Similitudes et différences entre SA et borderline
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Salut à tous,
Je me permets de répondre car je suis borderline et Asperger. Je trouve que les deux troubles diffèrent beaucoup cependant il est très facile d'avoir les deux. Je m'explique
Le SA est un trouble qui apparaît dans la petite enfance ce n'est pas une maladie. Il se caractérise par des problèmes sociaux, un besoin de routine, des intérêts spécifiques...
Les caractéristiques principales du TPL sont une dépendance affective, une peur de l'abandon, une impulsivité marquée, des addictions et des émotions intenses
Maintenant ce qui favorise le trouble borderline sont une hypersensibilité à la naissance (cas de l'Asperger), une impulsivité (beaucoup d'asperger sont TDAH) et des traumas
On ne naît pas borderline on le devient. Si l'enfant a été rejeté ou harcelé ou autre et qu'il est hypersensible et/ou impulsif il peut développer le TPL très facilement d'ailleurs 1 à 2% d'individus sont borderline mais c'est 14% chez les Asperger d'ailleurs je suis borderline
Donc les deux trouble sont différents mais un Asperger ayant vécu du rejet peut facilement développer le trouble
Je me permets de répondre car je suis borderline et Asperger. Je trouve que les deux troubles diffèrent beaucoup cependant il est très facile d'avoir les deux. Je m'explique
Le SA est un trouble qui apparaît dans la petite enfance ce n'est pas une maladie. Il se caractérise par des problèmes sociaux, un besoin de routine, des intérêts spécifiques...
Les caractéristiques principales du TPL sont une dépendance affective, une peur de l'abandon, une impulsivité marquée, des addictions et des émotions intenses
Maintenant ce qui favorise le trouble borderline sont une hypersensibilité à la naissance (cas de l'Asperger), une impulsivité (beaucoup d'asperger sont TDAH) et des traumas
On ne naît pas borderline on le devient. Si l'enfant a été rejeté ou harcelé ou autre et qu'il est hypersensible et/ou impulsif il peut développer le TPL très facilement d'ailleurs 1 à 2% d'individus sont borderline mais c'est 14% chez les Asperger d'ailleurs je suis borderline
Donc les deux trouble sont différents mais un Asperger ayant vécu du rejet peut facilement développer le trouble
Jeune femme diagnostiquée asperger se bat pour pouvoir avoir des amis comme tout le monde et s'intégrer à la société en essayant de gérer son stress
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Une nouvelle fiche d'Igor Thiriez sur l’hypersensibilité interpersonnelle, que l'on retrouve dans le trouble borderline (mais qui « peut aussi se rencontrer dans d’autres contextes, post-traumatiques par exemple, ou dans l’anxiété sociale ».)
Plus ancien, un schéma descriptif du fonctionnement borderline :Spoiler :
Ainsi qu'une autre fiche descriptive, avec également des pistes thérapeutiques :Spoiler :
Spoiler :
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Sympa les fiches.
Je ne serais pas étonné qu'il y ait souvent l'alexithymie aussi chez les borderlines. Difficile d'avoir des réactions émotionnelles mesurées quand on ne perçoit/comprend pas bien ses émotions.
Sur les similitudes TSA/borderline je trouve justement que la réponse de PsykoCouac n'était pas pertinente pour une fois, comme l'explique Electvod31 ça peut être bien plus flou, ce lien l'explique également, c'est peut-être sur le forum que je l'ai trouvé d'ailleurs : http://letemplebleu.over-blog.com/2018/ ... rline.html
Je ne serais pas étonné qu'il y ait souvent l'alexithymie aussi chez les borderlines. Difficile d'avoir des réactions émotionnelles mesurées quand on ne perçoit/comprend pas bien ses émotions.
Sur les similitudes TSA/borderline je trouve justement que la réponse de PsykoCouac n'était pas pertinente pour une fois, comme l'explique Electvod31 ça peut être bien plus flou, ce lien l'explique également, c'est peut-être sur le forum que je l'ai trouvé d'ailleurs : http://letemplebleu.over-blog.com/2018/ ... rline.html
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Enfin un qui a compris:Electvod31 a écrit : ↑dimanche 8 mars 2020 à 17:25 Salut à tous,
Je me permets de répondre car je suis borderline et Asperger. Je trouve que les deux troubles diffèrent beaucoup cependant il est très facile d'avoir les deux. Je m'explique
Le SA est un trouble qui apparaît dans la petite enfance ce n'est pas une maladie. Il se caractérise par des problèmes sociaux, un besoin de routine, des intérêts spécifiques...
