[Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Aliocha1
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par Aliocha1 »

Je viens de découvrir ce blog intéressant, tenu par des spécialistes en géographie, via cet article :

http://geographiesenmouvement.blogs.lib ... tralienne/

La sécheresse récurrente menace les forêts françaises. En particulier les plantations des Vosges qui pourraient brûler comme les forêts d'eucalyptus en Australie ou les plantations en Californie. La France est-elle préparée à ce traumatisme majeur ?
En questionnement.
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freeshost
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par freeshost »

Le modèle de pressing écolo Egen se répand comme une traînée de poudre.
Jean-Marc Corset

Lundi 31 août 2020 10h48

Sa technologie ayant fait ses preuves, l’entrepreneur yverdonnois Serhat Açig va lancer deux franchises du côté de Lausanne.

Quand il a annoncé qu’il se lançait dans le pressing, ses amis l’ont traité de fou. Après cinq ans d’expérimentations pour perfectionner sa technologie «propre», avoir lancé fin 2016 un premier centre laboratoire «de soins textiles» à Yverdon, et avec le blanc-seing de grands clients professionnels, l’entrepreneur yverdonnois Serhat Açig est prêt maintenant à multiplier les enseignes – sous le nom d’Egen – de sa chaîne de pressings écologiques. Il a démarré avec une seconde boutique à Vevey il y a deux ans et une première franchise à Delémont en juin dernier. Il prévoit ces prochains mois d’en lancer déjà deux autres à Lausanne et dans l’agglomération.

«J’avais 21 ans et pas fini mon apprentissage quand j’ai dit que je voulais révolutionner le pressing, raconte Serhat Açig, conscient d’avoir atteint à 26 ans un nouveau palier dans son projet. Il a fallu du temps pour nous assurer que notre méthode, qui utilise de l’eau, fonctionne. Au début, nous avons fait des erreurs.» En formation dans une entreprise qui traite les déchets spéciaux, il avait été alerté sur la dangerosité des produits utilisés pour le nettoyage à sec dans la plupart des établissements traditionnels. Il a donc eu l’idée de changer radicalement cette pratique en concevant un système innovant écologique pour le nettoyage du linge et des vêtements. Pour lui, il était temps d’en finir avec les solvants chimiques toxiques utilisés dans le nettoyage à sec. Des produits non seulement nocifs pour l’environnement, mais aussi pour l’homme, en particulier le tétrachloroéthylène (PER) étiqueté comme «susceptible de provoquer le cancer»!

Son procédé alternatif, le wet cleaning ou aquanettoyage, réunit différentes techniques existantes, utilisant en priorité l’eau et des produits à base d’éléments naturels comme le savon. Cette technique ne permet normalement pas de tout traiter. Mais l’entrepreneur l’a développée, en collaboration avec des amis ingénieurs, afin de remédier à ses lacunes. La solution Egen permet aujourd’hui de traiter tous les vêtements dans ses machines, spécialement adaptées par le constructeur: costumes, habits de soie, de cachemire ou de laine vierge, mais aussi linges ou duvets. L’utilisation de cet équipement dans les locaux situés à la route de Lausanne à Yverdon-les-Bains fait désormais partie de la routine. Elle a démontré selon lui que les tissus ne rétrécissent pas et que les fibres ne subissent pas de dégradation.

De l’eau et des produits biodégradables

Seuls des produits biodégradables sont utilisés, agréés par la Commune, autorisant le pressing à les évacuer normalement par les conduites des eaux usées. Certifiés sur le plan dermatologique, ils sont pourtant capables d’enlever des taches tenaces, observe l’entrepreneur qui, outre son CFC d’employé de commerce, a suivi une formation d’informaticien-programmeur. Il a ainsi conçu le logiciel qui permet d’actionner ses machines automatisées. Ces dernières mesurent la quantité d’eau et de chacun des produits nécessaires selon le type de vêtement et de matière à laver.

Le système d’aquanettoyage peut ainsi choisir un cocktail parmi 40 mélanges différents dans son shaker, avec des poudres et liquides, ainsi que des produits désinfectants. Avec des cycles trois fois plus courts, les machines sont moins gourmandes en eau et en énergie. Connectées, elles seront bientôt pilotées et surveillées par smartphone.

Le nom de l’enseigne, Egen, signifie «propre à soi» en romanche. «Ce qui a poussé les gens à essayer notre pressing c’est la curiosité, relève Serhat Açig. Le bouche-à-oreille nous a beaucoup aidés.» Mais son procédé a aussi convaincu une clientèle experte, notamment des écoles hôtelières, parmi lesquelles celle de Lausanne, ainsi qu’une blanchisserie industrielle qui lui donne des pièces à nettoyer en sous-traitance. À relever que le pressing traite des habits, draps et linges des personnes contaminées par le coronavirus. Un traitement qui nécessite les plus grandes précautions. Il fournit donc au client des sacs spéciaux en fibre de maïs qui se dissolvent en machines afin d’éviter tout contact de la part des employés.

