daphnée a écrit : ↑samedi 25 avril 2020 à 23:42" Tu as conscience que c'est pas top POUR TOI de lancer ce projet bébé dans les conditions actuelles mais tu as peur que ton homme se tire si tu ne le fais pas " 
ça aussi c'est drôle dit comme ça, on voit que tu as la vingtaine

bon tu m'avais prévenu pour le langage familier...
Je te rassure, je ne fais pas ça par peur mais par amour.
Bonjour,
J'ai lu tous les messages (et courage pour le permis, moi je vais repartir pour un tour, mon code expire début mai...). Je voudrais juste relever ce passage, car moi aussi, en te lisant, j'ai pensé que la peur de perdre ton homme pouvait jouer dans ta façon de peser le pour et le contre. Et il me semble que ça ressortait un peu de ce passage :
daphnée a écrit : ↑samedi 25 avril 2020 à 21:59Mais en fait, ce qui m'inquiète (et qui n'a rien de logique, je sais)... c'est qu'en faisant ça je fais peut-être une croix sur nous deux. La vie est faite de hasard et si je "sors" un peu de sa vie, par la force des choses, il sera plus amené à construire quelque chose avec quelqu'un d'autre...
En tout cas, je rejoins les conseils qui t'ont été donnés. Tu es consciente d'avoir besoin d'accomplir certaines choses pour toi à l'heure actuelle et tu seras probablement plus sereine quand ce sera fait. Je pense que les conseils de Mylie sont judicieux aussi (formaliser les choses...). Personnellement, j'ai vécu la situation qu'elle décrit : mon époux s'est totalement désengagé de ses responsabilités, très vite... et pourtant, tout avait été discuté en amont, lui-même affirmait qu'il serait très présent dans tous les domaines (c'est lui qui voulait un enfant, avoir la famille qu'il n'avait jamais eue, moi j'étais pas vraiment sûre de vouloir tout ça, enfin oui et non, c'était flou

mais j'étais absolument sûre de pas vouloir élever un enfant seule), il promettait même plus que ce que je n'aurais pu demander. Je pensais que les couples qui rencontraient des problèmes à l'arrivée d'un enfant avaient tout simplement "oublié" d'avoir les discussions importantes... En fait je pense qu'il croyait lui-même ce qu'il disait... sauf qu'à l'arrivée du bébé, les mots et les actes étaient complètement différents. Je ne suis pas du tout en train de dire que c'est le cas de ton homme (je ne le connais pas, je ne porte aucun jugement sur lui

), je veux juste dire que ce sont des choses qui peuvent arriver malgré tout et que les anticiper un minimum n'est pas forcément idiot. ^^ Son travail en mer faisait qu'il n'était pas souvent là, que nous avions chacun un domicile et passions de l'un à l'autre en attendant qu'il prenne un poste à terre (ce qu'il n'a jamais fait). Cette situation a rendu la "fuite" beaucoup plus facile pour lui
(tout ça s'est assez mal terminé mais pour d'autres raisons et c'est un autre sujet, et il est depuis décédé)... J'ai mis de côté beaucoup de projets alors que pas mal d'opportunités s'offraient à moi. Avec le recul, je pense que j'aurais moins galéré si j'avais finalisé certaines choses (comme le permis) avant. Mais quand bébé est là, bah bébé est là, et il y a toutes les tâches, et la fatigue (la
FATIGUE), et les priorités changent aussi car on veut généralement ce qu'il y a de mieux pour bébé, on remet certaines choses à plus tard (et le temps passe vite)...
Aujourd'hui "bébé" a 11 ans

et elle continue à se réveiller en hurlant la nuit assez régulièrement
(déjà là je suis pas zen, je l'entends se cogner dans son mur en se retournant dans son lit, je sens qu'elle va arriver entre maintenant et 3h du matin). Et à avoir besoin d'être très entourée au quotidien. Et pourtant j'ai essayé de lui "apprendre" l'autonomie au fur et à mesure, elle était même très autonome jusqu'à ce qu'elle développe un trouble anxieux. Maintenant elle est même scolarisée au CNED, alors ce n'est pas facile de trouver du temps pour moi... Bah tout ça j'avais pas prévu.

Et c'est là où je veux en venir : il peut y avoir beaucoup d'imprévus... et ils peuvent durer longtemps. Donc les choses que tu sais avoir besoin de faire pour toi, je pense qu'il faut vraiment bien les considérer.

Et même quand on se dit qu'on assumera le choix qu'on a fait, on peut parfois malgré tout avoir du mal à ne pas ressentir de frustration (et si l'autre parent lâche un peu le navire pendant qu'on porte tout à bout de bras / qu'on renonce à beaucoup de choses, ça n'aide pas forcément...).
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.