Quel est votre plus grande peur ?

[Tedrainbow]

Ici, dite si vous avez une très grande peur !

Pour ma par, je connait pas vraiment que signifie le contact humain dans aucun centre d'intérêt mis à par ma famille principal.

j'aimerais peut être trouvez un moyen d'être en contact après le problème du coronavirus ?
Mais je ne sais pas comment ont fait même à 33 ans !
Surtout que mes centre d'intérêt sont toujours eux peu complexe pour les gens normal.

[Zia .]

Si je comprends bien c'est être en contact avec quelqu'un qui te fais peur ? Et de quel sorte de contact s'agît-il ? Physique ? Conversationnel ?

Moi j'ai une peur panique de tout ce qui serait susceptible de traverser ma barrière cutanée : couteaux, ciseaux, aiguilles... Tout objet piquant ou coupant.
J'ai aussi un peu peur du vide: un escalier sans rambarde suffit.
Il m'arrive aussi d'avoir peur que les gens se rendent compte que je suis bizarre.

[Tedrainbow]

Si je comprends bien c'est être en contact avec quelqu'un qui te fais peur ? Et de quel sorte de contact s'agît-il ? Physique ? Conversationnel ?

Les deux, pour mas part !
Toucher un humain avec émotion et parlez avec quelqu’un sauf avec mes parent de sang, la peur est plus lourd même si moi aussi je n'aime pas les insectes et le vertige et plain d'autre chose mes la peur n'est pas aussi forte.

[piedsboueux]

J'ai retourné cette peur du contact par la peur encore plus forte de mourir (somatisation, et maladie) de la retenue trop importante de mes émotions. La méditation a apporté le bénéfice de ne pas me cacher un besoin important d'entrer en contact avec un humain fascinant, grand et fort comme l'aurait du être pour moi un père en réalité fuyant tout contact et partage d'émotion, et d'être serré dans ses bras pour me consoler et réparer ce refus de partage initial.
J'ai demandé de l'aide à un voisin que je connaissais de la pratique de l'aviron, il m'a invité à me blottir dans ses bras pour "faire tout ce qui ne se fait pas en psycho", et j'ai sangloté des dizaines d'heures du soulagement de la sensation d'étreinte, on en avait donc fait une pratique: il venait me voir tous les 15 jours pour 1h à 2h de sanglots serré dans ses bras, durant 1 an et demi.
Il a rendu ce service mais a refusé l'amitié en dehors de cette thérapie sauvage tout de même rapportée au psychiatre qui nous a vu ensemble et l'a cautionné.

[mathieu frank]

J'ai retourné cette peur du contact par la peur encore plus forte de mourir (somatisation, et maladie) de la retenue trop importante de mes émotions. La méditation a apporté le bénéfice de ne pas me cacher un besoin important d'entrer en contact avec un humain fascinant, grand et fort comme l'aurait du être pour moi un père en réalité fuyant tout contact et partage d'émotion, et d'être serré dans ses bras pour me consoler et réparer ce refus de partage initial.
J'ai demandé de l'aide à un voisin que je connaissais de la pratique de l'aviron, il m'a invité à me blottir dans ses bras pour "faire tout ce qui ne se fait pas en psycho", et j'ai sangloté des dizaines d'heures du soulagement de la sensation d'étreinte, on en avait donc fait une pratique: il venait me voir tous les 15 jours pour 1h à 2h de sanglots serré dans ses bras, durant 1 an et demi.
Il a rendu ce service mais a refusé l'amitié en dehors de cette thérapie sauvage tout de même rapportée au psychiatre qui nous a vu ensemble et l'a cautionné.

c est tres surprenant ca que tu raconte , surtout qu il ai refuser l amitié
pour ma part aussi je n éprouve aucun plaisir a rencontrer des inconnus , je ne croise meme pas leur regard , il m arrive de faire un détour quand je me balade en foret et que e vois que vais croiser quelqu un , meme en voiture je ne regarde pas les autres conducteurs
si je connais les personnes je peux avoir envie de les voir , mais de la a ressentir du plaisir je ne dirais pas ca , pendant les 30 premières minutes c est neutre et la fatigue arrive , d autant plus vite qu il y a de personnes
je me rend compte en vieillissant que quand les autres ne sont pas une ressource et une source de plaisir on a pas grand chose

[Zia .]