Des prix inférieurs

Au nombre de sept y compris le patron – tous actuellement à Yverdon, car le site de Vevey est provisoirement en travaux – le personnel accompli divers services spéciaux (matelas, tapis, livraison à domicile, etc.) et toute une série de tâches manuelles. Tels le dégraissage et détachage préalable ou le repassage. Serhat Açig assure toutefois que, grâce à ses technologies automatisées et numérisées, il parvient à des prix inférieurs à ceux de la concurrence. Le prix de nettoyage de la robe de soirée est à 25 francs, celui du complet («même à plusieurs milliers de francs») à 24 francs, y compris l’apprêt. Il compte dès lors bien reproduire son modèle de blanchisserie dans les villes de toute la Suisse et même au-delà de nos frontières par des franchises, en ciblant avant tout les pressings existants.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Aliocha1
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par Aliocha1 »

https://www.nouvelobs.com/planete/20200 ... e-wwf.html
Les chiffres sont effroyables. Le monde a perdu plus des deux tiers de ses populations d’animaux sauvages en moins de cinquante ans, principalement à cause de l’activité humaine, alerte jeudi 10 septembre le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui souligne les dangers de cet effondrement pour l’avenir de l’humanité.

Entre 1970 et 2016, 68 % de cette faune sauvage a disparu, selon l’« indice Planète vivante », outil de référence publié tous les deux ans par l’ONG. La cause principale est la destruction d’habitats naturels, notamment pour l’agriculture, une tendance qui risque de favoriser de nouvelles pandémies du type Covid-19 en mettant au contact humains et animaux, ce qui favorise la transmission de virus d’espèce à espèce.
En questionnement.
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Tugdual
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Bisbille
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par Bisbille »

Image
Pas neurotypique. Étiquetée pathologique psychiatrique par les médecins, avec traitement médicamenteux mais sans jamais avoir eu de diagnostic. Sevrée, je n'ai pas de problème majeur d'adaptation aujourd'hui. Heureuse et curieuse.
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piedsboueux
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par piedsboueux »

Ha LA VACHE!!!
Et en plus elles proutent plus que les humains (méthane)
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freeshost
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par freeshost »

Le ciel est bleu comme une orange.
Josée Blanchette

18 septembre 2020

Il y a bientôt un an (vous vous souvenez, dans le monde d’avant ?), nous marchions derrière Greta pour sauver Gaïa. Un demi-million de Québécois armés d’espoir, suivant une jeunesse parachutée dans la bêtise d’un siècle insatiable.

Cette semaine, à Montréal, le ciel avait revêtu une légère voilure corail, fumées sans feu charriées par les grands vents venus du brasier de l’Ouest. De ma fenêtre, j’entendais aussi le son caractéristique des souffleuses à feuilles, cet emblème bruyant de notre crétinerie à combustion rapide. Un an après Greta, le mouvement environnemental se cache pour mourir. Portés par l’urgence d’une pandémie, nous traitons un AVC sur un patient déjà atteint de cancer du poumon. Le cancer attendra.

Et la grande majorité des gens ne font pas le lien entre l’AVC (sa prévention) et le cancer. C’est la beauté de cette histoire de santé planétaire : on recrute des pompiers alors qu’il faudrait aussi enfermer les pyromanes à double tour. Le pneumologue est au chevet d’un patient qui fume comme un pompier (une expression désormais désuète, ils sont trop occupés).

Cet automne, non seulement les incendies anéantissent la faune, la flore et les humains, mais ils dévorent des centaines de milliers d’hectares de terre (400 000 en Oregon, trois fois plus en Californie à cette date). L’ONU manque de noms pour baptiser les ouragans trop nombreux désormais. Ils distribueront des lettres d’alphabet grec, alpha, bêta, gamma, etc. By the way, l’air plus chaud contient plus d’humidité. Ceci explique cela. Et nous avons vécu quatre canicules cet été à Montréal, dont le mois de juillet le plus chaud depuis 1921.

Le Fonds mondial de la nature (WWF) révélait la semaine dernière que les populations de vertébrés ont chuté de 68 % sur la planète depuis les années 1970. 68 %, de mon vivant !

Vous me direz : quelle importance, un ciel crème caramel, moins de chimpanzés et quelques palmiers secoués, pourvu qu’on ait accès à des capsules Nespresso et à du chocolat Lindt 78 %.

Sauf que tout est dans tout. Même Bolsonaro est dans votre capsule Dulsao corsé.

Nous sommes cuits

Je viens de me taper la lecture d’un rapport nuancé de 57 pages que m’a envoyé ma chum Laure Waridel sur les liens entre COVID-19 et biodiversité, publié par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité : « On observe une augmentation du nombre d’épidémies chez l’humain depuis 50 ans, avec une mortalité très variable selon les cas.

L’accroissement du nombre d’épidémies d’origine zoonotique peut, pour partie, s’expliquer par la multiplication des contacts entre les humains et la faune sauvage. »

En rappel, COVID est une zoonose transmise par des animaux. Le virus a changé d’hôte, c’est tout. Tout un segment du rapport est consacré à l’élevage intensif aussi.

