s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
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s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Bonjour,
J'ai une forte tendance à m'écouter plutôt moi qu'écouter les autres, mais si je suis d'accord avec le fait que dans la vie l'avis des autres me fait également progresser.
J'ai également une autre particularité, qui est de me sentir "infuencée" très facilement par ce que pense les autres. Cela peut me faire douter un temps de mes propres opinions (souvent, je reviens à mes opinions). Je suis parfois perdue entre différencier mon opinion et celle d'autrui.
Ma question est lié au problème ci-après.
En fait je suis dans une relation libre et complètement perdue, pas en accord avec moi-même.
J'ai une relation qu'on pourrait qualifier de relation amoureuse avec un homme, certains qui me connaissent sur ce forum le savent. Je ne vais pas répéter les détails de la relation, juste ce qu'il y a de nécessaire à ce sujet : on n'habite pas ensemble, on ne s'entraide pas spécialement, même si ça peut arriver. On n'est pas un vrai couple. Mais la relation est forte quand même, on souhaite un enfant. (Merci de ne pas débattre ici sur la question de l'enfant mais uniquement sur le sujet qui me pose question).
Je doute actuellement de mes sentiments.
Je sais que normalement, aimer un homme, c'est lui faire confiance.
La logique veut aussi, que même si on fait confiance à quelqu'un, on a le droit de partager ou non certaines opinions avec lui.
Il me donne beaucoup de conseils, et j'ai peur de ne pas les suivre. J'ai l'impression qu'il pourrait m'en vouloir de ne pas les suivre, ou de me reprocher les conséquences. Il est vrai que, même dans un contexte de célibat, je prends souvent de mauvaises décisions. J'en prends aussi des bonnes.
Mon raisonnement est le suivant: puisqu'on ne partage pas la même vie (cohabitation, entraide), je dois normalement plutôt écouter mes opinions puisque c'est moi qui supporte les conséquences de mes actes. Alors que si c'était la situation contraire (couple solidaire on va dire), j'aurais de toute façon le droit de ne pas être d'accord avec lui (encore faudrait-il qu'on arrive à trouver des solutions avec ça, car comment faire si on pense à l'opposé ? difficile parfois de trouver des compromis) mais au-delà du fait de ne pas être d'accord, il supporterait avec moi les conséquences que ce soit lié à mes erreurs ou les siennes (pour peu qu'il accepte de faire des fois comme moi je le souhaite).
Donc je ne sais plus quoi penser. Pourtant, j'ai un point de vue où c'est plutôt l'homme qui gère les choses dans une relation (bien-sûr, pas à l'extrême), mais là je ne sais pas où me placer, car la relation est différente d'une relation "basique".
Donc ma question exacte serait : comment arriver à lui faire comprendre ça ? car apparemment, dans ma tête c'est trop flou. Je lui ai dis ça, et il m'a dit qu'il "croit comprendre" mais je ne suis même pas sûre.
Je me suis dis, peut-être qu'avec vos opinions à vous cela pourrait m'éclairer.
Merci
J'ai une forte tendance à m'écouter plutôt moi qu'écouter les autres, mais si je suis d'accord avec le fait que dans la vie l'avis des autres me fait également progresser.
J'ai également une autre particularité, qui est de me sentir "infuencée" très facilement par ce que pense les autres. Cela peut me faire douter un temps de mes propres opinions (souvent, je reviens à mes opinions). Je suis parfois perdue entre différencier mon opinion et celle d'autrui.
Ma question est lié au problème ci-après.
En fait je suis dans une relation libre et complètement perdue, pas en accord avec moi-même.
J'ai une relation qu'on pourrait qualifier de relation amoureuse avec un homme, certains qui me connaissent sur ce forum le savent. Je ne vais pas répéter les détails de la relation, juste ce qu'il y a de nécessaire à ce sujet : on n'habite pas ensemble, on ne s'entraide pas spécialement, même si ça peut arriver. On n'est pas un vrai couple. Mais la relation est forte quand même, on souhaite un enfant. (Merci de ne pas débattre ici sur la question de l'enfant mais uniquement sur le sujet qui me pose question).