Les caractéristiques principales du TPL sont une dépendance affective, une peur de l'abandon, une impulsivité marquée, des addictions et des émotions intenses
Maintenant ce qui favorise le trouble borderline sont une hypersensibilité à la naissance (cas de l'Asperger), une impulsivité (beaucoup d'asperger sont TDAH) et des traumas
On ne naît pas borderline on le devient. Si l'enfant a été rejeté ou harcelé ou autre et qu'il est hypersensible et/ou impulsif il peut développer le TPL très facilement d'ailleurs 1 à 2% d'individus sont borderline mais c'est 14% chez les Asperger d'ailleurs je suis borderline
Donc les deux trouble sont différents mais un Asperger ayant vécu du rejet peut facilement développer le trouble
Je pense même que c'est la norme d'avoir cette association pour les TSA diagnostiqués tardivement, et je pense que le trouble "borderline" se situe aussi dans l'accès à la sensualité, une identité de soi blessée et frustré d'un manque de partage dans la sensation et le contact: un espoir d'intimité en même tant qu'un interdit d'intimité que je résume en "carence de câlins sécures".
Le partage d'intimité physique est la base même de se sentir à la fois en vie, à la fois accepté des autres vivants, et dans le partage de ce qui est le plus fort alors: son corps et la sensation physique de vivre dans son corps.
L'autiste est souvent décris comme "désincarné" ou "à coté de la vie", ou "observateur distancié de la vie" et sur le plan physique, connu pour exiger si le besoin de sensualité est conscient, des câlins forts et globaux (étreintes contenante avec serrage fort compensation couverture lourde, hamac, s'enrouler dans les draps), alors qu'un bordeline neurotypique fera plus volontiers le déplacement dans une symbolique paraissant du "flan" (fusion avec la lumière divine par exemple) à un autiste qui n'a pas déplacé sont identité d'être dans l'imaginée par le langage et les archétypes culturels
Le tantra oriental cible cette couche d'égo blessé là et ouvrant l'accès à la sensualité des câlins perdus avec un corps adulte et sexuellement actif, mais est, évidemment conçu à la base pour des neurotypiques qui ont déjà construit une sexualité "normale"..
"la carence de câlins sécure" est très fortement probable en cas d'autisme car la différence de perception sensorielle n'a de toute façon pas permis de les recevoir de façon "sécure" et a tout gâché de la construction d'une identité en relation avec les autres, si les câlins ont été acceptés et donnés l'inadéquation de sensualité et l'urgence de se stimuler autrement (typique: regarder les roues de poussette qui tournent, pas mamam, et avoir d'autre choses à faire que des câlins quand elle en propose) entraîne frustration de contact donc de lien, souffrance, incompréhension, et rejet viscéral de l'intimité physique tant expérimenté comme "toxique" ou "envahissant" (c'est le rejet de la relation dans son intime même), même si dans le fond, on en crève en même tant d'envie (cette envie peut remonter plus tard, quand ce n'est plus le moment).. Et bien sur, avec l'excitation sexuelle en plus et la sexualité de l'adulte qu'on est devenu ça se complique quand c'est "plus tard"...
Avec le CORONA virus, on a maintenant une bonne excuse de fuir la confrontation à ce problème.
Quand l'intimité a été rejetée, le recours autistique de base: c'est de partager une passion intellectuelle et des données sans engager son intimité et son relationnel, partager un intérêt spécial ou de l'intime théorisé et donc distancié, c'est se construire des "relation de travail" pour partager le savoir, mais pas avoir "des amis"..
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
bravo, trés bien analysé
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
ca me parle beaucoup ce que tu dis "désincarné" ou "à coté de la vie" ,observateur distancié de la vie
c est bien cette sensation de vide ,de n être qu' un spectateur
c est vraiment bien ce que tu dis en tout point
sur le fait d avoir envie d intimité et si cela se produit d en souffrir et de rester dans le désarrois ....
de partager des choses intellectuelles mais sans se faire des "amis"
j ai souvent prix des plaisirs immenses a philosopher avec des femmes et me dire c est génial il faut que ca aille plus loin et après etre déçu et ne pas comprendre
c est bien cette sensation de vide ,de n être qu' un spectateur
c est vraiment bien ce que tu dis en tout point
sur le fait d avoir envie d intimité et si cela se produit d en souffrir et de rester dans le désarrois ....
de partager des choses intellectuelles mais sans se faire des "amis"
j ai souvent prix des plaisirs immenses a philosopher avec des femmes et me dire c est génial il faut que ca aille plus loin et après etre déçu et ne pas comprendre
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TSA // troubles de la personnalité limite
Modération (Lilas) : Fusion de sujets
J'ai un peu effeuillé le forum à ce sujet
tombant sur le post lié aux diags abusifs, des personnes ayant des troubles de la personnalité et "voulant" être autiste plutôt que d'avoir un trouble de le personnalité (franchement moi je m'en fous de l'étiquette, quelle quelle soit, je veux juste être bien - fonctionnelle un minimum !)