Ajoutez à cela que la demande alimentaire est la première cause de déclin du vivant, toujours selon WWF. Notre appétit — pour la viande notamment — expliquerait 70 % de la perte de biodiversité terrestre, via la déforestation. Ajoutez aussi les incendies et le coût des laitues qui ne manquera pas d’augmenter cet hiver en Californie, et vous avez de quoi devenir écoanxieux ou sombrer dans le déni complet. En général, c’est ce que nous préférons, la résignation assortie d’une bouteille de chianti.

Je songeais récemment, en observant la viande griller sur le barbecue chez des amis, que nous serions les prochains à passer au gril. Ce n’est même plus une métaphore. Je ne l’ai pas dit à voix haute, j’aurais plombé l’ambiance. Je ne leur ai pas parlé non plus de ma lecture du moment, La terre inhabitable, du journaliste américain David Wallace-Wells. Le sous-titre : Vivre avec 4 °C de plus. En fait, les estimations varient entre 4 et 8 degrés (selon l’ONU, encore)… si rien ne change.

Et, malheureusement, rien ne change depuis 30 ans. Nous sommes déjà à 1,1 °C de plus. C’est l’essentiel de la démonstration passionnante et fouillée de Wallace-Wells.

Dans son chapitre sur les pandémies possibles (écrit pré-COVID), il souligne notre méconnaissance à leur sujet : « Il n’y a pas de confort dans cette ignorance. Le climat, sûrement, se chargera de faire les présentations. »

Le ton change

Wallace-Wells l’affirme d’emblée ; il n’est pas catastrophiste, même plutôt optimiste de nature. Pourtant, il commence son essai ainsi : « La situation est pire, bien pire que vous ne l’imaginez. La progression lente du changement climatique est une fable, y croire est presque aussi dangereux que de penser qu’il n’existe pas. »

Alors qu’on affichait un entrain de scout il n’y a pas si longtemps, nous voilà plutôt face à notre immobilisme contagieux. L’essayiste mentionne que nous ne pouvons pas prédire le nombre d’hectares de forêt qui brûleront (libérant des siècles de dioxyde de carbone stocké), combien d’ouragans écraseront les îles des Caraïbes, combien de mégasécheresses produiront des famines, quelle sera la première pandémie provoquée par le réchauffement (c’est fait !) : « Mais nous en savons assez pour voir, déjà maintenant, que le nouveau monde dans lequel nous entrons sera si différent du nôtre que nous aurons l’impression d’être sur une autre planète. » (Ça aussi, c’est fait !)

J’ai relancé Laure Waridel, juste pour ne pas terminer cette chronique plus déprimée qu’un béluga pris dans le trafic maritime à Cacouna.

La nouvelle chroniqueuse écosociologue au Journal tient aussi un blogue sur de belles initiatives citoyennes ou collectives en matière environnementale. Laure n’a pas lu La Terre inhabitable, mais elle connaît toute la matière et les enjeux — y compris économiques — sur le bout des doigts. « Oui, le mouvement écologique est relativement en pause. Et les réactions sont trop lentes pour éviter beaucoup de choses. Mais quand les citoyens se lancent dans un projet de ruelle verte, par exemple, ces gens-là, après, ont créé un tissu social. Et c’est ce réseau qui va les aider en cas de catastrophe. »

Bref, gardons nos distances, mais rapprochons-nous. Ça urge.

On efface tout et on recommence?

J’ai abonné une amie à Nouveau Projet après avoir dévoré le no 18 sur « La fin d’un monde ». Vous lirez le globe-trotteur Bruno Blanchet sur la fin des voyages et « Le territoire en sloche » de Sarah R. Champagne, où elle parle de solastalgie, le mal du pays sans le quitter. Dans un texte sur « La société du care », j’ai lu que les militants sont si épuisés qu’on dirait des martyrs politiques. Le superbe texte de Nicolas Langelier, le rédac’ chef, porte sur « Les vulnérabilités sans fin », « À propos de l’espoir et du courage dont nous aurons besoin, face à un monde incompréhensible ». Il y aborde la fin du déni, notamment, et résume la question qui sous-tend ce numéro : « Comment mener notre vie, dès aujourd’hui, sur une planète qui ne sera plus jamais la même ? » Et d’ajouter : « Personne ne veut être un prophète de malheur. Il y a un tabou social tenace qui nous retient d’être “pessimiste”. […] La salutaire soif de vérité, de truth-telling que l’on constate présentement dans plein de domaines ne semble pas encore s’appliquer à l’état de notre planète. » Il propose d’inventer des histoires d’espoir radical pour nous aider dans cette traversée.

