situation douloureuse
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situation douloureuse
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "L'Espace TSA".
Désolée de sans cesse demander de l'aide et de peu apporter ma contribution sur ce forum.
Je suis dans un questionnement assez torturant et je ne sais pas si vous arriverez à comprendre.
Je pense que beaucoup d'entre vous qui pensent plus "avec la raison", risquent de me dire que la réponse est simple.
Je préfèrerais dans ce cas que vous vous absteniez de répondre étant donné que je sais très bien que ça pourrait être simple.
Seulement intérieurement ça ne l'est pas. J'en viens aux faits.
En gros, j'ai une relation avec un homme. Je pense être atypique et je soupçonne que lui aussi.
Mais au final, peu importe qu'on le soit ou pas, je pense que ce qui compte c'est ce que chacun souhaite, bref, on a une "relation" tout comme il peut exister toutes sortes de relations.
En fait, on n'est pas "un couple" (même si on utilise parfois ce terme par simplicité). On a une sorte de relation libre (mais dans les faits on ne va pas spécialement voir ailleurs). On vit séparément. Ce n'était pas ma conception de l'avenir à la base mais je souhaite rester avec lui et m'adapter à sa conception des relations, par amour (svp, pas de jugements sur mon choix merci).
Le problème central est qu'il veut un enfant maintenant. Dans l'absolu, cela ne pose pas de problème pour moi. Je veux déjà un enfant depuis au moins dix ans.
Chez lui, cette envie est très forte et est même un besoin (il a ses raisons à lui que je ne détaillerai pas ici).
Chez moi aussi cette envie est très forte mais j'ai également d'autres besoins actuellement.
Pour lui, le projet d'enfant passe avant notre relation. Si la relation se terminait, il voudrait toujours un enfant avec quelqu'un d'autre.
Actuellement, je n'arrive pas à porter seule ce poids.
La seule alternative que je vois serait de coopérer (s'installer ensemble, s'aider, partager les frais) ...Il ne veut pas, il veut qu'on ait chacun notre autonomie... il dit qu'il m'aidera pour les dépenses liées à l'enfant, quand l'enfant sera là, ou en cas de problème inattendu. (J'ai entièrement confiance sur ce point.)
Les enjeux pour moi sont les suivants : je ne gagne pas un salaire élevé. J'ai du mal à gérer mon argent mais je peux dire "à vu d'oeil" que si je compte m'occuper d'un enfant, je dois me concentrer là-dessus en terme de préparation du projet et en terme d'argent.
Or, actuellement, je me sens très fatiguée, persuadée d'avoir un TSA. J'aurais besoin d'obtenir un diagnostic et de passer mon permis.
Mais l'ensemble des choses me sont insurmontables.
Parfois, il me traverse l'esprit de le quitter... Chose qui serait extrêmement douloureuse...
De plus, ça s'est déjà produit que j'essaie de le quitter (car j'avais peur d'une relation libre, et surtout de l'opinion de mes proches à ce sujet)... suite à quoi je me suis rendue compte que je l'aimais, que j'avais fais une grosse erreur, et étais revenue vers lui.
Je suis consciente également que cette personne malgré sa froideur en apparence, a un coeur comme tout le monde (et est même extrêmement sensible)... et que je peux pas le quitter comme ça et revenir n'importe comment. Je risquerais donc de faire une erreur définitive.
Le problème est que je me sens mal, stressée, j'arrête pas de pleurer (je sais même pas si j'arriverai à lui cacher quand je le reverrai).
J'espère ne pas avoir les idées troublées car en ce moment j'ai l'impression de passer d'un état à l'autre, d'une opinion à l'autre... Je viens de perdre mon travail... mon rythme et mon hygiène de vie sont perturbés (ce qui ne permet pas d'avoir les idées claires... le confinement est pesant... etc.
Je suis vraiment triste
EDIT
Suite à mon suivi par une neuropsychologue, j'ai pris conscience d'un gros point faible chez moi : j'ai une pensée en "tout ou rien" qui perturbe souvent mes raisonnements. J'ai l'impression que là c'est un peu le cas. Je n'arrive pas à nuancer la situation.
Je trouve qu'il n'y a pas de logique particulière entre cette intuition : le quitter pour passer mon permis et obtenir un diagnostic ... et le problème qui se pose: ne pas me sentir bien ou confiante concernant ce projet qui me tenais énormément à coeur, la peur de ne pas tenir.
Il me semble que toute personne souhaiterais d'abord en parler, réfléchir à des solutions. Mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas de solutions. Vous voyez ?
