne).
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Lache toi et fais comme tu le sens (dans le respect de la personne, mais je ne crois pas que ce soit la peine de le preciser).Nyarlathotep a écrit : ↑jeudi 1 octobre 2020 à 0:06 Je ressens comme une sorte de honte : je veux me socialiser, et quand je rencontrerai une femme, comment annoncer la chose? Je crains le rejet, la moquerie. C'est une souffrance assez insidieuse, qui alimente mon manque de confiance en moi.
Est ce que tu penses qu une partenaire qui accueille des approches bizarres par la moquerie et le rejet est faite pour toi? Je ne le pense pas.
Rassure toi, il y a encore énormément de personnes qui ne le font pas.
Evite quand meme de parler de chaos rampant le premier rendez vous, sauf si vraiment tu recherches une cultiste Cthuloide.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
C'est ce que je me dis au fond de moi!Est ce que tu penses qu une partenaire qui accueille des approches bizarres par la moquerie et le rejet est faite pour toi? Je ne le pense pas.
Modifié en dernier par Nyarlathotep le jeudi 1 octobre 2020 à 14:16, modifié 2 fois.
Trouble envahissant du développement de type syndrome d’Asperger (F84.5 dans le CIM 10)/Trouble du spectre autistique sans déficience intellectuelle (TSA dans le DSM V).
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Il y a un message intéressant ici : viewtopic.php?f=8&t=15718&p=480084#p480084
On peut rêver à l'amour idéal mais dépassionner la "chose" est bien plus "naturel" (doute sur le terme, je pense aussi à "efficace"). Ma femme a des qualités (la gentillesse, la patience, le calme, le pragmatisme, la rigueur...) différentes de celles dont j'aurais pu rêver (j'emploi le conditionnel car je ne crois pas avoir eu d'attente en réalité... mais c'eut pu, je me serais plus imaginé avec quelqu'un de "carpe diem", spontané, un peu "jmenfoutiste"...).
On peut rêver à l'amour idéal mais dépassionner la "chose" est bien plus "naturel" (doute sur le terme, je pense aussi à "efficace"). Ma femme a des qualités (la gentillesse, la patience, le calme, le pragmatisme, la rigueur...) différentes de celles dont j'aurais pu rêver (j'emploi le conditionnel car je ne crois pas avoir eu d'attente en réalité... mais c'eut pu, je me serais plus imaginé avec quelqu'un de "carpe diem", spontané, un peu "jmenfoutiste"...).
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Bonjour Nyarlathotep,
Je suis une femme, bientôt la trentaine, et je suis dans la même situation que toi. À une nuance près : je ne dirais pas que je n'ai "absolument aucune expérience dans ce domaine", mais la majorité des personnes, y compris beaucoup plus jeunes que moi, ont plus d'expérience en la matière.
J'aimerais aussi me socialiser et je me force à sortir davantage malgré le fait que je préfèrerais me reposer. Malheureusement, je n'ai presque jamais l'occasion de rencontrer des hommes appartenant à ma tranche d'âge. De plus, quand un homme me plaît (ce qui arrive assez rarement), ce n'est généralement pas réciproque. Je ne comprends pas comment font les gens pour former des couples, j'ai l'impression que c'est improbable. Le problème est que je n'arrive pas à donner un sens à une vie de solitude.
Il n'est pas impossible que pour une femme, faire l'expérience du flirt soit plus facile dans la mesure où les hommes font plus souvent le premier pas, mais je pense que cela s'arrête là car les hommes ont aussi besoin de voir que leur partenaire de flirt se sent à l'aise (ce n'est habituellement pas mon cas). Cela peut aussi causer d'autres problèmes, tels que le harcèlement (je parle de vécu), aussi je fais preuve d'une très grande prudence et j'ai besoin de beaucoup de temps avant de m'assurer des intentions de quelqu'un. On me dit souvent d'être plus "spontanée", mais je n'y parviens pas. Je ne suis même pas sûre de comprendre ce que cela signifie.
Je suis une femme, bientôt la trentaine, et je suis dans la même situation que toi. À une nuance près : je ne dirais pas que je n'ai "absolument aucune expérience dans ce domaine", mais la majorité des personnes, y compris beaucoup plus jeunes que moi, ont plus d'expérience en la matière.