Joblog

Aimé le livre hybride d’Aymeric Caron, La revanche de la nature, écrit durant le confinement en France. Entre journal de bord et réflexions sur le Zeitgeist, Caron relance plusieurs solutions jugées assez drastiques (face au statu quo, tout l’est) qu’il avait lancées dans son courageux et brillant essai Utopia XXI. Il promeut un déconfinement de notre imaginaire, et pour cause. Tout est à repenser. « Nous avons le devoir d’inventer un « monde d’après » en rupture totale d’avec celui qui nous a vus naître. » Et cela se fera par « moins de consommation, moins de production, moins de travail et une nature soulagée… » Le penseur replace l’humain dans son contexte (nous sommes un), avec une humilité à retrouver et une cohérence à encourager. albin-michel.fr

Souligné et corné maintes pages dans La Terre inhabitable de David Wallace-Wells, éditorialiste et rédacteur en chef adjoint au New York Magazine (et chercheur à la New America Fondation). Ce best-seller a été traduit en 20 langues et contient 68 pages de notes et références. Les mots du journaliste sont drus et il ne nous ménage pas dans ce suicide collectif. Il souligne que nous avons tous les outils nécessaires pour renverser la vapeur et éviter un changement climatique catastrophique. « Nous avons également tous les outils dont nous avons besoin pour résoudre, à l’échelle du monde, la pauvreté, les épidémies et les violences faites aux femmes. » Nous ne le faisons pas. À lire, pour sortir du déni confortable (en apparence).

Chanté L’Amérique pleure des Cowboys Fringants dans mon char sur le pont Samuel-de-Champlain. C’est la toune mélancolique d’une génération et d’une époque. Et j’ai vu toute l’Amérique qui pleure dans mon rétroviseur. La vidéo fait la démonstration que la danse en ligne a un avenir à deux mètres de distance.
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freeshost
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par freeshost »

Insolite: grâce à un cercueil de champignons, le commun des mortels peut devenir du compost.
ATS

18.09.2020, 08:20

Un laboratoire néerlandais a mis à point le premier cercueil fait à base de champignons. Le «Living Cocoon» permet une décomposition rapide du corps, qui devient du compost pour la nature et permet l’enrichissement de la terre.

Aux Pays-Bas, il est désormais possible de faire une bonne action pour la planète même après sa mort. Le «Living Cocoon», un cercueil «vivant» fait à base de champignons, permet une décomposition rapide du corps.

Dans ce cercueil, le commun des mortels devient du compost pour la nature et permet l’enrichissement de la terre grâce aux bienfaits du mycélium, l’appareil végétatif des champignons. Il s’agit d’une première mondiale, selon Bob Hendrikx, l’inventeur du «Living Cocoon».

L’idée a germé dans son laboratoire d’étudiant à l’université technologique de la ville de Delft. «Il s’agit d’un cercueil qui est en fait un organisme fabriqué à partir de la structure racinaire des champignons, les plus grands recycleurs de la nature», explique-t-il.

Le cercueil a récemment été utilisé pour la première fois, choisi comme dernière demeure par une femme de 82 ans, dont le corps sera entièrement décomposé d’ici deux à trois ans, un processus qui prend plus d’une décennie dans un cercueil en bois classique.

«Rendu au cycle de la vie»

Le cercueil se décompose également bien plus vite, en 30 à 45 jours, tandis qu’il faut parfois plus de 10 ans avant que les parties vernies et métalliques d’un cercueil classique disparaissent.

Le cercueil en champignons permet d’être «rendu au cycle de la vie» sans «polluer l’environnement avec des toxines présentes dans le corps et tout ce qui est mis dans les cercueils», a raconté M. Hendrikx. Les champignons «décomposent notre corps en nouveaux nutriments pour que la nature s’épanouisse», poursuit-il.

Le «Living Cocoon» a les dimensions et l’apparence d’un cercueil classique, mais la couleur blanchâtre caractéristique du mycélium. À l’intérieur, une couche de mousse est entreposée pour accueillir le corps du défunt et les insectes.

Le couvercle, la boîte, tout n’est que mycélium, ce qui fait que le cercueil est aussi bien plus léger qu’un cercueil en bois. Et moins cher: il coûte actuellement 1500 euros (1615 francs).
Entre ça et l'incinération ou autres morts écologiques, que choisissez-vous ? :mrgreen:
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ブノワ
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par ブノワ »

Si ca peut rendre service, je peux me devouer et refuser de mourir.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
Coralie78
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par Coralie78 »

Pendant le confinement, j'ai appris beaucoup de choses.
Depuis, j'ai contribuer à plusieurs projets éthiques (mode circulaire, vaisselle, savons, shampoing solides, produits ménagers basés sur des produits naturels), précommandes.
Minimaliste depuis 2018.
Intéressée depuis 2018 aux consommables réutilisables (j'ai des cotons lavables par exemple).

Lorsque je vais récupérer mon chez moi, je pense :
- me renseigner à la mairie de ma ville pour leur compost commun
- me mettre à manger de saison
- me renseigner sur les amaps afin de manger local
- acheter en vrac
Diagnostiquée TSA ete TAG en Octobre 2021.
Je suis épileptique depuis mes 14 mois suite à une mutation génétique du gêne PCDH19.
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Tugdual
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par Tugdual »

Colonialisme vert :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par piedsboueux »

La pollution sonore du tourisme à la Réunion.

un exemple (car c'est un "log" au quotidien, dans l'espoir que cela serve un jours à des scientiques, vu les dégâts sur les oiseaux)
Image
03:08:17 09H08 02'44" hélico bipale avec flapping
03:14:27 09H14 05'43" plusieurs ulm avec plusieurs passages (tourne en rond)
03:22:02 09H22 11'20" plusieurs ulm avec plusieurs passages (tourne en rond)
03:34:16 09H34 02'15" hélico h130
03:43:58 09H43 02'22" hélico écureuil
03:46:04 09H46 02'09" hélico h130
03:47:44 09H47 03'25" ulm
03:59:03 09H59 02'32" hélico h130
http://cilaos-mon-amour.com/analyses-t ... -1130.html