EDIT N°2
L'envie de "couper les ponts" avec les autres est quelque chose de récurrent chez moi. En l'occurrence, je ne sais pas si ça peut ressembler à ça. En effet, pour le coup, je n'ai pas envie de réellement couper les ponts. Dans l'absolu je pourrai tout simplement lui dire que je souhaite encore attendre avant d'avoir l'enfant (ce qui me fait de la peine pour lui ainsi que pour notre relation s'il venait à essayer d'entamer une relation avec quelqu'un d'autre)... Mais quoi qu'il en soit je pense vraiment à son bonheur et je me dis qu'il pourrait trouver une femme en meilleure forme que moi. Je n'ai pas envie de lui imposer de couper les ponts mais je pense que si, au-delà de reporter le projet d'enfant, je mettais un terme à la relation, je ne le recontacterais pas trop (autant pour moi que pour lui)... Mais je lui demanderais forcément s'il va bien ... et je lui répondrai toujours... Donc c'est pas véritablement une envie de couper les ponts. Mais si je regarde en arrière dans ma vie il m'est souvent arrivée de vouloir m'éloigner de ma famille ou de mes amis. Pour ma meilleure amie actuelle, si je ne m'étais pas "forcée" à garder le lien, on ne serait jamais devenu amies comme ça (et je ne regrette rien)... Je pensais que sa présence m'empêcherait de réaliser ce que je voulais et cela n'a pas été le cas. Quand il s'agit du problème actuel cela est plus compliqué pour moi . Le problème central est le suivant : si j'engage du temps ou des dépenses dans des choses qui ne vont pas dans le sens de notre projet de bébé, je risque de créer des complications qui se reporteront sur lui... car si je n'arrive plus à gérer, financièrement, je devrai lui demander de l'aide. Or ce n'est pas ça qu'il me proposait à la base, seulement de partager la responsabilité d'être parents. Je ne veux pas être un poids pour lui et je culpabilise... du coup je crois que ça fiche tout en l'air...
C'est un peu comme réaliser que je ne suis pas capable d'être mère dans une relation libre, en tout cas pas maintenant.
Or il n'y a rien de plus triste que de se dire qu'une relation risque d'échouer par rapport à un contexte et pas par rapport à ce que l'on souhaite vraiment avec le coeur...
De peur de faire une connerie, je vais essayer dans un premier temps de chercher du travail suite à cette perte d'empoi et de laisser un peu le temps passer pour éviter de réagir sur le coup de l'émotion.
Désolée de sans cesse demander de l'aide et de peu apporter ma contribution sur ce forum.
Je suis dans un questionnement assez torturant et je ne sais pas si vous arriverez à comprendre.
Je pense que beaucoup d'entre vous qui pensent plus "avec la raison", risquent de me dire que la réponse est simple.
Je préfèrerais dans ce cas que vous vous absteniez de répondre étant donné que je sais très bien que ça pourrait être simple.
Seulement intérieurement ça ne l'est pas. J'en viens aux faits.
En gros, j'ai une relation avec un homme. Je pense être atypique et je soupçonne que lui aussi.
Mais au final, peu importe qu'on le soit ou pas, je pense que ce qui compte c'est ce que chacun souhaite, bref, on a une "relation" tout comme il peut exister toutes sortes de relations.
En fait, on n'est pas "un couple" (même si on utilise parfois ce terme par simplicité). On a une sorte de relation libre (mais dans les faits on ne va pas spécialement voir ailleurs). On vit séparément. Ce n'était pas ma conception de l'avenir à la base mais je souhaite rester avec lui et m'adapter à sa conception des relations, par amour (svp, pas de jugements sur mon choix merci).
Le problème central est qu'il veut un enfant maintenant. Dans l'absolu, cela ne pose pas de problème pour moi. Je veux déjà un enfant depuis au moins dix ans.
Chez lui, cette envie est très forte et est même un besoin (il a ses raisons à lui que je ne détaillerai pas ici).
Chez moi aussi cette envie est très forte mais j'ai également d'autres besoins actuellement.
Pour lui, le projet d'enfant passe avant notre relation. Si la relation se terminait, il voudrait toujours un enfant avec quelqu'un d'autre.
Actuellement, je n'arrive pas à porter seule ce poids.
La seule alternative que je vois serait de coopérer (s'installer ensemble, s'aider, partager les frais) ...Il ne veut pas, il veut qu'on ait chacun notre autonomie... il dit qu'il m'aidera pour les dépenses liées à l'enfant, quand l'enfant sera là, ou en cas de problème inattendu. (J'ai entièrement confiance sur ce point.)
Les enjeux pour moi sont les suivants : je ne gagne pas un salaire élevé. J'ai du mal à gérer mon argent mais je peux dire "à vu d'oeil" que si je compte m'occuper d'un enfant, je dois me concentrer là-dessus en terme de préparation du projet et en terme d'argent.
Or, actuellement, je me sens très fatiguée, persuadée d'avoir un TSA. J'aurais besoin d'obtenir un diagnostic et de passer mon permis.
Mais l'ensemble des choses me sont insurmontables.
Parfois, il me traverse l'esprit de le quitter... Chose qui serait extrêmement douloureuse...
De plus, ça s'est déjà produit que j'essaie de le quitter (car j'avais peur d'une relation libre, et surtout de l'opinion de mes proches à ce sujet)... suite à quoi je me suis rendue compte que je l'aimais, que j'avais fais une grosse erreur, et étais revenue vers lui.
Je suis consciente également que cette personne malgré sa froideur en apparence, a un coeur comme tout le monde (et est même extrêmement sensible)... et que je peux pas le quitter comme ça et revenir n'importe comment. Je risquerais donc de faire une erreur définitive.
Le problème est que je me sens mal, stressée, j'arrête pas de pleurer (je sais même pas si j'arriverai à lui cacher quand je le reverrai).
