[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Jean
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Jean »

lulamae a écrit : lundi 13 avril 2020 à 11:29Il a eu une retenue de 15 mn la semaine dernière sur son salaire parce qu'il est arrivé 1 mn en retard à cause d'un contrôle policier. :?
Les sanctions pécuniaires sont légalement interdites. Un inspecteur du travail peut intervenir.

Il est seulement possible de ne pas payer les périodes de travail non faites. Donc, au maxi une minute de retenue.
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

Jean a écrit : lundi 13 avril 2020 à 12:11
lulamae a écrit : lundi 13 avril 2020 à 11:29Il a eu une retenue de 15 mn la semaine dernière sur son salaire parce qu'il est arrivé 1 mn en retard à cause d'un contrôle policier. :?
Les sanctions pécuniaires sont légalement interdites. Un inspecteur du travail peut intervenir.

Il est seulement possible de ne pas payer les périodes de travail non faites. Donc, au maxi une minute de retenue.
Merci, je vais le leur dire - j'avais pensé à un syndicat, mais ils n'en ont peut-être pas. Il risque d'avoir peur de perdre son boulot.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Curiouser »

lulamae a écrit : lundi 13 avril 2020 à 12:22
Jean a écrit : lundi 13 avril 2020 à 12:11
lulamae a écrit : lundi 13 avril 2020 à 11:29Il a eu une retenue de 15 mn la semaine dernière sur son salaire parce qu'il est arrivé 1 mn en retard à cause d'un contrôle policier. :?
Les sanctions pécuniaires sont légalement interdites. Un inspecteur du travail peut intervenir.

Il est seulement possible de ne pas payer les périodes de travail non faites. Donc, au maxi une minute de retenue.
Merci, je vais le leur dire - j'avais pensé à un syndicat, mais ils n'en ont peut-être pas. Il risque d'avoir peur de perdre son boulot.
Et s'ils en ont la possibilité, relayer cela sur les réseaux sociaux, peut-être (les entreprises détestent ce genre de "publicité" et peuvent donc se montrer beaucoup plus conciliantes pour redorer leur image) ?
Il y a des situations vraiment honteuses...
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lulamae
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

Curiouser a écrit : lundi 13 avril 2020 à 12:27
lulamae a écrit : lundi 13 avril 2020 à 12:22
Jean a écrit : lundi 13 avril 2020 à 12:11 Les sanctions pécuniaires sont légalement interdites. Un inspecteur du travail peut intervenir.

Il est seulement possible de ne pas payer les périodes de travail non faites. Donc, au maxi une minute de retenue.
Merci, je vais le leur dire - j'avais pensé à un syndicat, mais ils n'en ont peut-être pas. Il risque d'avoir peur de perdre son boulot.
Et s'ils en ont la possibilité, relayer cela sur les réseaux sociaux, peut-être (les entreprises détestent ce genre de "publicité" et peuvent donc se montrer beaucoup plus conciliantes pour redorer leur image) ?
Il y a des situations vraiment honteuses...
Surtout que sa fille est très à risque : elle a des handicaps multiples, et venait d'être opérée. :?
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Curiouser
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Curiouser »

:?
J'espère que leur famille sera préservée... et qu'ils obtiendront gain de cause auprès de l'employeur...
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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

hazufel a écrit : lundi 13 avril 2020 à 10:04Les gens achètent au jour le jour, des choses non-essentielles comme des bières ».
:( :(
Truc freeshostien :

Acheter sa cargaison de bières en même temps que sa cargaison de nourriture chaque deux semaines.

Bien sûr, ça fait un peu plus lourd, ça fait marcher un peu moins vite, mais ça fait un brin d'activité physique en sortant le moins souvent au magasin.

:mrgreen:

Autre truc freeshostien :

Ce n'est pas parce que nous sommes en situation covidienne [comme ce n'est pas parce que je voyage] que je vais abandonner mes critères d'achats (notamment en vrac ; * mes critères éthiques en général). Par conséquent, je continue d'aller chez les maraîchers chez CotCot mais à pied (car les transports publics sont déconseillés). 3,5 km aller, 3,5 km retour, bien chargé avec le gros sac (nous ne sommes pas strictement confinés).

:lol:

Au fait, on dit "asymptomatique" et non "asymptotique". Ce dernier adjectif est lié aux asymptotes. :lol:

Donc, l'air de rien, je marche moins pour le tourisme et pour aller chez les élèves (cours d'appui en pause ou en ligne). Mais je marche plus pour aller chercher les fruits et légumes suisses sans emballage. [Calcul fait, je marche un peu moins. Mais j'utilise plus la corde à sauter chez moi.]

Chaque personne peut aussi analyser en détail comment la propagation covidienne et les mesures prises influencent son quotidien, son budget-argent, son budget-temps, ses dépenses, ses communications, etc. Et réfléchir alors comment mieux gérer son quotidien en situation tranquille (pas de crise), et comment mieux réagir en cas d'éventuelle nouvelle situation pandémique.

Par exemple, par rapport à mon budget prévu pour 2020 :

- en dépenses, les catégories voyages et restaurants et bars sont celles qui ont le plus baissé (à peu près de moitié pour mars 2020, et ça va probablement tomber à zéro pour avril 2020, voire les mois suivants),
- d'autres catégories baissent un petit peu (celles où il n'y a pas beaucoup de dépenses, comme le coiffeur ; celles peu impactées par le Covid-19, comme le matériel bureautique*),
- il y en a seulement deux qui augmentent (mais juste un petit peu : celle contenant le savon et celle contenant les produits de nettoyage :lol: ).

Cela dit, j'avais prévu pour 2020 par rapport à 2019 plus de budget pour les voyages et les livres et moins pour les repas et boissons au restaurant ou à emporter, et cette situation covidienne vient contrer les prévisions :

- mes trois-quatre voyages prévus pour 2020 sont annulés, je me retrouve alors avec un grand excédent,
- je n'ai pas acheté beaucoup de livres (pas autant que prévu mensuellement) en ce premier trimestre 2020, excédent aussi,
- j'ai acheté plus de savon, un peu de déficit, mais petit, le savon n'étant pas trop cher,
- au moins pour mars et avril 2020, très peu de restaurant sur place et à emporter, petit excédent (petit car j'avais prévu moins de budget pour ça).

Il faut aussi voir pour les revenus :

- les revenus de rente AI (un peu comme AAH) ne changent pas,
- les revenus des cours d'appui n'ont pas trop changé en mars (en ligne) 2020, ils ne devraient pas trop baisser en avril, mai et juin par rapport à 2020 ; ils devraient baisser plus drastiquement à partir de juillet et jusqu'à la fin des mesures anti-covidiennes.

Bref, pour ce premier mois de semi-confinement suisse, je me retrouve avec un excédent. Il faudra voir comment le réinvestir.

* Et j'ai déjà investi dans un ordinateur fixe**. :lol: Bon, il ne faudra pas trop commander en ligne, pour ne pas surcharger les employés des entreprises commerciales et de livraison, et pour conserver cet excédent pour d'autres investissement durablement utiles (livres, voyages, etc.).

