Je cupabilise beaucoup... Je me sens responsable des troubles de mon fils. Et ça me fait surtout mal de savoir qu'aucun enfant ne veut jouer avec lui.
[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Tu n'y es pour rien.. ! Comme pour tout ce qui a une origine génétique, tu ne pouvais pas savoir; c'est une loterie ! Je sais que me concernant, mes parents ont aussi beaucoup culpabilisé pour la mucoviscidose, mais moi je ne leur en ai jamais voulu. En plus, avec une maman qui est déjà passée par là, il a un super guide, qui le comprend et qui ne lui reprochera pas ce qu'il est !
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
On peut passer en message privé ? J'ai un petit voisin qui a la muco, il a tout juste 4 ansMylie a écrit : ↑mardi 15 septembre 2020 à 20:20 Tu n'y es pour rien.. ! Comme pour tout ce qui a une origine génétique, tu ne pouvais pas savoir; c'est une loterie ! Je sais que me concernant, mes parents ont aussi beaucoup culpabilisé pour la mucoviscidose, mais moi je ne leur en ai jamais voulu. En plus, avec une maman qui est déjà passée par là, il a un super guide, qui le comprend et qui ne lui reprochera pas ce qu'il est !
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Bien sur, c est un sujet qui me passionne, tu peux me poser des questions, je n ai pas vraiment de tabou sur le sujet
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Aujourd'hui, consultation avec mon médecin traitant par vidéo. J'ai voulu tester parce que ça m'évite un déplacement et que les symptômes sont tout à fait bénins.
Mauvaise idée. Réception mauvaise, le son était très fort, j'avais du mal à comprendre parfois ce qu'il me disait et vice-versa.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu l'impression qu'il était pressé, peut-être que non mais il a dit tellement de choses, ça m'a stressée et du coup je ne lui ai pas parlé d'un autre symptôme (douleur) qui me pose problème. Je ne sais pas pourquoi, j'ai bloqué, pourtant je savais qu'il fallait que je lui en parle mais c'est allé tellement vite et il a parlé sans laisser de temps de silence (je pense, en analysant, que c'est parce qu'il veut être efficace). Il y avait trop d'informations pour moi à gérer. Après, je n'avais pas cette douleur au moment de la consultation...
Du coup, cette douleur est revenue après. J'ai un peu psychoté, après avoir réfléchi à comment procéder (j'ai même pensé à appeler ma mère pour lui demander conseil, mais elle travaillait donc non) j'ai donc appelé la secrétaire du médecin pour lui expliquer la situation, et lui demander s'il fallait que je le consulte à nouveau. Je lui ai dit que j'ai des difficultés de communication, heureusement elle a été compréhensive et a dit qu'elle lui laisserait un message pour qu'il me rappelle et voit s'il faut une nouvelle consultation ou non.
Je pense que le problème vient du fait que ce soit en consultation vidéo. En face à face il y a plus de temps aux silences donc je peux mieux réfléchir, et surtout je ne suis pas embêtée par le contexte d'un appel vidéo. Pour un renouvellement d'ordonnance ça peut le faire mais en cas de symptômes je pense que je ne retenterai pas l'expérience.
Je me sens tellement, mais tellement stupide. Parce que ça aurait pu être évité si je n'avais pas beugué, et le pire c'est que ce genre de situation m'arrive très souvent, ce n'est qu'un échantillon parmi bien d'autres. Du coup je pleure comme une madeleine et je me dis qu'il va certainement me trouver chiante. Je déteste faire perdre leur temps aux gens. Et je prends sans doute ça trop à cœur, y'a tellement plus grave que ça, mais c'est plus fort que moi. C'est quand même dingue que je me mette moi-même dans ce genre de situation.
Je ne lui ai pas encore parlé de la procédure de diagnostic concernant l'autisme. Peut-être qu'il pourrait le prendre en compte ? En même temps je ne sais pas s'il est informé ou si je peux sachant que pour l'instant j'ai un pré-diagnostic... Je ne sais pas...
Mauvaise idée. Réception mauvaise, le son était très fort, j'avais du mal à comprendre parfois ce qu'il me disait et vice-versa.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu l'impression qu'il était pressé, peut-être que non mais il a dit tellement de choses, ça m'a stressée et du coup je ne lui ai pas parlé d'un autre symptôme (douleur) qui me pose problème. Je ne sais pas pourquoi, j'ai bloqué, pourtant je savais qu'il fallait que je lui en parle mais c'est allé tellement vite et il a parlé sans laisser de temps de silence (je pense, en analysant, que c'est parce qu'il veut être efficace). Il y avait trop d'informations pour moi à gérer. Après, je n'avais pas cette douleur au moment de la consultation...
