Je trouve judicieux ce que tu dis sur les attentes de la société par rapport à l'amour et au sexe, je pense que cela peut amener de nombreuses personnes à être mal dans leur peau alors que, bien entourées, elles pourraient bien le vivre, et ne pas s'imaginer qu'elles ne sont pas normales si cela ne leur manque pas.RedMacbeth a écrit : Dans une société où le sentiment amoureux est encensé et les films d'amours nombreux, ça fait toujours un choc de se découvrir Aromantique, mais ça ne fait pas de soi quelqu'un d'affreux, ni même d'égoïste, ou d'incapable d'aimer.
Je ne peux pas en parler plus, parce que je ne suis pas Aromantique... En revanche, je suis sur le spectre asexuel, et ma découverte a aussi été un choc. "Oh bon sang, je suis encore différent-e, mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi je n'ai pas de désir sexuel ?"
Parce que je n'en ai pas. Point. Il n'y a rien de mauvais avec moi, je n'ai pas été traumatisée par de violentes expériences, et ça ne me dégoûte pas, simplement, le désir est absent. Ca ne me manque pas, je suis en paix avec moi même sur ce point (grâce à la communauté queer qui m'a entouré-e à la fac), c'est comme ça.
Pourtant, dans une société où, pareil, le sexe est omniprésent est sensé être la jouissance ultime, beaucoup de personnes pensent que je n'ai "simplement pas rencontré le bon homme", que je devrais "en parler avec mon psy", ou tout autre chose qu'on trouve facilement dans les Bingo Ace (j'adore ce genre de Bingo^^).
Message édité = strictement aucun intérêt - non mais, pour qui je me prends des fois, à croire que partager mon expérience, y compris mes mauvaises, pourrait aider les autres à ne pas en faire ?
J'ai honte d'avoir abordé un sujet trop personnel, et comme je n'aime pas éditer non plus, on ne m'y reprendra pas !
Je mets mes remarques et questions en violet dans la citation : ce n'est pas en particulier pour toi, Babù : ce sont mes réflexions à lire ça.Babù a écrit : (lavieenqueer) -Requiesromantique : expérimente peu ou pas d’attirance romantique dû à un épuisement mental. Lié à la théorie des cuillères. (Pour les personnes handicapées ou neuroatypiques ou ayant des troubles psychiques.)
Si c'est dû à un épuisement mental, ça ne peut pas être une condition permanente ? Ca voudrait dire que quand on n'est pas épuisé(e) on peut être romantique ? Il faudrait la même catégorie pour "requiessexuel(le)" alors. Sinon, je m'y retrouverais assez, mais je ne pense pas que cette catégorie vaille vraiment.
-Arovague : expérimente peu ou pas d’attirance romantique dû à son neurotype.
Donc "arovague" c'est aromantique en clair ? Pourquoi "vague" ?
-Nebularomantique : a des difficultés à dire si ce qu’iels ressent est de l’attirance romantique ou n’est pas sûr•e de ce qu’est l’attirance romantique et par conséquent ne sait pas s’iel la ressent, dû au fait d’être neuroatypique.
Comme ce qui a été dit plus haut, j'attribuerais ce fait de ne pas être sûr(e) à l'alexithymie, et peut-être aussi à un manque de connaissance de ce que le sentiment amoureux est sensé être.