J'aimerais aussi me socialiser et je me force à sortir davantage malgré le fait que je préfèrerais me reposer. Malheureusement, je n'ai presque jamais l'occasion de rencontrer des hommes appartenant à ma tranche d'âge. De plus, quand un homme me plaît (ce qui arrive assez rarement), ce n'est généralement pas réciproque. Je ne comprends pas comment font les gens pour former des couples, j'ai l'impression que c'est improbable. Le problème est que je n'arrive pas à donner un sens à une vie de solitude.
Il n'est pas impossible que pour une femme, faire l'expérience du flirt soit plus facile dans la mesure où les hommes font plus souvent le premier pas, mais je pense que cela s'arrête là car les hommes ont aussi besoin de voir que leur partenaire de flirt se sent à l'aise (ce n'est habituellement pas mon cas). Cela peut aussi causer d'autres problèmes, tels que le harcèlement (je parle de vécu), aussi je fais preuve d'une très grande prudence et j'ai besoin de beaucoup de temps avant de m'assurer des intentions de quelqu'un. On me dit souvent d'être plus "spontanée", mais je n'y parviens pas. Je ne suis même pas sûre de comprendre ce que cela signifie.
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Bonjour,
J'ai eut des petites copines à 19 ans et quelques flirts avec des femmes de ma promotion , trois histoires toxiques dont une était vraiment malsaine initiée par une de mes coachs. deux autres qui se sont finis en justice dont une classé sans suite et la dernière y'a une procédure pénale et civile.
Je suis sortit avec une femme superbe à l'enfip aussi.
Pour ma part je crois que c'est aussi une question de fréquenter des gens des lieux ou on est bien et qu'on s'ouvre et d'être dans de bonnes dispositions.
Je ne crois pas que d'acheter un séminaire chez frenchtouchseduction ou encore sur lecoinséduction ( la coach s'appelle alice bergelac ) fera de nous des as de la drague.
J'ai eut des petites copines à 19 ans et quelques flirts avec des femmes de ma promotion , trois histoires toxiques dont une était vraiment malsaine initiée par une de mes coachs. deux autres qui se sont finis en justice dont une classé sans suite et la dernière y'a une procédure pénale et civile.
Je suis sortit avec une femme superbe à l'enfip aussi.
Pour ma part je crois que c'est aussi une question de fréquenter des gens des lieux ou on est bien et qu'on s'ouvre et d'être dans de bonnes dispositions.
Je ne crois pas que d'acheter un séminaire chez frenchtouchseduction ou encore sur lecoinséduction ( la coach s'appelle alice bergelac ) fera de nous des as de la drague.
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
je pense qu il faut avant tout se demander pourquoi on veut etre en couple
et ensuite ce que l on pense pouvoir apporter a l autre , car tout le monde se met en couple pour des raisons qui lui sont propre et si on ne répond pas a ses attentes ca ne marche pas
c est la que le S A complique singulièrement les choses , c est pour cela qu il faut bien analyser ce que l on pense pouvoir faire sans trop en souffrir car ca peut vite devenir un cercle vicieux et un enfer de vouloir répondre aux besoins d un conjoint si on n en a pas la possibilité
et ensuite ce que l on pense pouvoir apporter a l autre , car tout le monde se met en couple pour des raisons qui lui sont propre et si on ne répond pas a ses attentes ca ne marche pas
c est la que le S A complique singulièrement les choses , c est pour cela qu il faut bien analyser ce que l on pense pouvoir faire sans trop en souffrir car ca peut vite devenir un cercle vicieux et un enfer de vouloir répondre aux besoins d un conjoint si on n en a pas la possibilité
tsa confirmé psychiatre libéral et comorbidités
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
"para bellum"
"prépare la guerre"...
Ha donc c'était ça que ça voulait dire sur la boite, c'était le nom d'un modèle de balles pour tirer à la carabine, il me semble des puissantes, bien dangereuses (portée 2km).