J'ai retourné cette peur du contact par la peur encore plus forte de mourir (somatisation, et maladie) de la retenue trop importante de mes émotions. La méditation a apporté le bénéfice de ne pas me cacher un besoin important d'entrer en contact avec un humain fascinant, grand et fort comme l'aurait du être pour moi un père en réalité fuyant tout contact et partage d'émotion, et d'être serré dans ses bras pour me consoler et réparer ce refus de partage initial.
J'ai demandé de l'aide à un voisin que je connaissais de la pratique de l'aviron, il m'a invité à me blottir dans ses bras pour "faire tout ce qui ne se fait pas en psycho", et j'ai sangloté des dizaines d'heures du soulagement de la sensation d'étreinte, on en avait donc fait une pratique: il venait me voir tous les 15 jours pour 1h à 2h de sanglots serré dans ses bras, durant 1 an et demi.
Il a rendu ce service mais a refusé l'amitié en dehors de cette thérapie sauvage tout de même rapportée au psychiatre qui nous a vu ensemble et l'a cautionné.

c est tres surprenant ca que tu raconte , surtout qu il ai refuser l amitié

Ça me rappelle un livre que j'ai lu petite: l'histoire prends place en Italie. Un petit village est ravagé par un tremblement de terre. Le narrateur est coincé sous une épaisse couche de décombres. Alors que tout espoir le quitte, ses appels à l'aide sont entendus par un homme. Ce dernier va passer des jours à dégager les décombres à mains nues et soutenir le narrateur. Entres les deux, un lien fabuleux va se tisser. Jusqu'à ce que les secours arrivent enfin et parviennent à extirper le narrateur. Mais l'air libre retrouvé, l'homme qui l'a soutenu tout ce temps à disparu, il ne s'est pas manifesté, il n'est pas venu le voir.
Le narrateur comprends qu'il était probablement question de ne pas entretenir un rapport de "victime/sauveur" qui aurait été inéquitable et donc toxique. Ce lien n'existait que dans un but : l'aider à survivre. L'objectif atteint, le maintien de ce dernier aurait rendu la relation délétère.
Parfois, ne pas exister dans la vie de l'autre est le geste le plus altruiste qui puisse être fait.

fiouuuuuu! J'ai un mood de poète moi aujourd'hui !

[Clovis]

En fait la chose qui me fait le plus peur, je crois, c'est d'être pris en défaut, que mes faiblesses soient mises en évidence et qu'on m'y confronte... Ça découle du fait que même si c'est dur tous les jours et que je ne peux jamais échapper à l'autisme j'ai envie de pouvoir essayer de croire que tout va bien, que je suis normal, que j'ai l'air normal pour les autres...

Ça n'a rien de nouveau, même si je n'avais jamais vraiment entendu parler d'autisme je fonctionne comme ça depuis l'école primaire au moins.

[Nyarlathotep]

Actuellement, ma plus grande peur c'est le monde du travail. Je l'ai toujours craint, et des expériences traumatisantes ont plus qu'enfoncé le clou. Mais, à terme, je veux y trouver ma place, surmonter cette peur (avec l'aide de professionnels), et faire l'expérience du "bonheur" au travail.

[Mylie]

A la réflexion, je crois qu actuellement ma plus grande peur est la peur de ne pas être à la hauteur/d échouer. Je suis assez anxieuse de base, et j essaie vraiment de lâcher prise, de m autoriser à ne pas être toujours au top ou toujours à fond et aussi à accepter ce sur quoi je ne peux pas influer. Mais plus je lâche prise concernant ce que je ne peux pas contrôler, plus ma volonté de contrôler le reste est forte.

Il me faut, en plus, réussir à me dire "oui, je peux influer là dessus mais est ce si important ? Est ce que je peux tout de même lever le pied ? Est ce que je peux m autoriser à lever le pied ?"

