[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

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Jiheu
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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Tiens, cela me rappelle un certain défunt Patrick Le Lay, ex-PDG de TF1, qui en 2004 avait marqué les esprits avec une phrase mémorable: "Le métier de TF1 est de rendre le cerveau humain disponible"
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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Des étudiants de la Haute École d'Art de Design (HEAD) de Genève ont réalisé des pictogrammes sur les gestes préventifs quant au Covid-19.
Spoiler : Citation : 
Pascale Zimmermann
Créé: 30.04.2020, 21h08

Des élèves de la HEAD ont créé des images de prévention destinées aux 15-25 ans.

Les écoles vont se repeupler dès le 11 mai et les règles sanitaires – distance sociale et propreté des mains – seront plus utiles que jamais. Comment faire passer le message aux 15-25 ans? En demandant aux jeunes de leur âge de leur parler. C’est donc ce qu’a fait le Département de la santé. Il a mandaté la Haute École d’art de design (HEAD) pour créer une campagne de prévention contre le coronavirus destinée à la génération Z. Quatorze étudiants ont planché sur des éléments de communication visuelle à placer sur des affiches, des autocollants, des dépliants et des tee-shirts. Ces supports animés de pictogrammes colorés seront distribués à Genève ces jours prochains.

«Nous avons été approchés juste avant Pâques pour travailler sur des séries d’images de sensibilisation», résume Clément Paurd, chargé de cours à la HEAD en communication visuelle et responsable de l’option Image/Récit. «La question était: comment communiqueriez-vous avec vos amis sur les règles sanitaires pour faire barrage au Covid-19? Nous avons décidé d’intégrer ce projet à notre atelier, dans le cadre du cursus habituel, et de le mener à bien en une semaine.»

Projet mené à distance

Un joli défi! Obligatoire pour les treize élèves de 2e année de Clément Paurd; facultatif pour une outsider de l’option Espace/Media qui, stimulée par l’idée, a rejoint l’aventure. «C’était extrêmement court, comme délai, et l’angle s’est modifié au milieu de la semaine: l’État nous a demandé de laisser de côté le confinement pour nous concentrer sur le déconfinement», souligne Rob Van Leijsen, ancien élève de la HEAD aujourd’hui enseignant en communication visuelle. «Des conditions inhabituelles mais très formatrices, pour les élèves comme pour nous! Nous avons bouclé le projet sans attendre l’aval du mandataire comme nous le faisons normalement. Nous n’avions pas le temps.» Et tout cela à distance, évidemment.

Sur l’ensemble des familles de visuels rendus, trois ont été retenues par le Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé: les pictogrammes concis tracés à main levée de Julietta Saccardi; le mariage des lettres, des dessins et du vert fluo de Diane Dedoyan; les médaillons roses et bleus traitant les actions pour soi et pour les autres de Loris Schären. «Nous avons été surpris et épatés par la qualité des réalisations, se félicite Rob Van Leijsen. Les étudiants se sont mis très vite dans le bain.»

Idée militante en tête

«Les réactions ont été variées, tempère Clément Paurd: certains se disaient touchés de trop près par cette réalité pour prendre la distance nécessaire, d’autres se sentaient stimulés par le caractère concret du mandat.» C’est le cas de Diane Dedoyan, participante volontaire: «C’est l’occasion pour moi d’être enfin actrice dans cette crise, de faire quelque chose pour la population. Quand je discutais avec mes copains de médecine qui savaient comment se rendre utiles, je me sentais frustrée. Alors oui, j’ai réalisé ce projet avec une idée militante en tête.»

