Juste un hyperlien en passant :
Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
Reportage (poignant) sur une enfant autiste diffusé dans l'émission de radio interception sur france inter.
Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
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Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
Oui, ça fait plaisir d'entendre sa camarade de classe.
Le reportage dit bien que c'est grâce au fait que les parents ont les moyens que la prise en charge adaptée est possible.
Une chose qui me perturbe, c'est que soudain, la maman de Cécile sort le discours des psychanalystes, comme si elle l'avait appris par coeur : prise en charge multiple mais n'oublions pas d'y inclure la psychanalyse. Et là, elle donne un exemple de psychanalyse, lors d'une crise de pleurs, on peut téléphoner au psychiatre, il est assez fin psychologue pour comprendre que Cécile ne veut pas aller en classe ce jour là, elle peut s'expliquer et voilà, les pleurs s'arrêtent.
Si c'était ça la psychanalyse, je ne serais pas contre.
Le reportage dit bien que c'est grâce au fait que les parents ont les moyens que la prise en charge adaptée est possible.
Une chose qui me perturbe, c'est que soudain, la maman de Cécile sort le discours des psychanalystes, comme si elle l'avait appris par coeur : prise en charge multiple mais n'oublions pas d'y inclure la psychanalyse. Et là, elle donne un exemple de psychanalyse, lors d'une crise de pleurs, on peut téléphoner au psychiatre, il est assez fin psychologue pour comprendre que Cécile ne veut pas aller en classe ce jour là, elle peut s'expliquer et voilà, les pleurs s'arrêtent.
Si c'était ça la psychanalyse, je ne serais pas contre.
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Re: Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
C'est ce que ça devrais être.
Permettre d'entendre la personne est la définition, il me semble, et interpréter à sa place une dérive malsaine.
A ce sujet j'ai entendu récemment (peut être dans cette émission, je sais plus) que bettelheim _ incarnation du mal de la psychanalyse _ n'était pas psychanalyste ...
Et après recherche ça se confirme, alors j'ai soulevé le sujet sur wikipédia.
Si certains son à même de prouver le contraire qu'ils ne se gênent pas pour le faire, mais il me semble qu'il vas falloir commencer a s'habituer à l'idée que ces théories ne peuvent pas de revendiquer de la psychanalyse, au grand damne des praticiens qui supposerait encore le contraire.
Permettre d'entendre la personne est la définition, il me semble, et interpréter à sa place une dérive malsaine.
A ce sujet j'ai entendu récemment (peut être dans cette émission, je sais plus) que bettelheim _ incarnation du mal de la psychanalyse _ n'était pas psychanalyste ...
Et après recherche ça se confirme, alors j'ai soulevé le sujet sur wikipédia.
Si certains son à même de prouver le contraire qu'ils ne se gênent pas pour le faire, mais il me semble qu'il vas falloir commencer a s'habituer à l'idée que ces théories ne peuvent pas de revendiquer de la psychanalyse, au grand damne des praticiens qui supposerait encore le contraire.
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Re: Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
tout depend ce qu'on appele psychanaliste, normalement il faut avoir fait une psychanalise, il a été analysé par Richard Sterba disciple direct de Sigmund Freud et il a suivi une formation a la psychanalise a l'ecole de Vienne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim
C'est un peu facile aujourd'hui de la part des psyKK maintenant qu'on sais que Betheleim s'etait planté, de dire qu'il n'etait pas un psychanaliste ou un mauvais psychanaliste.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim
C'est un peu facile aujourd'hui de la part des psyKK maintenant qu'on sais que Betheleim s'etait planté, de dire qu'il n'etait pas un psychanaliste ou un mauvais psychanaliste.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
Oui, c'est un peut facile d'une manière générale d'affirmer ceci est un psychanalyste et ceci n'en est pas un sachant que chacun peut placer les limites de l'inclusion un peut où il veux.
Et c'est un peut facile d'une manière générale d'affirmer ceci est un autiste et ceci n'en est pas un sachant que chacun peut placer les limites où il de l'inclusion un peut où il veux aussi.
Ce qui est difficile c'est de parler ensemble sur la base d'un tel mots quant les uns et les autres ont des acceptations distinctes.
