[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

[EnHans]

Morbihan. Le préfet limite la vente des boissons alcoolisées


Modération (Tugdual) : Correction du lien.

[Tugdual]

Une décision (déjà prise puis annulée dans l'Aisne) contestée par les centres d'addictologie :

• Non, l’Etat ne doit surtout pas interdire la vente ;
• la bien étrange interdiction prise par le préfet du Morbihan...

[Tugdual]

Sur le journal du CNRS :

• Les données des réseaux sociaux mobilisées contre le Covid-19...

[Bubu]

Morbihan. Le préfet limite la vente des boissons alcoolisées


Modération (Tugdual) : Correction du lien.

J'espère qu'ils ne vont pas faire le coup au Finistère ... Car cela déclencherait une guerre civile !
A votre santé.

Sinon, je veux bien un Coca par contre.
C'est simple, 'suffit de verser délicatement le contenu de votre bouteille dans le bac à papier, et d'appuyer sur le bouton.

[freeshost]

Santé !

[Tugdual]

Tant qu'ils n'interdisent pas le Pineau des Charentes !



Santé...

[Bubu]

Tant qu'ils n'interdisent pas le Pineau des Charentes !



Santé...

In vino veritas !
Non mais !

[freeshost]

Le Luxembourg approche les 6/1000 de personnes touchées au sein de sa population.

Les États-Unis continuent de grimper en flèche l'Himalaya, menés par le sherpa expérimenté qu'est leur président actuel. Ils renforcent ainsi leur plus de 31% parmi les personnes touchées sur Terre.

Et comme la ville-pays Singapour ne fait que 719 km² de surface pour plus de 6'200'000 habitants, elle arrive en première place non seulement pour sa densité population/km² (8'623 habitants/km²) mais aussi pour le rapport population Covid-19/km² (environ 8,33).

[Tugdual]

Covid-19 : un million de doses d'un vaccin britannique :

• déjà en production, avant les résultats des essais...

[lulamae]

@Tugdual, tu as mis le lien, et j'ai regardé : ça y est, les cigognes ont des poussins !!!
https://www.sarralbe.fr/webcam.html

[lulamae]

Sur Nature : https://www.nature.com/articles/d41586-020-01095-0

Extrait traduction : Les tests sérologiques généralisés dans un comté de Californie ont révélé une prévalence de l’infection au coronavirus bien plus élevée que n’en rendent compte les chiffres officiels. Ces résultats signalent aussi que le virus est moins mortel que les estimations actuelles du nombre de cas et de décès dans le monde ne le laissent penser. Mais des scientifiques ont émis des inquiétudes sur la précision des kits utilisés dans chaque étude, car la plupart n’ont pas été évalués rigoureusement pour confirmer leur fiabilité.

17 Avril 2020 (traduction personnelle)
Les tests sérologiques indiquent que les infections au coronavirus dépassent largement les chiffres officiels

Une étude estime que les infections au coronavirus sont 50 fois supérieures par rapport au décompte officiel, mais les experts ont exprimé des inquiétudes quant à la fiabilité des kits de tests d’anticorps.
Smriti Mallapaty
https://www.nature.com/articles/d41586-020-01095-0

Les tests sérologiques généralisés dans un comté de Californie ont révélé une prévalence de l’infection au coronavirus bien plus élevée que n’en rendent compte les chiffres officiels. Ces résultats signalent aussi que le virus est moins mortel que les estimations actuelles du nombre de cas et de décès dans le monde ne le laissent penser. Mais des scientifiques ont émis des inquiétudes sur la précision des kits utilisés dans chaque étude, car la plupart n’ont pas été évalués rigoureusement pour confirmer leur fiabilité.

Début avril, une analyse de sang chez 3 300 personnes vivant dans le comté de Santa Clara a établi qu’une personne sur 66 a été contaminée par le SARS-CoV-2. Sur la base de ce résultat, les chercheurs estiment qu’entre 48 000 et 82 000 sur à peu près 2 millions d’habitants du comté, ont été contaminés à cette période – des chiffres en forte contradiction avec le décompte officiel de 1 000 personnes environ, donné début avril, d’après l’analyse, publiée aujourd’hui sur medRxiv. L’étude n’a pas encore été revue par les pairs.

Ces résultats figurent parmi les premiers sur plus d’une douzaine « d’enquêtes de séro-prévalence » réalisées dans les villes au niveau mondial, pour essayer d’estimer les taux réels de contamination dans les populations, en l’absence de tests diagnostiques généralisés. L’OMS organise également une enquête mondiale de séro-prévalence, sous le nom de Solidarité II.

De nombreuses enquêtes utilisent des kits de tests sérologiques commerciaux pour détecter les anticorps formés contre le virus dans des échantillons de sang. La présence d’anticorps spécifiques au SARS-CoV-2 révèle qu’une personne a été contaminée au moins une semaine ou deux auparavant, même si elles n’ont pas eu de symptômes.