J ai encore tout un (long) chemin à parcourir pour arriver à la zenitude, surtout concernant mon lien avec les autres (je ne peux pas agir "parfaitement" si je ne comprends pas tout ce qu'on essaie de me dire ou tout ce qui m est demandé, tant pis, ce n est pas grave après tout) ou vis à vis de ma santé (lorsque ça se dégrade j'ai tendance à m en vouloir d avoir trop forcé ou au contraire de m être trop écoutée, alors qu au final c est simplement l évolution normale malheureusement).

Bref, je ne sais pas s il s'agit de ma plus grande peur ou pas (je n ai pas de phobies en particulier, et instinctivement je ne sais pas trop ce qui me fait peur), mais mon anxiété latente est quand même un bon indice qu'il y a un truc !

Concernant les "petites peurs" (comme certains insectes ou avoir peur de me faire mordre par la souris vivante que monsieur chat a ramené), j ai toujours cette sensation forte dans le creux du ventre, puis je me mets à tout analyser (y compris les conséquences les plus graves, les proba que ça arrive etc..), et ça se calme (ça semble long mais en réalité ça ne prend que quelques fractions de secondes). Une fois arrivée à ma conclusion et à mon plan d action: j inspire un grand coup et je fonce. Je dois même dire que j apprécie ce moment d adrénaline, puis la satisfaction intense qui en résulte.

[Tedrainbow]

Avec ma peur du contact humain, je vais surement voir se que cela donne en temps réel, si je rencontre quel qu'un du fait que d'ici peu de temps, je serais totalement seul chez moi, pour mes besoin essentiel et le travail seras un début a cela.

Je crois que sa vas bien allé et au pire, si ce n'es pas le cas, sa sera pas fin du monde d'être retiré et faire tout sa vie sans réel contact humain en permanence.

[EnHans]

La peur d'avoir peur !
Enfant, j'étais peureux ! Des peurs irraisonnables : peur que quelque chose soit caché sous mon lit par ex. Bref, j'en ai eu marre car ça me tétanisait, ça me bloquait... Je déteste cette sensation/émotion, je la trouve horrible. Je ne regarde jamais de film d'horreur. Et j'essaie au maximum de connaitre mes limites pour ne pas les franchir.
En plus, la peur, ça se transmet facilement aux autres...
Ma femme a la phobie de tout ce qui vole et pique : abeille, guêpes, frelons, bourdon (oui le bourdon peut piquer !). Je trouvais ça bizarre car son attitude (elle balance les bras en l'air) augmentait les risques. Ça ne me dérangeait pas jusqu'à ce que sa peur, elle commençait à la transmettre aux enfants ! Je lui ai donc demandé de faire attention, de m'appeler doucement et calmement pour la mettre "à l'abris". Mais ne plus crier !

[user6375]

pour ma part ma plus grande peur c'est de subir sans pouvoir réagir. Me sentir piégé. C'est pas forcément une peur lié au contact avec l'autre, je précise.

C'est plutôt une peur diffuse, lié à ma compréhension et au sens que je donne au monde. Et de voir tout ca aller dans une direction qui ne me plait pas et dont je ne peux pas m'extraire. Un peu comme si j'avais peur de la fatalité elle-même.

[Pretty Boy]

Intéressant ce topic.

Ma plus grande peur ? C'est de perdre contre la vie. Et c'est malheureusement ce qui est déjà le cas à mon avis. J'ai pesé le pour et le contre et je suis perdant sur toute la ligne, et le futur ne s'annonce que pire. C'est dégueulasse, si j'avais su et si j'avais eu le choix je ne serais jamais venu au monde et surtout pas sur cette planète.

Heureusement que la corde existe pour ça.

[olivierfh]

C'est de perdre contre la vie.

On ne peut pas perdre, tant qu'on est vivant rien n'est perdu, et quand on mourra on perdra mais c'est tout le monde alors c'est la vie.
Nelson Mandela: "Je ne perds jamais: soit je gagne, soit j'apprends."

[NellyTo]

Dans l’extrême : la noyade ou le viol.

Dans la vie de tous les jours : ne pas être aimée, échouer..