C'est pas la solution aux problèmes de voisinage, là il vaut mieux carrément faire "une boulette", et la jeter au chien (du voisin, qui aboie la nuit)
Mais je n'ose pas, pas encore.
"prépare la guerre"...
Ha donc c'était ça que ça voulait dire sur la boite, c'était le nom d'un modèle de balles pour tirer à la carabine, il me semble des puissantes, bien dangereuses (portée 2km).
C'est pas la solution aux problèmes de voisinage, là il vaut mieux carrément faire "une boulette", et la jeter au chien (du voisin, qui aboie la nuit)
Mais je n'ose pas, pas encore.
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Bonjour,
J'ai désormais dépassé la cinquantaine depuis quelque temps.
J'aurais pu écrire la même chose ou presque. Jnai compris les raisons de tout cela une fois que j'ai eu connaissance de ma condition et que je me suis énormément documentée sur le sujet. Cela en est d'ailleurs devenu un intérêt restreint.
Quant au sujet de ce fil, je vis donc seule et je n'imagine pas que cela change. Maintenant, il ne faut pas dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau", ne sachant pas de quoi demain sera fait.
Cette situation est parfois pesante mais je ne me vois pas imposer mes particularités à quelqu'un a moins de trouver quelqu'un d'extrêmement ouvert, compréhensif et tolérant. Cela ne court pas les rues.
J'ai désormais dépassé la cinquantaine depuis quelque temps.
J'aurais pu écrire la même chose ou presque. Jnai compris les raisons de tout cela une fois que j'ai eu connaissance de ma condition et que je me suis énormément documentée sur le sujet. Cela en est d'ailleurs devenu un intérêt restreint.
Quant au sujet de ce fil, je vis donc seule et je n'imagine pas que cela change. Maintenant, il ne faut pas dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau", ne sachant pas de quoi demain sera fait.
Cette situation est parfois pesante mais je ne me vois pas imposer mes particularités à quelqu'un a moins de trouver quelqu'un d'extrêmement ouvert, compréhensif et tolérant. Cela ne court pas les rues.
Salicorne a écrit : ↑dimanche 4 octobre 2020 à 13:30 Bonjour Nyarlathotep,
Je suis une femme, bientôt la trentaine, et je suis dans la même situation que toi. À une nuance près : je ne dirais pas que je n'ai "absolument aucune expérience dans ce domaine", mais la majorité des personnes, y compris beaucoup plus jeunes que moi, ont plus d'expérience en la matière.
J'aimerais aussi me socialiser et je me force à sortir davantage malgré le fait que je préfèrerais me reposer. Malheureusement, je n'ai presque jamais l'occasion de rencontrer des hommes appartenant à ma tranche d'âge. De plus, quand un homme me plaît (ce qui arrive assez rarement), ce n'est généralement pas réciproque. Je ne comprends pas comment font les gens pour former des couples, j'ai l'impression que c'est improbable. Le problème est que je n'arrive pas à donner un sens à une vie de solitude.
Il n'est pas impossible que pour une femme, faire l'expérience du flirt soit plus facile dans la mesure où les hommes font plus souvent le premier pas, mais je pense que cela s'arrête là car les hommes ont aussi besoin de voir que leur partenaire de flirt se sent à l'aise (ce n'est habituellement pas mon cas). Cela peut aussi causer d'autres problèmes, tels que le harcèlement (je parle de vécu), aussi je fais preuve d'une très grande prudence et j'ai besoin de beaucoup de temps avant de m'assurer des intentions de quelqu'un. On me dit souvent d'être plus "spontanée", mais je n'y parviens pas. Je ne suis même pas sûre de comprendre ce que cela signifie.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Pour moi, inexpérience sentimentale, sexuelle et amoureuse.
J'ai 30 ans je n'ai jamais été amoureuse jamais de petits copains ni de petites copines, toujours vierge.
J'ai 30 ans je n'ai jamais été amoureuse jamais de petits copains ni de petites copines, toujours vierge.
TSA type Asperger
Diagnostiquée au CRA de Tours
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Modération (Curiouser) :
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
My 2 cents...