« Une enquête sérologique vous donne un instantané dans le temps sur les personnes contaminées dans votre population donnée », rappelle Kanta Subbarao, virologue à l’Institut Peter Doherty pour la Contamination et l’Immunité, à Melbourne. C’est particulièrement important dans le cas d’une contagion comme le SARS-CoV-2, avec lequel des personnes ne montrent pas de symptômes, ou seulement des légers, conclut-elle.

Quand on les combine avec des renseignements sur l’âge, le genre, les symptômes, les comorbidités et le statut socio-économique, ces enquêtes peuvent aussi constituer une aide pour répondre aux questions sur des facteurs tels que le rôle des enfants dans la propagation de l’épidémie, et la proportion de cas asymptomatiques.

« Cela ne coûte pas cher, et c’est un bon moyen pour récolter une quantité incroyable de renseignements », avance Jayanta Bhattacharya, économiste de la Santé à l’Université de Stanford, et co-auteure de l’étude.

Ces nouvelles sur l’analyse de Santa Clara suivent les résultats préliminaires d’une étude similaire en Allemagne, communiqués le 9 avril, étude qui a testé environ 500 personnes sur un village de 12 000 habitants, et a révélé qu’une personne sur 7 avait été contaminée par le coronavirus. L’équipe allemande a alors recherché les contaminations actives, en se servant de tests diagnostiques basés sur la réaction en chaîne par polymérase, et quand ces chiffres ont été mis en relation avec ceux des personnes qui avaient des anticorps, elle a estimé le taux de contamination totale de la ville à 15 %.

Mais ce résultat pourrait ne pas être révélateur de ce qui se passe dans toute l’Allemagne, tempère le virologue Christian Drosten, qui dirige l’Institut de virologie de l’Hôpital Universitaire de la Charité à Berlin, car de nombreuses personnes dans cette ville célébraient un carnaval en février. « Ce village a été une source ponctuelle importante de l’épidémie », ajoute-t-il.

Il n’est pas surprenant que les deux études aient détecté des taux de contamination beaucoup plus importants que les chiffres officiels, commente Peter Collignon, médecin et microbiologiste à l’Université Nationale d’Australie, à Canberra. Le virus s’est répandu aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d’Europe au moins un mois avant que sa propagation dans la communauté n’ait été découverte.

Mais Peter Collignon observe que les tests d’anticorps commerciaux utilisés dans les deux études n’ont été évalués que sur un petit nombre de personnes, ce qui pourrait porter préjudice à la précision des résultats de l’enquête.

Les kits de tests d’anticorps ne sont pas seulement utilisés pour les études sur la population. Ces kits sont aussi commercialisés pour tester si les personnes ont contracté la maladie. Mais les experts avertissent sur l’absence d’évaluations assez rigoureuses pour garantir qu’ils soient fiables.

A quel point le SARS-CoV-2 est-il mortel ?
Les enquêtes de sérologie peuvent aussi fournir de meilleures estimations sur le taux de mortalité d’un virus, grâce à une mesure connue sous le nom de taux de létalité de la contagion – la proportion de toutes les contaminations, et non seulement celles qui ont été confirmées par les tests cliniques, débouchant sur la mort.

Avec un taux de létalité précis, on peut améliorer les modèles qui sont utilisés pour décider des réponses de santé publique. Si une maladie s’avère plus ou moins mortelle qu’elle n’avait été estimée d’abord, cela pourrait recadrer les discussions au sujet des mesures mises en place pour la contenir, et leur impact économique et social , détaille Neeraj Sood, économiste de la Santé à l’Université de Californie du Sud, à Los Angeles, qui dirige une autre étude sur les anticorps à Los Angeles, et est également co-auteur de l’étude de Santa-Clara. « Nous essayons de lutter contre la propagation de la maladie, mais en parallèle, le chômage est en hausse aux Etats-Unis, du fait des mesures de prévention, il faut donc trouver un compromis ici », dit-il.

L’équipe de Santa Clara a estimé le taux de létalité pour le comté à 0,1-0,2 %, ce qui équivaudrait à environ 100 morts pour 48 000-82 000 contaminations. Au 10 avril, le chiffre officiel pour les morts était de 50 personnes. Le taux de létalité de l’étude est plus bas que celui utilisé dans les modèles par les chercheurs de l’Imperial College de Londres, qui a estimé le taux de létalité pour la Grande-Bretagne sur la base de données de la Chine, le plaçant à 0,9 %. Dans une autre étude, le même groupe a estimé le taux de létalité pour la Chine à 0,66 %, et une étude sur les morts du paquebot de croisière Diamond Princess a estimé un taux de létalité de 0,5 %.

Les chiffres varient selon les endroits pour différentes raisons, y compris la répartition par classes d’âge et l’étendue des tests.
Les estimations du taux de létalité ont été révisées à la baisse alors qu’un plus grand nombre de personnes ont été testées, et les chercheurs connaissent mieux les cas moins graves, comme cela est arrivé avec la grippe porcine en 2009, constate Eran Bendavid, chercheur en santé des populations à l’Université de Stanford, qui a dirigé l’étude de Santa Clara.

Inquiétudes sur les tests
Des scientifiques ont soulevé des préoccupations sur la fiabilité des tests d’anticorps utilisés pour ces enquêtes, autre facteur qui pourrait avoir un effet sur la précision des tests de l’enquête. Des tests produisant des faux positifs pourraient gonfler artificiellement les estimations des taux de contamination.