Je doute actuellement de mes sentiments.
Je sais que normalement, aimer un homme, c'est lui faire confiance.
La logique veut aussi, que même si on fait confiance à quelqu'un, on a le droit de partager ou non certaines opinions avec lui.
Il me donne beaucoup de conseils, et j'ai peur de ne pas les suivre. J'ai l'impression qu'il pourrait m'en vouloir de ne pas les suivre, ou de me reprocher les conséquences. Il est vrai que, même dans un contexte de célibat, je prends souvent de mauvaises décisions. J'en prends aussi des bonnes.
Mon raisonnement est le suivant: puisqu'on ne partage pas la même vie (cohabitation, entraide), je dois normalement plutôt écouter mes opinions puisque c'est moi qui supporte les conséquences de mes actes. Alors que si c'était la situation contraire (couple solidaire on va dire), j'aurais de toute façon le droit de ne pas être d'accord avec lui (encore faudrait-il qu'on arrive à trouver des solutions avec ça, car comment faire si on pense à l'opposé ? difficile parfois de trouver des compromis) mais au-delà du fait de ne pas être d'accord, il supporterait avec moi les conséquences que ce soit lié à mes erreurs ou les siennes (pour peu qu'il accepte de faire des fois comme moi je le souhaite).
Donc je ne sais plus quoi penser. Pourtant, j'ai un point de vue où c'est plutôt l'homme qui gère les choses dans une relation (bien-sûr, pas à l'extrême), mais là je ne sais pas où me placer, car la relation est différente d'une relation "basique".
Donc ma question exacte serait : comment arriver à lui faire comprendre ça ? car apparemment, dans ma tête c'est trop flou. Je lui ai dis ça, et il m'a dit qu'il "croit comprendre" mais je ne suis même pas sûre.
Je me suis dis, peut-être qu'avec vos opinions à vous cela pourrait m'éclairer.
Merci
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Je pense que c est très important de rester maître de sa vie, et donc de ne pas laisser quelqu'un prendre des décisions à ma place. Bien sûr, on discute beaucoup mon mari et moi, et, quand j ai une décision à prendre, je lui demande ce qu'il en pense, mais je me réserve le droit de suivre son avis ou pas (et ça fonctionne dans l autre sens également).
Je suis profondément convaincue que, dans un couple, chacun doit être autonome et se gére comme il l entend, en toute égalité.
Du coup, si je comprends bien tu te demandes si tu dois le solliciter pour des conseils et si oui, si tu es obligée de les suivre ensuite ?
La personne qui te donne un conseil, même si c est ton copain, n est pas dans ta tête, et même si tu expliques au mieux, c est difficile d avoir toutes les informations comme toi tu les as.. Donc un conseil peut t aider, mais tu es toujours libre de faire autre chose. C est sur que si tu as 15 fois de suite la même question et que 15 fois de suite tu ne suis pas le conseil qui est toujours le même, ça peut agacer, mais au final, encore une fois, c est ta vie, tu fais ce que tu veux.
Je suis profondément convaincue que, dans un couple, chacun doit être autonome et se gére comme il l entend, en toute égalité.
Du coup, si je comprends bien tu te demandes si tu dois le solliciter pour des conseils et si oui, si tu es obligée de les suivre ensuite ?
La personne qui te donne un conseil, même si c est ton copain, n est pas dans ta tête, et même si tu expliques au mieux, c est difficile d avoir toutes les informations comme toi tu les as.. Donc un conseil peut t aider, mais tu es toujours libre de faire autre chose. C est sur que si tu as 15 fois de suite la même question et que 15 fois de suite tu ne suis pas le conseil qui est toujours le même, ça peut agacer, mais au final, encore une fois, c est ta vie, tu fais ce que tu veux.