J'ai remarqué que souvent on crois défendre une idée, et au lieu de ça on défend une frontière d'acceptation d'un mots, contre l'interlocuteur qui la place ailleurs.
C'est le cas dans ce sujet puisque l'acceptation ici est un dogme institutionnel alors que je parle pour ma part d'une notion de travail sur soi, et par soi, qui permet de faire tomber un voile de nos propre vécu qui masque, floute le reste du monde.
Alors je vais prendre la peine de reformuler l'idée en évitant soigneusement ce mot :
Un homme qui a vécu dans un camps de concentration et qui reproduit ce schémas sur ce qui l'entoure, est quelqu'un qui n'as pas réussis a faire tomber ce voile. Il est donc inapte à percevoir, a entendre, a distinguer. C'est l'évidence que tout le monde constate en ce qui concerne bettelheim. Je pense qu'on peut tous ce rejoindre là dessus.
Faire tomber une partie de ce voile peut être suffisant pour survivre. C'est ce qu'il a fait, il est allé consulter pour se soigner, pour faire face, pour arriver a vivre avec.
Ensuite il a étudié le fonctionnement logique de cette (pseudo)science. Jusque là on est encore dans le factuel donc si on ne présuppose pas de l’efficacité de la thérapie il n'y a rien a débattre.
De là on peut ajouter un principe de la théorie psychanalytique : pour être apte a entendre l'autre, il faut en plus du travail suffisant pour "survivre" faire un travail plus aboutis, pour tenter de faire tomber au mieux l’ensemble du voile.
C'est pas un fait, mais un principe théorique qu'on peut partager où non.
Mais le fait est que ce travail secondaire est réclamé par la théorie, et que bettellheim comme la plus part des psy qui ont accusé les mères au nom de la psychanalyse n'ont pas fait ce travail secondaire.
Donc quant nicolew dit
J'ai l'aire alors de défendre la psychanalyse, mais je ne vise pour ma part qu'une notion, celle de "lever le voile". Les tentatives sont partout dans l’histoire humaine, et chaque fois ça tourne à la secte dogmatique, c'est vieux comme le monde.
Et ceux qui refusent de voir claire sont souvent au plus près du voile collectif pour interdire de le soulever là où ils veulent que le voile reste. Freud le premier, puisqu'il s'évanouissait a la simple évocation d'un sujet son père que Jung qui n'a jamais dévoilé bien qu'il ait rapporté qu'il en a été témoins. (dans "ma vie" livre autobiographique de Jung).
Pour ceux qui ne peuvent pas lever le voile, cette révélation qui se dit "apocalypse" dans l'évangile selon jean, deviens synonyme de fin du monde.
C'est tellement difficile de voir claire que cette notion effondrement du monde qu'on retrouve sur les 5 continents prépare l'esprit au changement d'après un intervenant de l'émission "C dans l'aire " d'hier intitulé apocalypse now
Des fois je me dis qu'il faudrait allumer un grand feux, et brûler les mots psychanalyse, autisme, asperger, et bien d'autres, par ce qu'il sont brodé sur le voile comme pour empêcher d'être soulevé par le vent.
Mais bon, je venais pas disserter, juste parler d'une autre émission, ce que je vais aller faire de ce pas avant de m’éclipser de nouveau, par ce que tenter de faire comprendre c'est usant pour soi même comme pour les autres, et probablement inefficace au possible.
Et c'est un peut facile d'une manière générale d'affirmer ceci est un autiste et ceci n'en est pas un sachant que chacun peut placer les limites où il de l'inclusion un peut où il veux aussi.
Ce qui est difficile c'est de parler ensemble sur la base d'un tel mots quant les uns et les autres ont des acceptations distinctes.
J'ai remarqué que souvent on crois défendre une idée, et au lieu de ça on défend une frontière d'acceptation d'un mots, contre l'interlocuteur qui la place ailleurs.
C'est le cas dans ce sujet puisque l'acceptation ici est un dogme institutionnel alors que je parle pour ma part d'une notion de travail sur soi, et par soi, qui permet de faire tomber un voile de nos propre vécu qui masque, floute le reste du monde.