ça m'a bien sûr questionnée sur moi-même mais je trouve ça un peu simpliste de finalement tout cloisonner - TSA versus autre troubles
Parce qu' un parcours relationnel (au sein des milieux familiaux, scolaires) chaotique et douloureux (conflits, harcèlement, maltraitances, deuils précoces) - comme beaucoup d'autistes en vivent - n'aurait-il pas PLUS tendance à générer des troubles de la personnalité ? (sans même parler des syndromes de stress post trauma)
Et d'un autre côté certains traits autistiques pourraient AUSSI rééquilibrer en quelque sorte les difficultés liées à un TPL : par ex, l'usage des IR pour faire redescendre la pression, contrecarrer ces moments de grands vides et de sensation d'être trahi.e et abandonné.e (pour faire vite, les IR m'apportent une joie immense et réelle, et j'ai vite compris leur aspect salvateur : "eux ne me lâcheront pas " - mais le cercle vicieux c'est que je vais attacher plus d'importance à ces intérêts qui me sauvent qu'à une relation avec une personne - forcément faillible, pas toujours fiable, ce qui m'insécurise la plupart du temps.)
Si vous avez des ouvrages à me conseiller sur le TPL, je suis preneuse - ainsi que de vos témoignages - merci
je veux tellement avancer, aller mieux...
J'ai un peu effeuillé le forum à ce sujet
tombant sur le post lié aux diags abusifs, des personnes ayant des troubles de la personnalité et "voulant" être autiste plutôt que d'avoir un trouble de le personnalité (franchement moi je m'en fous de l'étiquette, quelle quelle soit, je veux juste être bien - fonctionnelle un minimum !)
ça m'a bien sûr questionnée sur moi-même mais je trouve ça un peu simpliste de finalement tout cloisonner - TSA versus autre troubles
Parce qu' un parcours relationnel (au sein des milieux familiaux, scolaires) chaotique et douloureux (conflits, harcèlement, maltraitances, deuils précoces) - comme beaucoup d'autistes en vivent - n'aurait-il pas PLUS tendance à générer des troubles de la personnalité ? (sans même parler des syndromes de stress post trauma)
Et d'un autre côté certains traits autistiques pourraient AUSSI rééquilibrer en quelque sorte les difficultés liées à un TPL : par ex, l'usage des IR pour faire redescendre la pression, contrecarrer ces moments de grands vides et de sensation d'être trahi.e et abandonné.e (pour faire vite, les IR m'apportent une joie immense et réelle, et j'ai vite compris leur aspect salvateur : "eux ne me lâcheront pas " - mais le cercle vicieux c'est que je vais attacher plus d'importance à ces intérêts qui me sauvent qu'à une relation avec une personne - forcément faillible, pas toujours fiable, ce qui m'insécurise la plupart du temps.)
Si vous avez des ouvrages à me conseiller sur le TPL, je suis preneuse - ainsi que de vos témoignages - merci
je veux tellement avancer, aller mieux...
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
TPL (c'est quoi?) Troubles de la Personnalité Limite je suppose
Il reste les IR (c'est sûrement pas les infrarouges, même si en hiver ça peut aider pour le moral, je me chauffe avec la bouteille de gaz, sans besoin le gaz: elle me sert d'haltère pour faire des tractions, ça réchauffe bien).
--- bref -----------
Je m'auto-censure beaucoup sur ce sujet, j'exposerais volontier des hypothèses mais ça peut choquer
------------DANGER--notions-de-psycaca-------------
Je considère déjà que l'égo... (le "machin" auquel on s'identifie pour communiquer et survivre socialement dans un monde hostile où personne ne nous aimera comme on est au fond).
... que l'égo a... heu... des couches.. Comme les oignons! Sur le plan de l'égo il y a similitude entre autistes et état-limite "en surface" (l'égo qui pense et qui parle, ou résonne avec des mots)
Par contre, les couches profondes de l'ordre du sensoriel, intime, affectif, et but-de-la-vie diffèrent.