On ne peut pas dire que j'ai eu la main heureuse dans ce domaine. A partir de l'adolescence (ou plutôt comme jeune adulte) j'ai eu quelques histoires mais pas suffisamment sérieuses pour donner envie de durer.
A 27 ans j'ai vécu une vilaine expérience qui a laissé des traces, au point que j'avais fini par me dire que personne ne voudrait de moi. C'est là que j'ai rencontré celui qui est depuis devenu mon ex. Ça a été ma plus longue relation, pendant 4 ans et demi. C'est lui qui m'a draguée. J'ai voulu faire confiance malgré mes craintes, en me disant que c'était maintenant ou jamais. Je m'en suis mordu les doigts et je n'ai réalisé le piège dans lequel je me trouvais que bien après la rupture. Il a laissé des mauvais souvenirs et je me suis demandé si finalement ça valait le coup de retenter l'expérience avec un autre.
J'ai fini par me dire que ça ne valait pas le coup si c'était pour morfler à nouveau, du coup je me suis blindée. Enfin c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je croise une personne à mon travail. Quelqu'un sans aucune toxicité, qui pousse les gens vers le meilleur. Et qui a évidemment fait sauter le blindage que j'avais consciencieusement construit.
J'ai attendu très longtemps avant de me déclarer, parce que je ne voulais pas me tromper à nouveau. Je me suis lancée l'année dernière, pour me voir opposer une fin de non recevoir. Pas parce que je ne plais pas, non. C'est le côté "boulot" qui coince et le fait qu'il ait eu des mauvaises expériences dernièrement.
C'est compliqué pour moi, d'autant plus que je suis en contact quotidien avec lui. Je garde espoir, parce que quelque chose me dit que c'est le bon, chose qui n'était jamais arrivée jusqu'à maintenant. Si j'avais eu le sentiment que ça ne marcherait pas j'aurais lâché l'affaire dès le départ mais là, au contraire, une petite voix me dit de patienter et ne pas de laisser tomber, justement. Parce que c'est le premier pour qui j'ai envie de me bouger vraiment, d'évoluer dans le bon sens je dirais, de me construire.
Après, peut-être que je m'obstine pour rien. L'avenir me le dira. Pour le moment mon instinct me murmure de patienter encore. Et l'instinct ne m'a jamais trompée jusqu'à présent (sauf quand je n'ai pas voulu m'écouter justement)
Au sujet d'aborder les gens, je ne sais pas quoi dire. Je n'ai pas les "codes" et ne les ai jamais eus. Maintenant je sais pourquoi (diag l'année dernière, donc 7 ans après ma dernière rupture), mais ça ne me facilite pas les choses pour autant. On va donc dire que pour le moment je tâtonne pour trouver le mode d'emploi
On ne peut pas dire que j'ai eu la main heureuse dans ce domaine. A partir de l'adolescence (ou plutôt comme jeune adulte) j'ai eu quelques histoires mais pas suffisamment sérieuses pour donner envie de durer.
A 27 ans j'ai vécu une vilaine expérience qui a laissé des traces, au point que j'avais fini par me dire que personne ne voudrait de moi. C'est là que j'ai rencontré celui qui est depuis devenu mon ex. Ça a été ma plus longue relation, pendant 4 ans et demi. C'est lui qui m'a draguée. J'ai voulu faire confiance malgré mes craintes, en me disant que c'était maintenant ou jamais. Je m'en suis mordu les doigts et je n'ai réalisé le piège dans lequel je me trouvais que bien après la rupture. Il a laissé des mauvais souvenirs et je me suis demandé si finalement ça valait le coup de retenter l'expérience avec un autre.
J'ai fini par me dire que ça ne valait pas le coup si c'était pour morfler à nouveau, du coup je me suis blindée. Enfin c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je croise une personne à mon travail. Quelqu'un sans aucune toxicité, qui pousse les gens vers le meilleur. Et qui a évidemment fait sauter le blindage que j'avais consciencieusement construit.
J'ai attendu très longtemps avant de me déclarer, parce que je ne voulais pas me tromper à nouveau. Je me suis lancée l'année dernière, pour me voir opposer une fin de non recevoir. Pas parce que je ne plais pas, non. C'est le côté "boulot" qui coince et le fait qu'il ait eu des mauvaises expériences dernièrement.
