Le dernier article, et la BD des chatounets :
les chatounets amoureux
[Perso] Comprendre l'autisme (Natacha Eté)
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Merci pour le lien Hazufel.
Je me retrouve complètement dans cet article sur mes difficultés (je devrais même dire mon impossibilité)
à construire une relation amoureuse.
Je me retrouve complètement dans cet article sur mes difficultés (je devrais même dire mon impossibilité)
à construire une relation amoureuse.
Spoiler :
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Je comprends et je pense que ce passage s’applique pour n’importe quel type de relations :
« Initier et maintenir une relation amoureuse et les obligations sociales qui en découlent, comme interagir socialement avec la famille ou les amis du partenaire, avoir de bonnes habiletés dans la communication et la capacité à prendre en compte le point de vue de l’autre, sont des domaines avec lesquels les personnes autistes ont souvent des problèmes. »
« Initier et maintenir une relation amoureuse et les obligations sociales qui en découlent, comme interagir socialement avec la famille ou les amis du partenaire, avoir de bonnes habiletés dans la communication et la capacité à prendre en compte le point de vue de l’autre, sont des domaines avec lesquels les personnes autistes ont souvent des problèmes. »
TSA
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Oui malheureusement je crois que c'est valable pour tous les types de (tentatives de) relations
4 enfants hpi, parmi lesquels une jeune fille de 20 ans tsa non diagnostiquée, en phobie scolaire et sociale.
moi : diag thpi, en attente de diag TSA au Cra.
moi : diag thpi, en attente de diag TSA au Cra.
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Le dernier article paru : Une étude française sur l’inclusion scolaire :
comprendre l’autisme - inclusion
comprendre l’autisme - inclusion
TSA
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Dernier article paru,
Cet article est la traduction d’un texte issu de la revue de vulgarisation Spectrum News et qui aborde le sujet du rôle de l’amygdale dans les troubles du comportement chez les filles autistes et dont vous trouverez les références complètes en bas de page de l’article :
« Les enfants autistes qui ont des troubles du comportement ont tendance à avoir une amygdale droite plus large, une région du cerveau qui aide à traiter les émotions et à détecter les menaces. Et chez les jeunes filles autistes, la taille de la région est associée à la gravité de ces problèmes. »
Suite :
Une Amygdale plus large est liée à de graves problèmes de comportement chez les filles autistes
Cet article est la traduction d’un texte issu de la revue de vulgarisation Spectrum News et qui aborde le sujet du rôle de l’amygdale dans les troubles du comportement chez les filles autistes et dont vous trouverez les références complètes en bas de page de l’article :
« Les enfants autistes qui ont des troubles du comportement ont tendance à avoir une amygdale droite plus large, une région du cerveau qui aide à traiter les émotions et à détecter les menaces. Et chez les jeunes filles autistes, la taille de la région est associée à la gravité de ces problèmes. »
Suite :
Une Amygdale plus large est liée à de graves problèmes de comportement chez les filles autistes
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Le dernier article sur le TDAH, comorbidité courante des TSA :
TDAH - chatounets
TDAH - chatounets
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Un article du 17 mars traduit de Spectrum News :
La pandémie de coronavirus a fermé les universités et les instituts, laissant les scientifiques se démener pour poursuivre leurs recherches
La pandémie de coronavirus a fermé les universités et les instituts, laissant les scientifiques se démener pour poursuivre leurs recherches
TSA
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Ce n’est pas un article mis en forme sur le blog, mais c’est sur la page FB de comprendre l’autisme, son auteure, Phantom étant sur le front quotidien du coronavirus dans le cadre de son métier :
À l’occasion de la journée de l’autisme du 2 avril :
« - Journée de l'autisme : dilemmes éthiques et droits des personnes autistes en institution en période de confinement -
J'ai malheureusement peu de temps en ce moment mais je voulais vous faire part d'une préoccupation importante qui émerge au fur et mesure que la crise s'installe et qui concerne les restrictions que nous mettons en place dans les établissements médico-sociaux. Ces lieux, fréquemment décriés comme des lieux de privation des libertés individuelles (souvent à raison), sont par nature des institutions totales. C'est à dire qu'ils englobent les besoins de chaque personne dans une organisation collective.
En cette période très particulière de crise sanitaire que nous traversons, les droits et libertés de chacun sont remis en cause temporairement pour lutter contre la propagation de l'épidémie. Cela est valable aussi pour les personnes autistes et toutes personnes en situation de handicap vivant en institution collective.
Les établissements, dont certains oeuvraient jusque là pour une meilleure inclusion des personnes dans la cité, se sont refermés sur eux-même comme des huîtres afin de créer une barrière infranchissable contre le covid-19.
