Bonjour à tous,
Parfois les obsessions des personnes asperger, et non-asperger peuvent les metre dans le trouble. Les lois anti-terroristes font que dans les aéroports, les gares, et les métros dans certaines villes, il est interdit de prendre des photos. Beaucoup de personnes Asperger, sont passionnées par les transports public, les trains, les métros, et certaines peuvent se faire arrêtés pour avoir pris des photos, de systèmes de distributions de billets, de portillons, et autres endroits que les touristes ne photographieront pas. Les aspies sont passionnés par tout ce qui touche les moyens de transports et risque des ennuis s'ils photographient là où ils ne devraient pas.
Autre chose, les changements de règlements. Avant on pouvait, et maintenant, non.... exemple: Le Louvre - depuis le 15 septembre dernier, il est interdit de photographier dans certaines section du musée.... je suis coupable si le réglement est rétroactif, avec les tableaux que j'ai pris en photo, pour ensuite en faire un pastiche, comme "L'art vulgaire", de Hara Kiri..... c'est un passe-temps dont je raffole, avec photo shop.
Est-ce que le monde de demain signera la faillite des fabricants d'appareils photos, car on aura plus le droit de photographier nulle-part?
A Montréal, la nouvelle Grande Bibliothèque viens de passer un règlement interdisant la photo: J'ai aussi l'habitude d'utiliser mon appareil pour prendre un cliché de la côte du livre, depuis le catalogue parce que je n'ai ni crayon, ni papier sur moi pour noter la cote... et rendu dans les rayons, je sors l'appareil et je peux facilement trouver mon livre.... qui dirait les vigiles en me voyant faire ainsi.
Le règlement de la biblio invoque le respect de la vie privée des usagers (Tabarnak!!! la biblio est un lieu public, et il y a des caméras de surveillance partout aussi.... allors fumier de taureau ce réglement).
Ce que je voit, c'est que la bibliothèque nouvelle est un outil politique pour l'image de la ville et de la province, allors, dans les photos qui se trouvent dans leurs publicité, on voit des gens style BCBG, cheveux courts, et biens mis. La réalité, c'est qu'on y voit toute sorte de monde, dont des hommes aux cheveux longs, des punks, des goths, et aussi des BCBG. Autre chose, le "positivisme" impose qu'il ne faut pas montrer le côté négatif d'un institution, comme les longues files d'attentes au comptoir de prêt, et les gens assez cons pour se ballader dans les rayons avec un bébé qui pleure fort dans le carosse.
Je pourrais comprendre qu'on interdise la photo prise avec flash, car cela pourrait surprendre, car ce qui attire les photographes, c'est l'architecture (un autre sujet Asperger), et les ascenseurs panoramique. Le panorama sera bientôt perdu avec la construction d'un immeuble de 16 étages face à cette bibliothèque.
A bientôt
Georges
Photo Interdite
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halte aux photophobes !
Quand il y a Google Earth pour consulter des photos satellites et les téléphones portables pour prendre des photos ou des vidéos, c'est peine perdue de prétendre imposer ces interdictions de prendre des photos.
Le problème n'est pas de prendre des photos, mais ce qu'on en fait.
Les profs n'aiment pas savoir que leurs élèves prennent des photos avec leur portable. C'est pourtant inévitable. Ce que les profs ont le droit et le pouvoir de faire, c'est d'éviter que ces photos fassent l'objet d'une diffusion publique, par exemple sur un blog.
Qu'une bibliothèque soit un lieu public ou privé, en France, on ne peut diffuser la photo de quelqu'un sans son accord.
Je note qu'en général, les chiens sont interdits dans les bibliothèques, mais pas les bébés. Je suis pour l'admission des bébés dans les bibliothèques : ce n'est pas propice à la méditation, certes, pour les autres usagers, mais pour les parents, si le bébé ne dort pas et pleure, c'est suffisamment stressant pour décamper après avoir fait rapidement son choix. En général, l'élevage n'est pas propice à la lecture. Je comprends qu'un autiste supporte mal les pleurs de bébés, mais c'est aussi le cas des parents : ces pleurs sont calibrés pour obliger le parent à essayer de les faire cesser. La différence sera sans doute que le parent est stressé par les pleurs de son bébé, et restera plus indifférent aux autres qui l'entourent.
Quel est le problème exactement ? Le changement de procédure ? L'absence d'explications de ce changement ? Des explications pas convaincantes ? ou la difficulté à le violer ?
Dans les entreprises, les procédures établies sont faites pour ne pas être respectées, sauf grève du zèle : l'expérience consiste à trouver des raccourcis. Les règlements des bibliothèques, c'est pareil. J'essaye de passer au travers... et çà ne me pose pas de problèmes de conscience.
Kénavo
Le problème n'est pas de prendre des photos, mais ce qu'on en fait.
Les profs n'aiment pas savoir que leurs élèves prennent des photos avec leur portable. C'est pourtant inévitable. Ce que les profs ont le droit et le pouvoir de faire, c'est d'éviter que ces photos fassent l'objet d'une diffusion publique, par exemple sur un blog.
Qu'une bibliothèque soit un lieu public ou privé, en France, on ne peut diffuser la photo de quelqu'un sans son accord.
Je note qu'en général, les chiens sont interdits dans les bibliothèques, mais pas les bébés. Je suis pour l'admission des bébés dans les bibliothèques : ce n'est pas propice à la méditation, certes, pour les autres usagers, mais pour les parents, si le bébé ne dort pas et pleure, c'est suffisamment stressant pour décamper après avoir fait rapidement son choix. En général, l'élevage n'est pas propice à la lecture. Je comprends qu'un autiste supporte mal les pleurs de bébés, mais c'est aussi le cas des parents : ces pleurs sont calibrés pour obliger le parent à essayer de les faire cesser. La différence sera sans doute que le parent est stressé par les pleurs de son bébé, et restera plus indifférent aux autres qui l'entourent.
Quel est le problème exactement ? Le changement de procédure ? L'absence d'explications de ce changement ? Des explications pas convaincantes ? ou la difficulté à le violer ?
Dans les entreprises, les procédures établies sont faites pour ne pas être respectées, sauf grève du zèle : l'expérience consiste à trouver des raccourcis. Les règlements des bibliothèques, c'est pareil. J'essaye de passer au travers... et çà ne me pose pas de problèmes de conscience.
Kénavo