Comment peut-on suivre une 4e avec 6 rendez-vous chez le spécialiste par semaine ?

[Hawkram]

De toute façon, je n'ai rien foutu depuis le début de l'année de terminale et il reste quoi... une centaine de jours avant la fameuse épreuve de philosophie.
Je me demande comment on peut imaginer un éventuel succès dans de telles conditions : c'est juste infaisable.

Moi et l'école c'est fini, j'en ai assez pris plein le cul !
J'ai trop SOUFFERT
J'EN AI ASSEZ
C'EST PAS MARRANT,
C'EST DE LA MERDE CE JEU DE PSYCHOPATHES TORDUS
Je suis pas venu ici pour souffrir okay, c'est pas le club BDSM ici

Je passerai peut-être le DAEU B une prochaine fois, ou une autre connerie du genre.

En tout cas, si ma mère était morte,
je ne sais pas par quel miracle je me retiendrai de me suicider.

[Electvod31]

Salut à toi,
Je n'ai pas tout suivi mais j'ai compris que tu souffres beaucoup, c'est sur avoir l'impression qu'on ne s'en sort pas nous fait du mal. Mais crois moi arriver jusqu'en terminale avec toutes les difficultés que tu as c'est déjà un exploit. J'ai également eu des pensées suicidaires et j'en ai encore parfois et là tu as besoin d'un suivi. As tu du soutien familial ou amical ? Courage à toi je ne sais comment t'aider mais je compatis vraiment

[Hawkram]

Merci beaucoup Electvod31
D'ailleurs, merci à tous d'avoir participé à ce topic

Pour répondre à la dernière question : j'ai du soutien familial (mère, grand-mère et grand-père)
Du courage il m'en faudra
Je tombe d'assez haut quand même

En fait j'ai déjà un suivi, mais c'est juste un psychiatre (non qualifié en autisme) mais il est sympa et il gère bien les médicaments.
Un des problèmes que j'ai en psychothérapie : TCC ou autre c'est que je n'arrive pas à m'exprimer clairement sans ma mère à côté pour détailler tous mes problèmes.
En vérité, je suis très vide.
Je rumine souvent.
Et j'ai parfois des pertes de mémoire.

En vérité, je crois pas que je suis autiste, personnellement
Je crois que j'ai un retard mental avec des troubles dépressif, comportementaux, un complexe d'infériorité

[Electvod31]

Je ne suis pas docteur mais vu ta manière de t'exprimer je ne crois pas en un retard mental.. En plus de l'autisme j'ai un trouble borderline alors le sentiment de vide, le manque de confiance en soi je connais. J'espère que ton psychiatre pourra t'aider malgré tout moi aussi j'ai du mal à m'exprimer

[EnHans]

Ça se peut aussi que tu sois autiste et, chemin faisant, tu as développé des troubles dépressif, comportementaux et un complexe d'infériorité.

Je dis pas que tous les autistes peuvent y échapper mais au moins les limiter.

[Hawkram]

Ma prof principale de physique-chimie m'a dit aujourd'hui qu'avec 100 jours restants avant le BAC S : c'était encore jouable (avec psychologue pour assistance méthodologique scolaire ). Elle est pas tarée ma parole ? Faut toute une année de préparation pour réussir, même faut avoir un vrai baggage

J'ai déjà niveau bac car j'ai été en terminale l'année dernière
Mis à part le droit d'aller en licence, qu'est-ce que je gagne avec le bac S ?
En vérité je perd rien !

[olivierfh]

Creuse l'idée de ta prof principale, ne pars pas perdant (ce que tu as à perdre c'est aussi que ça te soutient ensuite "j'en ai été capable").

[Flower]

Justement, tu as déjà une partie du bagage grâce à l'année dernière puis cette année, donc il y a des éléments sur lesquels s'appuyer. Ta prof connaît ton niveau scolaire et pense qu'avec un accompagnement adéquat, tu as une chance, c'est un encouragement. Ce ne sera probablement pas facile, il faudra que tu t'investisses beaucoup - mais est-ce que ce ne serait pas une belle revanche pour toi si tu arrives? Quelque chose dont tu pourras être fier?

Avoir le bac ne sert pas qu'à aller en licence, ça te donne aussi plus de possibilités pour chercher un emploi ou une formation professionnelle. En France, quand tu as le bac, tu seras mieux considéré que quelqu'un qui n'a qu'un brevet. Et c'est encore plus vrai avec un bac S, vu comme le plus difficile.
Puis même si tu ne comptes pas te lancer dans des études universitaires tout de suite, peut-être que ça changera d'ici quelques années, et tu n'auras alors pas à t'embêter... En matière scolaire, vaut mieux être un peu "trop" diplômé, parce que ça reste difficile à rattraper. (Mon oncle a rattrapé son bac en cours du soir et il a bien galéré avec le boulot à côté.)

Donc je suis d'accord avec Olivier, ne pars pas perdant tout de suite!

[Hawkram]

Je sais pas trop si j'ai droit de déterrer le sujet.
Excusez-moi pour mon temps de réponse

Justement, tu as déjà une partie du bagage grâce à l'année dernière puis cette année, donc il y a des éléments sur lesquels s'appuyer.

Non, je ne suis quasiment pas allé au lycée depuis ma seconde.
Mes classeurs sont tellement vide depuis la première classe de lycée, une honte.

Ce ne sera probablement pas facile, il faudra que tu t'investisses beaucoup - mais est-ce que ce ne serait pas une belle revanche pour toi si tu arrives? Quelque chose dont tu pourras être fier?

