[c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Ajout du lien vers le conseil scientifique Covid-19.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Ajout d'un lien sur le port des masques.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
On peut y ajouter les infographies sur le site du gouvernement peut-être (sauf si elles sont à un autre endroit) ?
https://www.gouvernement.fr/sites/defau ... 020520.jpg
https://www.gouvernement.fr/sites/defau ... 020520.jpg
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Ça dépend des thèmes...
Mieux vaut mettre ce qui concerne le déconfinement dans la discussion "Discutons ici du Covid", car ça va probablement changer et s'affiner pas mal les jours à venir...
Mieux vaut mettre ce qui concerne le déconfinement dans la discussion "Discutons ici du Covid", car ça va probablement changer et s'affiner pas mal les jours à venir...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Sophie Cluzel : « Pas envisageable d’imposer un déconfinement spécifique aux personnes handicapées »
Recueilli par Nathalie Birchem, le 1/5/2020 à 12h07
Selon la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, on recense 250 décès en établissement concernant ce public. Avec le déconfinement, elle estime que, sauf critères de vulnérabilité particuliers, les personnes handicapées doivent pouvoir reprendre une vie normale. Un numéro d’urgence sera mis en place en mai pour les personnes qui seraient toujours sans solution d’accompagnement.
La Croix : Le Collectif Handicaps avait estimé début avril que les personnes handicapées avaient été oubliées dans la crise du coronavirus. Un mois et demi après le début du confinement, quel bilan faites-vous de la gestion de l’épidémie pour ce public ?
Sophie Cluzel : Dès le départ, nous avons cherché, en concertation avec les associations, à accompagner les personnes handicapées et les familles. Pour éviter toute rupture d’allocation, nous avons, d’une part, prolongé de six mois les droits sociaux en cours, comme l’Allocation adulte handicapé ou la prestation de compensation du handicap.
D’autre part, nous avons veillé à aider les familles qui se sont retrouvées en situation d’aidants au quotidien. De la même façon que les écoles, un grand nombre d’externats et d’accueils de jour médico-sociaux ont dû fermer. En plus des 360 000 élèves handicapés scolarisés, ce sont donc près de 65 000 enfants et 30 000 adultes qui ont dû regagner leur domicile au début de la crise. Les proches se sont retrouvés à gérer des besoins parfois très complexes. Je tiens à saluer la grande réactivité des professionnels, qui ont su transformer leur accompagnement pour s’adapter à la situation.
Pour prendre en compte les situations compliquées, nous avons rapidement assoupli les autorisations de sortie, pour pouvoir par exemple fragmenter les sorties plus souvent ou les faire à plus d’un km du domicile. Nous avons pu également mettre en place des solutions de répit de sept ou quatorze jours pour les aidants qui ont besoin de souffler, ou de relayage à domicile, pour une aide de quelques heures à la maison. Une plateforme Solidaires-Handicaps.fr a enfin été créée il y a trois semaines pour proposer aux personnes handicapées et aux aidants de bénéficier d’initiatives solidaires, pour faire leurs courses par exemple.
De plus, pour les établissements collectifs, qui ont maintenu l’internat, avec des adultes notamment, nous avons édicté des mesures de protection importantes, avec une limitation drastique des visites. Grâce à ces règles de confinement très strictes, le nombre de décès du Covid en établissement a été contenu à près de 250, selon les derniers chiffres. Depuis la semaine dernière, les visites ont été assouplies, sous la responsabilité des chefs d’établissement, selon le même protocole que dans les Ehpad.
Édouard Philippe a annoncé cette semaine les conditions du déconfinement. Il a incité aussi les personnes âgées à limiter leurs contacts et sorties. Cette recommandation concerne-t-elle aussi les personnes handicapées ?
Sophie Cluzel : Depuis le début, mon axe d’action consiste à œuvrer pour une société inclusive, en considérant les personnes handicapées comme sujets de droit et non seulement comme objets de soin. Il n’est pas envisageable de leur imposer des règles de déconfinement spécifiques et aucune personne ne se verra imposer un confinement prolongé au regard de sa seule situation de handicap.