** Avec Ubuntu 18.04, ni Windows ni Mac.

Comme les cliniques dentaires sont fermées ou aux horaires restreints, faudra voir si elles ouvriront complètement en juillet 2020 - j'ai l'habitude d'aller faire un contrôle et détartrage en janvier et juillet. :mrgreen:

Autrement, ça me contraint à rédiger plus par fichiers ce que j'avais l'habitude de rédiger à la main de manière répétée. Un bon investissement, après, il n'y a plus qu'à partager en ligne ou imprimer le fichier.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Autrey
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Autrey »

Confinement jusqu'au 11 mai.....
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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Effy Vayena: «Les crises de cette ampleur tendent un miroir à nos sociétés.»
Spoiler : Citation : 
Bioéthicienne, spécialiste des politiques de santé et de la médecine numérique, Effy Vayena dirige le Health Ethics and Policy Lab de l’EPFZ.

Détentrice de la double nationalité grecque et suisse, Effy Vayena prévoyait d’aller voir sa famille en Grèce pendant les vacances de Pâques. Ce ne sera pas pour cette fois, mais elle reste optimiste: «Nous nous rattraperons l’été prochain.» Optimiste, la bioéthicienne l’est aussi quant à la résilience des sociétés face aux catastrophes comme la pandémie en cours causée par le coronavirus. Ses recherches reposent sur une approche interdisciplinaire basée sur des expertises dans la médecine, la sociologie, la philosophie, la science des données ou encore les politiques publiques. Enseignante à l’EPFZ où elle dirige le Health Ethics and Policy Lab, elle donne désormais ses cours en ligne, depuis chez elle, tandis que ses deux enfants de 10 et 15 ans font leurs devoirs dans la pièce d’à côté.

Le Temps: SRAS, grippe H1N1, Ebola, sida… Ce n’est pas la première pandémie qui frappe l’humanité. En quoi la maladie Covid-19 diffère-t-elle des autres?

Effy Vayena : Cette pandémie se diffuse de manière particulièrement rapide, par rapport à celles que nous avons connues récemment. Ce qui est particulier, à l’ère numérique, c’est aussi la vitesse inouïe de transmission de l’information, mais surtout de la recherche scientifique autour de ce virus. Le coronavirus a été détecté et son génome a été séquencé entre décembre et janvier. Cette semaine, quatre mois après sa première apparition en Chine, le premier essai de vaccin a démarré à Seattle.

Cela signifie-t-il aussi qu’on peut espérer voir émerger un remède rapidement?

Plus il y a de scientifiques qui travaillent sur la question, plus les chances sont grandes que l’on trouve de meilleurs traitements et un vaccin. Mais c’est aussi un test pour la communauté scientifique globale: est-elle capable de collaborer et de partager ses données? Et, dans cette course, on voit aussi l’attitude de certains gouvernements qui veulent s’arroger l’exclusivité d’un remède.

Il n’y a jamais eu autant d’informations sur un virus et pourtant l’épidémie nous surprend. N’aurait-on pas pu mieux anticiper la situation actuelle?

Nous savions que cela pouvait arriver, nous ne pouvons pas dire le contraire. L’OMS a toujours recommandé que chaque Etat ait des plans d’action face aux pandémies. Il y a une certaine évidence à ce qui se produit: nos vies sont interconnectées. Malgré la connaissance dont elle dispose, l’Europe a mis du temps à réagir. Pourquoi les pays européens ne se sont pas mis en alerte plus tôt, au moment où les premières informations sur ce virus nous arrivaient de Chine? Cela reste un mystère pour moi. Ils n’ont peut-être pas suffisamment écouté les scientifiques.

Comment une pandémie comme celle que nous vivons marque-t-elle une société?

J’ai de la peine à imaginer que nous puissions oublier cette crise et continuer à vivre comme avant. L’histoire nous montre que ce type de pandémie a toujours laissé une marque. Les événements de cette ampleur ont un effet immense sur la fabrique de la société. Ils révèlent qui nous sommes, nos forces et nos vulnérabilités, nos choix politiques. L’effondrement démographique qui a suivi la pandémie de peste bubonique au XIVe siècle, pour prendre un exemple emblématique, a été à l’origine de profonds changements qui ont conduit l’Europe vers l’industrialisation. Les effets de la pandémie actuelle dépendront beaucoup de ses conséquences socioéconomiques. Mais il est trop tôt pour les prédictions!

Alors qu’on s’imagine ancrés dans le progrès, armés de technologies médicales, une crise éclate et, en l’espace de quelques jours, on se rend compte que les ressources élémentaires manquent, comme des masques et des médicaments… Pourquoi sommes-nous si vulnérables face à un virus?

Cette pandémie est révélatrice de nos dépendances. En mettant à l’arrêt des systèmes indispensables pour notre approvisionnement de biens élémentaires, nos déplacements, notre santé, elle nous pousse aussi à observer nos modes de vie. Quelles ont été nos priorités politiques, où avons-nous investi suffisamment, ou au contraire pas assez? A quel point sommes-nous équitables? Comment va-t-on soutenir les personnes les plus faibles? Celles qui seront le plus touchées? Ce type d’événement extrême tend un miroir à notre société.

Vos recherches portent sur l’usage des technologies numériques dans la médecine. Que peuvent-elles actuellement, dans la lutte contre cette pandémie?

On a vu, peu après l’apparition du virus en Asie, une effervescence dans le développement d’applications qui permettent d’aider à suivre l’évolution du virus en croisant des données. Le gouvernement américain a appelé Google, Facebook et Apple à mettre leurs savoir-faire à disposition dans la lutte contre la pandémie. Mais on voit aussi apparaître la tentation, exacerbée en temps de crise, d’utiliser la technologie comme un outil de contrôle: Israël vient d’autoriser l’emploi de la géolocalisation pour vérifier que les personnes placées en quarantaine respectent l’isolation. N’oublions pas ceci: il s’agit toujours d’accès à des informations personnelles. Les lois sur la protection des données s’appliquent. Nous devrons être très vigilants pour que la situation d’exception ne conduise pas à des abus.

Cette crise déclenche aussi des réactions collectives inédites. Des citadins se réunissent sur leurs balcons pour applaudir le personnel médical. Des réseaux de solidarité, du volontariat se mettent en place…

Ce vaste élan de solidarité est un bon signe. Il montre que nous sommes réactifs face à la crise. Même isolés et confinés, les individus parviennent à se rassembler en tant que société. On le voit en particulier au niveau des petites communautés, comme le voisinage. Le personnel médical. Mais chez les scientifiques aussi: à l’EPFZ, par exemple, nous avons décidé de mettre entre parenthèses toutes les recherches qui ne sont pas utiles à combattre le virus. J’espère que nous pourrons ressortir plus forts et unis par cette pandémie. Nous pourrions avoir besoin de cet enseignement pour affronter d’autres défis, comme le réchauffement climatique.

Il y a aussi ceux qui ignorent les consignes. Une partie de la population peine encore à comprendre pourquoi se plier à des mesures strictes alors que 80% des malades sortent indemnes… Où se situe la faille?