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(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Pour moi, c'est la notion de conseil en elle-même qui coince.
Tu lui demandes conseil, ou tu en reçois sans avoir rien demandé?
La meilleure manière d'être soutenant dans une relation, je pense que c'est la maïeutique. C'est-à-dire l'art de faire accoucher l'autre de sa propre décision, en posant les questions qui renvoient la personne à cerner ce qu'elle-même veut.
On dit, pour ce que ça vaut, que les femmes demandent généralement à être simplement écoutées, et que les hommes court-circuitent ça, en partant directement dans le "conseil".
Résultat, double frustration: les unes ne se sentent pas écoutées; les autres sont frustrés de voir que le conseil n'est pas suivi.
Alors que même donner un conseil, ça ne devrait pas être une prescription, mais… un avis. Et loin d'être neutre, puisqu'il émane d'une personne qui règlerait certaines problématiques à sa façon à elle.
Tu lui demandes conseil, ou tu en reçois sans avoir rien demandé?
La meilleure manière d'être soutenant dans une relation, je pense que c'est la maïeutique. C'est-à-dire l'art de faire accoucher l'autre de sa propre décision, en posant les questions qui renvoient la personne à cerner ce qu'elle-même veut.
On dit, pour ce que ça vaut, que les femmes demandent généralement à être simplement écoutées, et que les hommes court-circuitent ça, en partant directement dans le "conseil".
Résultat, double frustration: les unes ne se sentent pas écoutées; les autres sont frustrés de voir que le conseil n'est pas suivi.
Alors que même donner un conseil, ça ne devrait pas être une prescription, mais… un avis. Et loin d'être neutre, puisqu'il émane d'une personne qui règlerait certaines problématiques à sa façon à elle.
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Je dirais que c'est à vous deux de parler et de vous écouter conjointement.
Si tu envisages des actions qui n'engagent pas une autre personne, pourquoi demander à celle-ci son avis ? Comme je vis seul, je n'ai pas besoin de parler de tout ce que je fais chez moi (changer la disposition d'un meuble, acheter un ordinateur, aller marcher quelques kilomètres, etc.). Aucune personne n'est obligée de dire tout ce qu'elle fait à ses cohabitants, peu importe le type de relation. Sus au totalitarisme sous toutes ses formes, que ce soit à l'échelle d'une planète, d'un pays, d'une entreprise ou de la famille.
Aucune personne ne doit être l'esclave de l'autre. Chaque personne a ses droits humains, le droit de penser, d'avoir sa propre opinion, d'exprimer son avis, de décider pour elle-même.
Ce n'est pas toujours l'homme ni toujours la femme qui gère tout. Qui des cohabitants LGBT+ ou des cohabitations à plus que deux ? De plus, pour presque toute les activités, le genre, le sexe et l'orientation sexuelle ne sont pas des critères pertinents. Ils ne doivent pas donc pas être systémisés, institionnalisés, à mon avis humaniste antisexiste.
Pour ma part, je mets la priorité sur moi (et mon célibat ).
Et il est très utile d'apprendre à réfléchir par soi-même (quitte à, au préalable, lire divers livres pour comprendre, apprendre, ne plus douter sur certaines connaissances scientifiques, etc.), à rechercher les informations par soi-même, à lire, comprendre des livres par soi-même et en mémoriser le message, la substance.
D'ailleurs, comme je te l'avais dit, vivre seul au moins une année est une très bonne expérience car on doit tout faire par soi-même, on ne peut s'en prendre qu'à soi-même. On ne délègue pas (ou très peu, aux prestataires, comme les électriciens éventuellement). On diversifie ses savoirs et ses savoirs-faires, on les développe, dans le but de ne pas dépendre d'autrui qui déciderait à notre place et à qui on obéirait aveuglément, naïvement.