La jeune femme associe souvent dans ses recherches visuelles typographie et dessins stylisés. Ils s’équilibrent ici sur ce qui deviendra des affiches. «Pour rendre gaie la ville qui est vide, j’ai pensé au vert fluo, relève-t-elle. Pour mettre un peu de chaleur dans le cœur des gens…»

Binôme pour soi et pour les autres

«Lorsque le prof nous a remis l’énoncé, je n’avais absolument pas envie de travailler sur ce projet, confesse Loris Schären. Ni de travailler du tout! Je saturais: on ne parlait que de ce coronavirus. Et puis je trouve très difficile de se motiver, seul chez soi.» Deux jours avant la date du rendu, Loris se met à œuvrer sur un binôme: faire un geste pour soi durant cette pandémie – cuisiner, bricoler, dormir –, associé au rose, et faire un geste pour les autres – respecter les deux mètres de distance avec autrui, rester à la maison, nettoyer ses mains –, figuré en bleu. «J’ai été étonné d’être sélectionné et maintenant que j’ai laissé reposer les dessins, je les aime bien. Aux dernières nouvelles, ils figureront sur des stickers distribués dans les écoles.»

Julietta Saccardi, elle, jette sur la page un dessin dépouillé, spontané. «La ligne claire est marquante, commente Clément Paurd, chacun peut s’identifier aisément au geste du dessinateur. On se sent interpellé, c’est très efficace. Pour moi, le projet de Julietta est le plus abouti.» Qu’en pense la jeune femme? «J’y vais à l’intuition, sans trop réfléchir; je travaille très vite, j’aime ça. Il faut faire passer un message fort, mais sans susciter la peur. Personnellement je ne me sens pas en danger, je supporte bien le confinement, je ne suis pas stressée émotionnellement, alors j’ai laissé une idée en entraîner une autre, librement. Mes croquis figureront sur des autocollants, et c’est un bon support pour eux.»
Page sur le site de la HEAD

Je n'ai pas pu m'empêcher de les télécharger puis de les partager ici. :mrgreen:
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Tugdual
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Jiheu a écrit : jeudi 30 avril 2020 à 20:31 Tiens, cela me rappelle un certain défunt Patrick Le Lay, ex-PDG de TF1, qui en 2004 avait marqué les esprits avec une phrase mémorable: "Le métier de TF1 est de rendre le cerveau humain disponible"
Ce n'est pas du tout pareil : Patrick Le Lay énonçait une réalité, tandis que Trump raconte n'importe quoi.

Par ailleurs, ce serait à mon sens une erreur de voir les délires répétés de Trump comme un reflet de sa propre bêtise. Il faut plutôt les voir comme des sortes de clins d'œils à une partie de son électorat, c'est à dire à une stratégie (donc une certaine intelligence), sinon honorable, au moins efficace, puisqu'il a réussi à se faire élire président des USA.

Reste que son absence totale de valeurs (à part l'argent !) et ses incohérences répétées sont indignes de la première puissance mondiale...
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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olivierfh
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par olivierfh »

Tugdual a écrit : jeudi 23 avril 2020 à 13:34Sur Ouest-France :
Covid-19 : pourquoi un vaccin développé à Oxford suscite autant d’espoir
Six macaques rhésus, ayant reçu une dose du vaccin britannique il y a un mois, n'ont pas contracté le Covid-19 après y avoir été exposés, a rapporté le New York Times.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Restons néanmoins prudent sur ces annonces de vaccins...
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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Rafael Ruiz de Castaneda et Isabelle Bolon: «D’autres virus apparaîtront à l’avenir, si nous n’agissons pas pour limiter les facteurs de risques.»
Spoiler : Citation : 
Pascaline Minet
Publié vendredi 1 mai 2020 à 19:35
Modifié vendredi 1 mai 2020 à 19:36

Pour le biologiste Rafael Ruiz de Castaneda et la vétérinaire Isabelle Bolon, il est indispensable de protéger la biodiversité et les écosystèmes afin de prévenir l’émergence de nouveaux pathogènes issus du monde animal.

Parti d’une chauve-souris, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 à l’origine de la pandémie de Covid-19 a probablement transité par un autre animal avant de contaminer l’être humain en Chine, puis de se propager à travers le monde. Malheureusement, ce type de maladie capable de passer de l’animal à l’humain pourrait se multiplier, comme l’expliquent la vétérinaire Isabelle Bolon et le zoologiste Rafael Ruiz de Castaneda, qui codirigent à l’Université de Genève un programme de recherche sur la santé globale à l’interface entre les animaux, les humains et les écosystèmes.