Du coup, cette douleur est revenue après. J'ai un peu psychoté, après avoir réfléchi à comment procéder (j'ai même pensé à appeler ma mère pour lui demander conseil, mais elle travaillait donc non) j'ai donc appelé la secrétaire du médecin pour lui expliquer la situation, et lui demander s'il fallait que je le consulte à nouveau. Je lui ai dit que j'ai des difficultés de communication, heureusement elle a été compréhensive et a dit qu'elle lui laisserait un message pour qu'il me rappelle et voit s'il faut une nouvelle consultation ou non.
Je pense que le problème vient du fait que ce soit en consultation vidéo. En face à face il y a plus de temps aux silences donc je peux mieux réfléchir, et surtout je ne suis pas embêtée par le contexte d'un appel vidéo. Pour un renouvellement d'ordonnance ça peut le faire mais en cas de symptômes je pense que je ne retenterai pas l'expérience.
Je me sens tellement, mais tellement stupide. Parce que ça aurait pu être évité si je n'avais pas beugué, et le pire c'est que ce genre de situation m'arrive très souvent, ce n'est qu'un échantillon parmi bien d'autres. Du coup je pleure comme une madeleine et je me dis qu'il va certainement me trouver chiante. Je déteste faire perdre leur temps aux gens. Et je prends sans doute ça trop à cœur, y'a tellement plus grave que ça, mais c'est plus fort que moi. C'est quand même dingue que je me mette moi-même dans ce genre de situation.
Je ne lui ai pas encore parlé de la procédure de diagnostic concernant l'autisme. Peut-être qu'il pourrait le prendre en compte ? En même temps je ne sais pas s'il est informé ou si je peux sachant que pour l'instant j'ai un pré-diagnostic... Je ne sais pas...
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris.. cette situation est tellement inconfortable (surtout que les personnes à qui je demande conseil me répondent d'une manière qui signifie bien "bah quoi c'est évident pourtant ? ")
Soutien et bon courage !!
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
J'ai testé la téléconsultation en juin, avec une médecin que je ne connaissais pas - justement parce que mon médecin traitant, qui est très bien, n'avait plus de créneau disponible avant une semaine et que c'était assez urgent -. Une horreur Elle avait l'air très pressée, j'entendais et comprenais mal, heureusement, c'était pour un point précis (cystite et nécessité d'une ordonnance pour un antibio), mais je ne suis pas sûre que j'aurais pu parler d'autre chose tant cela me mettait très mal à l'aise.
A contrario, j'ai fait une autre téléconsultation fin août, avec une autre médecin, à l'opposé de la première, calme, prenant le temps de poser des questions, attentive, bref, super ! Et malgré tous ces points positifs, j'étais quand même un peu fébrile, de par l'usage de la vidéo et les problèmes de sons.
Donc, non, ne t'en veux pas, c'est vraiment très particulier, la téléconsultation...
En revanche, en ce qui concerne ton médecin traitant, la seule chose que je puisse dire, si cela peut t'aider, est de voir, toi, comment tu perçois ce médecin (lui fais-tu pleinement confiance ?) ; s'il a par exemple déjà eu des jugements rapides, "à l'emporte-pièce", il y a un risque qu'il réagisse de manière non adaptée si tu lui parles d'autisme (façon "mais non vous n'êtes pas autiste, puisque vous parlez !").
Bon courage à toi
A contrario, j'ai fait une autre téléconsultation fin août, avec une autre médecin, à l'opposé de la première, calme, prenant le temps de poser des questions, attentive, bref, super ! Et malgré tous ces points positifs, j'étais quand même un peu fébrile, de par l'usage de la vidéo et les problèmes de sons.
Donc, non, ne t'en veux pas, c'est vraiment très particulier, la téléconsultation...
En revanche, en ce qui concerne ton médecin traitant, la seule chose que je puisse dire, si cela peut t'aider, est de voir, toi, comment tu perçois ce médecin (lui fais-tu pleinement confiance ?) ; s'il a par exemple déjà eu des jugements rapides, "à l'emporte-pièce", il y a un risque qu'il réagisse de manière non adaptée si tu lui parles d'autisme (façon "mais non vous n'êtes pas autiste, puisque vous parlez !").