En revanche, les personnes qui présentent une fragilité, selon les critères sanitaires de vulnérabilité déjà établis, comme une pathologie chronique respiratoire, un diabète, une insuffisance rénale, un cancer, un antécédent cardiaque ou encore une obésité, devront faire un choix éclairé pour savoir si elles doivent rester confinées ou si elles peuvent reprendre une vie normale. Nous devrons faire en sorte que les personnes handicapées et leurs proches soient accompagnés dans leur choix.
Comment cela va-t-il se passer pour la reprise de l’école ?
Sophie Cluzel : Comme l’a dit le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer, les enfants en situation de handicap font partie des publics prioritaires à rescolariser, en respectant le calendrier énoncé, à savoir d’abord la maternelle et l’élémentaire à partir du 11 mai. Le protocole sanitaire qui doit être respecté lors de ces réouvertures va être annoncé. Les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) et le personnel médico-social qui suit les élèves seront mobilisés pour les accompagner. Enfin, comme pour tous les enfants, la règle première sera bien sûr le volontariat des familles. Les instituts médico-éducatifs rouvriront également leurs portes, selon des protocoles en cours d’élaboration, quelle que soit la classe d’âge de l’enfant.
La reprise du travail est-elle aussi encouragée ?
Sophie Cluzel : La reprise du travail en toute sécurité doit pouvoir se faire pour les personnes handicapées comme pour l’ensemble du personnel. Je travaille avec la ministre du travail Muriel Pénicaud et Thibaut Guilluy, le haut-commissaire à l’inclusion, à des protocoles de reprise branche par branche. Il y a aussi une forte demande du secteur protégé pour rouvrir les Établissements et services d’aide par le travail (Esat) et, là encore, on est en train de construire des protocoles sanitaires pour que cela soit possible dans de bonnes conditions, même avant le 11 mai. Nous réfléchissons aussi à la reprise des transports adaptés pour accompagner ce retour au travail.
Qu’allez-vous faire pour les personnes handicapées et les aidants qui doivent prolonger le confinement et qui sont sans solution d’accompagnement ?
Sophie Cluzel : Lors de la Conférence nationale sur le handicap, en février, le Président de la République a annoncé la mise en place pour 2021 d’un numéro pour les personnes handicapées et pour les familles qui sont sans solution d’accompagnement. La crise actuelle a confirmé l’isolement dans lequel se trouvent certaines personnes, tout en faisant émerger des besoins encore plus aigus pour nombre d’entre elles. Cela me conduit à anticiper le calendrier. Ce numéro d’urgence sera mis en place courant mai comme « filet de sécurité » pour les personnes et leurs aidants, quand les réponses traditionnelles ne suffisent plus, et en s’appuyant pour trouver des solutions, sur la force de coopération et d’engagement des professionnels dans les territoires.
Recueilli par Nathalie Birchem
https://www.la-croix.com/France/Exclusi ... 1201092108
Recueilli par Nathalie Birchem, le 1/5/2020 à 12h07
Selon la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, on recense 250 décès en établissement concernant ce public. Avec le déconfinement, elle estime que, sauf critères de vulnérabilité particuliers, les personnes handicapées doivent pouvoir reprendre une vie normale. Un numéro d’urgence sera mis en place en mai pour les personnes qui seraient toujours sans solution d’accompagnement.
La Croix : Le Collectif Handicaps avait estimé début avril que les personnes handicapées avaient été oubliées dans la crise du coronavirus. Un mois et demi après le début du confinement, quel bilan faites-vous de la gestion de l’épidémie pour ce public ?
Sophie Cluzel : Dès le départ, nous avons cherché, en concertation avec les associations, à accompagner les personnes handicapées et les familles. Pour éviter toute rupture d’allocation, nous avons, d’une part, prolongé de six mois les droits sociaux en cours, comme l’Allocation adulte handicapé ou la prestation de compensation du handicap.
D’autre part, nous avons veillé à aider les familles qui se sont retrouvées en situation d’aidants au quotidien. De la même façon que les écoles, un grand nombre d’externats et d’accueils de jour médico-sociaux ont dû fermer. En plus des 360 000 élèves handicapés scolarisés, ce sont donc près de 65 000 enfants et 30 000 adultes qui ont dû regagner leur domicile au début de la crise. Les proches se sont retrouvés à gérer des besoins parfois très complexes. Je tiens à saluer la grande réactivité des professionnels, qui ont su transformer leur accompagnement pour s’adapter à la situation.