De plus, le processus de décision ne doit pas forcément être rapide. On peut (et doit) s'accorder un délai de réflexion, réflexion qui peut mûrir (au lieu de prendre une décision à la va-vite sans explorer les nombreuses possibilités). En plus, durant cette période de réflexion, des éléments de la situation peuvent changer, qui peuvent faciliter (ou rendre plus difficile*) la décision. [* Mais, à force que nous faisons des recherches d'informations durant la période de réflexion, nous possédons plus d'informations, ce qui nous permet souvent de prendre facilement une décision.]
Si tu envisages des actions qui n'engagent pas une autre personne, pourquoi demander à celle-ci son avis ? Comme je vis seul, je n'ai pas besoin de parler de tout ce que je fais chez moi (changer la disposition d'un meuble, acheter un ordinateur, aller marcher quelques kilomètres, etc.). Aucune personne n'est obligée de dire tout ce qu'elle fait à ses cohabitants, peu importe le type de relation. Sus au totalitarisme sous toutes ses formes, que ce soit à l'échelle d'une planète, d'un pays, d'une entreprise ou de la famille.
Aucune personne ne doit être l'esclave de l'autre. Chaque personne a ses droits humains, le droit de penser, d'avoir sa propre opinion, d'exprimer son avis, de décider pour elle-même.
Ce n'est pas toujours l'homme ni toujours la femme qui gère tout. Qui des cohabitants LGBT+ ou des cohabitations à plus que deux ? De plus, pour presque toute les activités, le genre, le sexe et l'orientation sexuelle ne sont pas des critères pertinents. Ils ne doivent pas donc pas être systémisés, institionnalisés, à mon avis humaniste antisexiste.
Pour ma part, je mets la priorité sur moi (et mon célibat ).
Et il est très utile d'apprendre à réfléchir par soi-même (quitte à, au préalable, lire divers livres pour comprendre, apprendre, ne plus douter sur certaines connaissances scientifiques, etc.), à rechercher les informations par soi-même, à lire, comprendre des livres par soi-même et en mémoriser le message, la substance.
D'ailleurs, comme je te l'avais dit, vivre seul au moins une année est une très bonne expérience car on doit tout faire par soi-même, on ne peut s'en prendre qu'à soi-même. On ne délègue pas (ou très peu, aux prestataires, comme les électriciens éventuellement). On diversifie ses savoirs et ses savoirs-faires, on les développe, dans le but de ne pas dépendre d'autrui qui déciderait à notre place et à qui on obéirait aveuglément, naïvement.
De plus, le processus de décision ne doit pas forcément être rapide. On peut (et doit) s'accorder un délai de réflexion, réflexion qui peut mûrir (au lieu de prendre une décision à la va-vite sans explorer les nombreuses possibilités). En plus, durant cette période de réflexion, des éléments de la situation peuvent changer, qui peuvent faciliter (ou rendre plus difficile*) la décision. [* Mais, à force que nous faisons des recherches d'informations durant la période de réflexion, nous possédons plus d'informations, ce qui nous permet souvent de prendre facilement une décision.]
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Pour rebondir là-dessus, peut-être que tu peux trouver une formule toute faite pour accueillir les conseils, en différant ta réponse, comme "merci, je vais y réfléchir", et dire franchement que tu prends les conseils pour des pistes, des balises, mais qu'en définitive tu feras ce qui te semble juste, après avoir pesé tous les éléments.freeshost a écrit : ↑jeudi 14 mai 2020 à 15:38 De plus, le processus de décision ne doit pas forcément être rapide. On peut (et doit) s'accorder un délai de réflexion, réflexion qui peut mûrir (au lieu de prendre une décision à la va-vite sans explorer les nombreuses possibilités). En plus, durant cette période de réflexion, des éléments de la situation peuvent changer, qui peuvent faciliter (ou rendre plus difficile*) la décision. [* Mais, à force que nous faisons des recherches d'informations durant la période de réflexion, nous possédons plus d'informations, ce qui nous permet souvent de prendre facilement une décision.]