J'espère ne pas avoir les idées troublées car en ce moment j'ai l'impression de passer d'un état à l'autre, d'une opinion à l'autre... Je viens de perdre mon travail... mon rythme et mon hygiène de vie sont perturbés (ce qui ne permet pas d'avoir les idées claires... le confinement est pesant... etc.
Je suis vraiment triste
EDIT
Suite à mon suivi par une neuropsychologue, j'ai pris conscience d'un gros point faible chez moi : j'ai une pensée en "tout ou rien" qui perturbe souvent mes raisonnements. J'ai l'impression que là c'est un peu le cas. Je n'arrive pas à nuancer la situation.
Je trouve qu'il n'y a pas de logique particulière entre cette intuition : le quitter pour passer mon permis et obtenir un diagnostic ... et le problème qui se pose: ne pas me sentir bien ou confiante concernant ce projet qui me tenais énormément à coeur, la peur de ne pas tenir.
Il me semble que toute personne souhaiterais d'abord en parler, réfléchir à des solutions. Mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas de solutions. Vous voyez ?
EDIT N°2
L'envie de "couper les ponts" avec les autres est quelque chose de récurrent chez moi. En l'occurrence, je ne sais pas si ça peut ressembler à ça. En effet, pour le coup, je n'ai pas envie de réellement couper les ponts. Dans l'absolu je pourrai tout simplement lui dire que je souhaite encore attendre avant d'avoir l'enfant (ce qui me fait de la peine pour lui ainsi que pour notre relation s'il venait à essayer d'entamer une relation avec quelqu'un d'autre)... Mais quoi qu'il en soit je pense vraiment à son bonheur et je me dis qu'il pourrait trouver une femme en meilleure forme que moi. Je n'ai pas envie de lui imposer de couper les ponts mais je pense que si, au-delà de reporter le projet d'enfant, je mettais un terme à la relation, je ne le recontacterais pas trop (autant pour moi que pour lui)... Mais je lui demanderais forcément s'il va bien ... et je lui répondrai toujours... Donc c'est pas véritablement une envie de couper les ponts. Mais si je regarde en arrière dans ma vie il m'est souvent arrivée de vouloir m'éloigner de ma famille ou de mes amis. Pour ma meilleure amie actuelle, si je ne m'étais pas "forcée" à garder le lien, on ne serait jamais devenu amies comme ça (et je ne regrette rien)... Je pensais que sa présence m'empêcherait de réaliser ce que je voulais et cela n'a pas été le cas. Quand il s'agit du problème actuel cela est plus compliqué pour moi . Le problème central est le suivant : si j'engage du temps ou des dépenses dans des choses qui ne vont pas dans le sens de notre projet de bébé, je risque de créer des complications qui se reporteront sur lui... car si je n'arrive plus à gérer, financièrement, je devrai lui demander de l'aide. Or ce n'est pas ça qu'il me proposait à la base, seulement de partager la responsabilité d'être parents. Je ne veux pas être un poids pour lui et je culpabilise... du coup je crois que ça fiche tout en l'air...
C'est un peu comme réaliser que je ne suis pas capable d'être mère dans une relation libre, en tout cas pas maintenant.
Or il n'y a rien de plus triste que de se dire qu'une relation risque d'échouer par rapport à un contexte et pas par rapport à ce que l'on souhaite vraiment avec le coeur...
De peur de faire une connerie, je vais essayer dans un premier temps de chercher du travail suite à cette perte d'empoi et de laisser un peu le temps passer pour éviter de réagir sur le coup de l'émotion.
traits autistiques
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Re: situation douloureuse
Bon... comme je suis vraiment très mal et que je peux pas tolérer vis-à-vis de moi-même d'être aussi mal que ça, j'ai finis par lui en parler.
Sa réaction est d'être patient, il me dit qu'on peut encore attendre pour l'enfant... Il comprend que je veuille passer le diagnostic... mais il ne comprend pas trop pour le permis de conduire (n'a pas l'air se représenter à quel point ça me pèse de prendre les transport en commun et me fatigue de tout faire à pieds...). Pour ça, il dit que ça peut attendre.
Je crois que je vois tout négativement et il a plutôt compris mon état d'esprit...
Je suis contente d'un côté qu'il ait réagi comme ça, c'est plutôt positif.
Mais j'ai vraiment peur de le perdre... J'ai l'impression que tout va mal.
EDIT
Je n'arrête pas d'écrire dans ce topic mais j'ai beaucoup de choses sur le coeur
Je voulais rajouter que j'ai aussi l'impression de m'être décentrée de moi-même. C'est comme si le fait d'être en couple m'empêchait d'être moi-même (chose qui m'arrive aussi en amitié... et je pensais que ça ne me faisait pas ça dans les relations amoureuses... mais après réflexion peut-être que si...). Je ne veux pas croire que c'est une incompatibilité C'est juste que je me mets une pression folle, que je n'arrive plus à lâcher prise, à faire les choses comme je les fais quand je suis seule... Perdue
Sa réaction est d'être patient, il me dit qu'on peut encore attendre pour l'enfant... Il comprend que je veuille passer le diagnostic... mais il ne comprend pas trop pour le permis de conduire (n'a pas l'air se représenter à quel point ça me pèse de prendre les transport en commun et me fatigue de tout faire à pieds...). Pour ça, il dit que ça peut attendre.
Je crois que je vois tout négativement et il a plutôt compris mon état d'esprit...