Le Temps: Vous êtes spécialistes des maladies qui se transmettent des animaux aux êtres humains, les zoonoses. Avez-vous été surpris par l’apparition du SARS-CoV-2?

Isabelle Bolon: Non. Ce virus a émergé sur un marché d’animaux sauvages en Chine. Ce type de marché constitue une interface entre l’être humain et la faune propice à l’émergence de tels pathogènes. Le risque était connu.

Rafael Ruiz de Castaneda: Les spécialistes s’attendaient à ce qu’une pandémie de ce type se produise. Dans un rapport de 2018, l’Organisation mondiale de la santé mettait en garde contre la menace sanitaire que pourrait représenter un nouveau virus en provenance du monde animal. Depuis plusieurs décennies, la tendance est à une multiplication de ces maladies infectieuses émergentes issues de la faune: on peut citer Ebola, Zika, le SRAS ou encore les virus Nipah et Hendra. D’autres virus de ce type apparaîtront à l’avenir, si nous n’agissons pas pour limiter les facteurs de risques.

Pourquoi ce genre de maladie est-il de plus en plus fréquent?

I. B.: Les changements dans l’usage des terres, liés à la déforestation et à l’exploitation minière par exemple, ainsi que l’industrialisation de l’élevage sont en cause. Ces activités génèrent des bouleversements écologiques qui entraînent une multiplication des échanges entre les êtres humains et le monde animal, ce qui augmente le risque de transmission de pathogènes entre les espèces. Cette transmission peut se faire directement entre faune sauvage et humains, ou indirectement via un animal domestique qui sert d’amplificateur au virus. C’est ce qu’on a vu en Malaisie avec le virus Nipah, qui provient d’une chauve-souris, mais qui a d’abord contaminé un élevage de porcs avant de passer à l’être humain.

R. R. de C.: Dans le cas du Covid-19, les étapes du passage du virus de l’animal à l’humain ne sont pas encore claires. La transmission à l’homme pourrait avoir eu lieu en zone rurale ou sur le marché aux animaux sauvages de Wuhan, soit directement à partir d’une chauve-souris, soit indirectement en impliquant un hôte intermédiaire comme le pangolin. Quand on étudie l’émergence des zoonoses, on se rend compte de la complexité des réseaux écologiques et de nos interactions avec la faune. Cela prend du temps de reconstituer le cheminement d’un nouveau virus et parfois, on ne parvient pas à le comprendre dans les détails.

Les chauves-souris semblent être d’importants réservoirs de nouveaux virus. Pourquoi ces animaux-là en particulier?

I. B.: Les chauves-souris et les rongeurs sont les mammifères qui véhiculent le plus de pathogènes. Une des explications vient de leur grande diversité: chacun de ces groupes comprend de très nombreuses espèces différentes, qui peuvent donc elles-mêmes héberger des pathogènes variés. Les chauves-souris ont été beaucoup étudiées. Il semblerait qu’elles aient un nombre de virus par espèce particulièrement élevé, sans pour autant qu’elles soient malades, ce qui est lié à des particularités de leur système immunitaire.

R. R. de C.: L’autre raison pour laquelle les chauves-souris sont souvent en cause dans la transmission de maladies, c’est qu’elles ont beaucoup de contact avec les êtres humains, surtout en zone tropicale. Dans certains cas, elles y sont consommées, mais d’autres types d’interactions sont possibles. Par exemple, les chauves-souris peuvent souiller des fruits par leur salive ou leur urine en se rassemblant dans les arbres, et ces fruits sont ensuite consommés par des personnes ou des animaux domestiques. Des échanges de ce type se produisent de plus en plus souvent dans le monde, en raison des changements dans les écosystèmes, et constituent autant d’opportunités d’émergence de nouvelles zoonoses.