Tu peux aussi lui expliquer que tu es dans une période de doute sur tes choix et actions, et que tu as besoin de temps pour y réfléchir. Le problème étant que, si on ne partage pas vraiment de soutien, et de bons moments explicitement reconnus comme tels par les deux compagnons, il est plus difficile d'avoir une base sur laquelle s'appuyer pour installer une forme de complicité, pour régler à deux des problèmes, ou trouver des compromis lorsqu'il se présente un différend.
Après, cela dépend du caractère de chacun, le compromis ne sera pas à 50/50, il sera peut-être une fois à 40/60, un autre l'inverse, etc... Mais il doit y avoir au moins une attitude de recherche de compromis des deux côtés, même pour une personne rigide ou attachée à ses habitudes. L'attitude qui consisterait à dire "je fais ce que je veux, et toi tu t'adaptes si tu veux rester avec moi" s'apparenterait à de la tyrannie, ou encore de l'abus.
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Exactement. C'est TOI qui décides !
Ce n'est pas l'autre personne qui décide à ta place. Vous pouvez échanger vos avis, vos expériences, vos idées. C'est TOI qui décides.
Ce n'est pas le magasin et la publicité qui décident à ta place. Tu fais ta liste et tu t'y tiens une fois entré dans le magasin. C'est TOI qui décides.
Ce n'est pas le logiciel YouYoute* qui décide à ta place avec ses algorithmes pour te faire écouter ce qui te plaît déjà. C'est TOI qui décides.
Ce n'est pas l'autre personne qui décide à ta place. Vous pouvez échanger vos avis, vos expériences, vos idées. C'est TOI qui décides.
Ce n'est pas le magasin et la publicité qui décident à ta place. Tu fais ta liste et tu t'y tiens une fois entré dans le magasin. C'est TOI qui décides.
Ce n'est pas le logiciel YouYoute* qui décide à ta place avec ses algorithmes pour te faire écouter ce qui te plaît déjà. C'est TOI qui décides.
Spoiler : liberté, discrétion, hors ligne :
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Freeshost... arrête de me faire autant rire
Oui je confirme c'est lui qui me donne de lui-même les conseils et non pas moi qui les demande.
La source du problème : ma dépression.
Comme il veut bien faire, j'ai droit à différents conseils : mange plus, bouge toi, fais du sport, prends des aliments miracle et compagnie. Franchement, c'est pas méchant quand je caricature comme ça, mais honnêtement les conseils je ne les reçois pas toujours avec beaucoup d'enthousiasme. Et après il me dit que je n'ai pas de bonne volonté mais ces conseils là je les ai déjà testé depuis très longtemps même avant de le connaître, et je me connais bien.
Il veut aussi refuser d'admettre que la qualité de notre relation peut avoir une importance pour moi. Selon lui, tous les problèmes viennent de ma dépression. Et je respecte totalement, car j'envisage de le quitter. Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'on ne recherche pas le bonheur à travers l'autre, mais lui n'a pas compris ce qu'il représente pour moi, et je ne peux pas le forcer à comprendre
Et de toute façon, on ne trouve pas réellement de compromis. Enfin, il fait beaucoup d'efforts, je le vois, et moi j'ai fais des concessions pour lui en toute sincérité. Mais aujourd'hui je vois le résultat avec beaucoup de peine... et le problème central ne vient pas vraiment de la relation d'ailleurs... Il vient simplement du fait que ma vie est vraiment compliquée et il n'a en aucun cas la responsabilité de contre-balancer ça.
BREF.
PS: Je suis vraiment désolée j'ai oublié que j'avais posté ce sujet, et je viens de m'en rendre compte, d'où la réponse tardive. Merci pour vos pistes et notamment pour l'idée de la réponse toute faite ("Je vais y réfléchir").