Je suis contente d'un côté qu'il ait réagi comme ça, c'est plutôt positif.
Mais j'ai vraiment peur de le perdre... J'ai l'impression que tout va mal.
EDIT
Je n'arrête pas d'écrire dans ce topic mais j'ai beaucoup de choses sur le coeur
Je voulais rajouter que j'ai aussi l'impression de m'être décentrée de moi-même. C'est comme si le fait d'être en couple m'empêchait d'être moi-même (chose qui m'arrive aussi en amitié... et je pensais que ça ne me faisait pas ça dans les relations amoureuses... mais après réflexion peut-être que si...). Je ne veux pas croire que c'est une incompatibilité C'est juste que je me mets une pression folle, que je n'arrive plus à lâcher prise, à faire les choses comme je les fais quand je suis seule... Perdue
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Re: situation douloureuse
Pardon, daphnee, si ce que j'écris te semble terre-à-terre et n'aborde pas du tout l'aspect émotionnel (et qui doit être très compliqué à vivre) que tu évoques, mais, concrètement...
Comment ferez-vous pour vous partager la garde et l'éducation de l'enfant ? Comment gérer un nourrisson en ne vivant pas sous le même toit (en se le "partageant" une fois par semaine, par mois ? Cela semble impossible pour un bébé, qui a justement besoin de repères) ?
Par ailleurs, tu le dis toi-même, cet homme ne désire pas en premier lieu construire une famille avec toi. Il désire un enfant. C'est très différent.
Mais dans les deux cas, cela implique un lien "à vie" entre vous deux, quelles que soient les modalités de relation future (demeurer ensemble ou vivre séparés, avec un garde alternée ou avec un seul parent gardant majoritairement l'enfant, etc.) Ce lien, il peut certes être un moyen pour toi de le garder toujours dans ta vie, mais il peut aussi devenir un fardeau. Sans compter que ce lien serait aussi incarné par un être humain, qui pourrait plus tard, en grandissant, se sentir dans une position délicate. Ce pourrait constituer une lourde pression pour un enfant... Lui comme toi, pensez à cet enfant hypothétique, pensez à votre responsabilité : un enfant, c'est pour la vie, ce n'est ni un objet ni un animal domestique. (je me doute bien que tu le sais, mais peut-être que lui n'en a pas la même vision..)
Comment ferez-vous pour vous partager la garde et l'éducation de l'enfant ? Comment gérer un nourrisson en ne vivant pas sous le même toit (en se le "partageant" une fois par semaine, par mois ? Cela semble impossible pour un bébé, qui a justement besoin de repères) ?
Par ailleurs, tu le dis toi-même, cet homme ne désire pas en premier lieu construire une famille avec toi. Il désire un enfant. C'est très différent.
Mais dans les deux cas, cela implique un lien "à vie" entre vous deux, quelles que soient les modalités de relation future (demeurer ensemble ou vivre séparés, avec un garde alternée ou avec un seul parent gardant majoritairement l'enfant, etc.) Ce lien, il peut certes être un moyen pour toi de le garder toujours dans ta vie, mais il peut aussi devenir un fardeau. Sans compter que ce lien serait aussi incarné par un être humain, qui pourrait plus tard, en grandissant, se sentir dans une position délicate. Ce pourrait constituer une lourde pression pour un enfant... Lui comme toi, pensez à cet enfant hypothétique, pensez à votre responsabilité : un enfant, c'est pour la vie, ce n'est ni un objet ni un animal domestique. (je me doute bien que tu le sais, mais peut-être que lui n'en a pas la même vision..)
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: situation douloureuse
C'est bien que tu aies pu lui parler. Si tu peux, fais le point de tous tes besoins "à remplir" avant de mettre en route un projet bébé, et vois avec lui "combien de temps" il se sent capable d'attendre; ça aide pour se projeter.
Ensuite, comme ça a été soulevé par Curiouser, les besoins et le bien être de l'enfant doivent être considérés. De mon point de vue, il doit même passer en premier. Parce qu'un enfant, c'est beaucoup d'investissement, rien qu'avant sa naissance la grossesse est épuisante, donc si tu la passes seule, ça peut être très dur à vivre.. de même ensuite, il faut réfléchir à votre organisation, mais aussi à l'impact que cela peut avoir dans le développement de l'enfant (je suis persuadée qu'en lui expliquant beaucoup cela peut fonctionner, mais il faut le savoir en amont).
Et pour finir, il ne faut pas oublier que tu pourras tomber enceinte hyper vite comme au bout d'un (long) moment (ou même malheureusement jamais).. et c'est une épreuve pour les couples. Evidemment, je vous souhaite que si vous vous lancez ça fonctionne vite et bien, mais il faut juste qu'il sache que c'est pas parce que tu diras "oui" que le mois prochain ça sera bon.
Ensuite, comme ça a été soulevé par Curiouser, les besoins et le bien être de l'enfant doivent être considérés. De mon point de vue, il doit même passer en premier. Parce qu'un enfant, c'est beaucoup d'investissement, rien qu'avant sa naissance la grossesse est épuisante, donc si tu la passes seule, ça peut être très dur à vivre.. de même ensuite, il faut réfléchir à votre organisation, mais aussi à l'impact que cela peut avoir dans le développement de l'enfant (je suis persuadée qu'en lui expliquant beaucoup cela peut fonctionner, mais il faut le savoir en amont).