Pour prendre en compte les situations compliquées, nous avons rapidement assoupli les autorisations de sortie, pour pouvoir par exemple fragmenter les sorties plus souvent ou les faire à plus d’un km du domicile. Nous avons pu également mettre en place des solutions de répit de sept ou quatorze jours pour les aidants qui ont besoin de souffler, ou de relayage à domicile, pour une aide de quelques heures à la maison. Une plateforme Solidaires-Handicaps.fr a enfin été créée il y a trois semaines pour proposer aux personnes handicapées et aux aidants de bénéficier d’initiatives solidaires, pour faire leurs courses par exemple.
De plus, pour les établissements collectifs, qui ont maintenu l’internat, avec des adultes notamment, nous avons édicté des mesures de protection importantes, avec une limitation drastique des visites. Grâce à ces règles de confinement très strictes, le nombre de décès du Covid en établissement a été contenu à près de 250, selon les derniers chiffres. Depuis la semaine dernière, les visites ont été assouplies, sous la responsabilité des chefs d’établissement, selon le même protocole que dans les Ehpad.
Édouard Philippe a annoncé cette semaine les conditions du déconfinement. Il a incité aussi les personnes âgées à limiter leurs contacts et sorties. Cette recommandation concerne-t-elle aussi les personnes handicapées ?
Sophie Cluzel : Depuis le début, mon axe d’action consiste à œuvrer pour une société inclusive, en considérant les personnes handicapées comme sujets de droit et non seulement comme objets de soin. Il n’est pas envisageable de leur imposer des règles de déconfinement spécifiques et aucune personne ne se verra imposer un confinement prolongé au regard de sa seule situation de handicap.
En revanche, les personnes qui présentent une fragilité, selon les critères sanitaires de vulnérabilité déjà établis, comme une pathologie chronique respiratoire, un diabète, une insuffisance rénale, un cancer, un antécédent cardiaque ou encore une obésité, devront faire un choix éclairé pour savoir si elles doivent rester confinées ou si elles peuvent reprendre une vie normale. Nous devrons faire en sorte que les personnes handicapées et leurs proches soient accompagnés dans leur choix.
Comment cela va-t-il se passer pour la reprise de l’école ?
Sophie Cluzel : Comme l’a dit le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer, les enfants en situation de handicap font partie des publics prioritaires à rescolariser, en respectant le calendrier énoncé, à savoir d’abord la maternelle et l’élémentaire à partir du 11 mai. Le protocole sanitaire qui doit être respecté lors de ces réouvertures va être annoncé. Les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) et le personnel médico-social qui suit les élèves seront mobilisés pour les accompagner. Enfin, comme pour tous les enfants, la règle première sera bien sûr le volontariat des familles. Les instituts médico-éducatifs rouvriront également leurs portes, selon des protocoles en cours d’élaboration, quelle que soit la classe d’âge de l’enfant.
La reprise du travail est-elle aussi encouragée ?
Sophie Cluzel : La reprise du travail en toute sécurité doit pouvoir se faire pour les personnes handicapées comme pour l’ensemble du personnel. Je travaille avec la ministre du travail Muriel Pénicaud et Thibaut Guilluy, le haut-commissaire à l’inclusion, à des protocoles de reprise branche par branche. Il y a aussi une forte demande du secteur protégé pour rouvrir les Établissements et services d’aide par le travail (Esat) et, là encore, on est en train de construire des protocoles sanitaires pour que cela soit possible dans de bonnes conditions, même avant le 11 mai. Nous réfléchissons aussi à la reprise des transports adaptés pour accompagner ce retour au travail.
Qu’allez-vous faire pour les personnes handicapées et les aidants qui doivent prolonger le confinement et qui sont sans solution d’accompagnement ?