Mes les touristes en ont rien à foutre, ils profitent, avant d'aller chier un coup dans la nature, et c'est tout, et d'autres vendent cette nature comme un "immense gisement à exploiter" (phrase d'un homme politique arrivant sur l'île dans un journal télévisé, pour vous dire l'ambiance)

C'est une nuisance importante au point que je pourrais quitter ces lieux où j'ai grandi, me suis construit, à cause de cela.
Je crains cependant de retrouver une autres nuisance locale, en plus de l'hiver, difficile à gérer dans l'éventuel nouveau lieu permanent de vie (en métropole où je connais ça va en été, mais en hiver c'est inhabitable aussi à cause du bruit d'usine de voisins avec pompe à chaleur exponentiellement bruyante (autant qu'une pelleteuse au travail) de marque CIAT, peut être qu'un procès pourrait mettre fin à la nuisance mais avec un ennemi en cadeau) et si départ, il ne faut pas faire d'erreur et c'est très difficile à envisager encore.
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Re: [Index] Écologie, environnement...

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Les glaciers suisses continuent de fondre à un rythme inquiétant.
AFP

Publié vendredi 16 octobre 2020 à 10:50

Les glaciers suisses ont encore perdu 2% de leur volume cette année, rapporte l’Académie suisse des sciences. Mauvais signe parmi d’autres, l’Aletsch a connu la plus faible accumulation de neige jamais enregistrée.

Les glaciers suisses ont continué à fondre cette année à un rythme inquiétant, et l’accumulation de neige sur le plus grand glacier des Alpes n’a jamais été aussi faible, met en garde une étude publiée vendredi.

Au total, les glaciers suisses ont perdu 2% de leur volume cette année, selon l’étude annuelle publiée par l’Académie suisse des sciences.

C’est en ligne avec la moyenne de ces 10 dernières années, mais ces chiffres sont quand même «très inquiétants», a expliqué à l’AFP l’auteur du rapport Matthias Huss, en charge du réseau de surveillance des glaciers GLAMOS. «Ces chiffres sont un peu plus faibles que ces trois dernières années, quand nous avions des températures extrêmement élevées, mais quand même les glaciers ont perdu beaucoup de masse», souligne le scientifique.

Sur les 60 dernières années, les glaciers suisses ont perdu autant d’eau qu’il y en a dans le lac de Constance, une étendue d’eau de 63 kilomètres de long sur la frontière austro-germano-suisse, insiste le rapport.

L’Aletsch source d’inquiétudes

L’une des mesures les plus inquiétantes concerne l’Aletsch, le plus imposant glacier des Alpes. Depuis un peu plus de cent ans que les mesures sont faites, «cette année marque la plus faible accumulation de neige jamais» enregistrée, souligne Matthias Huss.

Les mesures sont prises à 3466 mètres d’altitude, et il y a donc toujours de la neige. «Il fait froid là-haut, mais il y a peu de neige qui s’est accumulée même à cette altitude, et bien sûr c’est mauvais signe pour le plus grand glacier des Alpes», a-t-il ajouté.

Le glacier, qui s’étend sur 86 km2 dans les Alpes suisses, est estimé à 11 milliards de tonnes de glace, mais il a vu son front reculer d’environ 1 km depuis le début du siècle. L’Aletsch est le plus imposant des plus de 4000 glaciers alpins.

Disparition en marche

Une étude de l’université ETH de Zurich indiquait que 95% de ces majestueuses masses de glace auront disparu d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre n’étaient pas maîtrisées.

Deux tiers des glaciers disparaîtraient même dans l’éventualité du respect de l’accord de Paris sur le climat, selon cette étude. «Mais au moins, il nous resterait des glaciers à admirer», note Matthias Huss.
Comme peau de chagrin...
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Re: [Index] Écologie, environnement...

Message par freeshost »

La Generación Z llegó para salvarnos: una inventora de 19 años quiere acabar con el desperdicio de alimentos.
Natalia Quiroga

05 oct 2020 - 10:45 CEST

Con su máquina para conservar comida, Maitane Alonso combate algunas de las causas que provocan la pérdida de toneladas de comida a escala mundial cada año. Su laureado proyecto ha recibido la atención de la NASA y el primer premio en el evento de ciencia y tecnología más importante del mundo

Para Maitane Alonso (Sodupe, Bizkaia, 2001) lo mejor no es saber que el Instituto de Tecnología de Massachusetts (MIT) ha puesto su nombre a un asteroide, sino haber tenido la suerte de encontrar una pasión, en su caso la ciencia, antes de los 18 años: “Saber que tienes el resto de tu vida para poder dedicarte a ello es surrealista”, asegura.