Franchir la barrière animal-humain puis se propager d’humain à humain nécessitent cependant certains changements biologiques chez les virus. Aujourd’hui dans le monde, on peut retrouver différents types de virus à différents stades de ce processus.

Pourrait-on anticiper l’apparition des nouvelles zoonoses?

R. R. de C.: C’est ce pour quoi nous plaidons. Actuellement, face aux maladies infectieuses émergentes, nous agissons de manière réactive, une fois que les populations humaines sont en danger. Or il serait aussi souhaitable de tenter de prévenir le «saut» de nouveaux virus de l’animal à l’humain. Certains groupes de recherches travaillent déjà à l’identification sur le terrain des virus ayant ce potentiel. Les zones à risques sont connues: ce sont généralement les régions tropicales qui abritent une importante biodiversité sauvage et qui subissent d’importants changements dans l’usage des sols ainsi qu’une forte croissance de la population.

I. B.: Une des difficultés est que ces zones sont souvent situées dans des régions du monde où les systèmes de santé sont faibles, ce qui ne facilite pas le suivi des populations. Il faudrait pouvoir renforcer la surveillance des personnes les plus exposées aux zoonoses, afin de pouvoir tirer la sonnette d’alarme en cas de survenue d’une nouvelle pathologie.

Etes-vous favorables à l’interdiction de certaines pratiques qui favorisent la propagation des zoonoses, comme la consommation d’animaux sauvages?

I. B.: C’est une question difficile car les marchés de viande sauvage, que ce soit en Chine ou en Afrique, font vivre un grand nombre de personnes: les chasseurs, mais aussi les personnes qui élèvent ces animaux dans des fermes, celles qui les commercialisent… Si on voulait interdire ces marchés, il faudrait compenser la perte de revenus de toutes ces personnes. Or ces marchés ne constituent qu’un élément parmi d’autres contribuant à l’émergence de zoonoses. Pour les maladies transmises par les moustiques, comme Zika ou la dengue, la problématique est tout autre.

R. R. de C.: Je pense aussi que ces marchés ne sont qu’un aspect du problème. L’enjeu principal est de lutter contre la déforestation, la perte de biodiversité, tous ces facteurs globaux qui contribuent à l’émergence de nouveaux pathogènes. Nous aimerions que le public prenne conscience que la destruction des écosystèmes, tout comme les changements climatiques, a un impact sur la santé. Pour prévenir de nouvelles zoonoses, il est nécessaire de protéger à la fois la santé humaine et celle des animaux et des écosystèmes, selon une approche intégrée dite «One Health» («une seule santé»).

L’Université de Genève et d’autres partenaires proposent un MOOC intitulé «Global Health at the Human-Animal-Ecosystem Interface» («Santé globale à l’interface humain-animal-écosystème»).
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Tugdual »

Covid-19 :
Extrait :
« "Les restrictions ne peuvent être levées que si les mesures de santé ‎publique voulues sont en place, notamment d’importants moyens ‎de recherche des contacts.‎" »

L'OMS propose six critères aux pays ‎qui envisagent de lever les restrictions :
  1. La transmission doit être maîtrisée.‎
  2. Le système de santé doit disposer de moyens pour ‎détecter, tester, isoler et traiter chaque cas et pour rechercher ‎chaque contact.‎
  3. Les risques de flambée doivent être réduits autant ‎que possible dans certains lieux particuliers, comme les établissements de santé et les maisons de retraite.‎
  4. Des mesures de prévention doivent être ‎appliquées sur les lieux de travail, dans les établissements scolaires ‎et dans les autres lieux essentiels pour la population.
  5. Les risques d’importation doivent être gérés.‎
  6. Les populations doivent être formées, impliquées et ‎dotées des moyens nécessaires pour s’adapter à la ‎‎« nouvelle norme ».
« "Les pays doivent trouver un équilibre entre les mesures de lutte ‎contre les décès dus à la COVID-19 et contre ceux dus aux autres ‎maladies en raison de la surcharge des systèmes de santé et des ‎conséquences socioéconomiques." »‎

