[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Tugdual
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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Si la France semble peiner à mettre au point son application Stopcovid (qui centralise les données), et alors que l'Allemagne a finalement opté pour une application basée sur les API de Apple et Google, la Suisse poursuit le développement de son protocole DP3T (données décentralisées), et passe même aux travaux pratiques :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Tugdual
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Anses :
En particulier :
Non, les moustiques ne peuvent pas transmettre le COVID-19.

Les connaissances acquises sur le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, montrent que la voie principale de transmission du virus est interhumaine, par contact entre les personnes ou à travers l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux.

Le virus responsable du COVID-19 est un virus respiratoire, transmis par des gouttelettes émises lorsqu’une personne malade tousse ou éternue, ou par contact avec des mains sales souillées par des gouttelettes contaminées . Le virus se loge dans les voies respiratoires et n’est donc pas présent dans le sang, sauf en cas de symptômes très sévères de la maladie, ce qui est très rare.

Pour qu’un moustique puisse transmettre un agent pathogène (virus, bactéries, parasites), il faut que
celui-ci résiste à la digestion dans l’estomac du moustique, passe ensuite dans sa salive, et qu’il soit injecté à une autre personne à l’occasion d’une piqûre. Très peu de virus survivent à ce processus :
c’est le cas par exemple des virus de la famille des Flavivirus comme ceux de la dengue ou du Zika.
À l’heure actuelle, aucune transmission par un moustique du virus responsable du COVID-19 n’a été démontrée, ni d’aucun virus de la famille des coronavirus. Si un moustique pique une personne infectée par le COVID-19, il digèrera le virus comme il le fait pour la plupart des agents pathogènes, en particulier pour les autres coronavirus de la famille du SARS-COV2 (SRAS-CoV et le MERS-CoV).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Jean
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Dans les HP : 14% des soignants ont eu le COVID, contre 4% des patients.
Spoiler : 
jim.fr
Les neuroleptiques efficaces contre le Covid ?

Dans la lutte contre le coronavirus, les efforts sont tournés vers le repositionnement de médicaments déjà disponibles. Ainsi, plusieurs publications ont récemment suggéré l’intérêt des traitements neuroleptiques contre l’infection. Dans un article publié le 30 avril dans la revue Nature, Gordon et al. ont isolé 26 protéines du virus SARS-CoV-2 et identifié 332 protéines humaines ayant une forte affinité avec celles-ci. Ils ont ensuite sélectionné 69 molécules ayant pour cible ces protéines humaines (dont 12 sont déjà approuvées par la FDA) : autant de traitements potentiels de l’infection à coronavirus. L’efficacité in vitro de ces molécules a été testée sur des cultures virales, permettant d’identifier deux groupes de molécules ayant une action inhibitrice sur le virus : les inhibiteurs de la traduction de l’ARNm, et les régulateurs des récepteurs Sigma1 et 2. Dans ce dernier groupe, on retrouve l’hydroxychloroquine, mais également l’halopéridol, un neuroleptique connu depuis les années 1950 (1).
Une action antivirale connue depuis les années 1980

Mais ce n’est pas la première fois qu’est évoquée l’efficacité d’un neuroleptique contre le SARS-CoV-2. Dans un travail publié en preprint sur bioRxiv le 27 avril, Weston et al. ont testé 20 molécules qui avaient déjà montré une efficacité in vitro contre le SARS-CoV et le MERS-CoV, identifiant ainsi 17 traitements ayant un effet contre le SARS-CoV-2, dont la chloroquine et la chlorpromazine (Largactil). Ces composés semblent agir principalement en inhibant la fusion du virus avec la membrane cellulaire (2). L’action antivirale de la chlorpromazine (via l’inhibition de l’endocytose médiée par les clathrines) est en réalité connue depuis les années 1980 (3).