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
4 tests de grossesse faiblement positifs, mais positifs tout de même plusieurs jours de suite et dans les délais pour réagir (j ai suivi la procédure comme il faut quoi). 2 mois sans mes règles. Bref, j étais trop heureuse, je suis allée faire une prise de sang et.. Négative.. J'en peux plus..
J espère que je vais réussir à me détendre un peu et à ne pas me bloquer pour mon prochain examen à l hôpital (demain.. -.-") et que le médecin me permettra de reprendre la pma, vu que je suis en meilleure forme depuis novembre dernier (et que le deal pour reprendre était 9 mois avec des bons résultats).
J espère que je vais réussir à me détendre un peu et à ne pas me bloquer pour mon prochain examen à l hôpital (demain.. -.-") et que le médecin me permettra de reprendre la pma, vu que je suis en meilleure forme depuis novembre dernier (et que le deal pour reprendre était 9 mois avec des bons résultats).
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Voir mon Grand se prendre la tête pour mettre sa montre.
(objet inutile offert par un père qui pense qu'il faut ne pas lui mâcher le travail, et que à force de refaire, bah ça va entrer. c*nn*rd !).
Il veut vraiment apprendre mais pour quelle raison ?
- ne pas décevoir son père ?
- ne pas être source de conflits entre ses parents ? (montre vs pas besoin de montre)
- lui montrer qu'il est capable de ... ?
- peur de se faire engueuler ?
Les larmes dans ses yeux, sa colère de voir son geste échouer. Le DVH demain.
(objet inutile offert par un père qui pense qu'il faut ne pas lui mâcher le travail, et que à force de refaire, bah ça va entrer. c*nn*rd !).
Il veut vraiment apprendre mais pour quelle raison ?
- ne pas décevoir son père ?
- ne pas être source de conflits entre ses parents ? (montre vs pas besoin de montre)
- lui montrer qu'il est capable de ... ?
- peur de se faire engueuler ?
Les larmes dans ses yeux, sa colère de voir son geste échouer. Le DVH demain.
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Ma fille stresse chaque année avec le calendrier de devoirs du CNED car elle a beaucoup de mal à sauter d'une matière à l'autre sans arrêt (elle est plus à l'aise si elle reste un peu plus longtemps sur une matière avant d'en changer), et avec son trouble anxieux elle est très lente sur certaines tâches comme les devoirs...
Cette année elle a décidé de s'avancer sur son option LV3, elle est à la séquence 5/6 et a préparé les 4 premiers devoirs... elle était contente d'avoir pris une petite marge d'avance et pensait que ça lui permettrait enfin de dégager du temps...
Elle a déposé le 1er devoir pour correction... et ce matin, on a reçu un message comme quoi son devoir était refusé car "il correspond à une ancienne version du cours qui n'est plus utilisée depuis des années, merci de contacter la scolarité pour vous procurer le cours de cette année".
On est complètement dépitées, elle avait enfin pris de l'avance et la voilà très en retard à devoir reprendre un cours à zéro et recommencer des devoirs sur lesquels elle a passé des heures rédiger et à s'enregistrer (pour l'oral). Bon, je lui dis que tout ce qu'elle a fait n'est pas perdu puisqu'elle quand même appris des choses... mais vu le temps et le stress passés sur les devoirs, ça craint quand même... En plus on a retéléchargé tout le cours et tous les devoirs, on a exactement la même chose que la première fois qu'on a téléchargé, donc j'ai contacté le CNED mais je ne sais pas quand on aura le bon cours... Résultat de tout ça on a failli rater le train ce matin pour son entraînement et le stress ne retombe pas...
Cette année elle a décidé de s'avancer sur son option LV3, elle est à la séquence 5/6 et a préparé les 4 premiers devoirs... elle était contente d'avoir pris une petite marge d'avance et pensait que ça lui permettrait enfin de dégager du temps...
Elle a déposé le 1er devoir pour correction... et ce matin, on a reçu un message comme quoi son devoir était refusé car "il correspond à une ancienne version du cours qui n'est plus utilisée depuis des années, merci de contacter la scolarité pour vous procurer le cours de cette année".