C'est compliqué pour moi, d'autant plus que je suis en contact quotidien avec lui. Je garde espoir, parce que quelque chose me dit que c'est le bon, chose qui n'était jamais arrivée jusqu'à maintenant. Si j'avais eu le sentiment que ça ne marcherait pas j'aurais lâché l'affaire dès le départ mais là, au contraire, une petite voix me dit de patienter et ne pas de laisser tomber, justement. Parce que c'est le premier pour qui j'ai envie de me bouger vraiment, d'évoluer dans le bon sens je dirais, de me construire.
Après, peut-être que je m'obstine pour rien. L'avenir me le dira. Pour le moment mon instinct me murmure de patienter encore. Et l'instinct ne m'a jamais trompée jusqu'à présent (sauf quand je n'ai pas voulu m'écouter justement)
Au sujet d'aborder les gens, je ne sais pas quoi dire. Je n'ai pas les "codes" et ne les ai jamais eus. Maintenant je sais pourquoi (diag l'année dernière, donc 7 ans après ma dernière rupture), mais ça ne me facilite pas les choses pour autant. On va donc dire que pour le moment je tâtonne pour trouver le mode d'emploi
diagnostic tombé le 13/11/2020, confirmé le 09/12/2020: je suis donc une petite Aspiegirl
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Ah c'est dingue j'ai vraiment l'impression que beaucoup d'autistes sont dans ce cas là. C'est mon cas. En fait j'ai eu "officiellement" un copain quand j'avais 17 ans mais ça a duré deux semaines quoi. Aujourd'hui j'ai 30 ans aussi et je me sens bizarre de ce côté-là et je ressens aussi parfois de la honte. Et c'est pareil, je me sens pas particulièrement canon, mais je pense être assez jolie quand même (ça fait bizarre de dire ça).
Pour ma part, j'ai eu en juillet dernier un diagnostic où on m'a dit que je ne pourrai pas avoir d'enfants (biologiquement), du moins que c'est très peu probable que ça arrive (les statistiques sur cette maladie sont assez claires, la très grande majorité des femmes qui l'ont ne peuvent pas avoir d'enfant). Ça a été très dur pour moi de l'apprendre, surtout que j'avais déjà très peu confiance en moi et que maintenant j'ai cette impression que personne ne voudra de moi (inexpérience sentimentale + infertilité, bof).
Malgré tout je suis convaincue qu'il faut mieux assumer et s'accepter tel que l'on est, plutôt que de cacher quoi que ce soit. Je me suis inscrite sur un site de rencontre et j'essaye de faire bouger les choses de ce côté-là mais la période ne rend pas les choses faciles. Quoi qu'il en soit, si une personne nous aime vraiment, elle ne nous rejettera pas pour ça (j'espère).
Pour ma part, j'ai eu en juillet dernier un diagnostic où on m'a dit que je ne pourrai pas avoir d'enfants (biologiquement), du moins que c'est très peu probable que ça arrive (les statistiques sur cette maladie sont assez claires, la très grande majorité des femmes qui l'ont ne peuvent pas avoir d'enfant). Ça a été très dur pour moi de l'apprendre, surtout que j'avais déjà très peu confiance en moi et que maintenant j'ai cette impression que personne ne voudra de moi (inexpérience sentimentale + infertilité, bof).
Malgré tout je suis convaincue qu'il faut mieux assumer et s'accepter tel que l'on est, plutôt que de cacher quoi que ce soit. Je me suis inscrite sur un site de rencontre et j'essaye de faire bouger les choses de ce côté-là mais la période ne rend pas les choses faciles. Quoi qu'il en soit, si une personne nous aime vraiment, elle ne nous rejettera pas pour ça (j'espère).
Les personnes les plus difficiles à aimer sont celles qui en ont le plus besoin
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Re: L'inexpérience sentimentale chez l'Asperger
Itoo. Je me dis que ça ne sert pas à grand chose de dissimuler, parce que si la personne devient plus que proche, nos bizarreries finissent toujours par se voir. Et c'est dommage de foirer une relation pour ça
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