Parmi les 17 molécules identifiées dans la publication de Weston, on retrouve d’autres neuroleptiques, tous de la classe des phénothiazines, comme la fluphénazine et la thiéthylpérazine. Cependant tous les antipsychotiques ne sont pas concernés : l’olanzapine n’a pas d’effet antiviral, en tout cas dans la publication de Nature, (ce que Weston attribue à une faible affinité avec les récepteurs Sigma 1 et 2). Et pour compléter cette revue de la littérature, une publication indienne a identifié à l’aide d’une modélisation informatique les molécules disponibles ayant le plus d’affinité avec la protéine « spike SV6B » du SARS-CoV-2, parmi lesquelles on retrouve la risperidone et l’halopéridol.

La protection étonnante des patients hospitalisés en psychiatrie

In vivo, les données restent limitées, même si l’étude de Weston du 27 avril comprend un volet animal. En testant la chloroquine et la chlopromazine sur un modèle murin de SARS-CoV (comme ersatz de modèle de SARS-CoV-2), ils montrent que ces deux composés ne diminuent pas la réplication du virus dans les poumons des souris, mais limitent la sévérité de la maladie, réduisant significativement la perte de poids (2).

Aucun essai évaluant la chrorpromazine n’est pour l’instant disponible. Cependant, certaines observations suggèrent un rôle protecteur des médicaments psychotropes vis-à-vis du COVID. En effet, dans les hôpitaux psychiatriques, on pouvait s’attendre à une importante vague de contamination parmi les patients. Ils sont fragiles, souvent en surpoids, ayant des difficultés à respecter les règles du confinement ou les gestes barrières. Tout cela annonçait une catastrophe telle qu’en ont connu les EHPAD.

Pourtant, même si les hôpitaux psychiatriques connaissent des bouleversements majeurs (entre autres du fait d’une proportion importante de soignants infectés), les patients semblent avoir été relativement épargnés. A l’hôpital Sainte-Anne à Paris (où les neuroleptiques ont été découverts dans les années 1950), environ 14 % des soignants (infirmiers et médecins) ont eu une infection symptomatique à coronavirus, contre seulement 4 % des patients hospitalisés. Ce qui a immédiatement conduit à l’idée d’un effet protecteur des psychotropes.

Soulignons que des constatations similaires ont également été rapportées en Espagne et en Chine (4).
Largactil pour « large action »

Plusieurs hypothèses peuvent être évoquées pour expliquer la différence de prévalence entre soignants et soignés, comme le relatif isolement social des malades, ou leur importante exposition à la nicotine (si cet effet favorable était confirmé). Cependant l’effet connu de la chlorpromazine sur l’endocytose, son effet antiviral déjà rapporté sur le MERS-CoV (5), la démonstration d’un effet de la chlorpromazine sur le SARS-CoV-2 in vitro, et enfin la constatation d’une apparente protection des malades hospitalisés en psychiatrie sont des arguments largement suffisant pour tester cette molécule dans l’infection à coronavirus.

Le Largactil est facilement disponible et nous bénéficions d’un recul de près de 70 ans sur son maniement. De plus, sa biodisponibilité présente certains avantages, avec des concentrations importantes dans les poumons et la salive, et un passage de la barrière hémato-méningée (qui pourrait être intéressant dans les formes neurologiques de la maladie). ReCoVery, une étude pilote multicentrique évaluant l’effet de la chlorpromazine sur le délai avant amélioration clinique au cours du COVID va bientôt être initiée https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04366739.

Dr Alexandre Haroche
Références

1. Gordon DE, Jang GM, Bouhaddou M, Xu J, Obernier K, White KM, et coll. : A SARS-CoV-2 protein interaction map reveals targets for drug repurposing. Nature. 30 avr 2020;1 13.
2. Weston S, Haupt R, Logue J, Matthews K, Frieman MB : FDA approved drugs with broad anti-coronaviral activity inhibit SARS-CoV-2 in vitro. bioRxiv. 27 mars 2020;2020.03.25.008482.
3. Krizanová O, Ciampor F, Veber P : Influence of chlorpromazine on the replication of influenza virus in chick embryo cells. Acta Virol. juill 1982;26(4):209 16.
4. Plaze M, Attali D, Petit A-C, Blatzer M, Simon-Loriere E, Vinckier F, et coll. : Repositionnement de la chlorpromazine dans le traitement du COVID-19: étude reCoVery. L’Encephale [Internet]. 29 avr 2020 [cité 3 mai 2020]; Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7188634/
5. Dyall J, Coleman CM, Hart BJ, Venkataraman T, Holbrook MR, Kindrachuk J, et coll. : Repurposing of clinically developed drugs for treatment of Middle East respiratory syndrome coronavirus infection. Antimicrob Agents Chemother. 2014;58(8):4885–4893.
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Tugdual
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Déconfinement :
Bon, ça n'a pas l'air bien clair, cette histoire...