Maitane Alonso lo explica con 19 años pero, en realidad, la inquietud ya estaba ahí siendo una niña. Hace unos años, desde el txoko familiar en Sodupe, un pequeño pueblo de Bizkaia, donde su padre preparaba barbacoas enormes, se encontró de bruces con un reto personal: ¿cómo evitar que se desperdicien las sobras de la comida? Hoy, después de muchas pruebas y experimentos, esta estudiante de Medicina, gracias a una innovadora máquina para conservar alimentos, se ha ganado ya una gruesa lista de reconocimientos, entre ellos, el primer premio mundial de sostenibilidad y el segundo premio de microbiología en el Intel ISEF, el certamen organizado por la Society for Science & the Public y considerado el evento de ciencia y tecnología más importante del mundo. También ha podido exponer su proyecto a la NASA en la Expo-Ciencias AMLAT de 2018, celebrada en Chile.

Maitane ha rozado las estrellas, pero ella insiste con sus pies tocando tierra: lo importante de haber llegado tan alto es su ilusión desbordante por cambiar las cosas y la oportunidad de poder dedicarse a ello. “Lo que siempre intento transmitir a la gente es que el momento del cambio es ahora y también es el momento de actuar, está en nuestras manos el poder cambiar y mejorar la situación de todos”.

La realidad impuesta por la pandemia de la covid-19 confirma el argumento de Maitane de que, realmente, el momento puede ser ahora: el desperdicio global se redujo un 14% durante el confinamiento según un estudio realizado por el Ministerio de Agricultura y la AECOC (Asociación Española de Codificación Comercial), que también apunta un incremento de las donaciones de alimentos.

¿Seremos capaces de introducir en nuestras vidas algo de lo que aprendimos confinados? Lo que Maitane descubrió con su propia inquietud personal es que, para la solución de este gran problema, una parte está en la voluntad y otra en la ciencia y la tecnología.

Sobre la importancia de hacerse preguntas

El problema, sin duda, es enorme: mientras el hambre en el mundo sigue aumentando, un tercio de todos los alimentos que se producen globalmente se desperdicia. Son 1.300 millones de toneladas de comida tirada cada año, entre otras razones, por problemas asociados a los métodos de conservación. Pero no es solo la comida lo que perdemos: en los alimentos desperdiciados se malgasta cada año tanta agua como el equivalente al contenido de cien millones de piscinas olímpicas.

Con uno de estos datos terroríficos se encontró Maitane mientras empezaba a preocuparse por la cantidad de comida que sobraba en las barbacoas familiares.

Aquello se convirtió en el inicio de una larga lista de preguntas para la joven que, por aquel entonces, tenía 16 años. Pero las preguntas nunca emergen solas, una cuestión lleva a otra y esa a otra más, hasta que se va creando un camino. Hasta que surge otra chispa. Una tarde, Maitane se dio cuenta de que, en solo unos minutos, el “curioso” olor de las zapatillas de deporte de su hermano había desaparecido al dejarlas junto a un generador de cargas eléctricas que habían comprado. Y ahí empezó a relacionar conceptos: “Por un lado el olor está causado por microorganismos y, si el olor había desaparecido, los microorganismos también; por otro lado, la fecha de caducidad de los alimentos está dada por el crecimiento de los microorganismos. Entonces me puse a plantear cómo podríamos aplicar esto a la industria alimentaria”.

Maitane podía haberlo dejado todo ahí, pero no, la mecha de la inquietud ya estaba encendida. Empezaron los primeros prototipos: “La primera máquina la hice con cosas que encontraba por casa, un trozo de una persiana rota, dos cajas de plástico y conectando todo como mejor pude con el conocimiento que iba adquiriendo”. Tras las pruebas más sencillas, llegaron otras más científicas, hasta que uno de los prototipos funcionó. La idea, explica la joven, sigue la misma lógica que la de las zapatillas de su hermano: consiste en tratar el aire dentro de un envase mediante descargas eléctricas para que sean las propias moléculas del aire las que maten a los microorganismos y, de esta manera, se alargue la vida útil de los alimentos.

Con ese primer prototipo, que ya usaban en casa para conservar sus propios alimentos, se presentó al primer concurso científico animada por su familia. “Me parece preocupante que muchas veces se investigue y se hagan un montón de cosas que luego se quedan en un cajón olvidadas… Es esencial salir a la calle y contar la investigación, que al final la investigación no entiende ni de género ni de edad, y es que es de todos y para todos”.

Sin apoyo, la investigación es imposible

Del primer premio en el primer concurso, el Zientzia Azoka de Elhuyar en Euskadi, empezaron a sucederse los éxitos. “Fui viendo cómo, feria tras feria, el prototipo estaba siendo premiado y estaba generando interés entre la gente. Eso me motivó a seguir con la investigación. Además, pensé que la industria necesitaba una alternativa ya que en los comercios también estaban desechando un montón de comida”. Maitane creó, apoyada por distintas empresas, una máquina industrial basada en el mismo método y con la que más tarde iría a EE UU al concurso del MIT. Y ya de allí, con el primer premio, llegaría luego el asteroide con su nombre (privilegio que en España han alcanzado personajes como Salvador Dalí, Rafael Nadal o Pedro Duque).

