J'ai fini par le voir aussi il y a quelque temps.
Un film que j'ai bien fait de ne pas aller voir au ciné, que j'ai pu regarder tranquillou chez moi, en me tortillant chaque fois que je m'ennuyais (souvent).
Cinéphilement parlant, pour moi c'est degré zéro.
Philantropiquement parlant, je vois pas l'intérêt.
Clichés, bons sentiments, caricatures, platitude totale.
J'édite pour qu'on ne se méprenne pas: pour moi la caricature, c'est la caricature d'un personnage. Je parle de la forme du film, pas du fond, pas du sujet de l'autisme. Je ne suis pas en train de signifier que ce qui est montré de l'autisme est caricatural, j'en sais rien au fond. Ce que je sais c'est que les personnages sont rendus caricaturaux par les choix terriblement réducteurs des dialogues et du regard de la caméra. Donc ma critique concerne les choix artistiques des réalisateurs. Evidemment, vu que les acteurs sont autistes, c'est difficile de faire la part des choses, sauf que dans le cadre d'un film et non d'un documentaire, on pose un regard, on propose un scénario.
Mais juste pour dire: je ne parle pas de caricature pour dire que je ne m'y retrouve pas ou que je n'y retrouve pas ce que je connais de l'autisme.
Pathétique.
Je n'ai rien ressenti et pourtant j'ai la larmichette facile devant les films guimauve.
Je ne parlerai pas du scénario : il n'y en a pas. Faut faire un documentaire, et bien le faire, si on veut raconter la vérité.
Bref, je conserve les critiques que j'avais émises avant même de l'avoir vu, encore une fois c'est mon point de vue de cinéphile et c'est tout.
Et je m'en tape qu'on me dise que j'ai qu'à voir plus loin que le bout de mon nez et mettre les pieds dans les institutions, qui peut savoir si je ne l'ai pas déjà fait d'ailleurs?
Qui se sente morveux se mouche.
J'ai eu plus de patience que toi @EnHans, je me suis tapé la totalité, mais j'avoue que c'était histoire de dire quoi.
Si ça fait du bien à certains, si ça aide d'autres, tant mieux. Perso je trouve que c'est un coup d'épée dans l'eau, aucun positionnement, aucune réflexion.
Au moins cohérence totale entre la communication média et le contenu du film : ils ne me vendaient pas du rêve, au moins ils ne m'ont pas trompée sur la marchandise.
Voilà. Heureusement, y'a des pépites ailleurs... je repense à
Corps et âme de Ildiko Enyedi par exemple.