Dès le départ, il aurait fallu insister sur notre interconnexion et le fait que ces 80% de la population sont étroitement liés aux 20% de personnes qui souffrent plus sévèrement de la maladie. Mais aussi que l’ensemble de la population a besoin d’un système hospitalier fonctionnel. Ceux qui sont touchés par le virus, mais aussi ceux qui prennent leur voiture et pourraient avoir un accident. Ceux qui ont besoin d’une opération du cœur. Ce message n’a pas été donné suffisamment tôt. Mais, en matière de politique de santé, nous savons qu’il ne suffit pas de dire «fumer tue» pour que les gens lâchent la cigarette…

Et puis il y a ces comportements que l’on retrouve partout dans le monde: on se rue dans les magasins pour faire des stocks. Pourquoi?

C’est un phénomène de panique. Quand on devient nerveux, on a tendance à vouloir répondre par l’action, même de manière irrationnelle. Les bourses s’effondrent, les supermarchés se vident. Il y a aussi un effet d’imitation: si je vois quelqu’un sortir d’un supermarché avec des paquets de papier toilette sous le bras, je vais me sentir poussé à faire de même. En temps de crise, les réseaux sociaux jouent un rôle d’amplificateur de ce type de comportement. Lorsque la rumeur selon laquelle New York allait être placée en quarantaine s’est répandue sur internet, le maire a dû démentir: les foules commençaient à prendre d’assaut les supermarchés pour faire des réserves.

Les appels se multiplient non seulement des scientifiques, mais aussi de la population, pour des mesures plus drastiques. Confiner la société: est-ce une réponse adéquate?

En ce moment, il semble que ce soit ce que nous devons faire. Je ne vois pas comment nous pourrions gérer la situation autrement.

Comment expliquer que nous acceptions si vite de nous priver de libertés que nous croyions non négociables?

Nos libertés ne sont pas négociables. En ce moment, nous sommes dans une situation d’urgence et c’est dans l’intérêt de tous de renoncer à certaines libertés, pour pouvoir mieux les retrouver plus tard. Mais la notion d’exception est centrale dans ce comportement. Ces mesures temporaires ne sont justifiées que parce qu’elles doivent permettre de lutter contre un plus grand mal. Nous les acceptons parce que nous comprenons aussi qu’il y va de la survie de personnes que nous aimons: nos parents, grands-parents, une sœur malade. Nous connaissons tous une personne qui fait partie du groupe à risque.

Quels sont les éléments indispensables, pour un gouvernement, pour faire passer des mesures d’urgence?

Transparence et communication. Dans nos démocraties, c’est fondamental lorsqu’un gouvernement retire à ses citoyens une partie de leurs libertés. Il est tenu d’expliquer et de justifier sa stratégie. Mais l’Etat a aussi la responsabilité d’aider les individus à supporter les coûts de sa politique. La Confédération vient d’annoncer de nouvelles mesures pour soutenir l’économie. C’est une condition pour que les citoyens jouent leur rôle. Ils doivent pouvoir s’assurer de ne pas tomber malades, mais aussi de pouvoir continuer à envisager leur avenir et celui de leurs familles.

Et si les conséquences économiques des mesures s’avéraient pires que le mal qu’elles combattent?

On ne peut pas jouer la santé contre l’économie. Aucun Etat ne peut se permettre de laisser son système de santé s’effondrer. La Grande-Bretagne a été tentée de retarder les mesures contre l’épidémie pour ne pas placer le pays à l’arrêt. Cette approche pose un problème éthique fondamental, car cela revient à dire, indirectement, qu’on peut laisser les personnes âgées et malades mourir. Où s’arrête-t-on dans la classification de la valeur de la vie humaine, va-t-on dresser des lignes entre les races, les genres? Sans compter que l’idée sous-jacente à la stratégie de Boris Johnson – une immunité collective qui se construirait au contact du virus – a été démentie par la communauté scientifique.

Quel rôle joue la peur dans l’instauration de mesures?

Elle n’est pas nécessaire. Les gens ont besoin d’un message clair, de transparence. Ils n’ont pas besoin d’être infantilisés, mais d’être informés. C’est un socle indispensable pour obtenir l’accord et la coopération de la population. D’où l’importance d’une communication transparente et précise des chiffres, par exemple.

L’OFSP est critiquée sur ce point: submergée par l’information, elle ne donne plus le détail des statistiques. En quoi sont-elles cruciales?

Ces données permettent d’évaluer l’impact des mesures. Sans possibilité de suivre précisément l’évolution de la situation, on laisse la place au doute et à la peur.

L’idée que les régimes autoritaires parviennent mieux à imposer des mesures drastiques revient souvent. Est-ce fondé?

Je pense au contraire que les mesures extrêmes ont plus d’impact dans les démocraties, car elles s’accompagnent d’une forme de légitimité. Si ses décisions se révèlent mauvaises, nous pouvons sanctionner le gouvernement. Ce pacte fondamental favorise les choix politiques proportionnels, favorables au plus grand nombre. La difficulté des pays européens a été d’agir à temps. Les démocraties asiatiques ont d’ailleurs obtenu d’excellents résultats sans recourir à la force. Le Japon, Taiwan, la Corée du Sud et Singapour se sont révélés beaucoup mieux préparés que nous à l’arrivée du virus. Ils se sont immédiatement mis en alerte et ont adopté une politique très agressive de tests, puis d’isolation des malades. Résultat: ils n’ont pas eu à prendre des mesures aussi drastiques pour parvenir à contenir l’impact de l’épidémie.

La stratégie de l’échelonnement des mesures se base sur l’idée que la population n’accepterait pas des solutions radicales immédiates…

Je ne crois pas. Si les décisions sont basées sur des recommandations scientifiques clairement formulées, la population comprend et coopère. Mais pour cela, il faut une relation de confiance entre l’Etat et les citoyens. Cela ne peut se construire qu’en temps de paix, pas dans les moments de crise.

Certains dirigeants, comme le président français, adoptent un discours martial. Sommes-nous en guerre contre la pandémie?

C’est un grand classique dans l’histoire des politiques de santé publique. On a déclaré la guerre contre le cancer, contre le sida, ou encore contre les drogues. Je pense que c’est un mauvais cadrage, car il est trop simpliste. Une maladie n’est pas un ennemi que l’on peut abattre d’un coup de canon. C’est plus complexe. Et si nous sommes en guerre, alors nous portons l’ennemi à l’intérieur de nous. Je doute que cette métaphore soit capable de nous unir.

Que dire des injustices entre ceux qui peuvent rester chez eux et travailler à distance et les employés aux caisses des supermarchés, placés devant le choix entre deux risques: celui d’être contaminé et celui de perdre son travail?

Dans ce cas de figure, le rôle de l’employeur est fondamental. Les entreprises qui poursuivent leurs activités doivent mettre en place des mesures permettant de garantir à leurs équipes une sécurité: fermer les cantines, espacer les places de travail, placer des parois de protection devant les caisses ou guichets.

Cela ne pose-t-il pas un problème lorsque des entreprises sont chargées de mettre en place des mesures de santé publique qui vont à l’encontre de leurs intérêts?