Oui je confirme c'est lui qui me donne de lui-même les conseils et non pas moi qui les demande.
La source du problème : ma dépression.
Comme il veut bien faire, j'ai droit à différents conseils : mange plus, bouge toi, fais du sport, prends des aliments miracle et compagnie. Franchement, c'est pas méchant quand je caricature comme ça, mais honnêtement les conseils je ne les reçois pas toujours avec beaucoup d'enthousiasme. Et après il me dit que je n'ai pas de bonne volonté mais ces conseils là je les ai déjà testé depuis très longtemps même avant de le connaître, et je me connais bien.
Il veut aussi refuser d'admettre que la qualité de notre relation peut avoir une importance pour moi. Selon lui, tous les problèmes viennent de ma dépression. Et je respecte totalement, car j'envisage de le quitter. Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'on ne recherche pas le bonheur à travers l'autre, mais lui n'a pas compris ce qu'il représente pour moi, et je ne peux pas le forcer à comprendre
Et de toute façon, on ne trouve pas réellement de compromis. Enfin, il fait beaucoup d'efforts, je le vois, et moi j'ai fais des concessions pour lui en toute sincérité. Mais aujourd'hui je vois le résultat avec beaucoup de peine... et le problème central ne vient pas vraiment de la relation d'ailleurs... Il vient simplement du fait que ma vie est vraiment compliquée et il n'a en aucun cas la responsabilité de contre-balancer ça.
BREF.
PS: Je suis vraiment désolée j'ai oublié que j'avais posté ce sujet, et je viens de m'en rendre compte, d'où la réponse tardive. Merci pour vos pistes et notamment pour l'idée de la réponse toute faite ("Je vais y réfléchir").
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Bon courage Daphnée !
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Pour les conseils, je suis plutôt à diversifier mes sources, ne pas demander toujours à la même. Je vais demander aux personnes qui me semblent avoir les compétences respectives.
Des personnes te conseillent, c'est toi qui décides, d'en suivre certains, de ne pas en suivre d'autres.
Tu peux apprendre, réfléchir et décider, ne pas déléguer ces capacités cognitives (à autrui ou à une machine).
Des personnes te conseillent, c'est toi qui décides, d'en suivre certains, de ne pas en suivre d'autres.
Tu peux apprendre, réfléchir et décider, ne pas déléguer ces capacités cognitives (à autrui ou à une machine).
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Ca c'est juste.
En ce moment je prends du recul sur mes "décisions" justement, et j'ai l'impression de ne plus être la même personne qu'avant c'est assez effrayant.
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Puisqu'on est dans les conseils, ou plutôt la façon de traiter ces derniers, j'ai envie d'ajouter que je n'accepte jamais de conseils lorsqu'ils sont en contradiction avec les actes de la personne. Je n'accepte de conseils que de la part de personnes que je juge dignes de m'en donner sur le point concerné. Par exemple, une personne qui me dirait comment élever mes enfants, alors qu'à l'évidence, les siens sont "mal élevés". C'est la même chose pour les reproches : si par exemple une personne qui ne conduit pas me reproche ma façon de me garer, ou une manoeuvre. Conduis d'abord, montre-moi, ensuite je verrai si j'ai envie d'écouter.
Mais parfois, je n'ai pas envie d'écouter (les conseils non sollicités, en général), et il m'en reste quand même un petit quelque chose, qui, une fois pesé et soupesé, peut finalement me servir. Mais pas question de le dire, c'est top secret ! (je blague)
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Je suis d'accord avec toi .
Exemple: mon père qui me donne des conseils sur ma vie amoureuse (voire sous forme d'ordre et de chantage), et qui ne s'entend plus avec ma mère ...
Par contre je ne conduis pas (j'ai obtenu le code et il est périmé ) mais je déteste quand les personnes ne respectent pas le code de la route (se garer sur un passage piéton par exemple... j'ai déjà eu des envies de rayer les voitures en question mais je n'ai rien fait ).
