Modération (Tugdual) : Création du sujet par division.
La méditation bouddhiste et la culture qui l'enseigne n'est pas un truc "à la légère", et si on ne comprend pas les mécanismes et qu'en plus, en tant que neurotypique on est capable de ressentir l'imaginaire comme réel, il y a là tout ce qu'il faut pour se rendre fou (se faire une psychose, au sens technique du terme), il y a tout ce qu'il faut pour se faire une psychose. Le bouddhisme correspond bien à une solution pour catho coincé qui ne croit plus en dieu, car pour sortir d'une névrose, il faut passer par la psychose (horreur: pour les psychanalyste cette issue est dite "psychose blanche", quand un névrosé, du point de vue oriental est au seuil de l'ouverture d'une porte spirituelle et se réveille enfin c'est vu en occident comme sombrer dans la folie), une psychose ou question de nuance, une décompensation psychotique, donc à sublimer, et tout est prévu pour ce processus pour devenir complètement fou mais aussi pour s'en rendre compte en se sentant pas tout-seul: la méditation formelle (basée sur l'identification, la fusion, puis la dé-identification à un idéal personnalisé sous forme de déité ou de caractéristique), n'est rien d'autre qu'une "psychanalyse" avec transfert, mais pour la psychose, avec son langage de bas niveau...
Un ordinateur avec windows se psychanalyse par la mise à jour de son logiciel de gestion de fenêtre, mais pour la psychose, cela consiste à rebouter et changer de version de windows. Avec un ordinateur autiste, ça ne marche pas par ce que il s'agit de linux qui émule windows on se trompe carrément de cible.
L'antidote anti-folie est "la prise de refuge", un rite s'appuyant sur l'enjeu émotionnel d'être admis et accepté par toute une communauté dont le sentiment d'appartenance cautionne et suffit à ne pas se sentir seul, mais ACCOMPAGNÉ au fond de la folie induite par ces pratiques et d'arriver à devenir conscient de la folie. Les pratiques corporelles et la méditation, ainsi que le tantra accompagnent l'identification corporelle et l'antidote anti-folie "ne pas se sentir seul". Difficilement utilisable si pas imprégné de la culture qui va avec...
La grande différence avec la psychanalyse occidentale: l'accompagnement dans la folie reconnue comme "ouverture" et surtout pas "traitée", et le travail sur le corps associé.
En changeant encore de niveau, c'est à dire non pas par le langage (niveau de la psychanalyse), ni par la visualisation (niveau de la méditation formelle et des pratiques d'accumulation), il reste, peut être à tenter le contact physique et la sensation pour faire quelque chose "d'intéressant" (qualifiable de yoga), et du yoga "pas tout seul"
c'est plus global, plus éprouvé, et fonctionne peut être moins mal que la psychanalyse, mais on constate malgré tout que "il y a beaucoup d'appelés, peu d'élus".
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Re: Méditation bouddhiste
c'est par ce qu'il a été déplacé, faisait suite à la psychanalyse ou aux sectes.
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Re: Méditation bouddhiste
Dans la discussion dont ton message est issu, les derniers messages parlaient plutôt d'épistémologie.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).