C’est un vrai défi posé par cette crise et nous devons nous assurer de ne pas créer une société à deux vitesses. Les entreprises font face à des décisions cruciales. Elles doivent se montrer à la hauteur car, au final, l’ensemble de la société paie les coûts des erreurs d’une poignée d’entre elles.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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freeshost
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Coronavirus e altre epidemie: perché sono legate ai cambiamenti climatici e alla perdita di biodiversità.
Spoiler : Citazione : 
C’è una relazione diretta tra le conseguenze dell’azione dell’uomo e la diffusione di malattie devastanti come l’attuale pandemia. Il report del Wwf sul «boomerang» della distruzione degli ecosistemi.

C’è uno stretto legame tra la perdita di biodiversità, i cambiamenti climatici, le alterazioni degli habitat naturali e la diffusione delle zoonosi, ovvero le malattie trasmesse dagli altri animali all’uomo e di cui anche l’attuale coronavirus che è diventato pandemia fa parte. E per capirlo basterebbe pensare al pangolino.Forse non tutti lo conoscono, soprattutto alle nostre latitudini, ma questo mammifero insettivoro che ha il corpo ricoperto da scaglie che assomigliano ad una corazza da samurai, è una delle specie più a rischio che esistano. Tutte le sue otto varianti sono considerate in via di estinzione dallo Iucn, l’Unione internazionale per la conservazione della natura, e la ragione di questo è da ricercare nel commercio illegale. Antiche credenze hanno fatto diventare questo curioso animaletto un ricercatissimo (e redditizio) oggetto del desiderio, sulla base della credenza anti-scientifica che le sue scaglie e la sua carne possano avere miracolosi poteri taumaturgici e afrodisiaci. Che c’entra dunque il pangolino? Secondo alcuni studi potrebbe essere stato proprio lui la specie «ospite» che ha consentito il transito del coronavirus dal pipistrello all’uomo.

Il report del Wwf

Non tutti gli studi sono concordi sul ruolo del pagolino come vettore, gli italiani del l’Univeristà Campus Bio-Medco di Roma tendono per esempio a scagionarlo. Ma sono state trovate corrispondenze tra il genoma del virus Sars-Cov-2 e quelle dei pangolini comprese tra l’85,5 e il 92,4% degli esemplari esaminati. E anche qualora non fosse lui il «taxi» che ha consentito il passaggio dal pipistrello all’uomo — il cosiddetto spillover raccontato anche nell’omonimo libro del 2012 di David Quammen — quello su cui tutti non hanno dubbi è il fatto che vi sia stato un transito della malattia dagli animali alla nostra specie e che questo sia avvenuto in ambiente urbano. Un passaggio che, sottolinea un report del Wwf pubblicato nei giorni scorsi — «Pandemie, l’effetto boomerang della distruzione degli ecosistemi», a cura di Isabella Pratesi, Marco Galaverni e Marco Antonelli e con anche la consulenza scientifica di Gianfranco Bologna e Roberto Danovaro - è strettamente legato ai mutamenti di clima e ambiente causati dall’azione dell’uomo.

Barriere naturali

La tesi è molto semplice: le principali epidemie degli ultimi anni — Ebola, Sars, Mers, influenza aviaria o suina ma anche l’Hiv che causa l’Aids — sono di origine animale. E ad influire la loro diffusione è stata la riduzione delle barriere naturali che per secoli hanno creato un argine al contagio. Le foreste, per esempio, sono sempre state custodi di una vastissima biodiversità e la presenza contemporanea di tante specie animali differenti ha messo i virus di fronte al cosiddetto «effetto diluizione»: avendo la probabilità di attaccare anche specie non ricettive, i virus non trovano un ambiente fertile in cui propagarsi e di conseguenza si bloccano, si indeboliscono, si estinguono. La deforestazione finalizzata alla creazione di pascoli, alla produzione di legname e carta o all’avanzata delle aree urbane ha di fatto cancellato parte di questo «gregge» multiforme e multi-specie che come una sorta di prima linea permetteva di mantenere una maggiore distanza tra i virus che potremmo definire «selvatici» e l’essere umano. Il quale si è invece spinto sempre più, per esplorazione o caccia (anche a specie protette), all’interno delle stesse foreste pluviali, i principali scrigni di biodiversità del pianeta, aumentando i rischi di contagio.

Come se tutto ciò non bastasse, sempre l’uomo ha pensato bene di catturare specie animali selvatiche per farne cibo o per la realizzazione di prodotti derivanti da varie parti dei loro corpi. Del resto, sembra ormai assodato che l’origine dell’attuale coronavirus sia da ricercare nel mercato di animali vivi di Wuhan, uno dei tanti «wet market» cinesi in cui la fauna anche selvatica viene esposta viva e poi macellata al momento (il motivo è spesso la mancanza di frigoriferi o congelatori, che impedisce di mettere in vendita animali già morti). In questo modo si realizza uno spargimento di sangue che favorisce la trasmissione del virus da specie a specie. In ogni caso, che l’ospite sia stato il pangolino o che il contagio sia avvenuto direttamente tra pipistrello e uomo attraverso il sangue poco cambia: il dato di fatto è che all’origine del probabile contagio iniziale c’è una pratica, la vendita di fauna selvatica, che dovrebbe invece essere ostacolata su scala globale. E a dire il vero anche la Cina lo ha capito imponendo divieti a seguito del dilagare della Covid-19.

Bushmeat nel piatto

La carne di animali selvatici, la cosiddetta «bushmeat», viene spesso consumata da persone povere, che non hanno altre risorse alimentari e che per questo nelle zone rurali dei Paesi poveri o in via di sviluppo si adattano a considerare cibo specie che in Occidente mai e poi mai ci sogneremmo di considerare alimento, come per esempio le scimmie, catturate nella natura selvatica (da cui il termine bushmeat). Ma, evidenzia il Wwf, c’è anche un retaggio culturale che spinge famiglie di origine africana (ma anche di altre aree del Sud del pianeta) emigrate in aree urbane e diventate benestanti a chiedere, per il mantenimento di un legame con la tradizione del Paese di origine, questo tipo di carne, che diventa di conseguenza oggetto di commercio internazionale. La circolazione di animali, vivi o morti, provenienti dal cuore delle foreste pluviali contribuisce alla diffusione dei patogeni.

L’equilibrio violato

Insomma, la relazione diretta tra i comportamenti sbagliati dell’uomo, la perdita di habitat e foreste e la diffusione di malattie è abbastanza evidente. L’equilibrio che la natura era in grado di stabilire viene meno per effetto delle attività umane. Di qui anche il riferimento ai cambiamenti climatici: laddove non è la ricerca di nuovi spazi e nuovi terreni a cancellare direttamente le foreste, sono le nostre azioni indirette a farlo. Il rapporto del 2019 dell’Ipbes, il comitato internazionale e intergovernativo scienza-politica che per conto dell’Onu si occupa di biodiversità e ecosistemi, parla chiaro: il 75% dell’ambiente terrestre e circa il 66% di quello marino sono stati modificati in modo significativo e circa 1 milione di specie animali e vegetali, come mai si era verificato fino ad oggi nella storia dell’umanità, sono a rischio estinzione. Dati che fanno il paio con quelli del Living Planet Report del Wwf del 2018, che spiega come in circa 40 anni il pianeta abbia perso in media il 60% delle popolazioni di invertebrati. E ancora, su tutto, va considerato che negli ultimi 50 anni la popolazione umana mondiale è raddoppiata, aumentando così il bisogno di risorse che ha portato ad un impoverimento delle risorse naturali e ad un aumento dell’inquinamento: i gas serra, per esempio, sono raddoppiati dal 1980 ad oggi e hanno contribuito fortemente all’ormai acclarato aumento di almeno un grado della temperatura media terrestre rispetto all’epoca preindustriale.