Un autiste rechercherait par rapport à l'Autre une intimité source de ressourcement, pouvant s'attacher à l'autre et en dépendre durablement.
Alors qu'un bordeline, lui, chercherait pour exister en tant qu'individu, se défaire de la dépendance maternelle (ou parentale) vécue comme toxique (insatisfaisant, sensation de ne plus être "soi") en rompant toute relation fusionnelle aussitôt crée, répétant le drame de trahison et d'abandon qui est la conception que la vie ne peut pas être autrement (comme pour explorer une souffrance non comprise)
Dans ce fonctionnement, le borderline devient dangereux pour les autistes, il semble partager le même monde sur le plan des idées et des idéaux affichés, les relations démarrent bien mais c'est pour aboutir à un drame de rupture qui est très dommageable à une personne autiste.
Chez l'autiste, cependant, c'est plus viscéral, plus profond, c'est avant naissance, intra-utérin, neurologique.
La grosse différence serait que l'autiste n'est déjà pas né avec des perceptions sensorielles "normales" et "avec un cerveau normal" (c'est la faute à "la vie"), il y a forcément des différence de vécu, concernant "le traumatisme de naissance" et un foirage de grande ampleur du coté des guili guili arheu sourit à maman... Chez l'état limite, le "drame" s'est plutôt construit après, les guili guili arheu sourit à maman ont foiré par exemple par ce que maman n'était pas bien et que papa faisait trop le con (alors c'est sans doute la faute à mes 2), et la moisissure du "drame" n'a pas "déchiré" la même couche... "d'oignon".
C'est quoi les IR?
Il reste les IR (c'est sûrement pas les infrarouges, même si en hiver ça peut aider pour le moral, je me chauffe avec la bouteille de gaz, sans besoin le gaz: elle me sert d'haltère pour faire des tractions, ça réchauffe bien).
--- bref -----------
Je m'auto-censure beaucoup sur ce sujet, j'exposerais volontier des hypothèses mais ça peut choquer
------------DANGER--notions-de-psycaca-------------
Je considère déjà que l'égo... (le "machin" auquel on s'identifie pour communiquer et survivre socialement dans un monde hostile où personne ne nous aimera comme on est au fond).
... que l'égo a... heu... des couches.. Comme les oignons! Sur le plan de l'égo il y a similitude entre autistes et état-limite "en surface" (l'égo qui pense et qui parle, ou résonne avec des mots)
Par contre, les couches profondes de l'ordre du sensoriel, intime, affectif, et but-de-la-vie diffèrent.
Un autiste rechercherait par rapport à l'Autre une intimité source de ressourcement, pouvant s'attacher à l'autre et en dépendre durablement.
Alors qu'un bordeline, lui, chercherait pour exister en tant qu'individu, se défaire de la dépendance maternelle (ou parentale) vécue comme toxique (insatisfaisant, sensation de ne plus être "soi") en rompant toute relation fusionnelle aussitôt crée, répétant le drame de trahison et d'abandon qui est la conception que la vie ne peut pas être autrement (comme pour explorer une souffrance non comprise)
Dans ce fonctionnement, le borderline devient dangereux pour les autistes, il semble partager le même monde sur le plan des idées et des idéaux affichés, les relations démarrent bien mais c'est pour aboutir à un drame de rupture qui est très dommageable à une personne autiste.
C'est le "même drame apparent" qui les mets en communion.Parce qu' un parcours relationnel (au sein des milieux familiaux, scolaires) chaotique et douloureux (conflits, harcèlement, maltraitances, deuils précoces) - comme beaucoup d'autistes en vivent - n'aurait-il pas PLUS tendance à générer des troubles de la personnalité ? (sans même parler des syndromes de stress post trauma
Chez l'autiste, cependant, c'est plus viscéral, plus profond, c'est avant naissance, intra-utérin, neurologique.
La grosse différence serait que l'autiste n'est déjà pas né avec des perceptions sensorielles "normales" et "avec un cerveau normal" (c'est la faute à "la vie"), il y a forcément des différence de vécu, concernant "le traumatisme de naissance" et un foirage de grande ampleur du coté des guili guili arheu sourit à maman... Chez l'état limite, le "drame" s'est plutôt construit après, les guili guili arheu sourit à maman ont foiré par exemple par ce que maman n'était pas bien et que papa faisait trop le con (alors c'est sans doute la faute à mes 2), et la moisissure du "drame" n'a pas "déchiré" la même couche... "d'oignon".