Et de fait :
Modifications :
  • 06/05/2020 : Ajout d'un lien.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Jean
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Le Centre Ressources Autisme Centre-Val de Loire, le Centre EXAC-T et le CHU de Tours vous proposent de télécharger ce livret de 42 pages, rédigé par l'équipe pluridisciplinaire du C.R.A., et à destination des enfants, adolescents, adultes autistes et de leurs accompagnants pour mieux préparer le déconfinement à venir dans les prochaines semaines.

Ce livret est un support psycho-éducatif destiné aux personnes autistes, permettant de mener une réflexion sur les changements induits par le confinement (positifs ou négatifs) et la préparation au déconfinement.
Nous visons un large public (enfants, adolescents, adultes) avec un spectre de profils étendu.
Les lecteurs pourront s'en saisir seuls s'ils le souhaitent, mais il a surtout vocation à être partagé pour permettre aux personnes et leurs aidants (familiaux ou professionnels) un support écrit sur la prise de conscience, l'élaboration des ressentis et la recherche de solutions (réflexion > informations > préconisations) face à l'épreuve psychologique que nous vivons.

https://www.cra-centre.org/index.php/8- ... onfinement
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freeshost
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Voices from the spectrum: Autistic people deal with the coronavirus.
Spoiler : Quotation : 
By Emily Alpert Reyes
MAY 5, 20205 AM

When the coronavirus hit Southern California, Hector Ramirez tried to hang on to some of the guideposts in his usual routine: Waking up at 6 a.m. each day. Making his bed. Showering. Heading out to walk his service dog in his Chatsworth neighborhood.

Ramirez, who is autistic, used to try to greet at least 30 people before he returned home, a ritual that grounded him and connected him to the world. Now his walks are quiet; his routine, disrupted.

But Ramirez has had to cope with such stresses before. “Like many people with disabilities, I’ve dealt with social isolation whether I wanted it or not,” said Ramirez, 45, who spent part of his youth in an institution in Camarillo, separated from his family. “I have years of experience being separate from society.”

Autistic people have diverse experiences that resist easy generalization. But in recent interviews, a number of autistic adults say that although the pandemic can be especially stressful for people on the spectrum, many are practiced in dealing with the challenges — social isolation, disrupted routines, economic strain — that are now affecting the general population. And they hope that those experiences might help people who aren’t autistic to better understand them.

Uncertainty, unexpected events and a lack of control are “the major stressors for people on the spectrum,” said Barry M. Prizant, an adjunct professor at Brown University and author of “Uniquely Human: A Different Way of Seeing Autism.” Now that the coronavirus has hit, “that’s so much of what we’re talking about, as they are now major stress factors for neurotypical people — the rest of us.”

Maxfield Sparrow, writing in reaction to an article about people feeling drained as they try to read faces on video calls, points out that “we Autists live with these discomforts all our lives.”

And Sparrow adds: “If you are socially disoriented by Zoom and desperate for the pandemic to be over so you can return to comfortable, easy socializing, please lean into that feeling and remember it later.”

A wide spectrum

Autism is a developmental disability that can affect how people think, communicate, move, interact socially and process sensory information. It can shape how people live in a wide range of ways: Some autistic people need support with day-to-day living skills, while others live independently.

Some people on the spectrum are extremely verbal, while others may have limited or no speech and instead communicate in other ways. Some are keenly interested in specific topics. And many people with autism also have other disabilities that affect their day-to-day lives.