Tutte queste azioni scellerate da parte dell’uomo, che non possono più essere considerate inconsapevoli, hanno non soltanto dei costi umani ma anche dei costi economici notevoli. Basti pensare anche a quanto debbano oggi investire le economie mondiali per fare fronte ai contraccolpi dovuti alla pandemia in corso, che pure è solo agli inizi. «Ecco perché è fondamentale riuscire a proteggere gli ecosistemi naturali, conservare le aree incontaminate del pianeta, contrastare il consumo e il traffico di specie selvatiche, ricostruire gli equilibri degli ecostistemi danneggiati e anche frenare i cambiamenti climatici — commenta Donatella Bianchi, presidente del Wwf Italia —. Serve quello che abbiamo definito un New deal for nature and people, che permetta di dimezzare la nostra impronta sulla terra. Iniziare a ricostruire gli ecosistemi distrutti, che sono la rete di protezione naturale da epidemie e catastrofi, è il primo passo da fare». Anche perché, come recita la citazione di Quammen che apre il report, «là dove si abbattono gli alberi e si uccide la fauna, i germi del posto si trovano a volare in giro, come polvere che si alza dalle macerie».
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

It takes a whole world to create a new virus, not just China.
Spoiler : 
Viruses such as Covid-19 wouldn’t emerge in food markets if it wasn’t for factory farming, globalised industry and rapid urbanisation.

When I get stressed, a patch of annoying red eczema appears on the inside of my upper right arm. The doctor gives me some cream to rub on it, but I also know that to stop it coming back I have to deal with the underlying problem.

Too much information, you’re thinking, but let me make the analogy. The reason we shouldn’t call the Sars-CoV-2 virus causing global misery the “Chinese virus” is the same reason I shouldn’t blame my eczema on my upper arm: there is clearly a superficial weakness there, but the real cause lies elsewhere.

All the evidence gathered to date suggests that the now notorious Chinese “wet markets” – places selling live and dead animals for human consumption – provide an opportunity for coronaviruses to jump easily from animals to people. It happened with the Sars-CoV virus in 2002-3 – which was contained before it caused a pandemic – and it has happened again with its close relative, Sars-CoV-2.

But to understand why the emergence of such zoonoses – human infections of animal origin – has accelerated in recent decades, you have to understand the forces putting those viruses in our path. They are political and economic. They have to do with the rise of industrial-scale farming concerns in China and the resulting marginalisation of millions of smallholder farmers. In order to survive, those farmers have moved into the production of more exotic species – animals that were once eaten only for subsistence. But the bigger operations have pushed the farmers out geographically too, as they have taken up more prime farming land. The smallholders have been forced closer to uncultivable zones such as forests, where bats – reservoirs for coronaviruses – lurk. The stars have aligned, and not in a good way, to channel bat viruses through intermediate mammalian hosts such as pangolins, and into humans.

Even so, to play devil’s advocate for a moment, the problem could still be regarded as uniquely Chinese. But there are two reasons why that’s not true. First, with the opening up of China, its agribusiness has ceased to be wholly Chinese-owned. It is a big recipient of foreign direct investment. Second, as the American pandemic expert, David Morens, and his colleagues pointed out last month in the New England Journal of Medicine, we’ve been watching a similar drama unfold over a much longer timescale with influenza – the disease that has caused more pandemics in the history of humanity than any other.

Flu viruses that infect animals, including poultry and pigs, have periodically spilled over into humans ever since we domesticated those animals millennia ago. But the factory farms that produce our food today ratchet up the virulence of those flu viruses just before they spill over. This ratcheting up has been documented in Europe, Australia and the US more than it has in poor or emerging economies, and it’s what gave rise to the last flu pandemic in 2009. The first cases of that pandemic were recorded in California, but nobody calls it the American flu – and it’s right that they don’t, if only because American farms aren’t wholly American-owned either. China, for one, has invested in them.

It’s not just the industries that produce our food that are creating the conditions in which new zoonoses emerge. Logging, mining, road-building and rapid urbanisation are also contributing, and the profits from those are shared internationally too. “We have created a global, human-dominated ecosystem that serves as a playground for the emergence and host-switching of animal viruses,” wrote Morens et al. The resulting diseases are suffered locally at first, as is reflected in their names – Ebola and Zika virus diseases and Bolivian hemorrhagic fever, to name just three – but the irony is that some of them, such as HIV and Covid-19, go on to become global. It’s hard not to see a terrible natural justice in that.

In 2015, the World Health Organization issued guidelines on how to name diseases, which stipulated that such names should not single out particular human populations, places, animals or food. Names that commit those sins often turn out to be wrong anyway, but by the time that becomes clear the damage has already been done. Gay-related immune deficiency or Grid, the first name given to Aids, stigmatised the gay community while stymying research into how the disease affected other groups. President Trump’s labelling of Sars-CoV-2 as the “Chinese virus” is also unhelpful. At a time when the main centres of Covid-19 infection are outside China, and Americans and Europeans could be learning valuable lessons from the Chinese, he is exchanging insults with Chinese politicians who have accused him of racism and hinted – just as preposterously – that the US military brought the virus to China. The slanging match suits Trump, distracting from his mishandling of the epidemic at home, but it does the rest of us no favours.

That doesn’t mean China shouldn’t be held accountable for its shortcomings. Americans know where their weak points are – they include agricultural fairs, where pigs and humans come together – and they police them ferociously. Their infectious disease experts can detect a virus circulating in a herd and generate a vaccine to it within hours. The Chinese have got better at this lately. They now vaccinate their poultry flocks against a dangerous flu virus, H7N9, which first infected humans in 2013, for example. But nearly 20 years after Sars-CoV spilled over in a wet market, those places still appear to be a liability.

Controlling that animal-human interface is obviously important, but it shouldn’t blind us to the bigger problem, which is those globalised industries. Economists use the term “tragedy of the commons” to describe a shared resource – common grazing land, say – that is spoiled by individuals acting in their own self-interest. It has been applied to the climate crisis, but as University of British Columbia geographer Luke Bergmann and his colleagues have pointed out, it doesn’t quite fit what has happened here. In the case of these industries, it would be more accurate to say that they have excluded the nearly 8 billion of us who depend on the commons from participating in their governance. Yet we are bearing the costs of their industrial exploitation, in the form of pandemic disease.

We have our share of responsibility, as individuals, in the foods we choose to eat and the lifestyle choices we make generally. There are a lot of us on this planet and sustaining us is costly. But as has become increasingly clear, these industries have decoupled themselves from consumer choice; they’re driving it rather than responding to it.