On est complètement dépitées, elle avait enfin pris de l'avance et la voilà très en retard à devoir reprendre un cours à zéro et recommencer des devoirs sur lesquels elle a passé des heures rédiger et à s'enregistrer (pour l'oral). Bon, je lui dis que tout ce qu'elle a fait n'est pas perdu puisqu'elle quand même appris des choses... mais vu le temps et le stress passés sur les devoirs, ça craint quand même... En plus on a retéléchargé tout le cours et tous les devoirs, on a exactement la même chose que la première fois qu'on a téléchargé, donc j'ai contacté le CNED mais je ne sais pas quand on aura le bon cours... Résultat de tout ça on a failli rater le train ce matin pour son entraînement et le stress ne retombe pas...
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Ça m'arrive souvent... tant mieux si ça va mieux.
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Je suis contente que cela ait pu t'aider
Prends soin de toiSpoiler :
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Contente de lire que tu ailles mieux sur ce point, je suis aussi une googleuse compulsive.. même si j'essaie au maximum de rester rationnelle, ce n'est pas toujours évident quand on n'arrive pas à poser les bonnes questions aux médecins (parce qu'on ose pas/qu'on y pense pas sur le moment, ou parce qu'il est évasif et qu'insister est compliqué).
Actuellement, j essaie de ne plus regarder, et de ne pas y penser, mais je n'ai toujours pas eu mes règles, et je suis bloquée sur "j'ai fait des tests de pharmacie qui a eu une barre pâle, pourquoi il n'y a rien à la prise de sang ? Pourquoi j'ai toujours pas mes règles ?" et ma pote sage femme me répond juste "c'était un faux positif, ce ne sont pas des tests fiables, la prise de sang, elle, est sûre à 100%, faut attendre, c'est un dérèglement hormonal, ça arrive".
Sauf que moi je veux savoir pourquoi ! Et puis, je veux savoir quoi faire pour que ça se passe quoi (parce que bon je suis enfin en forme niveau santé donc ça serait le moment pour que ça fonctionne enfin) ! Donc je réfléchis, puis je psychote ("et si c'était ma faute parce que je stresse ?" "Est ce que ça veut dire que peut être au fond de moi je ne veux pas d'enfant alors qu'on essaie depuis des années ??" "Est ce que je peux avoir un truc grave ??") et j'ose pas lui demander plus parce qu'elle m'expédie en deux deux (et comme elle est à l'autre bout de la France, je ne peux pas simplement aller en consultation). Donc je regarde sur le net, et je psychote encore plus, je me regarde le "nombril" ("hey mais j'aurais pas le bas du ventre plus gonflé que d'habitude moi ?" ou "olala j'ai des nausées aujourd'hui et si.. ?")
Evidemment je suis consciente que psychoter = s'inventer des trucs, donc je suis le conseil donné et j'attends sagement.. mais ça commence à faire long.. !
Actuellement, j essaie de ne plus regarder, et de ne pas y penser, mais je n'ai toujours pas eu mes règles, et je suis bloquée sur "j'ai fait des tests de pharmacie qui a eu une barre pâle, pourquoi il n'y a rien à la prise de sang ? Pourquoi j'ai toujours pas mes règles ?" et ma pote sage femme me répond juste "c'était un faux positif, ce ne sont pas des tests fiables, la prise de sang, elle, est sûre à 100%, faut attendre, c'est un dérèglement hormonal, ça arrive".
Sauf que moi je veux savoir pourquoi ! Et puis, je veux savoir quoi faire pour que ça se passe quoi (parce que bon je suis enfin en forme niveau santé donc ça serait le moment pour que ça fonctionne enfin) ! Donc je réfléchis, puis je psychote ("et si c'était ma faute parce que je stresse ?" "Est ce que ça veut dire que peut être au fond de moi je ne veux pas d'enfant alors qu'on essaie depuis des années ??" "Est ce que je peux avoir un truc grave ??") et j'ose pas lui demander plus parce qu'elle m'expédie en deux deux (et comme elle est à l'autre bout de la France, je ne peux pas simplement aller en consultation). Donc je regarde sur le net, et je psychote encore plus, je me regarde le "nombril" ("hey mais j'aurais pas le bas du ventre plus gonflé que d'habitude moi ?" ou "olala j'ai des nausées aujourd'hui et si.. ?")
Evidemment je suis consciente que psychoter = s'inventer des trucs, donc je suis le conseil donné et j'attends sagement.. mais ça commence à faire long.. !