To make sense of a world that can be stressful and unpredictable, many autistic people have found comfort in routines or other coping mechanisms that address their unique needs. Routines, Prizant said, provide a “road map” for making the world more predictable.

“All human beings benefit from predictability in their lives,” Prizant added. “People on the spectrum crave it because there are so many more stressors in their lives.”

Many of those stresses have been exacerbated by the coronavirus. Julia Bascom, executive director of the Autistic Self Advocacy Network, said her group is deeply concerned that some autistic people might not be able to receive needed assistance with day-to-day tasks such as getting dressed, preparing meals or managing medication — services usually provided at home or in the community.

Children and teens on the autism spectrum may not be getting the added support they usually have in school, or they may be having trouble processing their online lessons.

And college students who are autistic have had to cope with campus closures as well. Mandy Wall, a Sarah Lawrence College senior who is about to graduate and who uses the pronoun “they,” said that when they first left campus and rejoined their parents in Connecticut, they “could barely function.” Sleep was impossible without a Xanax.

“My boyfriend had to remind me to brush my teeth and take a shower,” Wall said.

During the pandemic, autistic advocates have been especially alarmed that some states have set out guidelines for rationing ventilators and prioritizing healthcare, which, Bascom says, are “very clearly a violation of the Americans with Disabilities Act.”

In California, Gov. Gavin Newsom’s administration was blasted by advocates for people with disabilities for initially advising hospitals to prioritize younger patients with longer life expectancy — guidelines that were then quietly removed and replaced.

And if all of those worries aren’t enough to process during the pandemic, adults with autism — who already tend to be economically marginalized — are also dealing with the stress of the economic collapse.

Ray Borene, an autistic 32-year-old who lives in Pennsylvania, recently had to stop working at “the only job I was ever able to succeed at.”

Borene, who was not diagnosed until adulthood, said that sensory issues led them to drop out of college and quit a string of jobs where they felt taxed by noise and bright lights. It wasn’t until Borene found work teaching pottery at a community studio that they thrived.

“I could really control my schedule. It’s very tactile. And instead of talking to people all day, it was hands on,” Borene said. “I really connected to the students.”

Then the coronavirus hit and the studio had to shut down, since “there’s no way of sterilizing everything.” Borene, who cannot drive, is now back at home at “a completely new level of isolation.”

Coping with stress

The pandemic has also highlighted the ways in which some autistic people have learned to cope with the kinds of stresses that now preoccupy the broader population.

“Being autistic, over the course of my life I’ve had to become very adept at creating coping mechanisms for things,” said Kris Guin, an autistic transgender man who lives in Washington, D.C. “The first couple of weeks were the hardest. But then I sort of learned to shift gears.”

Some people on the spectrum quip that they’re already pros at “social distancing” — either because social interaction can be stressful or because they have had to cope with unwanted isolation.

Carly Fulgham, president of Autism Society Ventura County, says that being able to step away from face-to-face interaction is a bit of a relief.

“Not having in-person interactions actually makes things easier,” said Fulgham, who was diagnosed with autism as an adult. Whenever she is talking to someone and they cross their arms, Fulgham said she becomes distracted trying to parse their behavior, wondering, “Does that mean they’re cold, or do they not want to talk to me anymore?”

And for autistic people who were bullied as children, Fulgham added, “social isolation can be a coping mechanism to keep themselves from being hurt again.”

Ido Kedar, a 23-year-old autistic author and student who lives in West Hills, had no way to communicate until he was 7 and started using a letter board. Kedar said in an email that “I laugh thinking that finally my autism is an advantage in life.”

“Yes, my many years being cut off from others makes me used to it, though I can’t say I like it,” Kedar wrote, explaining that those experiences had made him introverted.

As an introvert, “we need fewer people in our day,” he said, “but we still need people.”

In Phoenix, 46-year-old Carrie Serlin said she misses the people who used to be part of her routine: The bus drivers from Dial-a-Ride who shuttled her to her job at Social Spin Laundromat, which employs adults with intellectual and developmental disabilities; her supervisors; the people behind the counter where she gets an iced coffee.