“Aunque me parece surrealista, en realidad para mí lo del asteroide es lo de menos, porque lo que sí me ha podido dar el premio es una plataforma para reivindicar que hay gente sin apoyo que está desarrollando proyectos simplemente para poder conseguir un futuro mejor entre todos”.

A lo largo de la conversación, Maitane no dejará de insistir en la enorme cantidad de barreras y prejuicios con los que se encuentran los jóvenes por el mero hecho de ser jóvenes. Además del apoyo emocional y económico de su familia, la joven tuvo que trabajar para poder financiar el proyecto y, aunque hoy ya tiene su propia empresa, reconoce que la falta de apoyo institucional muchas veces empuja a abandonar buenos proyectos. “Es un tema particularmente sensible cuando hablamos de la gente joven, estamos súper estereotipados como la generación ni-ni, que ni estudia, ni trabaja, ni hace nada. Y hay un montón de jóvenes que quieren moverse y hacer cosas, pero que simplemente se encuentran con muchos límites”.

Ayudar a crear referentes para todas

Además de seguir adelante con su propia empresa, que sin duda revolucionará la batalla contra el desperdicio de alimentos, y continuar estudiando medicina -cuenta que su sueño siempre ha sido la investigación contra el cáncer-, Maitane dedica una buena parte de su tiempo a dar charlas en colegios e institutos. “Personalmente me llenan un montón las conferencias, yo tuve el apoyo de mi familia, pero soy consciente de que hay gente que quizás no lo tiene y entonces me parece muy importante dárselo desde fuera. Ver la reacción de la gente, que participa y se implica y, sobre todo, conseguir que alguien se sienta inspirada y que les ayude a dar su primer paso, es algo que a mí me hace inmensamente feliz, la verdad”.

Maitane cree que es importante que para que las niñas se animen a dedicarse a la investigación puedan contar con referentes cercanos y no abstractos: “Piensan en una mujer científica y solo nombran a Marie Curie”. Pero, insiste, lo importante es disfrutar de la libertad para elegir: “No se trata de que ahora, como hay pocas niñas en el ámbito tecnológico, se obligue a que vayan todas. Se trata de darles las herramientas para que en una igualdad real puedan encontrar lo que para ellas está bien y que se puedan dedicar a ello”.
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freeshost
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Jusqu'à seize millions de particules de microplastiques dans les biberons !

Mikroplastik aus der Babyflasche
Viele Säuglinge bekommen zusätzlich oder anstelle der Mutterbrust das Fläschchen. Doch jetzt enthüllt ein Experiment, dass bei der empfohlenen Zubereitung der Flaschenmilch erhebliche Mengen an Mikroplastik aus dem Kunststoff des Fläschchens freiwerden. Pro Liter kann das Polypropylen einer Babyflasche bis zu 16 Millionen Mikroplastikpartikel und Milliarden von Nanopartikeln an die Flüssigkeit abgeben. Je heißer das eingefüllte Wasser dabei ist, desto höher ist die Abgabe dieser Kunststoffpartikel, wie die Forscher berichten. Sie schätzen, dass ein Säugling in Europa und Nordamerika dadurch im Schnitt mehr als zwei Millionen Mikroplastikteilchen pro Tag aufnimmt.

Kunststoffe sind in unserem Alltag längst allgegenwärtig, denn sie sind vielseitig einsetzbar und günstig. Doch die Folgen sind Unmengen an Plastikmüll und Mikroplastik, die in die Umwelt gelangen und Ozeane, Gewässer, Böden und sogar die Luft verschmutzen. Studien belegen zudem, dass sich die zwischen wenigen Mikrometer und fünf Millimeter kleinen Kunststoffpartikel auch schon in unserer Nahrung und in Getränken finden. Schätzungen zufolge nimmt jeder Mensch im Schnitt rund 100.000 solcher Partikel pro Jahr auf – über Trinkwasser, die Atemluft, aber auch den Verzehr von Fisch, Meeresfrüchten oder Honig. Auch im menschlichen Stuhl haben Forscher schon Mikroplastik nachgewiesen. Den größten Anteil an den Partikeln im Kot hatte der stark verbreitete Kunststoff Polypropylen. Bisher jedoch fehlt eine umfassende Übersicht, wie und woher der Mensch überall Mikroplastik aufnimmt.

Bis zu 16 Millionen Mikroplastik-Partikel pro Liter

Einen Beitrag dazu leisten nun Dunzhu Li vom AMBER-Forschungszentrum des Trinity College in Dublin und sein Team. Sie haben untersucht, ob und wie viel Mikroplastik bei der Benutzung von Fläschchen für die Säuglingsfütterung freigesetzt wird. „Diese Babyfläschchen sind größtenteils aus Polypropylen und werden bei der Zubereitung der Flaschenmilch regelmäßig heißem Wasser und intensivem Schütteln ausgesetzt“, erklären die Forscher. So empfiehlt die Weltgesundheitsorganisation WHO, die Fläschchen zunächst mit kochendem Wasser auszuspülen und dann das Milchpulver mit mindestens 70 Grad heißem Wasser anzurühren, um die Keimbelastung möglichst gering zu halten. Ausgehend von diesem Rezept haben Li und sein Team zehn gängige Babyflaschen aus Polypropylen erst mit kochendem, dann 70 Grad heißem Wasser befüllt und anschließend die Menge der Kunststoffpartikel im Wasser mittels Laser-Spektroskopie und Rasterkraftmikroskopie ermittelt.