Pareil, j'ai tendance à prendre les conseils avec une méfiance hors norme !
Après ça dépend aussi comment ils sont formulés et dans quel contexte (notamment, est-ce que la personne avant de donner un conseil a tous les éléments en main; est-ce que la personne prétend détenir la vérité ... Etc.).
Aussi, quelle confiance j'ai en la personne et quelle place elle a dans ma vie... mais bien-sûr avec des limites ! quand mon intuition me dit non, ma raison n'arrive pas beaucoup à tenir compte du conseil
Exemple: mon père qui me donne des conseils sur ma vie amoureuse (voire sous forme d'ordre et de chantage), et qui ne s'entend plus avec ma mère ...
Par contre je ne conduis pas (j'ai obtenu le code et il est périmé ) mais je déteste quand les personnes ne respectent pas le code de la route (se garer sur un passage piéton par exemple... j'ai déjà eu des envies de rayer les voitures en question mais je n'ai rien fait ).
Pareil, j'ai tendance à prendre les conseils avec une méfiance hors norme !
Après ça dépend aussi comment ils sont formulés et dans quel contexte (notamment, est-ce que la personne avant de donner un conseil a tous les éléments en main; est-ce que la personne prétend détenir la vérité ... Etc.).
Aussi, quelle confiance j'ai en la personne et quelle place elle a dans ma vie... mais bien-sûr avec des limites ! quand mon intuition me dit non, ma raison n'arrive pas beaucoup à tenir compte du conseil
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Ca c'est normal, parce qu'en tant que piéton, tu es concernée - et puis, c'est la loi, le code de la route, point. Je pensais davantage aux gens qui te donnent des conseils gratuits sur comment mieux faire dans une discipline qu'ils ne maîtrisent pas : un peu comme les parents qui viennent t'expliquer comment faire cours à une classe - certes, ils ont leur propre expertise sur leur(s) enfants(s), mais pas sur un groupe de 30 ados. Est-ce que je m'en vais donner des conseils au boucher ou au poissonnier sur la manière de lever les filets ou d'écailler les poissons ? Ben non !daphnée a écrit : ↑mercredi 10 juin 2020 à 14:05 Par contre je ne conduis pas (j'ai obtenu le code et il est périmé ) mais je déteste quand les personnes ne respectent pas le code de la route (se garer sur un passage piéton par exemple... j'ai déjà eu des envies de rayer les voitures en question mais je n'ai rien fait ).
Quant à ce qui constitue les choix intimes, privés, la vie amoureuse, ça devient carrément grossier d'aller dire à quelqu'un ce que l'on pense qu'il/elle devrait faire. Sauf, peut-être, s'il y a danger, comme dans le cas d'un conjoint alcoolique, violent, d'un problème d'emprise manifeste de l'un sur l'autre, d'infidélités non dissimulées (encore que là, c'est aussi délicat). A voir au cas par cas, mais ce sont des situations qui peuvent laisser penser qu'on ne rend pas service à la personne si on ferme les yeux.
Edit : par contre, s'il s'agit juste d'un jugement moral ou social, ou de la peur du retentissement du "qu'en dira-t-on" sur soi (pour des parents par exemple), on est en droit d'imposer à la personne "conseilleuse" de se taire, et de "ne pas avoir envie de savoir".
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Re: s'écouter soi ou écouter son copain dans une relation libre
Oui pour mon père c'est un peu mitigé... Une fois c'était pour me protéger (et il avait en fait mal jugé la situation)... et une fois c'était carrément du jugement de valeur...
Mais bon c'était une bonne chose car actuellement j'ai rencontré le bon... C'est plutôt de mon côté que ça coince...
Ce qui ne m'empêche pas de prendre des distances avec mes parents car j'ai toujours une rancune
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