It’s time we took back the commons, which means voting for politicians who will hold those industries accountable, rather than ones who deflect the blame. We need leaders who understand that the treatment for this particular eruption cannot only be topical, it has to be systemic too.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

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La emergencia viral y el mundo de mañana. Byung-Chul Han, el filósofo surcoreano que piensa desde Berlín
Spoiler : Cita : 
Los países asiáticos están gestionando mejor esta crisis que Occidente. Mientras allí se trabaja con datos y mascarillas, aquí se llega tarde y se levantan fronteras.

El coronavirus está poniendo a prueba nuestro sistema. Al parecer Asia tiene mejor controlada la pandemia que Europa. En Hong Kong, Taiwán y Singapur hay muy pocos infectados. En Taiwán se registran 108 casos y en Hong Kong 193. En Alemania, por el contrario, tras un período de tiempo mucho más breve hay ya 15.320 casos confirmados, y en España 19.980 (datos del 20 de marzo). También Corea del Sur ha superado ya la peor fase, lo mismo que Japón. Incluso China, el país de origen de la pandemia, la tiene ya bastante controlada. Pero ni en Taiwán ni en Corea se ha decretado la prohibición de salir de casa ni se han cerrado las tiendas y los restaurantes. Entre tanto ha comenzado un éxodo de asiáticos que salen de Europa. Chinos y coreanos quieren regresar a sus países, porque ahí se sienten más seguros. Los precios de los vuelos se han multiplicado. Ya apenas se pueden conseguir billetes de vuelo para China o Corea.

Europa está fracasando. Las cifras de infectados aumentan exponencialmente. Parece que Europa no puede controlar la pandemia. En Italia mueren a diario cientos de personas. Quitan los respiradores a los pacientes ancianos para ayudar a los jóvenes. Pero también cabe observar sobreactuaciones inútiles. Los cierres de fronteras son evidentemente una expresión desesperada de soberanía. Nos sentimos de vuelta en la época de la soberanía. El soberano es quien decide sobre el estado de excepción. Es soberano quien cierra fronteras. Pero eso es una huera exhibición de soberanía que no sirve de nada. Serviría de mucha más ayuda cooperar intensamente dentro de la Eurozona que cerrar fronteras a lo loco. Entre tanto también Europa ha decretado la prohibición de entrada a extranjeros: un acto totalmente absurdo en vista del hecho de que Europa es precisamente adonde nadie quiere venir. Como mucho, sería más sensato decretar la prohibición de salidas de europeos, para proteger al mundo de Europa. Después de todo, Europa es en estos momentos el epicentro de la pandemia.

Las ventajas de Asia

En comparación con Europa, ¿qué ventajas ofrece el sistema de Asia que resulten eficientes para combatir la pandemia? Estados asiáticos como Japón, Corea, China, Hong Kong, Taiwán o Singapur tienen una mentalidad autoritaria, que les viene de su tradición cultural (confucianismo). Las personas son menos renuentes y más obedientes que en Europa. También confían más en el Estado. Y no solo en China, sino también en Corea o en Japón la vida cotidiana está organizada mucho más estrictamente que en Europa. Sobre todo, para enfrentarse al virus los asiáticos apuestan fuertemente por la vigilancia digital. Sospechan que en el big data podría encerrarse un potencial enorme para defenderse de la pandemia. Se podría decir que en Asia las epidemias no las combaten solo los virólogos y epidemiólogos, sino sobre todo también los informáticos y los especialistas en macrodatos. Un cambio de paradigma del que Europa todavía no se ha enterado. Los apologetas de la vigilancia digital proclamarían que el big data salva vidas humanas.

La conciencia crítica ante la vigilancia digital es en Asia prácticamente inexistente. Apenas se habla ya de protección de datos, incluso en Estados liberales como Japón y Corea. Nadie se enoja por el frenesí de las autoridades para recopilar datos. Entre tanto China ha introducido un sistema de crédito social inimaginable para los europeos, que permite una valoración o una evaluación exhaustiva de los ciudadanos. Cada ciudadano debe ser evaluado consecuentemente en su conducta social. En China no hay ningún momento de la vida cotidiana que no esté sometido a observación. Se controla cada clic, cada compra, cada contacto, cada actividad en las redes sociales. A quien cruza con el semáforo en rojo, a quien tiene trato con críticos del régimen o a quien pone comentarios críticos en las redes sociales le quitan puntos. Entonces la vida puede llegar a ser muy peligrosa. Por el contrario, a quien compra por Internet alimentos sanos o lee periódicos afines al régimen le dan puntos. Quien tiene suficientes puntos obtiene un visado de viaje o créditos baratos. Por el contrario, quien cae por debajo de un determinado número de puntos podría perder su trabajo. En China es posible esta vigilancia social porque se produce un irrestricto intercambio de datos entre los proveedores de Internet y de telefonía móvil y las autoridades. Prácticamente no existe la protección de datos. En el vocabulario de los chinos no aparece el término “esfera privada”.

En China hay 200 millones de cámaras de vigilancia, muchas de ellas provistas de una técnica muy eficiente de reconocimiento facial. Captan incluso los lunares en el rostro. No es posible escapar de la cámara de vigilancia. Estas cámaras dotadas de inteligencia artificial pueden observar y evaluar a todo ciudadano en los espacios públicos, en las tiendas, en las calles, en las estaciones y en los aeropuertos.

Toda la infraestructura para la vigilancia digital ha resultado ser ahora sumamente eficaz para contener la epidemia. Cuando alguien sale de la estación de Pekín es captado automáticamente por una cámara que mide su temperatura corporal. Si la temperatura es preocupante todas las personas que iban sentadas en el mismo vagón reciben una notificación en sus teléfonos móviles. No en vano el sistema sabe quién iba sentado dónde en el tren. Las redes sociales cuentan que incluso se están usando drones para controlar las cuarentenas. Si uno rompe clandestinamente la cuarentena un dron se dirige volando a él y le ordena regresar a su vivienda. Quizá incluso le imprima una multa y se la deje caer volando, quién sabe. Una situación que para los europeos sería distópica, pero a la que, por lo visto, no se ofrece resistencia en China.

Ni en China ni en otros Estados asiáticos como Corea del Sur, Hong Kong, Singapur, Taiwán o Japón existe una conciencia crítica ante la vigilancia digital o el big data. La digitalización directamente los embriaga. Eso obedece también a un motivo cultural. En Asia impera el colectivismo. No hay un individualismo acentuado. No es lo mismo el individualismo que el egoísmo, que por supuesto también está muy propagado en Asia.

Al parecer el big data resulta más eficaz para combatir el virus que los absurdos cierres de fronteras que en estos momentos se están efectuando en Europa. Sin embargo, a causa de la protección de datos no es posible en Europa un combate digital del virus comparable al asiático. Los proveedores chinos de telefonía móvil y de Internet comparten los datos sensibles de sus clientes con los servicios de seguridad y con los ministerios de salud. El Estado sabe por tanto dónde estoy, con quién me encuentro, qué hago, qué busco, en qué pienso, qué como, qué compro, adónde me dirijo. Es posible que en el futuro el Estado controle también la temperatura corporal, el peso, el nivel de azúcar en la sangre, etc. Una biopolítica digital que acompaña a la psicopolítica digital que controla activamente a las personas.