At home, she continues to work during the day, braiding laundry baskets out of plastic bags for the laundromat to sell. When she does leave the house, “everyone is so worried about catching something that no one says, ‘Hi,’” she lamented.

Dena L. Gassner, an adjunct professor of autism studies at Towson University in Maryland, said she has seen a divide in how autistic people are faring, from some who say, “I’m living my best life” to others mired in anxiety.

“I worry a great deal about autistic people who don’t have the wherewithal to reach out for resources,” said Gassner, who is autistic and is currently a PhD candidate at Adelphi University on Long Island. “People who catastrophize, whose anxiety is not well-managed, and think in black and white — they’re at great risk right now.”

Ramirez still tries to connect with his neighbors, waving at people beyond his window. When he is out on his walks, sometimes people hold up written messages to him, such as “Nice to see you again” or “Can you help me get some eggs this week?”

He’s stepped up his volunteering at a food pantry that delivers meals, a new routine to restore his sense of purpose.

“People with disabilities are the experts in coping with social isolation,” said Ramirez, who is also a board member with Disability Rights California. “Not because we want to, but because we’ve had to.”
Bien sûr, le spectre autistique tout comme le spectre des situations sont larges. C'est moins difficile pour certaines personnes que pour d'autres.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Confinement: au moins 10 millions de litres de bière vont être détruits.
Spoiler : Citation : 
05/05/2020

Ces bières n’ont pas été consommées à temps en raison du confinement indique les Brasseurs de France.

« La fermeture brutale des cafés, restaurants, l’arrêt des activités touristiques et l’annulation de tous les festivals et salons a laissé plus de 10 millions de litres de bières, majoritairement en fûts, en souffrance », a annoncé le syndicat professionnel des Brasseurs de France mardi.

Ce chiffre est l’un des enseignements tirés par Brasseurs de France d’une consultation menée fin avril auprès de ses 300 adhérents, qui représentent 98 % de la production française. « La destruction de cette bière aura aussi un coût non négligeable pour les entreprises », indique le syndicat, qui en appelle aux pouvoirs publics. Parmi les nombreuses mesures demandées par les brasseurs, une aide à la « destruction des stocks de bière », comme le réclament les viticulteurs auprès de Bruxelles pour le vin.

Plusieurs millions d’euros de pertes

Si ces 10 millions de litres semblent peu de choses au regard des 22,5 millions d’hectolitres produits pour 2020 (estimation), ils représentent plusieurs millions d’euros de pertes pour des brasseurs parfois fragiles financièrement. « On est un secteur très endetté, puisqu’on a investi 241 millions d’euros dans le développement en 2019, un chiffre important pour un chiffre d’affaires d’un peu plus de 4 milliards d’euros », a déclaré Maxime Costilhes, délégué général de Brasseurs de France.

Principale raison de cette destruction, les bières en vogue, souvent non pasteurisées au contraire des bières blondes classiques, sont plus fragiles. « Ce sont des bières très houblonnées, et si on les garde trop longtemps, quand elles dépassent deux à trois mois de conservation, l’effet olfactif et l’effet gustatif, l’arôme, disparaît », a expliqué M. Costilhes. Ce chiffre de 10 millions de litres ne concerne que la bière stockée chez les brasseurs, selon M. Costilhes, pour qui « c’est une base qui ne peut que progresser ».

Environ 25 % des brasseries sont actuellement à l’arrêt, faute d’activité, d’après l’étude, et « 70% des brasseries déclarent une perte de 50% du chiffre d’affaires ou plus depuis le 15 mars ».

Si près d’une brasserie sur deux a bénéficié d’un prêt garanti par l’État, et une sur quatre du fonds de solidarité, « un plan de relance fort doit accompagner la reprise » des cafés, hôtels et restaurants et du tourisme, estime Brasseurs de France, qui réclame également une exonération des charges patronales et de production pour 2020.
Avec le soutien de l'État, ils pouvaient vendre moins cher en bouteilles à toute la France et aux pays avoisinants. J'en aurais commandé !
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