alexis a écrit : ↑mardi 12 mai 2020 à 21:06
Bien sûr que si que ça change quelques choses de savoir qu’on l’est.
Par exemple, Tu n’a jamais entendu des nouveaux et anciens nouveaux sur ce forum dire à quelle point ils sont soulagés en découvrant qu’ils sont autistes, pas parce c’est cool de l’être, mais parce que ça explique leur errance du passé et ouvre de nouvelle piste thérapeutiques prometteuses pour améliorer leur avenir.
Savoir qui on est est essentiel pour se construire et grandir.
Et le HQI est bien moins anodin que ce que les sceptiques soupe-au-lait veulent le faire croire.
Claro! Le résultat de mon propre test HP m'a soulagée: ah, voilà pourquoi j'ai eu les difficultés que j'ai eues.
Mais entretemps je m'étais "accomplie", au contraire de ma mère - qui en plus, quand elle en avait parlé à sa propre mère (probablement HP aussi), avait reçu cette super-réponse : "Et alors? Quand bien-même, t'aurais le même trou-de-cul qu'Hortense…"
Ce qui me rappelle la pique d'une prétendue amie, que j'ai éradiquée de mon agenda après diverses manifestations hostiles devant la question: quand j'ai évoqué la possibilité d'être HQ, avec une moue de mépris, elle m'a lancé "T'es gonflée! Moi aussi peut-être, je suis HP!". Elle avait pas aimé que je lui réponde "Ben oui, peut-être, va faire le test!"
Donc fin d'une amitié de plus de 25 ans...
Pour un résultat TSA positif, du coup, avec les moyens dont on dispose actuellement, jamais trop tard pour aller en atelier de développement de compétences sociales, entre autres, si c'est là qu'il y a quelque chose qui pourrait apaiser les rapports avec autrui.
La différence, c'est que pour un TSA, c'est généralement vu comme un manque à combler; alors que pour un HP, la réaction de l'entourage, c'est au mieux la quittance… au pire… : "Et ça va le melon?" ou l'ostracisme, tout-à-coup.