En Wuhan se han formado miles de equipos de investigación digitales que buscan posibles infectados basándose solo en datos técnicos. Basándose únicamente en análisis de macrodatos averiguan quiénes son potenciales infectados, quiénes tienen que seguir siendo observados y eventualmente ser aislados en cuarentena. También por cuanto respecta a la pandemia el futuro está en la digitalización. A la vista de la epidemia quizá deberíamos redefinir incluso la soberanía. Es soberano quien dispone de datos. Cuando Europa proclama el estado de alarma o cierra fronteras sigue aferrada a viejos modelos de soberanía.

No solo en China, sino también en otros países asiáticos la vigilancia digital se emplea a fondo para contener la epidemia. En Taiwán el Estado envía simultáneamente a todos los ciudadanos un SMS para localizar a las personas que han tenido contacto con infectados o para informar acerca de los lugares y edificios donde ha habido personas contagiadas. Ya en una fase muy temprana, Taiwán empleó una conexión de diversos datos para localizar a posibles infectados en función de los viajes que hubieran hecho. Quien se aproxima en Corea a un edificio en el que ha estado un infectado recibe a través de la “Corona-app” una señal de alarma. Todos los lugares donde ha habido infectados están registrados en la aplicación. No se tiene muy en cuenta la protección de datos ni la esfera privada. En todos los edificios de Corea hay instaladas cámaras de vigilancia en cada piso, en cada oficina o en cada tienda. Es prácticamente imposible moverse en espacios públicos sin ser filmado por una cámara de vídeo. Con los datos del teléfono móvil y del material filmado por vídeo se puede crear el perfil de movimiento completo de un infectado. Se publican los movimientos de todos los infectados. Puede suceder que se destapen amoríos secretos. En las oficinas del ministerio de salud coreano hay unas personas llamadas “tracker” que día y noche no hacen otra cosa que mirar el material filmado por vídeo para completar el perfil del movimiento de los infectados y localizar a las personas que han tenido contacto con ellos.

Una diferencia llamativa entre Asia y Europa son sobre todo las mascarillas protectoras. En Corea no hay prácticamente nadie que vaya por ahí sin mascarillas respiratorias especiales capaces de filtrar el aire de virus. No son las habituales mascarillas quirúrgicas, sino unas mascarillas protectoras especiales con filtros, que también llevan los médicos que tratan a los infectados. Durante las últimas semanas, el tema prioritario en Corea era el suministro de mascarillas para la población. Delante de las farmacias se formaban colas enormes. Los políticos eran valorados en función de la rapidez con la que las suministraban a toda la población. Se construyeron a toda prisa nuevas máquinas para su fabricación. De momento parece que el suministro funciona bien. Hay incluso una aplicación que informa de en qué farmacia cercana se pueden conseguir aún mascarillas. Creo que las mascarillas protectoras, de las que se ha suministrado en Asia a toda la población, han contribuido de forma decisiva a contener la epidemia.

Los coreanos llevan mascarillas protectoras antivirus incluso en los puestos de trabajo. Hasta los políticos hacen sus apariciones públicas solo con mascarillas protectoras. También el presidente coreano la lleva para dar ejemplo, incluso en las conferencias de prensa. En Corea lo ponen verde a uno si no lleva mascarilla. Por el contrario, en Europa se dice a menudo que no sirven de mucho, lo cual es un disparate. ¿Por qué llevan entonces los médicos las mascarillas protectoras? Pero hay que cambiarse de mascarilla con suficiente frecuencia, porque cuando se humedecen pierden su función filtrante. No obstante, los coreanos ya han desarrollado una “mascarilla para el coronavirus” hecha de nano-filtros que incluso se puede lavar. Se dice que puede proteger a las personas del virus durante un mes. En realidad es muy buena solución mientras no haya vacunas ni medicamentos. En Europa, por el contrario, incluso los médicos tienen que viajar a Rusia para conseguirlas. Macron ha mandado confiscar mascarillas para distribuirlas entre el personal sanitario. Pero lo que recibieron luego fueron mascarillas normales sin filtro con la indicación de que bastarían para proteger del coronavirus, lo cual es una mentira. Europa está fracasando. ¿De qué sirve cerrar tiendas y restaurantes si las personas se siguen aglomerando en el metro o en el autobús durante las horas punta? ¿Cómo guardar ahí la distancia necesaria? Hasta en los supermercados resulta casi imposible. En una situación así, las mascarillas protectoras salvarían realmente vidas humanas. Está surgiendo una sociedad de dos clases. Quien tiene coche propio se expone a menos riesgo. Incluso las mascarillas normales servirían de mucho si las llevaran los infectados, porque entonces no lanzarían los virus afuera.

En los países europeos casi nadie lleva mascarilla. Hay algunos que las llevan, pero son asiáticos. Mis paisanos residentes en Europa se quejan de que los miran con extrañeza cuando las llevan. Tras esto hay una diferencia cultural. En Europa impera un individualismo que trae aparejada la costumbre de llevar la cara descubierta. Los únicos que van enmascarados son los criminales. Pero ahora, viendo imágenes de Corea, me he acostumbrado tanto a ver personas enmascaradas que la faz descubierta de mis conciudadanos europeos me resulta casi obscena. También a mí me gustaría llevar mascarilla protectora, pero aquí ya no se encuentran.

En el pasado, la fabricación de mascarillas, igual que la de tantos otros productos, se externalizó a China. Por eso ahora en Europa no se consiguen mascarillas. Los Estados asiáticos están tratando de proveer a toda la población de mascarillas protectoras. En China, cuando también ahí empezaron a ser escasas, incluso reequiparon fábricas para producir mascarillas. En Europa ni siquiera el personal sanitario las consigue. Mientras las personas se sigan aglomerando en los autobuses o en los metros para ir al trabajo sin mascarillas protectoras, la prohibición de salir de casa lógicamente no servirá de mucho. ¿Cómo se puede guardar la distancia necesaria en los autobuses o en el metro en las horas punta? Y una enseñanza que deberíamos sacar de la pandemia debería ser la conveniencia de volver a traer a Europa la producción de determinados productos, como mascarillas protectoras o productos medicinales y farmacéuticos.

A pesar de todo el riesgo, que no se debe minimizar, el pánico que ha desatado la pandemia de coronavirus es desproporcionado. Ni siquiera la “gripe española”, que fue mucho más letal, tuvo efectos tan devastadores sobre la economía. ¿A qué se debe en realidad esto? ¿Por qué el mundo reacciona con un pánico tan desmesurado a un virus? Emmanuel Macron habla incluso de guerra y del enemigo invisible que tenemos que derrotar. ¿Nos hallamos ante un regreso del enemigo? La “gripe española” se desencadenó en plena Primera Guerra Mundial. En aquel momento todo el mundo estaba rodeado de enemigos. Nadie habría asociado la epidemia con una guerra o con un enemigo. Pero hoy vivimos en una sociedad totalmente distinta.