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Re: [Index] Humeur : Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?
Je ne sais pas dire si je suis triste, en colère ou angoissée, mais en ce moment c'est pas la joie et la sérénité :
Au boulot: de nouvelles recommandations de l'HAS sont arrivées avec la "seconde vague". Je les ai eu à l'oral, et ai bêtement pensé que si j'en avais connaissance, mes collègues aussi auraient l'info d'une façon ou d'une autre. Or non. Je me demande maintenant si la cadre ne m'a pas implicitement confié la responsabilité de faire circuler ces nouvelles directives, elle ne l'a pas dit en tout mots... Je n'étais clairement pas celle à qui il fallait confier la tâche: face à la circonspection de toute l'équipe je me met à douter des infos que je partage. La cadre n'est pas là pour confirmer.
Je me retrouve à mettre en application ce que j'entends ça et là mais n'ai pas de protocole sur le quel m'appuyer: j'ai l'impression de faire des choses arbitraires, dépourvues de sens. Rien n'est expliqué, rien n'est éprouvé par la concertation.
On doit réaliser un prélèvement naso-pharyngé sur une patiente psychotique, qui se montre violente dès qu'elle est sur-stimulée. La première tentative a déjà échoué. Mes collègues projettent de s'y mettre à plusieurs pour la tenir: l'idée me met mal à l'aise. J'en propose une autre: la prémédication, pour qu'elle soit plus relâchée physiquement et psychologiquement. Regards circonspect et silence de mes collègues face à ma proposition. Je la soumet au médecin chef qui, sans concertation préalable sur l'intérêt, les bénéfices et les risques, brandit une prescription de sédatifs. J'ai l'impression qu'il a juste satisfait ma demande, je ne sais toujours pas si mon idée est bonne.
Un infirmier d'un autre service débarque pour distribuer des tracts du syndicat: je lui indique qu'il ne peux pas entrer ainsi, que le service est confiné, qu'il doit se munir d'une blouse, se laver les mains et qu'il serait plus judicieux d'organiser un temps d'échange dédié avec le syndicat car nous sommes en plein soins: il n'a RIEN fait de ce que je lui ai indiqué, et nous a tenu la jambe une demi-heure.
Je me suis proposée pour établir une grille d'évaluation qui tienne la route pour l'étude que nous allons mener sur l'aromathérapie (parce que la direction n'y avait pas pensé...) : la directrice des soins me met la pression, comme si je pouvais sortir ça en 10 min tout en travaillant. Hors de question de bâcler la chose.
Bref au travail je nage dans le flou: la direction ne communique pas sur la marche à suivre, personne ne respecte les recommandations, nos patients vont très mal et leurs prises en charge c'est du bricolage de mauvais artisan, les collègues se réfugient dans le copinage, et j'ai l'impression d'avoir tout à gérer.
Parallèlement à ça côté vie perso: on m'a découvert une tumeur dans le sein. L'imagerie est caractéristique d'un adénofibrome (Bénin), seulement il grossis et provoque une inflammation des tissus avoisinant (moins caractéristique...).
Donc biopsie à prévoir très vite, et probablement une exérèse chirurgicale: beaucoup d'aiguilles et de perforations cutanées en perspective. Entre mon compagnon qui me voi morte, ma mère qui minimise (car convaincue que je m'en débarrasserait en mangent des graines et en méditant), et les médecins qui présument de mon inquiétude en abusant de propos rassurants (ce qui provoque l'effet inverse), ben personne ne m'a demandé ce que ça me faisait vraiment. Et je ne sais même pas ce que ça provoque en moi: rien de très positif en tout cas.
Avec tout ça trois jours ont suffit pour me mettre en burnout: je me sens comme quand on arrive au bout de la première montée d'une montagne russe, en permanence. Je ne supporte plus rien (niveau sensoriel au boulot hier c'était l'enfer, et je trouve le mot très faible), je lutte comme une dingue pour ne pas me toucher les oreilles (quand le bruit fait mal) ou "dissocier" en publique, quand j'essaye de parler il y a parfois un fouillis de syllabes dépourvues de sens qui sort, je suis agressée par un rien, agressive pour un rien, je n'arrive plus à me concentrer...
Et le pire, c'est qu'au boulot tout le monde semble s'en être rendu compte, malgré tous mes efforts pour le cacher. Je me dit qu'il vont me trouver bizarre, me prendre pour une folle, se rendre compte qu'il y a un truc qui cloche: j'appréhende d'y retourner.