« "En fin de compte, seules la mise au point et la mise à disposition ‎d’un vaccin sûr et efficace permettront d’interrompre totalement la ‎transmission" », estime l'OMS.‎
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Jean
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Jean »

Manœuvres des activistes anti-vaccins pour renforcer leur mouvement grâce au coronavirus

Certains groupes anti-vaccins rejoignent les manifestants anti-confinement,aux USA afin de contester les restrictions visant à protéger la santé publique. Mais ils restent très minoritaires.

spectrumnews.org Traduction de "How anti-vaccine activists are using COVID-19 to boost their movement" par Liz Szabo, Kaiser Health News / 28 Avril 2020

https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... oronavirus
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Comme les dentistes font partie des personnes les plus proches des personnes, et même d'un de leur orifice émetteur et récepteur d'aérosols - j'ai nommé LA BOUCHE BÉE !!! - les cabines dentaires doivent prendre encore plus de précautions.

Ce serait difficile de nous ausculter la bouche si celle-ci portait un masque. :lol:

Dentiste, un métier exposé au temps du coronavirus
Spoiler : Citation : 
ATS
02.05.2020, 13:52

Depuis lundi, les cabinets dentaires sont à nouveau ouverts, avec des mesures de protection renforcées. Le risque de contamination réside surtout dans les aérosols, estiment deux professionnels valaisans.

Jusque-là, ils n’avaient le droit de traiter que les urgences, mais lundi, les dentistes ont repris une activité presque normale avec des mesures d’hygiène renforcées. Pour eux, le risque de contamination réside surtout dans les aérosols, estiment deux professionnels.

«Nos instruments rotatifs qui envoient de l’air et de l’eau fabriquent des gouttelettes. Cette brumisation, qui part de la bouche du patient, est contaminée de tout ce que contient sa salive ou son sang», explique vendredi à Keystone-ATS Philippe Chapelot, médecin-dentiste et chef de la clinique Adent à Martigny.

Les gouttelettes vont ensuite se retrouver dans l’air de la salle de soin et aller dans les yeux, le nez, la bouche. Dentistes, hygiénistes, assistants, patients sont en première ligne. «Il faut se protéger en permanence», insiste M. Chapelot. «Si les choses sont bien faites, il n’y a pas de risque. Mais comme le risque zéro n’existe pas, il faut être très prudent», résume-t-il.

Un plan de protection a donc été ""expressément élaboré pour que les cabinets puissent rouvrir tout en garantissant la sécurité du personnel et des patients", ajoute la dentiste Caroline Dierckx, membre du comité SSO Valais. Il a été conçu par des scientifiques, la Société suisse des médecins-dentistes (SSO) et l’association des médecins-dentistes cantonaux de Suisse (AMDCS).

Panoplie complète

Parmi les recommandations figure la nécessité d’espacer les rendez-vous d’au moins quinze minutes afin de désinfecter et d’aérer au maximum la salle de soins après le traitement. «Le protocole diffère ensuite si la personne est 'normale', à risque ou porteuse du covid-19», détaille la doctoresse, qui souligne l’importance de trier les patients par téléphone en menant une anamnèse poussée.

Ceux qui sont porteurs du virus peuvent également se rendre chez le dentiste, mais uniquement dans le cadre d’une consultation d’urgence, rappelle Caroline Dierckx qui pratique à Réchy (VS). Et dans ce cas, «le dentiste doit être équipé d’une sur-blouse, d’un masque FFP2, d’une charlotte, de lunettes de protection et de gants».

Le mieux est de le soigner en fin de journée, pour s’assurer que tout puisse être entièrement désinfecté, et qu’il n’y ait plus aucun risque de contamination indirecte. De même pour traiter un patient vulnérable, il faudra choisir une plage horaire qui lui fera courir le moins de risques possible, ajoute Philippe Chapelot.