Sophie Cluzel : Lors de la Conférence nationale sur le handicap, en février, le Président de la République a annoncé la mise en place pour 2021 d’un numéro pour les personnes handicapées et pour les familles qui sont sans solution d’accompagnement. La crise actuelle a confirmé l’isolement dans lequel se trouvent certaines personnes, tout en faisant émerger des besoins encore plus aigus pour nombre d’entre elles. Cela me conduit à anticiper le calendrier. Ce numéro d’urgence sera mis en place courant mai comme « filet de sécurité » pour les personnes et leurs aidants, quand les réponses traditionnelles ne suffisent plus, et en s’appuyant pour trouver des solutions, sur la force de coopération et d’engagement des professionnels dans les territoires.
Recueilli par Nathalie Birchem
https://www.la-croix.com/France/Exclusi ... 1201092108
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Dossier police et justice 5 : confinement, contrôles d'identité, cartes de personnes autistes
La nouvelle dérogation au confinement pour les personnes handicapées doit être validée par les préfets. De l'utilité des cartes de personnes autistes, et les initiatives de la police londonienne.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... s-autistes
La nouvelle dérogation au confinement pour les personnes handicapées doit être validée par les préfets. De l'utilité des cartes de personnes autistes, et les initiatives de la police londonienne.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... s-autistes
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Covid-19 – Les grandes lignes du plan de déconfinement pour les personnes en situation de handicap
Communiqué de presse du secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées. Paris, le 4 mai 2020
Dans la continuité des mesures annoncées par le Gouvernement, le plan de déconfinement des personnes en situation de handicap est en cours d’élaboration, en concertation avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées et les associations du secteur. Le secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées en précise aujourd’hui les lignes générales.
Un principe d’action : le refus d’une discrimination du handicap au regard d’une vulnérabilité supposée
Les personnes en situation de handicap sont sujet de droits, avant d’être objets de soins. En cela, il n’est pas envisageable de leur imposer des règles de confinement spécifiques. Pour autant, se pose une exigence d’accompagnement renforcé, tenant compte d’une fragilité intrinsèque pour certaines personnes face au Covid-19 et d’une vulnérabilité contextuelle liée au confinement.
Protéger les personnes handicapées les plus exposées au risque Covid-19 en accompagnant leur choix
Aucune personne en situation de handicap ne se verra imposer de confinement prolongé : il s’agira d’accompagner le choix des personnes et des familles, notamment au travers d’une communication accessible et adaptée, d’outils d’aide à la décision ainsi que de mesures de soutien renforcées.
Le critère de vulnérabilité peut s’apprécier au regard de l’avis rendu par le Haut conseil en santé publique du 20 avril dernier, qui cite comme catégories de personnes les plus à risque : les plus de 65 ans ; les sujets avec antécédents cardiovasculaires ; les diabétiques non équilibrés ou avec complications ; les sujets ayant une pathologie chronique respiratoire ; les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique dialysée ; les malades atteints de cancer évolutif sous traitement ; les personnes obèses (IMC > 30kg/m2) ; les personnes immunodéprimées ; les malades de cirrhose B aggravée ; les femmes enceintes à partir du 3ème mois de grossesse ; les sujets présentant un symptôme drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie.
Il est fortement recommandé que les personnes handicapées à risque portent un masque grand public à domicile en présence de visiteurs et lorsqu’elles sont amenées à sortir de chez elles.
Pour soutenir ces personnes, l’accompagnement à domicile sera renforcé, en particulier en appui de sorties d’hospitalisation mais également pour accompagner les personnes en situation de handicap ayant des difficultés d’appropriation des gestes barrières. Cela se fera en fonction des contraintes du territoire et selon des protocoles précis.
Les proches aidants seront accompagnés avec l’amplification et la diversification des solutions de répit déjà proposées.
Dans un souci de garantir la continuité des soins des personnes restant confinées, le secrétariat d’Etat travaille en lien avec le ministère de la Santé pour favoriser la reprise des soins, et accompagner les besoins spécifiques attachés aux difficultés apparues avec le confinement.
Accompagner le retour à l’école et l’emploi dès le 11 mai
Le Gouvernement, fidèle à son engagement en faveur d’une société inclusive, a souhaité que les enfants et personnes en situation de handicap puissent retourner à l’école et au travail en même temps que tout le monde, tout en bénéficiant des mesures de protection appropriées.