En realidad hemos estado viviendo durante mucho tiempo sin enemigos. La guerra fría terminó hace mucho. Últimamente incluso el terrorismo islámico parecía haberse desplazado a zonas lejanas. Hace exactamente diez años sostuve en mi ensayo La sociedad del cansancio la tesis de que vivimos en una época en la que ha perdido su vigencia el paradigma inmunológico, que se basa en la negatividad del enemigo. Como en los tiempos de la guerra fría, la sociedad organizada inmunológicamente se caracteriza por vivir rodeada de fronteras y de vallas, que impiden la circulación acelerada de mercancías y de capital. La globalización suprime todos estos umbrales inmunitarios para dar vía libre al capital. Incluso la promiscuidad y la permisividad generalizadas, que hoy se propagan por todos los ámbitos vitales, eliminan la negatividad del desconocido o del enemigo. Los peligros no acechan hoy desde la negatividad del enemigo, sino desde el exceso de positividad, que se expresa como exceso de rendimiento, exceso de producción y exceso de comunicación. La negatividad del enemigo no tiene cabida en nuestra sociedad ilimitadamente permisiva. La represión a cargo de otros deja paso a la depresión, la explotación por otros deja paso a la autoexplotación voluntaria y a la autooptimización. En la sociedad del rendimiento uno guerrea sobre todo contra sí mismo.

Umbrales inmunológicos y cierre de fronteras.

Pues bien, en medio de esta sociedad tan debilitada inmunológicamente a causa del capitalismo global irrumpe de pronto el virus. Llenos de pánico, volvemos a erigir umbrales inmunológicos y a cerrar fronteras. El enemigo ha vuelto. Ya no guerreamos contra nosotros mismos, sino contra el enemigo invisible que viene de fuera. El pánico desmedido en vista del virus es una reacción inmunitaria social, e incluso global, al nuevo enemigo. La reacción inmunitaria es tan violenta porque hemos vivido durante mucho tiempo en una sociedad sin enemigos, en una sociedad de la positividad, y ahora el virus se percibe como un terror permanente.

Pero hay otro motivo para el tremendo pánico. De nuevo tiene que ver con la digitalización. La digitalización elimina la realidad. La realidad se experimenta gracias a la resistencia que ofrece, y que también puede resultar dolorosa. La digitalización, toda la cultura del “me gusta”, suprime la negatividad de la resistencia. Y en la época posfáctica de las fake news y los deepfakes surge una apatía hacia la realidad. Así pues, aquí es un virus real, y no un virus de ordenador, el que causa una conmoción. La realidad, la resistencia, vuelve a hacerse notar en forma de un virus enemigo. La violenta y exagerada reacción de pánico al virus se explica en función de esta conmoción por la realidad.

La reacción pánica de los mercados financieros a la epidemia es además la expresión de aquel pánico que ya es inherente a ellos. Las convulsiones extremas en la economía mundial hacen que esta sea muy vulnerable. A pesar de la curva constantemente creciente del índice bursátil, la arriesgada política monetaria de los bancos emisores ha generado en los últimos años un pánico reprimido que estaba aguardando al estallido. Probablemente el virus no sea más que la pequeña gota que ha colmado el vaso. Lo que se refleja en el pánico del mercado financiero no es tanto el miedo al virus cuanto el miedo a sí mismo. El crash se podría haber producido también sin el virus. Quizá el virus solo sea el preludio de un crash mucho mayor.

Žižek afirma que el virus ha asestado al capitalismo un golpe mortal, y evoca un oscuro comunismo. Cree incluso que el virus podría hacer caer el régimen chino. Žižek se equivoca. Nada de eso sucederá. China podrá vender ahora su Estado policial digital como un modelo de éxito contra la pandemia. China exhibirá la superioridad de su sistema aún con más orgullo. Y tras la pandemia, el capitalismo continuará aún con más pujanza. Y los turistas seguirán pisoteando el planeta. El virus no puede reemplazar a la razón. Es posible que incluso nos llegue además a Occidente el Estado policial digital al estilo chino. Como ya ha dicho Naomi Klein, la conmoción es un momento propicio que permite establecer un nuevo sistema de gobierno. También la instauración del neoliberalismo vino precedida a menudo de crisis que causaron conmociones. Es lo que sucedió en Corea o en Grecia. Ojalá que tras la conmoción que ha causado este virus no llegue a Europa un régimen policial digital como el chino. Si llegara a suceder eso, como teme Giorgio Agamben, el estado de excepción pasaría a ser la situación normal. Entonces el virus habría logrado lo que ni siquiera el terrorismo islámico consiguió del todo.

El virus no vencerá al capitalismo. La revolución viral no llegará a producirse. Ningún virus es capaz de hacer la revolución. El virus nos aísla e individualiza. No genera ningún sentimiento colectivo fuerte. De algún modo, cada uno se preocupa solo de su propia supervivencia. La solidaridad consistente en guardar distancias mutuas no es una solidaridad que permita soñar con una sociedad distinta, más pacífica, más justa. No podemos dejar la revolución en manos del virus. Confiemos en que tras el virus venga una revolución humana. Somos NOSOTROS, PERSONAS dotadas de RAZÓN, quienes tenemos que repensar y restringir radicalmente el capitalismo destructivo, y también nuestra ilimitada y destructiva movilidad, para salvarnos a nosotros, para salvar el clima y nuestro bello planeta.
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par Curiouser »

Merci pour ce lien.
Je peux traduire l'article en français si cela en intéresse certains :mryellow: (pour l'espagnol, je suis trop rouillée par contre)
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Curiouser, notre nouvelle traductrice pour les articles en italien. :mrgreen: Je peux te passer d'autres articles du Corriere della sera (Italie) et du Corriere del Ticino (Tessin). :lol:

Il y a déjà lulamae pour l'anglais.

Si Flower avait le temps, elle pourrait traduire les articles en allemand. :mrgreen: [Faut voir si je trouve un article intéressant en allemand. Je vais aller feuilleter les journaux de Suisse allemande, d'Allemagne et d'Autriche. :lol: ]

Il y a qui ici qui connaît très bien l'espagnol ? :mrgreen:

J'avais prévu de voyager vers de nouvelles langues cette année (vers Oslo, Stockholm, Cardiff, Édimbourg, Dublin, Belfast, Las Vegas). Meuh non ! Alors je continue de lire des articles de journaux dans les langues que j'ai déjà commencé d'apprendre. :P

J'ai bien sûr mes dictionnaires à mes côtés. :lol:
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par lulamae »

freeshost a écrit : mardi 14 avril 2020 à 0:45 Curiouser, notre nouvelle traductrice pour les articles en italien. :mrgreen: Je peux te passer d'autres articles du Corriere della sera (Italie) et du Corriere del Ticino (Tessin). :lol:

Il y a déjà lulamae pour l'anglais.
@Curiouser traduit aussi en anglais avec @Jean et moi. :D

L'espagnol j'en ai fait, mais pas pratiqué depuis des décennies, maintenant je ne me sentirais plus capable. Mais là, j'ai de longues études sur le feu (autistes et dentistes, autistes et police, autistes et justice), je ne me lance plus dans d'autres traductions, une chose à la fois. :mryellow:
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Re: Discutons ici du Covid-19 !

Message par freeshost »

Le règne de l'anglais. :lol:

Das muss ändern.
Ça doit changer.
Le cose devono cambiare.
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