Alors je vais prendre la peine de reformuler l'idée en évitant soigneusement ce mot :
Un homme qui a vécu dans un camps de concentration et qui reproduit ce schémas sur ce qui l'entoure, est quelqu'un qui n'as pas réussis a faire tomber ce voile. Il est donc inapte à percevoir, a entendre, a distinguer. C'est l'évidence que tout le monde constate en ce qui concerne bettelheim. Je pense qu'on peut tous ce rejoindre là dessus.
Faire tomber une partie de ce voile peut être suffisant pour survivre. C'est ce qu'il a fait, il est allé consulter pour se soigner, pour faire face, pour arriver a vivre avec.
Ensuite il a étudié le fonctionnement logique de cette (pseudo)science. Jusque là on est encore dans le factuel donc si on ne présuppose pas de l’efficacité de la thérapie il n'y a rien a débattre.
De là on peut ajouter un principe de la théorie psychanalytique : pour être apte a entendre l'autre, il faut en plus du travail suffisant pour "survivre" faire un travail plus aboutis, pour tenter de faire tomber au mieux l’ensemble du voile.
C'est pas un fait, mais un principe théorique qu'on peut partager où non.
Mais le fait est que ce travail secondaire est réclamé par la théorie, et que bettellheim comme la plus part des psy qui ont accusé les mères au nom de la psychanalyse n'ont pas fait ce travail secondaire.
Donc quant nicolew dit
a savoirnicolew a écrit :Si c'était ça la psychanalyse, je ne serais pas contre.
je répondsnicolew a écrit : comprendre que Cécile ne veut pas aller en classe ce jour là
manu a écrit :C'est ce que ça devrais être.
J'ai l'aire alors de défendre la psychanalyse, mais je ne vise pour ma part qu'une notion, celle de "lever le voile". Les tentatives sont partout dans l’histoire humaine, et chaque fois ça tourne à la secte dogmatique, c'est vieux comme le monde.
Et ceux qui refusent de voir claire sont souvent au plus près du voile collectif pour interdire de le soulever là où ils veulent que le voile reste. Freud le premier, puisqu'il s'évanouissait a la simple évocation d'un sujet son père que Jung qui n'a jamais dévoilé bien qu'il ait rapporté qu'il en a été témoins. (dans "ma vie" livre autobiographique de Jung).
Pour ceux qui ne peuvent pas lever le voile, cette révélation qui se dit "apocalypse" dans l'évangile selon jean, deviens synonyme de fin du monde.
C'est tellement difficile de voir claire que cette notion effondrement du monde qu'on retrouve sur les 5 continents prépare l'esprit au changement d'après un intervenant de l'émission "C dans l'aire " d'hier intitulé apocalypse now
Des fois je me dis qu'il faudrait allumer un grand feux, et brûler les mots psychanalyse, autisme, asperger, et bien d'autres, par ce qu'il sont brodé sur le voile comme pour empêcher d'être soulevé par le vent.
Mais bon, je venais pas disserter, juste parler d'une autre émission, ce que je vais aller faire de ce pas avant de m’éclipser de nouveau, par ce que tenter de faire comprendre c'est usant pour soi même comme pour les autres, et probablement inefficace au possible.
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
Je suis tombée par hasard sur ce podcast de France Inter et je l'ai écouté 3 fois de suite. j'ai été vraiment très émue par cette petite fille qui est vraiment le coeur du reportage. D'une manière générale je fais confiance à cette émission, qui ne me déçoit pas sur le traitement des sujets même les plus difficiles.
J'ai beaucoup aimé les différentes interventions des adultes, qui - en tout cas c'est ce que j'ai ressenti - parlent de Cécile comme d'une enfant avec une particularité, certes mais comme d'une enfant.
C'est un reportage plein d'espoir, même si on s'aperçoit vite que Cécile fait partie des "privilégiées". Elle a une psychologue qui l'accompagne tous les jours, toute la journée à l'école, une enseignante qui a désormais l'habitude d'avoir des élèves autistes et une école où on accueille sans histoire un enfant en situation de handicap par classe... Ca devrait être la norme mais tous les parents savent que c'est inespéré.
Cécile apparaît avec ses forces et ses difficultés, elle est vraiment présentée avec beaucoup de respect par les adultes qui l'entourent et par le journaliste. Le moment où elle fait un meltdown en classe pour une histoire de ceinture, est vraiment poignant sans être voyeuriste.