Le niveau de liberté individuelle a diminué rendant la situation extrêmement complexe pour les personnes hébergées et leurs familles. Les visites ne sont plus autorisées, que ce soit la famille ou les amis des personnes, l'ARS préconise le confinement en chambre au maximum avec repas en chambre, des mesures d'isolement encore plus restrictives sont mises en place pour les personnes présentant des symptômes ou testées positives. Nous faisons face à des injonctions contradictoires qui nous mettent en tension, entre protection des personnes face à la contagion du virus et respect des droits et libertés individuelles.
Ces dilemmes éthiques s'imposent à nous et les réponses que nous pouvons trouver ne semblent pas toujours à la hauteur des besoins réels des personnes dont le quotidien a changé brutalement.
Comment ajuster le curseur, quand nous avons l'impression de travailler tous les jours sur le fils de la bientraitance ? Jusqu'où la mise en sécurité de l'ensemble des personnes nous autorise à repousser les droits et libertés d'une seule personne ?
L'isolement d'une personne symptomatique est un acte violent mais il y a souvent peu d'alternative pour s'y soustraire.
Dans ce cas là, notre responsabilité consiste à mettre en œuvre des dispositifs permettant de rendre cet isolement plus supportable : un passage régulier, plusieurs fois par jour d'un personnel pour échanger avec la personne en chambre ou faire des activités avec elle, l'information à la famille des raisons de cet isolement et de l'accompagnement mis en place pour le rendre plus supportable pour la personne, la mise en place d'un suivi psychologique pour la personne et sa famille, des sorties ponctuelles toujours accompagnées d'un professionnel et en s'assurant que les autres personnes hébergées sont en chambre pour qu'il n'y ait pas de croisement, des contactes téléphoniques réguliers avec la famille, les amis de la personne ...
Mais est-ce que cela est suffisant ? Peut-on mettre en place un isolement bientraitant ? N'existe t-il pas d'oxymore plus inconcevable ?
Il faut surveiller également, que ce repli sur soi des institutions ne soit pas l'occasion de dérives des procédures d'isolement des personnes. Celui-ci ne peut être prononcé que par un médecin pour des motifs sanitaires, avec un début et une fin définie de manière précise et en aménageant le plus possible les conditions de cet isolement.
J'entends souvent que le confinement est difficile pour beaucoup de personnes et c'est une réalité que je ne remets pas en cause.
Mais je voulais aussi, à l'occasion de cette journée de l'autisme, que l'on réfléchisse sur les conditions de confinement des personnes autistes et/ou en situation de handicap qui habitent en institution car elles me semblent encore plus difficiles et restrictives que celles que l'on peut avoir quand on a la chance et la possibilité d'avoir un logement individuel »
À l’occasion de la journée de l’autisme du 2 avril :
« - Journée de l'autisme : dilemmes éthiques et droits des personnes autistes en institution en période de confinement -
J'ai malheureusement peu de temps en ce moment mais je voulais vous faire part d'une préoccupation importante qui émerge au fur et mesure que la crise s'installe et qui concerne les restrictions que nous mettons en place dans les établissements médico-sociaux. Ces lieux, fréquemment décriés comme des lieux de privation des libertés individuelles (souvent à raison), sont par nature des institutions totales. C'est à dire qu'ils englobent les besoins de chaque personne dans une organisation collective.
En cette période très particulière de crise sanitaire que nous traversons, les droits et libertés de chacun sont remis en cause temporairement pour lutter contre la propagation de l'épidémie. Cela est valable aussi pour les personnes autistes et toutes personnes en situation de handicap vivant en institution collective.
Les établissements, dont certains oeuvraient jusque là pour une meilleure inclusion des personnes dans la cité, se sont refermés sur eux-même comme des huîtres afin de créer une barrière infranchissable contre le covid-19.
Le niveau de liberté individuelle a diminué rendant la situation extrêmement complexe pour les personnes hébergées et leurs familles. Les visites ne sont plus autorisées, que ce soit la famille ou les amis des personnes, l'ARS préconise le confinement en chambre au maximum avec repas en chambre, des mesures d'isolement encore plus restrictives sont mises en place pour les personnes présentant des symptômes ou testées positives. Nous faisons face à des injonctions contradictoires qui nous mettent en tension, entre protection des personnes face à la contagion du virus et respect des droits et libertés individuelles.
Ces dilemmes éthiques s'imposent à nous et les réponses que nous pouvons trouver ne semblent pas toujours à la hauteur des besoins réels des personnes dont le quotidien a changé brutalement.
Comment ajuster le curseur, quand nous avons l'impression de travailler tous les jours sur le fils de la bientraitance ? Jusqu'où la mise en sécurité de l'ensemble des personnes nous autorise à repousser les droits et libertés d'une seule personne ?