Au boulot: de nouvelles recommandations de l'HAS sont arrivées avec la "seconde vague". Je les ai eu à l'oral, et ai bêtement pensé que si j'en avais connaissance, mes collègues aussi auraient l'info d'une façon ou d'une autre. Or non. Je me demande maintenant si la cadre ne m'a pas implicitement confié la responsabilité de faire circuler ces nouvelles directives, elle ne l'a pas dit en tout mots... Je n'étais clairement pas celle à qui il fallait confier la tâche: face à la circonspection de toute l'équipe je me met à douter des infos que je partage. La cadre n'est pas là pour confirmer.
Je me retrouve à mettre en application ce que j'entends ça et là mais n'ai pas de protocole sur le quel m'appuyer: j'ai l'impression de faire des choses arbitraires, dépourvues de sens. Rien n'est expliqué, rien n'est éprouvé par la concertation.
On doit réaliser un prélèvement naso-pharyngé sur une patiente psychotique, qui se montre violente dès qu'elle est sur-stimulée. La première tentative a déjà échoué. Mes collègues projettent de s'y mettre à plusieurs pour la tenir: l'idée me met mal à l'aise. J'en propose une autre: la prémédication, pour qu'elle soit plus relâchée physiquement et psychologiquement. Regards circonspect et silence de mes collègues face à ma proposition. Je la soumet au médecin chef qui, sans concertation préalable sur l'intérêt, les bénéfices et les risques, brandit une prescription de sédatifs. J'ai l'impression qu'il a juste satisfait ma demande, je ne sais toujours pas si mon idée est bonne.
Un infirmier d'un autre service débarque pour distribuer des tracts du syndicat: je lui indique qu'il ne peux pas entrer ainsi, que le service est confiné, qu'il doit se munir d'une blouse, se laver les mains et qu'il serait plus judicieux d'organiser un temps d'échange dédié avec le syndicat car nous sommes en plein soins: il n'a RIEN fait de ce que je lui ai indiqué, et nous a tenu la jambe une demi-heure.
Je me suis proposée pour établir une grille d'évaluation qui tienne la route pour l'étude que nous allons mener sur l'aromathérapie (parce que la direction n'y avait pas pensé...) : la directrice des soins me met la pression, comme si je pouvais sortir ça en 10 min tout en travaillant. Hors de question de bâcler la chose.
Bref au travail je nage dans le flou: la direction ne communique pas sur la marche à suivre, personne ne respecte les recommandations, nos patients vont très mal et leurs prises en charge c'est du bricolage de mauvais artisan, les collègues se réfugient dans le copinage, et j'ai l'impression d'avoir tout à gérer.
Parallèlement à ça côté vie perso: on m'a découvert une tumeur dans le sein. L'imagerie est caractéristique d'un adénofibrome (Bénin), seulement il grossis et provoque une inflammation des tissus avoisinant (moins caractéristique...).
Donc biopsie à prévoir très vite, et probablement une exérèse chirurgicale: beaucoup d'aiguilles et de perforations cutanées en perspective. Entre mon compagnon qui me voi morte, ma mère qui minimise (car convaincue que je m'en débarrasserait en mangent des graines et en méditant), et les médecins qui présument de mon inquiétude en abusant de propos rassurants (ce qui provoque l'effet inverse), ben personne ne m'a demandé ce que ça me faisait vraiment. Et je ne sais même pas ce que ça provoque en moi: rien de très positif en tout cas.
Avec tout ça trois jours ont suffit pour me mettre en burnout: je me sens comme quand on arrive au bout de la première montée d'une montagne russe, en permanence. Je ne supporte plus rien (niveau sensoriel au boulot hier c'était l'enfer, et je trouve le mot très faible), je lutte comme une dingue pour ne pas me toucher les oreilles (quand le bruit fait mal) ou "dissocier" en publique, quand j'essaye de parler il y a parfois un fouillis de syllabes dépourvues de sens qui sort, je suis agressée par un rien, agressive pour un rien, je n'arrive plus à me concentrer...
Et le pire, c'est qu'au boulot tout le monde semble s'en être rendu compte, malgré tous mes efforts pour le cacher. Je me dit qu'il vont me trouver bizarre, me prendre pour une folle, se rendre compte qu'il y a un truc qui cloche: j'appréhende d'y retourner.
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic