Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Merci Misty pour ta réponse très complète !
Un enfant diag en 2012
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Juste pour répondre à ta question. J'ai fait du foot en club et du volley en ugsel. Puis d'autres sports comme la natation, la randonnée pédestre et la course à pied (semi). J'ai tout arrêté à la naissance de mon fils autiste, plus aucune énergie du fait d'un manque de sommeil de bonne qualité. J'ai repris il y a 6 ans, pas suffisamment doucement pour éviter les blessures. Pas assez d'étirements non plus, ça me gonfle je ne sais pas pourquoi... Je sais que c'est primordial. Du coup, c'était cahin-caha... Et j'ai encore arrêté suite à une sciatique mais finalement elle m'a été bénéfique dans le sens où je n'ai plus de tendinite aujourd'hui. J'ai réussi à faire 9 bonnes séances ce mois de décembre sans douleur. Ça explique d'autant mieux ma perplexité sur mon mal de dos avant hier soir. Je pensais vraiment que c'était derrière moi tout ça. Visiblement non...Je pense que ça peut être plus compliqué avec quelqu'un qui part de zéro ou presque. Ca ne me semble pas être ton cas puisque tu es déjà assez sportif à ce que j'ai compris.
Et je dois aussi ajouter que le sport permet de diminuer ces satanées extrasystoles et réduit (un peu) l'anxiété.
Le club dont je fais parti propose d'autres activités : renforcements, étirements, Zumba, Zumba piloxing, Body art Fitness, stretching, étirements, gym douce, fitness, assouplissements... je vais voir pour ajouter un ou 2 créneaux... lesquelles seraient les plus bénéfiques selon toi ? Je ne fais que le cours d'étirement relaxation alors qu'on a le droit de participer à 3 séances.
Un enfant diag en 2012
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Je ne connais rien à la zumba (et j'avoue que ça ne m'intéresse pas du tout) et pas grand chose non plus aux clubs et salles de sport. Beaucoup des termes que tu cites sont très génériques et chaque prof peut y mettre un peu ce qu'il veut. Je pense que le mieux serait de tester, de voir quelles séances te conviennent (question horaires aussi, c'est important pour persévérer) et de constater le travail corporel concret propre à chacune. A ce que je sais tu peux souvent essayer un cours avant de t'engager, ça me paraît la meilleure solution.EnHans a écrit :Le club dont je fais parti propose d'autres activités : renforcements, étirements, Zumba, Zumba piloxing, Body art Fitness, stretching, étirements, gym douce, fitness, assouplissements... je vais voir pour ajouter un ou 2 créneaux... lesquelles seraient les plus bénéfiques selon toi ?
Ca permet aussi de voir si le prof te convient, ça peut ne pas être le cas pour plein de raisons difficilement prévisibles (sur la plateforme de danse que j'utilise il y a une prof dont j'admire beaucoup le travail mais elle parle vraiment sans arrêt et je n'arrive pas à suivre tellement ça me parasite, par exemple).
D'un point de vue technique, je mettrais juste l'accent sur la nécessité de coupler du renforcement musculaire (genre gainage) avec des étirements. Il est souvent préconisé de ne pas déséquilibrer l'entraînement en privilégiant l'un au détriment de l'autre. Mais après c'est important que ce que tu fais te plaise, aussi.
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Merci pour tes conseils avisés.
La zumba, ce n'est pas du tout mon truc moi non plus. A cela t'ajoutes que la prof met la musique à fond, à 100 mètres on l'entend. En plus, il n'y a que des femmes à ce cours, c'est un frein pour moi. Ce n'est pas une question d'avoir peur, mais je ne suis pas à l'aise... je préfère nettement les groupes mixtes.
Je te rejoins sur le fait de connaitre le prof et l'essence de son cours. Il y a un cours de renforcement musculaire à 9h le jeudi, c'est parfait, je ne fais pas de sport le soir (rarement l'après midi *) sinon je ne dors pas. J'ai fait une demande pour celui-là et c'est la même prof avec qui je fais des étirements/relaxation.
Pour le gainage, je n'arrive pas à m'astreindre sur la durée, j'en fais pendant 1 sem et je lâche pour un rien sans la faculté de m'y remettre, aucune rigueur. Il me manque une petite étincelle, le petit truc qui fait que tu lâches pas.
* De plus en plus de courses à pied auront lieu le matin à cause des canicules : https://www.aurayvannes.com/auray-vanne ... 0-a57.html C'est tant mieux selon moi. Je n'ai jamais aimé courir à 14 h.
Je suis toujours à la recherche d'un cours de yoga, y a pas de raison que je n'y arrive pas. Je supporte de moins en moins les anti inflammatoires, ça me brûle l'estomac. Comment faites-vous pour ne pas prendre de médicaments quand vous avez mal ??! Même avec une volonté de fer, je n'y arrive pas. Quand la douleur est trop forte, tu ne prends rien non plus ??
La zumba, ce n'est pas du tout mon truc moi non plus. A cela t'ajoutes que la prof met la musique à fond, à 100 mètres on l'entend. En plus, il n'y a que des femmes à ce cours, c'est un frein pour moi. Ce n'est pas une question d'avoir peur, mais je ne suis pas à l'aise... je préfère nettement les groupes mixtes.
Je te rejoins sur le fait de connaitre le prof et l'essence de son cours. Il y a un cours de renforcement musculaire à 9h le jeudi, c'est parfait, je ne fais pas de sport le soir (rarement l'après midi *) sinon je ne dors pas. J'ai fait une demande pour celui-là et c'est la même prof avec qui je fais des étirements/relaxation.
Pour le gainage, je n'arrive pas à m'astreindre sur la durée, j'en fais pendant 1 sem et je lâche pour un rien sans la faculté de m'y remettre, aucune rigueur. Il me manque une petite étincelle, le petit truc qui fait que tu lâches pas.
* De plus en plus de courses à pied auront lieu le matin à cause des canicules : https://www.aurayvannes.com/auray-vanne ... 0-a57.html C'est tant mieux selon moi. Je n'ai jamais aimé courir à 14 h.
Je suis toujours à la recherche d'un cours de yoga, y a pas de raison que je n'y arrive pas. Je supporte de moins en moins les anti inflammatoires, ça me brûle l'estomac. Comment faites-vous pour ne pas prendre de médicaments quand vous avez mal ??! Même avec une volonté de fer, je n'y arrive pas. Quand la douleur est trop forte, tu ne prends rien non plus ??
Un enfant diag en 2012
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Bonjour,
Pas encore diagnostiquée, je vous rejoins.
Je travaille dans une société ordinaire en Open space.
Mon poste actuel m'ennuie en partie parce que les tâches dans lesquelles je suis productives me prennent max 3 heures par jour sauf en début de mois où ça me prend 7-8 heures sans un minimum d'ennuis (je suis exécutante). Depuis le début du confinement, je ne vois que du positif avec le télétravail.
En effet, le train a de quoi m'épuiser. Au bout d'1 an de train pour La défense et de RER A pour Rueil (plus d'une heure allé), je n'en pouvais plus. Même si c'est vrai que j'étais mal dans ma peau.
Aujourd'hui, j'ai moins de 25 minutes allé.
Grâce au confinement, j'ai envie de changer d'emploi - peut-être changer de métier (je suis comptable et j'ignore si il y a des comptables Aspi) - pour aller travailler à vélo car je suis certaine qu'en arrivant à vélo au bureau, j'arriverai la tête vidée et donc très apte à me concentrer. Plus ce sera près de chez moi, plus je pourrais rentrer chez moi déjeuner... Productivité +++
Pour ce qui est du sport, le sport me rends moins anxieuse et m'aide à mieux dormir la nuit. D'autant plus qu'il me connecte à mon corps que ce soit du cardio ou de la musculation.
Pas encore diagnostiquée, je vous rejoins.
Je travaille dans une société ordinaire en Open space.
Mon poste actuel m'ennuie en partie parce que les tâches dans lesquelles je suis productives me prennent max 3 heures par jour sauf en début de mois où ça me prend 7-8 heures sans un minimum d'ennuis (je suis exécutante). Depuis le début du confinement, je ne vois que du positif avec le télétravail.
En effet, le train a de quoi m'épuiser. Au bout d'1 an de train pour La défense et de RER A pour Rueil (plus d'une heure allé), je n'en pouvais plus. Même si c'est vrai que j'étais mal dans ma peau.
Aujourd'hui, j'ai moins de 25 minutes allé.
Grâce au confinement, j'ai envie de changer d'emploi - peut-être changer de métier (je suis comptable et j'ignore si il y a des comptables Aspi) - pour aller travailler à vélo car je suis certaine qu'en arrivant à vélo au bureau, j'arriverai la tête vidée et donc très apte à me concentrer. Plus ce sera près de chez moi, plus je pourrais rentrer chez moi déjeuner... Productivité +++
Pour ce qui est du sport, le sport me rends moins anxieuse et m'aide à mieux dormir la nuit. D'autant plus qu'il me connecte à mon corps que ce soit du cardio ou de la musculation.
Diagnostiquée TSA ete TAG en Octobre 2021.
Je suis épileptique depuis mes 14 mois suite à une mutation génétique du gêne PCDH19.
Je suis épileptique depuis mes 14 mois suite à une mutation génétique du gêne PCDH19.
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Je travaille dans un bureau de 3 personnes, comme la cafétéria est au RDC, mon bureau fait office de cafét de l'étage.....Bruits toute la journée et en plus je ne suis pas loin de la porte où les personnes se mettent souvent pour discuter....épuisement dès la fin de la matinée....De plus des dossiers sont à côté de mon bureau et les autres personnes des autres bureaux viennent dans mon bureau prendre ou voir un document, ces personnes s'étalent sur un coin de mon bureau, commencent à parler aux autres personnes de mon bureau,etc.... Normalement je vais pouvoir avoir un suivi d'un cabinet spécialisé dans l'accompagnement de personnes en handicap psychique, heureusement....et heureusement qu'il y'a eu la cassure du confinement sinon je pense que j'aurai craqué....J'ai en effet le pire bureau du service et je suis en plus à la pire des places, c'est un cauchemar qui a une répercussion directe sur mon travail et mon équilibre.
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Je plussoie. J'ai remarqué cette régularité d'horloge entre le temps travaillé et le non travaillé. Exemple une matinée travaillée= une après-midi à dormir. ca se compte en heures comme en mois mais toujours avec cette régularité frappante et ça signifie carrière à trous, précarité financière et cette idée que la vie est divisée en deux: le temps travaillé et le temps de récupération et strictement que ça (pas de famille, de maison etc). ça me fait peur, j'aimerai trouver un équilibre pour pouvoir travailler et...avoir une vie. Et être en sécurité, sortir de cette situation précaire. Je réfléchis beaucoup à cette notion d'équilibre.
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Re: [Asperger et travail] Le handicap de la fatigabilité
Je me retrouve aussi assez dans les différents témoignages.
Mais j'aimerais revenir à la base : a-t-on une explication scientifique de la plus grande fatigabilité (en moyenne) des autistes ? A-t-elle une origine organique ? Je ne trouve toujours pas grand chose dans la littérature scientifique à ce sujet...
Mais j'aimerais revenir à la base : a-t-on une explication scientifique de la plus grande fatigabilité (en moyenne) des autistes ? A-t-elle une origine organique ? Je ne trouve toujours pas grand chose dans la littérature scientifique à ce sujet...
Pas encore "officiellement" diagnostiqué. Hésite encore à entreprendre cette démarche.
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
Je pense que c'est lié à l'énergie qu'il faut pour gérer des choses courantes qui ne posent pas de difficultés aux autres, notamment les interactions sociales. Mais aussi les hypersensibilités par exemple.
Quelqu'un qui partirait travailler dans un pays étranger, même s'il parle bien la langue, sera plus fatigué le soir que ses collègues originaires du pays. A mon avis c'est un peu pareil. Sauf que l'apprentissage pour l'autisme a des limites peut-être plus importantes.
Quelqu'un qui partirait travailler dans un pays étranger, même s'il parle bien la langue, sera plus fatigué le soir que ses collègues originaires du pays. A mon avis c'est un peu pareil. Sauf que l'apprentissage pour l'autisme a des limites peut-être plus importantes.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
Je ne savais pas que c’était à ce point segmenté pour les autres la fatigue/travail (message de Muffin) dans une même journée.
Puis, la fatigue physique ? Mentale ? Nerveuse ? Émotionnelle ? Ce serait intéressant de faire un « cadastre » des fatigues. On ne se rend pas toujours compte que cette fatigue est véhiculée par des causes insondables. (Sur lesquelles on peut peut-être agir individuellement ?)
Pour les interactions c’est juste, mais ça dépend de la qualité de l’interaction. Une interaction subie de bout en bout c’est pénible. Le milieu aussi va épuiser (hypersensibilité). Les deux, c’est souvent l’enfer. Donc je dirais plutôt : rythme et milieu. Parce que je suis convaincu que c’est les circonstances et les natures des relations qui sont indigerables, pas nos particularités qui sont dysfonctionnelles. C’est peut être ça la difficulté : apprendre à repérer des convergences qui sont problématiques.
Dans mon cas les fatigues (ou même quand je suis malade) c’est comme un truc lesté que je porte en plus, mais ça n’arrête pas mes activités. S’il y a fatigue c’est plutôt psychologique. Dormir ça aide pas mal dans ce cas. Sinon c’est plutôt une perte de temps.
Puis, la fatigue physique ? Mentale ? Nerveuse ? Émotionnelle ? Ce serait intéressant de faire un « cadastre » des fatigues. On ne se rend pas toujours compte que cette fatigue est véhiculée par des causes insondables. (Sur lesquelles on peut peut-être agir individuellement ?)
Pour les interactions c’est juste, mais ça dépend de la qualité de l’interaction. Une interaction subie de bout en bout c’est pénible. Le milieu aussi va épuiser (hypersensibilité). Les deux, c’est souvent l’enfer. Donc je dirais plutôt : rythme et milieu. Parce que je suis convaincu que c’est les circonstances et les natures des relations qui sont indigerables, pas nos particularités qui sont dysfonctionnelles. C’est peut être ça la difficulté : apprendre à repérer des convergences qui sont problématiques.
Dans mon cas les fatigues (ou même quand je suis malade) c’est comme un truc lesté que je porte en plus, mais ça n’arrête pas mes activités. S’il y a fatigue c’est plutôt psychologique. Dormir ça aide pas mal dans ce cas. Sinon c’est plutôt une perte de temps.
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
Oui, ce serait effectivement intéressant de plus creuser cette question.
Il est clair que des interactions sociales imposées/non souhaitées (notamment dans le contexte professionnel) génèrent une fatigue nerveuse.
Mais je pense que, pour une partie des autistes, il y a aussi une fatigue proprement physique, une moindre résistance à l'effort, et surtout à une répétition des efforts. Je vois cela chez moi, lorsque je me compare à des personnes neurotypiques lambda. Il y a certes le fait que je n'ai jamais fait de sport mais je ne crois pas que cela explique tout (c'était le cas déjà dans l'enfance).
Pas encore "officiellement" diagnostiqué. Hésite encore à entreprendre cette démarche.
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
Modération (Lepton) : Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
j'y ai beaucoup réfléchi et c'est vrai qu'il me semble que la fatigue "pesante mais qui n'immobilise pas et pas forcément identifiable comme telle" serait corrélée à la compensation (masque de sociabilité, compensation physique) jusqu'au point de rupture (semaines, mois, années?) mais un imprévu ou une forte émotion entraînant un dysfonctionnement, un fonctionnement par "automatisme" pour "garder la face" va générer un épuisement directement perceptible.
Je suis à temps très partiel pour le moment (30%) et il me semble que c'est idéal ( mais pas financièrement!)
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TSA+TDA(H)
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
Je ne parle que pour ma petite principauté. Par rapport à l’effort, je suis très tenace. Je ne me décourage jamais. Par exemple, je fais de la boxe et franchement j’ai besoin de me rincer. La passion qui brûle sans doute.
Diagnostiqué tsa
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Re: Asperger et travail : Le handicap de la fatigabilité
Oui, il y a même des sportifs de haut niveau diagnostiqués autistes. J'en tire comme conclusion qu'il y a bien une hétérogénéité dans le spectre autistique. Peut-être que dans un futur proche, le monde médical, sur une base génétique, distinguera clairement des groupes ou des sous-groupes.
Pas encore "officiellement" diagnostiqué. Hésite encore à entreprendre cette démarche.