Et pour finir, il ne faut pas oublier que tu pourras tomber enceinte hyper vite comme au bout d'un (long) moment (ou même malheureusement jamais).. et c'est une épreuve pour les couples. Evidemment, je vous souhaite que si vous vous lancez ça fonctionne vite et bien, mais il faut juste qu'il sache que c'est pas parce que tu diras "oui" que le mois prochain ça sera bon.
09/21: diagnostiquée TSA - anciennement Asperger, par le CRA de Nancy
(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)
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Re: situation douloureuse
Salut, daphnée,
Pour un projet à n personnes, il faut que les n personnes soient volontaires, parties prenantes. Si les n personnes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un projet commun, ça va être difficile. En l'occurrence, n = 2 (lui et toi), mais n peut devenir 3 (lui, toi, un enfant), voire au moins 4 (lui, toi, au moins deux enfants).
Il paraît que les n personnes doivent faire des concessions si elles ne veulent pas éternellement chercher à tirer la couverture à soi. [Bien sûr, il y a des adaptations à faire, notamment quand des personnes ne sont pas (encore) assez autonomes (comme les enfants).]
Je crois que tu as identifié une des priorités : mettre la priorité sur toi, et pas toujours sur les autres. En mettant la priorité sur toi, tu t'aideras à être toi-même.
Au fait, as-tu déjà vécue seule ? Le célibat me semble une très bonne expérience (fût-elle provisoire) : tu dois gérer tout le ménage toi-même (à moins de faire appel à des aides à qui tu délègues une partie ; ou d'être sous curatelle ou sous tutelle) : faire le ménage, les ordures, gérer les dépenses, la lessive, le rangement, les comptes, les factures, l'emploi du temps, le sommeil, le repos, les repas, la cuisine, etc. Tu ne peux t'en prendre à personne d'autre que toi-même. On your own ! [Bon, pour des choses que je ne sais pas faire, je fais appel à des entreprises (je n'ai pas toutes les responsabilités, en tant que locataires) ou poses mes questions sur des forums (j'ai quand même responsabilité sur les biens que j'ai acquis et qui peuvent demander réparation).]
Pourquoi lui cacher ton ressenti si tu lui fais confiance ?
Pas facile de gérer un enfant (voire, des enfants) si vous ne vivez pas dans le même domicile. Quid en France aux niveaux juridique (responsabilité, autorité parentale, éventualité de séparation/divorce, etc.) et économique* (revenus suffisants, allocations et autres prestations, réductions, etc.) selon que vous soyez mariés ou non ?
S'il désire un enfant en étant seul/monoparental/célibataire, il peut envisager l'adoption ou une mère porteuse.
Est-ce que lui et toi avez déjà - séparément - gardé des enfants de divers âges (pour un peu d'expérience) ?
* La gestion des finances me semble un des prérequis avant nombre d'activités/de projets nécessitant une gestion financière (démarrer une entreprise, démarrer un couple, notamment avec des enfants, etc.). Il doit y avoir des personnes (dans ta famille ?) et des associations qui t'aident à apprendre à gérer un budget (avec un logiciel tableur, par exemple), à fixer des limites dans chaque catégorie (entre autres différencier coûts fixes et coûts variables), à contrôler ses impulsions d'acheteur. (la mercatique n'aide pas, nous incitant sans cesse à penser à acheter )
Il y a pas mal de personnes spectro-autistes qui ont une pensée un tant soit peu manichéenne (tout ou rien). Veux-tu mettre la priorité sur le processus de diagnostic ?
Tu as divers projets. Vois ce chacun implique, matériellement, énergétiquement, chronologiquement. Puis alors comment préparer le terrain, dans quel ordre réaliser ces projets, les ordres/liens de dépendance (je ne peux pas entamer le projet Pj si je n'ai pas terminé le projet Pi ; schéma arborescent, méthode du chemin critique, PERT).
Pour un projet à n personnes, il faut que les n personnes soient volontaires, parties prenantes. Si les n personnes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un projet commun, ça va être difficile. En l'occurrence, n = 2 (lui et toi), mais n peut devenir 3 (lui, toi, un enfant), voire au moins 4 (lui, toi, au moins deux enfants).
Il paraît que les n personnes doivent faire des concessions si elles ne veulent pas éternellement chercher à tirer la couverture à soi. [Bien sûr, il y a des adaptations à faire, notamment quand des personnes ne sont pas (encore) assez autonomes (comme les enfants).]
Je crois que tu as identifié une des priorités : mettre la priorité sur toi, et pas toujours sur les autres. En mettant la priorité sur toi, tu t'aideras à être toi-même.
Au fait, as-tu déjà vécue seule ? Le célibat me semble une très bonne expérience (fût-elle provisoire) : tu dois gérer tout le ménage toi-même (à moins de faire appel à des aides à qui tu délègues une partie ; ou d'être sous curatelle ou sous tutelle) : faire le ménage, les ordures, gérer les dépenses, la lessive, le rangement, les comptes, les factures, l'emploi du temps, le sommeil, le repos, les repas, la cuisine, etc. Tu ne peux t'en prendre à personne d'autre que toi-même. On your own ! [Bon, pour des choses que je ne sais pas faire, je fais appel à des entreprises (je n'ai pas toutes les responsabilités, en tant que locataires) ou poses mes questions sur des forums (j'ai quand même responsabilité sur les biens que j'ai acquis et qui peuvent demander réparation).]