L'isolement d'une personne symptomatique est un acte violent mais il y a souvent peu d'alternative pour s'y soustraire.
Dans ce cas là, notre responsabilité consiste à mettre en œuvre des dispositifs permettant de rendre cet isolement plus supportable : un passage régulier, plusieurs fois par jour d'un personnel pour échanger avec la personne en chambre ou faire des activités avec elle, l'information à la famille des raisons de cet isolement et de l'accompagnement mis en place pour le rendre plus supportable pour la personne, la mise en place d'un suivi psychologique pour la personne et sa famille, des sorties ponctuelles toujours accompagnées d'un professionnel et en s'assurant que les autres personnes hébergées sont en chambre pour qu'il n'y ait pas de croisement, des contactes téléphoniques réguliers avec la famille, les amis de la personne ...
Mais est-ce que cela est suffisant ? Peut-on mettre en place un isolement bientraitant ? N'existe t-il pas d'oxymore plus inconcevable ?
Il faut surveiller également, que ce repli sur soi des institutions ne soit pas l'occasion de dérives des procédures d'isolement des personnes. Celui-ci ne peut être prononcé que par un médecin pour des motifs sanitaires, avec un début et une fin définie de manière précise et en aménageant le plus possible les conditions de cet isolement.
J'entends souvent que le confinement est difficile pour beaucoup de personnes et c'est une réalité que je ne remets pas en cause.
Mais je voulais aussi, à l'occasion de cette journée de l'autisme, que l'on réfléchisse sur les conditions de confinement des personnes autistes et/ou en situation de handicap qui habitent en institution car elles me semblent encore plus difficiles et restrictives que celles que l'on peut avoir quand on a la chance et la possibilité d'avoir un logement individuel »
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Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Les deux derniers articles en lien avec la situation actuelle :
- Le prélèvement naso pharyngé en FALC
Phantom a compulsé différents documents pour réaliser un petit guide en FALC (Facile A Lire et À Comprendre) afin d’accompagner un résident d’une institution a accepté plus sereinement le prélèvement.
Et
- Les chatounets confinés
Une planche et un article des chatounets sur le confinement.
« Certaines apprécient le fait d’être moins stimulées au niveau sensoriel, de rester chez elles dans un environnement familier et d’avoir moins de contacts avec les autres personnes et le monde extérieur car cela peut être aversif pour les personnes autistes.
Pour d’autres personnes, la situation est plus difficile à vivre : elles sont confinées et cela bouscule les routines et les habitudes, la solitude peut être difficile à vivre.
A la situation sanitaire anxiogène et la peur de tomber malade s’ajoute le fait que les contours des restrictions sont imprécis et il n’y a pas de date de fin qui permettrait de mieux se repérer dans le temps et de prévoir la sortie du confinement.
Il y a aussi le cas non négligeable de toutes les personnes autistes qui ont un réel besoin de sortir en extérieur au-delà du temps initialement imparti d’une heure à un kilomètre de chez soi. En cela l’intervention du Président de la République à l’occasion de la journée de l’autisme et l’assouplissement des règles en la matière ont été une véritable bénédiction pour beaucoup de personnes autistes et leur famille »
- Le prélèvement naso pharyngé en FALC
Phantom a compulsé différents documents pour réaliser un petit guide en FALC (Facile A Lire et À Comprendre) afin d’accompagner un résident d’une institution a accepté plus sereinement le prélèvement.
Et
- Les chatounets confinés
Une planche et un article des chatounets sur le confinement.
« Certaines apprécient le fait d’être moins stimulées au niveau sensoriel, de rester chez elles dans un environnement familier et d’avoir moins de contacts avec les autres personnes et le monde extérieur car cela peut être aversif pour les personnes autistes.
Pour d’autres personnes, la situation est plus difficile à vivre : elles sont confinées et cela bouscule les routines et les habitudes, la solitude peut être difficile à vivre.
A la situation sanitaire anxiogène et la peur de tomber malade s’ajoute le fait que les contours des restrictions sont imprécis et il n’y a pas de date de fin qui permettrait de mieux se repérer dans le temps et de prévoir la sortie du confinement.
Il y a aussi le cas non négligeable de toutes les personnes autistes qui ont un réel besoin de sortir en extérieur au-delà du temps initialement imparti d’une heure à un kilomètre de chez soi. En cela l’intervention du Président de la République à l’occasion de la journée de l’autisme et l’assouplissement des règles en la matière ont été une véritable bénédiction pour beaucoup de personnes autistes et leur famille »
TSA
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- Prolifique
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- Localisation : Toulouse
Re: [Blog] Comprendre l'autisme
Le port du masque pour les personnes autistes : un scénario social
https://comprendrelautisme.com/wp-conte ... nverti.pdf
https://comprendrelautisme.com/wp-conte ... nverti.pdf
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.