C'est quoi les IR?
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Modifié en dernier par piedsboueux le dimanche 3 avril 2022 à 14:51, modifié 1 fois.
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
Maybe Charles H. Elliott, Laura L. Smith Borderline Personality Disorder For Dummies Wiley 2020. I've the pdf (419 p.) if you like reading in English. (5 Mo, too much to be attached on this forum but there are other ways to share it. ) Il a été traduit en français dans la collection pour les nuls.
Autrement, peut-être ce livre (en français).
Autrement, peut-être ce livre (en français).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
C'est quoi les IR?
Avec le gaz dedans, ça fait quand même 12.5Kg de plus, pour l'hiver qui va venir, il en faut une pleine, une fois les muscles renforcés (tractions de la bouteille de gaz à un bras, puis l'autre séries de 5 à 10 fois chaque, à haute cadence, ça réchauffe).
Avec le gaz dedans, ça fait quand même 12.5Kg de plus, pour l'hiver qui va venir, il en faut une pleine, une fois les muscles renforcés (tractions de la bouteille de gaz à un bras, puis l'autre séries de 5 à 10 fois chaque, à haute cadence, ça réchauffe).
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
IR = Intérêts Restreints ?
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
Je ne sais pas si tu avais vu la vidéo de Psykocouac sur le sujet.
https://www.youtube.com/watch?v=ICSWs7P ... PsykoCouac
Dans la description, sous la vidéo, il y a quelques conseils de lecture...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
Alain Tortosa est loin de faire l'unanimité, il n'est que psychothérapeute.
N'a aucun titre de psychologue ou de médecin.
D'autre part, le TSA est est un trouble neurodéveloppemental, présent à la naissance, le TPL est un trouble de la personnalité qui apparaît généralement à l'adolescence.
Certains psychiatres disent que le TPL est un diagnostic "fourre-tout" apposé quand on ne sait pas quelle étiquette coller au patient. Je ne dis pas qu'il n'existe pas, je n'en sais rien. Il ne fait en tout cas pas consensus.
Les problèmes relationnels sont très fréquents dans les TSA, les problèmes émotionnels aussi, ce n'est pas pour autant qu'on doit poser un diag de trouble de la personnalité en plus.
Cela reste 2 diagnostics bien différents. Leur co-existence est somme toute assez rare. Lire les études sur les comorbidités psychiatriques des TSA.
ça a tendance à me titiller car avant d'être diagnostiquée TSA, j'ai reçu ce diagnostic (entre autres, et de schizophrénie aussi).
Cela a entraîné des prises en charges totalement inadaptées et qui ont eu d'énormes conséquences, ça m'a bousillée en fait.
Je pense qu'avant de penser qu'on peut être touché par ce trouble, il faut consulter un psychiatre compétent et qui connaît les TSA. Seul lui pourra faire la part des choses.
Tree
N'a aucun titre de psychologue ou de médecin.
D'autre part, le TSA est est un trouble neurodéveloppemental, présent à la naissance, le TPL est un trouble de la personnalité qui apparaît généralement à l'adolescence.
Certains psychiatres disent que le TPL est un diagnostic "fourre-tout" apposé quand on ne sait pas quelle étiquette coller au patient. Je ne dis pas qu'il n'existe pas, je n'en sais rien. Il ne fait en tout cas pas consensus.
Les problèmes relationnels sont très fréquents dans les TSA, les problèmes émotionnels aussi, ce n'est pas pour autant qu'on doit poser un diag de trouble de la personnalité en plus.
Cela reste 2 diagnostics bien différents. Leur co-existence est somme toute assez rare. Lire les études sur les comorbidités psychiatriques des TSA.
ça a tendance à me titiller car avant d'être diagnostiquée TSA, j'ai reçu ce diagnostic (entre autres, et de schizophrénie aussi).
Cela a entraîné des prises en charges totalement inadaptées et qui ont eu d'énormes conséquences, ça m'a bousillée en fait.
Je pense qu'avant de penser qu'on peut être touché par ce trouble, il faut consulter un psychiatre compétent et qui connaît les TSA. Seul lui pourra faire la part des choses.
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Re: TSA // troubles de la personnalité limite
Attention à tes sources, Freeshost.
Pire, il n'est même pas « psychothérapeute » (c'est réglementé), mais « psycho-praticien », titre que n'importe qui peut s'attribuer et donc ne veut rien dire.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).