Pourquoi lui cacher ton ressenti si tu lui fais confiance ?
Pas facile de gérer un enfant (voire, des enfants) si vous ne vivez pas dans le même domicile. Quid en France aux niveaux juridique (responsabilité, autorité parentale, éventualité de séparation/divorce, etc.) et économique* (revenus suffisants, allocations et autres prestations, réductions, etc.) selon que vous soyez mariés ou non ?
S'il désire un enfant en étant seul/monoparental/célibataire, il peut envisager l'adoption ou une mère porteuse.
Est-ce que lui et toi avez déjà - séparément - gardé des enfants de divers âges (pour un peu d'expérience) ?
* La gestion des finances me semble un des prérequis avant nombre d'activités/de projets nécessitant une gestion financière (démarrer une entreprise, démarrer un couple, notamment avec des enfants, etc.). Il doit y avoir des personnes (dans ta famille ?) et des associations qui t'aident à apprendre à gérer un budget (avec un logiciel tableur, par exemple), à fixer des limites dans chaque catégorie (entre autres différencier coûts fixes et coûts variables), à contrôler ses impulsions d'acheteur. (la mercatique n'aide pas, nous incitant sans cesse à penser à acheter )
Il y a pas mal de personnes spectro-autistes qui ont une pensée un tant soit peu manichéenne (tout ou rien). Veux-tu mettre la priorité sur le processus de diagnostic ?
Tu as divers projets. Vois ce chacun implique, matériellement, énergétiquement, chronologiquement. Puis alors comment préparer le terrain, dans quel ordre réaliser ces projets, les ordres/liens de dépendance (je ne peux pas entamer le projet Pj si je n'ai pas terminé le projet Pi ; schéma arborescent, méthode du chemin critique, PERT).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: situation douloureuse
Si tu n'es pas bien, et te sens dans une situation insécure, ce n'est pas le moment pour envisager d'avoir un enfant. Pour être disponible en tant que parent, tu auras besoin d'avoir fait ce choix en toute connaissance de cause, de préférence sans regrets, par rapport à des expériences non réalisées.
Et puis, certaines décisions, ou certains moments peuvent être difficiles : si tu es seule, ou avec quelqu'un qui n'est pas pleinement engagé envers l'enfant (= vivre avec lui, sous le même toit), ça risque d'être difficile. Par expérience, il y a certes la grossesse, mais aussi le retour à la maison (possibilité de baby blues), l'allaitement si c'est un choix de ta part, les nuits...
Si tu es toi-même fragilisée, et que tu ne sais pas où tu vas avec ton compagnon, tu risques de te sentir abandonnée, et ce n'est pas là que tu pourras apporter les soins et l'attention nécessaires à un enfant. C'est un choix, et on le fait avec plaisir quand on l'a choisi, mais c'est très très prenant, un bébé.
Et puis, certaines décisions, ou certains moments peuvent être difficiles : si tu es seule, ou avec quelqu'un qui n'est pas pleinement engagé envers l'enfant (= vivre avec lui, sous le même toit), ça risque d'être difficile. Par expérience, il y a certes la grossesse, mais aussi le retour à la maison (possibilité de baby blues), l'allaitement si c'est un choix de ta part, les nuits...
Si tu es toi-même fragilisée, et que tu ne sais pas où tu vas avec ton compagnon, tu risques de te sentir abandonnée, et ce n'est pas là que tu pourras apporter les soins et l'attention nécessaires à un enfant. C'est un choix, et on le fait avec plaisir quand on l'a choisi, mais c'est très très prenant, un bébé.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: situation douloureuse
Merci pour toutes vos réponses
Oui je me suis déjà occupée d'enfants. Je sais que je vais bien m'en occuper, quelque soit le contexte ou mon état.
Néanmoins, je dois pouvoir tenir le coup et garder une stabilité financière.
Ce n'est pas que je n'ai pas confiance de lui en parler, c'est que je connais ses besoins à lui (indépendance surtout). Et je m'inquiète pour notre relation. Je pense qu'il fera un bon père, je ne m'inquiète pas pour ça.
Je l'aime et je n'ai pas du tout peur d'un "lien à vie", ni pour nous, ni pour l'enfant, à partir du moment où on veut vraiment cet enfant.
Pour ce qui est de la garde, je ne trouve pas nécessaire de définir un plan précis. Je pense que bébé il restera surtout avec moi, c'est logique. Mon copain de toute façon vient plutôt chez moi (comme je n'ai pas le permis ).
Je ne suis pas d'accord avec le fait que le cadre familial standard soit une obligation en soi ou nécessaire pour le bien-être de l'enfant. Par contre, je suis entièrement d'accord avec le fait qu'un enfant a besoin d'un père et d'une mère (ou pour le cas des couples homosexuels, disons qu'ils s'adaptent pour apporter à l'enfant les différents aspects dont il a besoin, chez un père, ou chez une mère).
Je ne vois pas pour quelle raison l'enfant serait malheureux si l'on est heureux. Le problème actuellement, est plutôt de mon côté...