Pour le reste, le plan souligne entre autres qu’il faut organiser la salle d’attente de manière que les patients soient suffisamment espacés. Le mieux étant de condamner entièrement la pièce et de les installer directement sur le fauteuil dentaire. En clair, si la règle des deux mètres ne peut être respectée au moment des soins, elle doit impérativement l’être le reste du temps. Y compris entre membres du personnel, affirme en substance Caroline Dierckx.

Sous surveillance

Les mesures «augmentées» établies par la SSO sont nécessaires et leur application est surveillée par le Service de protection des travailleurs, qui dépend du département valaisan de la santé, en charge de vérifier «toutes les branches économiques encore actives (avec le soutien de la SUVA sur les chantiers et dans les industries)», détaille Nicolas Bolli, chef de ce service.

Depuis lundi, ils ont mené plus d’une centaine de contrôles sur place sans compter les évaluations téléphoniques. Une petite dizaine a concerné les cabinets de dentistes. «Mis à part certains ajustements, les dispositifs examinés sont bien conçus et généralement bien respectés par la branche», analyse Nicolas Bolli.

Port des masques et visières par les dentistes et le personnel, contrôle préalable des symptômes covid-19 chez les patients, fréquence des nettoyages, limitation du nombre de personnes en salle d’attente, présence de plexiglas ayant les bonnes dimensions: tout est contrôlé et mesuré. Lundi midi, c’est le cabinet de Philippe Chapelot qui a été passé à la loupe. La vérification a duré quarante-cinq minutes. «Notre semaine a commencé très fort!».

Chiffre d’affaires affecté

En temps normal, les dentistes utilisent déjà, dans une certaine mesure, ce matériel de protection. Ce qui pèse lourd actuellement c’est l’organisation et la planification, notent les deux médecins dentistes. Tous deux relèvent qu’ils voient beaucoup moins de patients que d’habitude.

«On essaie d’être stratégiques et de faire plusieurs petits traitements lors du même rendez-vous, quitte à le rallonger, plutôt que de faire revenir le patient, mais on perd clairement en quantité de soins», abonde Philippe Chapelot.

Même en ayant rouvert et en faisant face à une certaine demande, les cabinets restent économiquement affectés. Et les deux professionnels d’anticiper que l’impact sur leurs chiffres d’affaires sera important.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par EnHans »

En France, rien ne nous permets d'envisager la reprise des cabinets dentaires. Pas de tenue de protection ni de procédure du conseil de l'ordre de mise en place. Quand tu connais la galère d'avant la confinement (galère pour trouver un orthodontiste, pour poser des rv...) on peut imaginer le désordre qui risque de se produire.
freeshost a écrit : samedi 2 mai 2020 à 22:21 Comme les dentistes font partie des personnes les plus proches des personnes, et même d'un de leur orifice émetteur et récepteur d'aérosols - j'ai nommé LA BOUCHE BÉE !!! - les cabines dentaires doivent prendre encore plus de précautions.

Ce serait difficile de nous ausculter la bouche si celle-ci portait un masque. :lol:

Dentiste, un métier exposé au temps du coronavirus
Spoiler : Citation : 
ATS
02.05.2020, 13:52

Depuis lundi, les cabinets dentaires sont à nouveau ouverts, avec des mesures de protection renforcées. Le risque de contamination réside surtout dans les aérosols, estiment deux professionnels valaisans.

Jusque-là, ils n’avaient le droit de traiter que les urgences, mais lundi, les dentistes ont repris une activité presque normale avec des mesures d’hygiène renforcées. Pour eux, le risque de contamination réside surtout dans les aérosols, estiment deux professionnels.

«Nos instruments rotatifs qui envoient de l’air et de l’eau fabriquent des gouttelettes. Cette brumisation, qui part de la bouche du patient, est contaminée de tout ce que contient sa salive ou son sang», explique vendredi à Keystone-ATS Philippe Chapelot, médecin-dentiste et chef de la clinique Adent à Martigny.

Les gouttelettes vont ensuite se retrouver dans l’air de la salle de soin et aller dans les yeux, le nez, la bouche. Dentistes, hygiénistes, assistants, patients sont en première ligne. «Il faut se protéger en permanence», insiste M. Chapelot. «Si les choses sont bien faites, il n’y a pas de risque. Mais comme le risque zéro n’existe pas, il faut être très prudent», résume-t-il.