Ainsi les élèves en situation de handicap pourront faire leur rentrée comme les autres écoliers, selon le même calendrier et la même méthode que ceux fixés par le Premier ministre. Ils font partie des publics prioritaires identifiés par l’Education nationale. Les externats seront également progressivement réouverts, quel que soit l’âge des enfants, dans le respect des consignes sanitaires, et selon un projet de reprise travaillé avec les personnes elles-mêmes et leur famille. La protection sanitaire des élèves et des professionnels constitue, dans ce cadre, une priorité, de même que la poursuite de l’accompagnement à domicile en tant que de besoin.
Aussi, pour préparer avec les enfants et les familles au déconfinement (évaluation de leur situation, travail d’appropriation des gestes barrières) ainsi que permettre davantage de répit à ces dernières, les plateaux techniques des externats et accueils de jour pourront être mobilisés, dès avant le 11 mai, à la condition de respecter les mesures de protection sanitaire et d’accueillir un seul enfant / adulte par plateau.
Les travailleurs en situation de handicap dont le confinement avait conduit leur entreprise à arrêter son activité sur site, sans possibilité de télétravail, pourront reprendre le travail au même titre que les autres salariés.
Dans le cadre de la reprise de l’activité économique, les fiches conseils métiers édités par le ministère du Travail, outils des entreprises pour maintenir ou reprendre l’activité en protégeant la santé des salariés, rappelleront la nécessité d’évaluer et mettre en œuvre les adaptations et aménagements des conditions de travail nécessaires pour les salariés en situation de handicap.
Le télétravail reste la modalité de travail à privilégier lorsqu’elle est possible. Des aides existent auprès de l’Agefiph ou du Fiphfp (pour le secteur public), pour adapter les équipements de télétravail lorsque cela est nécessaire aux besoins des personnes en situation de handicap pour poursuivre leur activité.
Les Etablissements et services d’aide par le travail (ESAT) pourront engager le reprise progressive et adaptée de leur activité dès avant le 11 mai, pour permettre à la fois le renforcement de l’accompagnement des travailleurs qu’ils comptent en leur sein et la relance de leur activité commerciale.
Poursuivre les mesures de simplification administrative
Durant la période de confinement, des mesures visant à protéger les personnes en situation de handicap dans leurs droits ont été prises. Toutes les personnes ayant des droits ou des prestations arrivant à expiration entre le 12 mars et le 31 juillet, ou arrivés à expiration avant le 12 mars mais n’ayant pas été renouvelés, voient ces derniers automatiquement prolongés pour 6 mois sans aucune démarche à accomplir auprès des Maisons départementales des personnes handicapées.
C’est dans ce même esprit que des simplifications complémentaires d’accès aux droits seront mises en œuvre après le 11 mai, tout particulièrement s’agissant des orientations scolaires. Ces assouplissements permettront d’assurer la préparation de la rentrée scolaire 2020/2021 dans les meilleures conditions pour les enfants en situation de handicap et leurs familles, en prévenant tout risque de rupture d’orientation.
Les MDPH, en cohérence avec les modalités de reprise des autres services publics et notamment les services départementaux, maintiendront durant la période de déconfinement les modalités d’accueil téléphonique renforcé et l’usage des outils de communication à distance pour les rendez-vous, et reprendront progressivement et de manière adaptée aux situations locales leur accueil physique.
La mise en place courant mai d’un numéro de téléphone pour répondre, dans le cadre de la crise, aux situations complexes d’accompagnement
A l’occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 février dernier, le Président de la République a annoncé l’ambition forte d’un accompagnement inconditionnel pour les personnes en situation de handicap et leurs proches. Avec en premier relais la mise en place en 2021 d’équipes d’accompagnement de proximité, mobilisées au plus près des personnes et joignables par un N° unique, en tout point du territoire. Ce N° unique est destiné à venir en aide aux personnes handicapées et à leurs proches aidants, en subsidiarité des dispositifs existants, quand aucun des acteurs de l’accompagnement ne peut proposer seul une solution, et pour éviter que ne s’installent des sur-handicaps.