J'ai l'habitude de vivre seule, ce n'est pas facile, mais ça, à la limite, je suis prête à continuer (pour notre relation)... Pour aller mieux de mon côté, j'ai déjà des idées, la preuve.
Combien de temps est-ce qu'il est prêt à attendre c'est une bonne question à laquelle même lui ne peut pas forcément répondre.
On essaie déjà depuis longtemps pour le bébé mais j'ai parfois des périodes de doutes...
Freeshost, tu sais j'y pense tellement que j'ai déjà pensé à pratiquement tout ce que tu dis ... même si je sais que tu es pleins d'idées
Donner des priorités à des projets qui tiennent à coeur n'est pas toujours facile à faire par le raisonnement seul...
Je dis ça car dans ta dernière phrase tu commences avec des lettres mathématiques... et je sais que ça ressemble à un problème de maths... mais bon
Oui je me suis déjà occupée d'enfants. Je sais que je vais bien m'en occuper, quelque soit le contexte ou mon état.
Néanmoins, je dois pouvoir tenir le coup et garder une stabilité financière.
Ce n'est pas que je n'ai pas confiance de lui en parler, c'est que je connais ses besoins à lui (indépendance surtout). Et je m'inquiète pour notre relation. Je pense qu'il fera un bon père, je ne m'inquiète pas pour ça.
Je l'aime et je n'ai pas du tout peur d'un "lien à vie", ni pour nous, ni pour l'enfant, à partir du moment où on veut vraiment cet enfant.
Pour ce qui est de la garde, je ne trouve pas nécessaire de définir un plan précis. Je pense que bébé il restera surtout avec moi, c'est logique. Mon copain de toute façon vient plutôt chez moi (comme je n'ai pas le permis ).
Je ne suis pas d'accord avec le fait que le cadre familial standard soit une obligation en soi ou nécessaire pour le bien-être de l'enfant. Par contre, je suis entièrement d'accord avec le fait qu'un enfant a besoin d'un père et d'une mère (ou pour le cas des couples homosexuels, disons qu'ils s'adaptent pour apporter à l'enfant les différents aspects dont il a besoin, chez un père, ou chez une mère).
Je ne vois pas pour quelle raison l'enfant serait malheureux si l'on est heureux. Le problème actuellement, est plutôt de mon côté...
J'ai l'habitude de vivre seule, ce n'est pas facile, mais ça, à la limite, je suis prête à continuer (pour notre relation)... Pour aller mieux de mon côté, j'ai déjà des idées, la preuve.
Combien de temps est-ce qu'il est prêt à attendre c'est une bonne question à laquelle même lui ne peut pas forcément répondre.
On essaie déjà depuis longtemps pour le bébé mais j'ai parfois des périodes de doutes...
Freeshost, tu sais j'y pense tellement que j'ai déjà pensé à pratiquement tout ce que tu dis ... même si je sais que tu es pleins d'idées
Donner des priorités à des projets qui tiennent à coeur n'est pas toujours facile à faire par le raisonnement seul...
Je dis ça car dans ta dernière phrase tu commences avec des lettres mathématiques... et je sais que ça ressemble à un problème de maths... mais bon
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Re: situation douloureuse
Là dessus, je me permets de rebondir (pour le reste je vois que tu y as déjà beaucoup réfléchi); pour avoir bossé dans un boulot assez social, où j'ai vu que des situations où ça s'est mal passé: formalisez par écrit, anticipez et mettez vous d'accord.
Même si vous êtes en osmose, même si ça vous semble inutile: on ne sait jamais de quoi demain sera fait. J'ai vu des jeunes femmes désespérées: l'homme qu'elles connaissaient s'était mué en un inconnu froid, qui avait cessé de payer la pension prévue après la séparation, et qui montait la tête aux enfants quand il les avait (évidemment ceux ci étant petits, ils ne comprenaient pas que si maman ne pouvait plus les gâter c'était parce que papa avait cessé de payer..). On se dit toujours "je le connais, il ne sera pas comme ça" et c'est peut être vrai ! Mais au moins en le formalisant tu es sûre.. (rien que pour ensuite faire reconnaître tes droits, ou mettre en place des procédures forcées de paiement).
En plus, vous faites un papier, si les choses changent avec la pratique, vous pourrez simplement refaire un autre papier, avec les nouvelles modalités.
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(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)
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Re: situation douloureuse
Et peut-être que tu ne voudras pas être vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec bébé.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: situation douloureuse
j éspére que ce que je vais dire ne va pas te faire penser que je porte un jugement
je me retouve dans votre relation sauf que je ne veux pas d enfant
comme tu le décrit on dirait qu il veux avoir un enfant pour pouvoir se dire qu il en a un sans avoir aucune contrainte liée a ce fait
comme ca moi aussi j en veux bien un
blague a part j imagine et j éspére vraiment que c est le cas qu il t a donné ses raison et qu elles te paraissent valables
car vu de l éxtérieur c est pas évident
toi tu dis que ca fait longtemps que tu veux un enfant, ton envie est elle liée au couple ?
ou elle se suffit a elle meme?
vu votre situation fait les choix pour toi pour etre heureuse toi et si tout ce passe bien a cette condition ba jackpot
je me retouve dans votre relation sauf que je ne veux pas d enfant
comme tu le décrit on dirait qu il veux avoir un enfant pour pouvoir se dire qu il en a un sans avoir aucune contrainte liée a ce fait
comme ca moi aussi j en veux bien un
blague a part j imagine et j éspére vraiment que c est le cas qu il t a donné ses raison et qu elles te paraissent valables
car vu de l éxtérieur c est pas évident
toi tu dis que ca fait longtemps que tu veux un enfant, ton envie est elle liée au couple ?
ou elle se suffit a elle meme?