Un plan de protection a donc été ""expressément élaboré pour que les cabinets puissent rouvrir tout en garantissant la sécurité du personnel et des patients", ajoute la dentiste Caroline Dierckx, membre du comité SSO Valais. Il a été conçu par des scientifiques, la Société suisse des médecins-dentistes (SSO) et l’association des médecins-dentistes cantonaux de Suisse (AMDCS).

Panoplie complète

Parmi les recommandations figure la nécessité d’espacer les rendez-vous d’au moins quinze minutes afin de désinfecter et d’aérer au maximum la salle de soins après le traitement. «Le protocole diffère ensuite si la personne est 'normale', à risque ou porteuse du covid-19», détaille la doctoresse, qui souligne l’importance de trier les patients par téléphone en menant une anamnèse poussée.

Ceux qui sont porteurs du virus peuvent également se rendre chez le dentiste, mais uniquement dans le cadre d’une consultation d’urgence, rappelle Caroline Dierckx qui pratique à Réchy (VS). Et dans ce cas, «le dentiste doit être équipé d’une sur-blouse, d’un masque FFP2, d’une charlotte, de lunettes de protection et de gants».

Le mieux est de le soigner en fin de journée, pour s’assurer que tout puisse être entièrement désinfecté, et qu’il n’y ait plus aucun risque de contamination indirecte. De même pour traiter un patient vulnérable, il faudra choisir une plage horaire qui lui fera courir le moins de risques possible, ajoute Philippe Chapelot.

Pour le reste, le plan souligne entre autres qu’il faut organiser la salle d’attente de manière que les patients soient suffisamment espacés. Le mieux étant de condamner entièrement la pièce et de les installer directement sur le fauteuil dentaire. En clair, si la règle des deux mètres ne peut être respectée au moment des soins, elle doit impérativement l’être le reste du temps. Y compris entre membres du personnel, affirme en substance Caroline Dierckx.

Sous surveillance

Les mesures «augmentées» établies par la SSO sont nécessaires et leur application est surveillée par le Service de protection des travailleurs, qui dépend du département valaisan de la santé, en charge de vérifier «toutes les branches économiques encore actives (avec le soutien de la SUVA sur les chantiers et dans les industries)», détaille Nicolas Bolli, chef de ce service.

Depuis lundi, ils ont mené plus d’une centaine de contrôles sur place sans compter les évaluations téléphoniques. Une petite dizaine a concerné les cabinets de dentistes. «Mis à part certains ajustements, les dispositifs examinés sont bien conçus et généralement bien respectés par la branche», analyse Nicolas Bolli.

Port des masques et visières par les dentistes et le personnel, contrôle préalable des symptômes covid-19 chez les patients, fréquence des nettoyages, limitation du nombre de personnes en salle d’attente, présence de plexiglas ayant les bonnes dimensions: tout est contrôlé et mesuré. Lundi midi, c’est le cabinet de Philippe Chapelot qui a été passé à la loupe. La vérification a duré quarante-cinq minutes. «Notre semaine a commencé très fort!».

Chiffre d’affaires affecté

En temps normal, les dentistes utilisent déjà, dans une certaine mesure, ce matériel de protection. Ce qui pèse lourd actuellement c’est l’organisation et la planification, notent les deux médecins dentistes. Tous deux relèvent qu’ils voient beaucoup moins de patients que d’habitude.

«On essaie d’être stratégiques et de faire plusieurs petits traitements lors du même rendez-vous, quitte à le rallonger, plutôt que de faire revenir le patient, mais on perd clairement en quantité de soins», abonde Philippe Chapelot.

Même en ayant rouvert et en faisant face à une certaine demande, les cabinets restent économiquement affectés. Et les deux professionnels d’anticiper que l’impact sur leurs chiffres d’affaires sera important.
Un enfant diag en 2012