Die Analysen ergaben bei allen Fläschchen eine starke Freisetzung von Mikroplastik. Die ermittelten Konzentrationen lagen zwischen 1,3 und 16,2 Millionen Mikroplastikpartikeln pro Liter. Dies sei erheblich mehr als die für das Trinkwasser üblichen Werte von bis zu 1000 Partikeln pro Liter und spreche daher für das Polypropylen der Fläschchen als der Quelle der Kontamination, schreiben die Forscher. Die hohen Werte blieben auch nach drei Wochen regelmäßiger Benutzung der Fläschchen ähnlich hoch. Wie Li und sein Team erklären, sind ihre Werte wahrscheinlich noch stark unterschätzt. Denn Nanopartikel unterhalb von 0,8 Mikrometern wurden von ihren Filtern nicht erfasst. In ergänzenden Analysen von Stichproben des Babyfläschchen-Wassers fanden sie aber Billionen von rund 100 Nanometer kleinen Nanopartikeln pro Liter. Insgesamt waren knapp zwei Drittel der registrierten Partikel kleiner als 20 Mikrometer.

Was diese Freisetzung von Mikroplastik hochgerechnet für Säuglinge weltweit bedeutet, haben die Wissenschaftler für 48 Länder ausgerechnet. Als Grundlage dienten die in ihrem Experiment ermittelte Kontamination, die durchschnittliche tägliche Milchaufnahme eines Säuglings, der jeweilige Marktanteil von Polypropylen-Babyflaschen sowie der Anteil der Mütter, die ihre Säuglinge nicht stillen, sondern per Fläschchen füttern. „Wir haben festgestellt, dass ein Säugling im weltweiten Durchschnitt etwa 1,58 Millionen Plastikpartikel pro Tag über die Flaschenfütterung aufnimmt“, berichten Li und seine Kollegen. Die Menge variiert dabei aber stark je nach Region: In den Ländern Asiens und Afrika, in denen mehr Mütter ihre Kinder stillen, liegt die Kontamination mit gut 500.000 bis knapp 900.000 Partikeln pro Tag am niedrigsten. In Europa, Nordamerika und Ozeanien dagegen mit 2,1 bis 2,6 Millionen Mikroplastikteilchen pro Säugling und Tag am höchsten.

Milch besser außerhalb des Fläschchens anrühren

Einer der Hauptgründe für die starke Kontamination des Babyfläschchen-Inhalts ist laut den Forschern die hohe Temperatur, denen das Plastik bei der Zubereitung der Flaschenmilch ausgesetzt ist. „Gerade die Sterilisation, die von der WHO empfohlen wird, verstärkt die Freisetzung des Mikroplastiks“, so Li und sein Team. Wird die Babymilch dagegen bei niedrigeren Temperaturen angerührt, sinkt die Belastung, wie ergänzende Tests ergaben. Die Wissenschaftler empfehlen deshalb, die Fläschchen nach dem Sterilisieren mit kochendem Wasser abkühlen zu lassen und sie dann dreimal mit kaltem, abgekochtem Wasser auszuspülen. Die Milch sollte zudem möglichst in einem nicht aus Plastik bestehenden Gefäß mit dem 70 Grad heißen Wasser angerührt werden und erst dann in das Fläschchen gefüllt werden. Von einem Wiederaufwärmen der schon angerührten Flaschenmilch in der Mikrowelle oder im Fläschchen raten die Forscher ab.

„Wir müssen akzeptieren, dass Kunststoffe unser modernes Leben durchdringen und dass sie bei alltäglicher Nutzung Mikro- und Nanoplastik freisetzen“, sagt Li. Allerdings, so betonen die Forscher, sagt die reine Menge an Mikroplastikpartikeln noch nichts darüber aus, ob und wie schädlich dies für die Gesundheit von Kindern und Erwachsenen ist. „Das letzte, was wir wollen, ist bei Eltern unnötige Panik auszulösen“, sagt Lis Kollege John Boland. „Denn bisher haben wir einfach nicht genug Information über die potenziellen Auswirkungen von Mikroplastik auf die Gesundheit von Kleinkindern.“ Ähnlich sieht es der nicht an der Studie beteiligte Umweltmediziner Hanns Moshammer von der Medizinischen Universität Wien: „Da besteht schon noch Forschungsbedarf. Wahrscheinlich gibt es eine Korngröße, bei der Resorption von Mikroplastik aus dem Darm relevant beziehungsweise möglich ist“, sagt er. „Bei einem gesunden Säugling würde ich aber nach derzeitigem Wissensstand nicht von einer besonders relevanten Aufnahme ausgehen. Sorgen würde ich mir da eher um Nanoplastik machen. Aber da stoßen wir an die Grenzen unserer Nachweismethoden.“

Quelle: Dunzhu Li (Trinity College, Dublin ) et al., Nature Food, doi: 10.1038/s43016-020-00171-y
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