Je ne me suis pas trop attachée aux questions sur la psychanalyse, et je me fiche un peu de ce débat pour être honnête. Le journaliste nous fait bien comprendre que cette réussite n'est pas un miracle. Tout cela ne peut fonctionner que parce que l'on donne à cette petite des aides quotidiennes et mutliples. Ce que je vois c'est que les proches de Cécile semblent avoir trouvé un équilibre pour elle et ça fait chaud au coeur... même si encore une fois, j'ai eu le cœur serré à l'idée que tous les enfants ne puissent pas avoir cette chance.
Et j'aimerai que les enseignants puissent l"couter pour dédramatiser l'accueil d'un enfant autiste dans leur classe... Les questions posées à la petite camarade de Cécile montrent bien qu'une inclusion est possible, si chacun y met du sien.
Je laisserai le mot de la fin à Cécile qui répond, lorsque le journaliste lui demande si elle sait pourquoi elle est différente, "Parce que je suis très gentille"
J'ai beaucoup aimé les différentes interventions des adultes, qui - en tout cas c'est ce que j'ai ressenti - parlent de Cécile comme d'une enfant avec une particularité, certes mais comme d'une enfant.
C'est un reportage plein d'espoir, même si on s'aperçoit vite que Cécile fait partie des "privilégiées". Elle a une psychologue qui l'accompagne tous les jours, toute la journée à l'école, une enseignante qui a désormais l'habitude d'avoir des élèves autistes et une école où on accueille sans histoire un enfant en situation de handicap par classe... Ca devrait être la norme mais tous les parents savent que c'est inespéré.
Cécile apparaît avec ses forces et ses difficultés, elle est vraiment présentée avec beaucoup de respect par les adultes qui l'entourent et par le journaliste. Le moment où elle fait un meltdown en classe pour une histoire de ceinture, est vraiment poignant sans être voyeuriste.
Je ne me suis pas trop attachée aux questions sur la psychanalyse, et je me fiche un peu de ce débat pour être honnête. Le journaliste nous fait bien comprendre que cette réussite n'est pas un miracle. Tout cela ne peut fonctionner que parce que l'on donne à cette petite des aides quotidiennes et mutliples. Ce que je vois c'est que les proches de Cécile semblent avoir trouvé un équilibre pour elle et ça fait chaud au coeur... même si encore une fois, j'ai eu le cœur serré à l'idée que tous les enfants ne puissent pas avoir cette chance.
Et j'aimerai que les enseignants puissent l"couter pour dédramatiser l'accueil d'un enfant autiste dans leur classe... Les questions posées à la petite camarade de Cécile montrent bien qu'une inclusion est possible, si chacun y met du sien.
Je laisserai le mot de la fin à Cécile qui répond, lorsque le journaliste lui demande si elle sait pourquoi elle est différente, "Parce que je suis très gentille"
Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Vous dites que cest si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre." Anhouil
TSA depuis octobre 2019 - QI hétérogène
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Re: Cecile, 7 ans, entre deux mondes.
Merci pour le lien.
J'ai beaucoup aimé la façon dont est réalisé ce documentaire en croisant les regards de tous ceux qui connaissent Cécile sous différents angles
- psy qui explique ce sur quoi elle travaille
- enseignante attentive qui montre bien que les difficultés ne se situent pas au niveau des apprentissages scolaires
- mère très impliquée (cela doit lui demander pas mal d'énergie au quotidien)
- mais aussi les frères et soeurs qui livrent leur inquiétude face à leur spécificité de leur soeur et sa capacité à évoluer.
J'ai beaucoup aimé la façon dont est réalisé ce documentaire en croisant les regards de tous ceux qui connaissent Cécile sous différents angles
- psy qui explique ce sur quoi elle travaille
- enseignante attentive qui montre bien que les difficultés ne se situent pas au niveau des apprentissages scolaires
- mère très impliquée (cela doit lui demander pas mal d'énergie au quotidien)
- mais aussi les frères et soeurs qui livrent leur inquiétude face à leur spécificité de leur soeur et sa capacité à évoluer.
Ses progrès sont plus qu'encourageants et il serait intéressant de voir où elle en est maintenant.Spoiler :
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"