Pour s’assurer qu’un test est suffisamment sensible pour recueillir presque toutes les contaminations au SARS-CoV-2, il faut l’évaluer sur des centaines de cas positifs de COVID-19 et des milliers de cas négatifs, avertit Michael Busch, chercheur en maladies infectieuses et directeur de l’Institut de Recherches Vitalant à San Francisco, en Californie, qui dirige aussi une enquête de séro-prévalence. Mais la plupart des kits n’ont pas été minutieusement testés, et les agences sanitaires sont particulièrement préoccupées par la précision de ces tests rapides, ajoute Michael Busch.

Les chercheurs ayant participé à l’étude de Santa Clara disent avoir évalué la sensibilité et la spécificité des tests d’anticorps qu’ils ont utilisés – un kit assez bon marché de piqûre au doigt développé par Premier Biotech, entreprise de biotechnologie basée à Minneapolis, dans le Minnesota – sur un premier lot de 37 échantillons positifs et 30 contrôles négatifs. Le test a identifié 68 % des échantillons positifs et 100 % des négatifs. Une évaluation de suivi non publiée sur 30 positifs et 88 contrôles négatifs a démontré que le test identifiait correctement 28 positifs et tous les 88 négatifs, argumente Eran Bendavid.

Pour estimer la prévalence du SARS-CoV-2 à Santa Clara d’après leur échantillon, Eran Bendavid déclare qu’ils ont procédé à des ajustements pour la performance du kit de tests et les différences dans la population de l’enquête relatives au comté. Les participants à l’étude comprenaient une proportion élevée de Blancs, de femmes et de personnes aisées, qui est propre à la population du comté.

Selon Jayanta Bhattacharya, les résultats sous-estiment certainement la prévalence dans la population élargie, parce qu’ils ne comprennent pas les personnes contaminées trop récemment pour avoir produit une réponse immunitaire, et qu’ils excluent les prisonniers, les maisons de retraite et autres installations institutionnelles.

On attend bientôt les résultats d’enquêtes de séro-prévalence menées par d’autres groupes dans le monde, avec des équipes en Chine, Australie, Islande, Allemagne, et plusieurs autres aux Etats-Unis. [doi: 10.1038/d41586-020-01095-0]

La synthèse de la HAS, datée du 16 avril, le précise bien en page 2 et le détaille à partir de la page 5 :
https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap ... ovid19.pdf

De tests sérologiques qui permettent la détection des anticorps (Ac) spécifiques (immunoglo-bulines: Ig) produits par l’organisme et dirigés contre le SARS-CoV-2. Ces tests sont réalisés sur des prélèvements sanguins et pourraient avoir une utilité pour identifier les patients ayant développé une immunité vis-à-vis du SARS-CoV-2 qu’ils aient été symptomatiques ou pas. Par corolaire, les tests sérologiques pourraient identifier dans certaines circonstances les patients étant ou ayant été infectés par le SARS-CoV-2, connaître le statut sérologique de personnes exposées(professionnels de santé par exemple). Enfin, ces tests pourraient également avoir une utilité dans le recueil des données épidémiologiques liées au COVID-19 (patients réelle-ment infectés, taux de mortalité...). Toutefois, la pertinence du recours à ces tests en pratique clinique dépend de la disponibilité préalable de connaissances physiopathologiques, tech-niques et cliniques permettant leur évaluation et leur validation

[Tugdual]

Sur le blog d'un médecin :

• Résistance...

[Tugdual]

Covid-19 :

• Comment une stratégie de doubles tests permettrait de sortir du confinement et de relancer l’économie...

[lulamae]

Sur le blog d'un médecin :

• Résistance...

C'est tellement vrai :

Ce qui est évident, nous avons besoin de faire de la science plutôt que du spectacle. Le monde de l’édition scientifique et en particulier des grandes revues (NEJM, Lancet, JAMA, BMJ et consorts) ne va pas sortir grandi de cette épreuve. Il y a eu un relâchement des standards, aussi bien méthodologiques qu’éditoriaux, impressionnant. En ce 13 avril 2020, 3740 articles sont indexés dans Pubmed en un peu plus de trois mois, la qualité et la pertinence ne peuvent pas toujours être au rendez vous. Je ne parle pas des preprints. Nous ne devrions pas confondre vitesse et précipitation. En plus de la vague épidémique, il y a une vague informationnelle, qui porte le joli nom d’infodemic.

Le passage qui suit fait référence à quoi ou à qui en particulier ?

3) L’illusion du savoir, il n’est pas nécessaire de faire car l’expert sait. Ça vous rappelle probablement quelque chose ou quelqu’un.

Je peux traduire les deux articles dont il parle :
https://blogs.sciencemag.org/pipeline/a ... f-april-11
https://www.pnas.org/content/116/22/10723

[Tugdual]

Le passage qui suit fait référence à quoi ou à qui en particulier ?

Vu l'actualité, je pense qu'il vise ici le Pr Raoult.