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Re: situation douloureuse
Un papier comme ça a une valeur juridique en cas de problème ?
Après tout, c'est un peu comme le cas des couples soumis à des règles par un lien d'union (Pacs, concubinage, mariage), sauf que là c'est plus simple.
Par contre, ça risque de le vexer un peu.
C'est gentil de me donner cette idée. Mais je t'assures que je n'ai vraiment pas peur de ça.
Je m'inquiète plutôt pour d'autres choses vois-tu.
Mais je reconnais que ton idée est intelligente au regard de l'état des relations dans les statistiques, et compte tenu du fait qu'ayant certainement un TSA, je suis plus sujette aux incompréhensions et à l'inconscience certainement...
Après tout, c'est un peu comme le cas des couples soumis à des règles par un lien d'union (Pacs, concubinage, mariage), sauf que là c'est plus simple.
Par contre, ça risque de le vexer un peu.
C'est gentil de me donner cette idée. Mais je t'assures que je n'ai vraiment pas peur de ça.
Je m'inquiète plutôt pour d'autres choses vois-tu.
Mais je reconnais que ton idée est intelligente au regard de l'état des relations dans les statistiques, et compte tenu du fait qu'ayant certainement un TSA, je suis plus sujette aux incompréhensions et à l'inconscience certainement...
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Re: situation douloureuse
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Re: situation douloureuse
Freeshost: ça ne me fait pas peur
Ca ne me dérange pas s'il ne s'en occupe pas autant que dans un couple dit standard du moment qu'il joue son rôle de père et passe du temps avec l'enfant, chose qu'il compte faire.
Quant à moi, j'ai commencé à vouloir un enfant en étant en couple oui... et cette envie est restée, malgré le fait qu'après avec les aléas de la vie j'ai d'autres relations (car ça n'a pas toujours duré).
Et je crois même que dans des périodes de célibat j'y pensais. Mais là je veux un (des) enfant(s) de lui.
Mais merci de t'en soucier
Non t'inquiètes, je n'ai pas de problèmes avec ses raisons et j'y adhère même totalement.mathieu frank a écrit : ↑samedi 25 avril 2020 à 20:45 j éspére que ce que je vais dire ne va pas te faire penser que je porte un jugement
je me retouve dans votre relation sauf que je ne veux pas d enfant
comme tu le décrit on dirait qu il veux avoir un enfant pour pouvoir se dire qu il en a un sans avoir aucune contrainte liée a ce fait
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car vu de l éxtérieur c est pas évident
toi tu dis que ca fait longtemps que tu veux un enfant, ton envie est elle liée au couple ?
ou elle se suffit a elle meme?
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Ca ne me dérange pas s'il ne s'en occupe pas autant que dans un couple dit standard du moment qu'il joue son rôle de père et passe du temps avec l'enfant, chose qu'il compte faire.
Quant à moi, j'ai commencé à vouloir un enfant en étant en couple oui... et cette envie est restée, malgré le fait qu'après avec les aléas de la vie j'ai d'autres relations (car ça n'a pas toujours duré).
Et je crois même que dans des périodes de célibat j'y pensais. Mais là je veux un (des) enfant(s) de lui.
Mais merci de t'en soucier
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Re: situation douloureuse
Mais pas certain. Comment faire si le père décide qu'il veut l'avoir plus de temps chez lui (une fois le bébé sevré, par exemple), et que tu souffres de l'absence de ton enfant ? Comment faire si, dans l'autre sens, le père souffre de ne pas le voir suffisamment (y compris pour des raisons indépendantes de votre volonté, trop de travail d'un côté ou de l'autre, incapacité momentanée à conduire, etc) ?
Et si l'un de vous (ou même les deux) trouvez par la suite quelqu'un d'autre (vu que tu parles d'une sorte de relation libre) ? Et si lui fonde une famille avec une autre femme après que vous ayez eu un enfant ensemble, comment gérer tout cela, que ce soit au niveau matériel, légal, et émotionnel ?
Il ne suffit pas de désirer un enfant pour que l'enfant soit heureux. Il ne suffit pas non plus que les parents soient heureux pour que l'enfant le soit également, ce n'est pas une équation se faisant de manière automatique. Ce serait beaucoup plus simple si c'était toujours le cas, mais malheureusement, parfois, cela ne suffit pas.
Et pour l'instant, toi, tu ne l'es pas, heureuse.
Et ce serait illusoire, à mon sens, de faire reposer ton bonheur futur sur le fait d'avoir un enfant dans les conditions que tu évoques.
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: situation douloureuse
je ne peux que souscrire a ce qui est dit au dessus
mais bon meme si ca me semble bancal j éspére que tu trouveras ton équilibre
mais bon meme si ca me semble bancal j éspére que tu trouveras ton équilibre
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