Je pense que l'on peut presque parler d'handicap concernant le sommeil seul (rien que d'avoir un tel besoin de dormir indépendamment de l'autisme est un handicap (je sais pas si c'est clair)). En tout cas étant pour l'instant non formellement diagnostiquée, je trouve que mes besoins de sommeil sont handicapants. Une partie de ma vie tourne autours de l'organisation vis à vis de ce problème. Dans le cadre de mon diagnostic je vais d'ailleurs aller voir un spécialiste du sommeil.
En plus j'ai un retard de phase depuis que je suis petite, mon cerveau pense que la meilleure heure pour dormir c'est 2h du matin...
Je serais ravie de lire ton sujet sur les rêves, j'ai un rapport très particulier avec aussi

Clairement, la fatigue pour moi fait partie intégrante du handicap, et avec l'âge c'est de pire en pire ( exemple, fait une bonne nuit aujourd'hui, 9h30, j'étais même bien en me réveillant, ce qui est rare - plein de rêves d'ailleurs, dont j'ai un souvenir très précis - je réfléchis à comment présenter et expliquer les choses / rêves, ok alors, ça m'encourage à me lancer...), bref rv stressant ce matin, interactions au tél ( aussi stressantes), à 15h je dormais profondément...pour une bonne heure...
Et chez moi ( et ce depuis longtemps, voire toujours), manque de sommeil= épuisement = système immunitaire défaillant = réactions inflammatoires, infections de toute sorte = la cata physique et psychique (épuisée= pulsions suicidaires à donf), si dessus se rajoutent des situations stressantes, la machine s'emballe, se détraque...- donc là, j'ai essayé d'avoir (à peu près) une vie "comme tout le monde" (même si bosser 35h, m'a toujours paru un truc impossible à tenir, je l'ai fait une année - et c'était plus que 35h - il m'a fallu une année pour m'en remettre...), mais je déclare forfait, je ne PEUX pas...Et il est vrai que se l'entendre dire par un médecin sérieux, ça m'aide à intégrer la problématique et à partir sur de nouvelle base, partir par exemple du principe que j'ai une AUTRE énergie.