Au regard du contexte et des difficultés qui émergent spécifiquement avec la crise sanitaire, il a été décidé d’anticiper la mise en place de cette organisation territoriale et du N° de téléphone associé, selon des modalités adaptées pour soutenir prioritairement les personnes et les aidants qui seraient en grande difficulté et sans relai en cette période de crise sanitaire et de déconfinement.
Selon un travail collaboratif avec les associations de personnes et les fédérations gestionnaires, les acteurs de l’accompagnement, les acteurs institutionnels, les collectivités territoriales, ce projet sera lancé courant mai. Il s’appuiera et renforcera les innovations mises en place en temps de crise par tous les acteurs.
Qui concerne-t-il ?
Les personnes en situation de handicap, en attente de solution(s) ou privées d'accompagnement ou de soins en raison de la crise.
Les proches aidants, en situation d’épuisement du fait de la crise sanitaire et de la prolongation pour certains du confinement.
Les personnes en situation de handicap ou les aidants diagnostiqués positifs au Covid-19 et qui ne trouvent pas de solutions pour organiser leur prise en charge tout en protégeant leurs proches.
L’ensemble de ces axes d’action seront détaillés dans les prochains jours par le Secrétariat d’Etat.
Communiqué de presse du secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées. Paris, le 4 mai 2020
Dans la continuité des mesures annoncées par le Gouvernement, le plan de déconfinement des personnes en situation de handicap est en cours d’élaboration, en concertation avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées et les associations du secteur. Le secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées en précise aujourd’hui les lignes générales.
Un principe d’action : le refus d’une discrimination du handicap au regard d’une vulnérabilité supposée
Les personnes en situation de handicap sont sujet de droits, avant d’être objets de soins. En cela, il n’est pas envisageable de leur imposer des règles de confinement spécifiques. Pour autant, se pose une exigence d’accompagnement renforcé, tenant compte d’une fragilité intrinsèque pour certaines personnes face au Covid-19 et d’une vulnérabilité contextuelle liée au confinement.
Protéger les personnes handicapées les plus exposées au risque Covid-19 en accompagnant leur choix
Aucune personne en situation de handicap ne se verra imposer de confinement prolongé : il s’agira d’accompagner le choix des personnes et des familles, notamment au travers d’une communication accessible et adaptée, d’outils d’aide à la décision ainsi que de mesures de soutien renforcées.
Le critère de vulnérabilité peut s’apprécier au regard de l’avis rendu par le Haut conseil en santé publique du 20 avril dernier, qui cite comme catégories de personnes les plus à risque : les plus de 65 ans ; les sujets avec antécédents cardiovasculaires ; les diabétiques non équilibrés ou avec complications ; les sujets ayant une pathologie chronique respiratoire ; les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique dialysée ; les malades atteints de cancer évolutif sous traitement ; les personnes obèses (IMC > 30kg/m2) ; les personnes immunodéprimées ; les malades de cirrhose B aggravée ; les femmes enceintes à partir du 3ème mois de grossesse ; les sujets présentant un symptôme drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie.
Il est fortement recommandé que les personnes handicapées à risque portent un masque grand public à domicile en présence de visiteurs et lorsqu’elles sont amenées à sortir de chez elles.
Pour soutenir ces personnes, l’accompagnement à domicile sera renforcé, en particulier en appui de sorties d’hospitalisation mais également pour accompagner les personnes en situation de handicap ayant des difficultés d’appropriation des gestes barrières. Cela se fera en fonction des contraintes du territoire et selon des protocoles précis.
Les proches aidants seront accompagnés avec l’amplification et la diversification des solutions de répit déjà proposées.
Dans un souci de garantir la continuité des soins des personnes restant confinées, le secrétariat d’Etat travaille en lien avec le ministère de la Santé pour favoriser la reprise des soins, et accompagner les besoins spécifiques attachés aux difficultés apparues avec le confinement.
Accompagner le retour à l’école et l’emploi dès le 11 mai
Le Gouvernement, fidèle à son engagement en faveur d’une société inclusive, a souhaité que les enfants et personnes en situation de handicap puissent retourner à l’école et au travail en même temps que tout le monde, tout en bénéficiant des mesures de protection appropriées.
Ainsi les élèves en situation de handicap pourront faire leur rentrée comme les autres écoliers, selon le même calendrier et la même méthode que ceux fixés par le Premier ministre. Ils font partie des publics prioritaires identifiés par l’Education nationale. Les externats seront également progressivement réouverts, quel que soit l’âge des enfants, dans le respect des consignes sanitaires, et selon un projet de reprise travaillé avec les personnes elles-mêmes et leur famille. La protection sanitaire des élèves et des professionnels constitue, dans ce cadre, une priorité, de même que la poursuite de l’accompagnement à domicile en tant que de besoin.
Aussi, pour préparer avec les enfants et les familles au déconfinement (évaluation de leur situation, travail d’appropriation des gestes barrières) ainsi que permettre davantage de répit à ces dernières, les plateaux techniques des externats et accueils de jour pourront être mobilisés, dès avant le 11 mai, à la condition de respecter les mesures de protection sanitaire et d’accueillir un seul enfant / adulte par plateau.
Les travailleurs en situation de handicap dont le confinement avait conduit leur entreprise à arrêter son activité sur site, sans possibilité de télétravail, pourront reprendre le travail au même titre que les autres salariés.
Dans le cadre de la reprise de l’activité économique, les fiches conseils métiers édités par le ministère du Travail, outils des entreprises pour maintenir ou reprendre l’activité en protégeant la santé des salariés, rappelleront la nécessité d’évaluer et mettre en œuvre les adaptations et aménagements des conditions de travail nécessaires pour les salariés en situation de handicap.
Le télétravail reste la modalité de travail à privilégier lorsqu’elle est possible. Des aides existent auprès de l’Agefiph ou du Fiphfp (pour le secteur public), pour adapter les équipements de télétravail lorsque cela est nécessaire aux besoins des personnes en situation de handicap pour poursuivre leur activité.
Les Etablissements et services d’aide par le travail (ESAT) pourront engager le reprise progressive et adaptée de leur activité dès avant le 11 mai, pour permettre à la fois le renforcement de l’accompagnement des travailleurs qu’ils comptent en leur sein et la relance de leur activité commerciale.
Poursuivre les mesures de simplification administrative
Durant la période de confinement, des mesures visant à protéger les personnes en situation de handicap dans leurs droits ont été prises. Toutes les personnes ayant des droits ou des prestations arrivant à expiration entre le 12 mars et le 31 juillet, ou arrivés à expiration avant le 12 mars mais n’ayant pas été renouvelés, voient ces derniers automatiquement prolongés pour 6 mois sans aucune démarche à accomplir auprès des Maisons départementales des personnes handicapées.
C’est dans ce même esprit que des simplifications complémentaires d’accès aux droits seront mises en œuvre après le 11 mai, tout particulièrement s’agissant des orientations scolaires. Ces assouplissements permettront d’assurer la préparation de la rentrée scolaire 2020/2021 dans les meilleures conditions pour les enfants en situation de handicap et leurs familles, en prévenant tout risque de rupture d’orientation.
Les MDPH, en cohérence avec les modalités de reprise des autres services publics et notamment les services départementaux, maintiendront durant la période de déconfinement les modalités d’accueil téléphonique renforcé et l’usage des outils de communication à distance pour les rendez-vous, et reprendront progressivement et de manière adaptée aux situations locales leur accueil physique.
La mise en place courant mai d’un numéro de téléphone pour répondre, dans le cadre de la crise, aux situations complexes d’accompagnement
A l’occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 février dernier, le Président de la République a annoncé l’ambition forte d’un accompagnement inconditionnel pour les personnes en situation de handicap et leurs proches. Avec en premier relais la mise en place en 2021 d’équipes d’accompagnement de proximité, mobilisées au plus près des personnes et joignables par un N° unique, en tout point du territoire. Ce N° unique est destiné à venir en aide aux personnes handicapées et à leurs proches aidants, en subsidiarité des dispositifs existants, quand aucun des acteurs de l’accompagnement ne peut proposer seul une solution, et pour éviter que ne s’installent des sur-handicaps.
Au regard du contexte et des difficultés qui émergent spécifiquement avec la crise sanitaire, il a été décidé d’anticiper la mise en place de cette organisation territoriale et du N° de téléphone associé, selon des modalités adaptées pour soutenir prioritairement les personnes et les aidants qui seraient en grande difficulté et sans relai en cette période de crise sanitaire et de déconfinement.
Selon un travail collaboratif avec les associations de personnes et les fédérations gestionnaires, les acteurs de l’accompagnement, les acteurs institutionnels, les collectivités territoriales, ce projet sera lancé courant mai. Il s’appuiera et renforcera les innovations mises en place en temps de crise par tous les acteurs.
Qui concerne-t-il ?
Les personnes en situation de handicap, en attente de solution(s) ou privées d'accompagnement ou de soins en raison de la crise.
Les proches aidants, en situation d’épuisement du fait de la crise sanitaire et de la prolongation pour certains du confinement.
Les personnes en situation de handicap ou les aidants diagnostiqués positifs au Covid-19 et qui ne trouvent pas de solutions pour organiser leur prise en charge tout en protégeant leurs proches.
L’ensemble de ces axes d’action seront détaillés dans les prochains jours par le Secrétariat d’Etat.
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Des précisions sur les droits en cours ou expirés :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/p ... vid-19.pdf
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/p ... vid-19.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Les critères permettant d'identifier les personnes à risques face au COVID ont été modifiés.
Les nouveaux critères figurent dans le décret du 5 mai 2020
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTe ... rieLien=id
Les nouveaux critères figurent dans le décret du 5 mai 2020
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTe ... rieLien=id
Autiste de haut niveau et HPI
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Merci pour l'info, j'ai ajouté le lien en tête de discussion.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Ajout du lien pour les attestations destinées aux transports en commun.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
sur le site d'Autisme France
Consignes pour le déconfinement en ESMS (établissements et services médico-sociaux)
Un retour prioritaire des élèves en situation de handicap à l’école
Fiche ESAT
Préconisations pour les GEM
Les grandes lignes du plan de déconfinement pour les personnes handicapées
Accompagnements personnalisés hors domicile
Sur le site gouvernemental, en FALC (facile à lire et à comprendre) : Covid-19 : à compter du 11 mai, je reste confiné ou je me déconfine ? C’est moi qui choisis !
Consignes pour le déconfinement en ESMS (établissements et services médico-sociaux)
Un retour prioritaire des élèves en situation de handicap à l’école
Fiche ESAT
Préconisations pour les GEM
Les grandes lignes du plan de déconfinement pour les personnes handicapées
Accompagnements personnalisés hors domicile
Sur le site gouvernemental, en FALC (facile à lire et à comprendre) : Covid-19 : à compter du 11 mai, je reste confiné ou je me déconfine ? C’est moi qui choisis !
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Le communiqué de presse sur la réouverture progressive des MDPH :
https://handicap.gouv.fr/presse/communi ... e-des-mdph
A noter à la fin : L’Etat renforcera les simplifications administratives complémentaires pour assurer la continuité des droits, notamment pour la préparation de la rentrée scolaire 2020/2021.
https://handicap.gouv.fr/presse/communi ... e-des-mdph
A noter à la fin : L’Etat renforcera les simplifications administratives complémentaires pour assurer la continuité des droits, notamment pour la préparation de la rentrée scolaire 2020/2021.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Ajout des liens vers la déclaration de déplacement à plus de 100 km de chez soi.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [c19 Autorité] Informations Coronavirus Covid-19 (Gouvernement)
Décret du 11 mai 2020
Article 12
Dès lors que par nature le maintien de la distanciation physique n'est pas possible entre la personne en situation de handicap et la personne qui l'accompagne, cette dernière met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
L'obligation du port du masque prévue au présent décret ne s'applique pas aux personnes en situation de handicap munies d'un certificat médical justifiant de cette dérogation qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
Article 12
Dès lors que par nature le maintien de la distanciation physique n'est pas possible entre la personne en situation de handicap et la personne qui l'accompagne, cette dernière met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
L'obligation du port du masque prévue au présent décret ne s'applique pas aux personnes en situation de handicap munies d'un certificat médical justifiant de cette dérogation qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
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