Non, franchement je ne vois aucune fierté dans cette revanche.
Je vois quoi ? Je vois qu'on va me donner mon bac pour un travail.
Un travail qui a niqué ma vie et ma santé mentale.
Donc, je vois qu'on va m'applaudir de m'être niqué ma vie et ma santé mentale.
C'est justement l'idée de revanche qui m'a amené vers ces ambitions, des plans astronomiques, le bac S. Mais je me suis davantage torturé l'esprit qu'autre chose dans cette voie.
La seule idée de devoir rendre un devoir en temps et en heure me donne presque envie de vomir ou de me bouger me donne envie de passer mon chemin...

En matière scolaire, vaut mieux être un peu "trop" diplômé, parce que ça reste difficile à rattraper. (Mon oncle a rattrapé son bac en cours du soir et il a bien galéré avec le boulot à côté.)

Oui c'est très vrai.
C'est pour cette raison que je dois jouer le jeu et me conformer.
C'est sûr, je risque de regretter de ne pas avoir de bac.
Mais si je l'ai, je vais regretter de l'avoir car je suis traumatisé et mentalement malade à un point très sévère.

Merci de votre attention

[Ogam]

Bonsoir, je viens de lire ce sujet avec une grande souffrance qui en ressort de tout cela.
Heureusement, tu n'es pas tout seul, tu es entouré par ta famille et tu as des professeurs qui sont prêts à t'aider.

Avec le confinement, tu peux très bien ne pas avoir d'épreuves à passer puisque le ministre de l'EN a indiqué que le baccalauréat cette année serait modifié. Les moyennes des contrôles continus et l'étude du dossier valideraient l'obtention du diplôme.

Si jamais ça n'était pas le cas et que tu devais passer des examens au moins de Juin, je te conseille de travailler sur tes manuels pour retravailler tes cours (partie leçon du manuel) puis faire des exercices voire des annales. Je te propose un site d'annales de mathématiques corrigées par des professeurs de mathématiques du lycée dont voici le lien https://www.apmep.fr/-Terminale-S-266-sujets-depuis- . Cela peut t'apporter une première aide.

En sciences-physiques, tu peux travailler avec le site labolycée.org où tu as des corrections réalisées par des professeurs de lycées en Sciences-Physiques. Je pense que cela pourra t'aider. Par exemple, tu travailles sur l'Etude des mouvements (lois de Newton et de Keppler), tu travailles le cours avec ton manuel de sciences-physiques et tu fais des exercices d'annales s'y rapportant et je pense que cela pourra t'aider (voici le lien : https://labolycee.org/)

Et de manière plus générale, voici un site que j'utilisais pour préparer les élèves au bac quand je donnais des cours pour une célèbre agence de cours de soutiens scolaires en France. Sur le lien suivant(https://www.sujetdebac.fr/annales/serie-s/), tu trouveras les annales de toutes les matières du bac S avec de très bonnes corrections.

Bon courage à toi, accroche-toi et fais tout ce que tu peux : on ne pourra jamais te reprocher de t'être battu (ceux qui disent le contraire sont des idiots !!!).

[freeshost]

Il me semble qu'il est important de chercher les projets que TU veux.

Selon ceux-ci, le bac' est nécessaire, ou ne l'est pas.

Tit-cul, y sait que pour être heureux, y faut vivre pour ses convictions et non pour celles de ses vieux.

J'en peux p'u de tous ces parents qui mettent la pression sur leurs tits-culs pour que ceux-ci fassent le bac' (le gymnase, etc.).

En plus, la pandémie covidienne vient rebattre un peu les cartes, et pas juste momentanément. Nous allons pouvoir mettre sua table les vraies affaires : existentielles, sociétales, éthiques, humanistes, humbles et réalistes. Une grande occasion philosophique (et aussi pour les autres sciences humaines). [L'occasion pour promouvoir plus de sciences humaines à l'école obligatoire. ]

[Hawkram]

Il me semble qu'il est important de chercher les projets que TU veux.

Le pire, c'est qu'à la base, le fait de passer le bac S et tout le reste (études supérieures : Médecine, Ingénierie, ou autre...) c'était mon projet quand j'avais 11 ans quand j'était à l'hôpital de jour (Fondation Vallée). Mais écoutez bien, le problème est AFFREUSEMENT DEBILE ET RIDICULE : une fois arrivé en sixième avec 2 mois de retard après le jour de la rentrée (AVS indisponible) et bien... j'ai jamais rattrapé mes cours, notamment d'anglais. Puis ensuite, mes notes ont fortement diminuées en anglais. A la fin, en 5e je faisais des certificats médicaux pour chaque jour où y'avait interrogation d'anglais. Finalement, j'ai raté des tonnes de cours en plus de l'anglais. Puis après tout est parti en vrille et la logique de départ a disparu. C'est devenu le cirque !

https://www.youtube.com/watch?v=8LQftYK2n8o

Tout s'est ruiné la gueule par ma faute.

MON BILAN
Maintenant, j'ai plus envie de faire des projets car je sais presque à coup sûr que ça va rater.
Et en plus je suis dégoûté de moi.

J'en peux p'u de tous ces parents qui mettent la pression sur leurs tits-culs pour que ceux-ci fassent le bac' (le gymnase, etc.).

Moi aussi ça m'énerve les parents comme ça.
Après, ça fait des gens complètement fous qui dysfonctionnement complètement dans la vie et au boulot.
Heureusement, ma mère n'est pas comme ça loin de là.
C'est MOI qui me suis foutu la pression tout seul.

Exemple de la belle société
J'avais rencontré amicalement une fille qui étudiait dans un meilleur lycée que le mien et qui voulait faire médecine.
Au départ, je me suis décrit comme un bon élève (notamment en mathématiques), elle m'a regardé à la même hauteur qu'elle, à égalité, voire comme un génie.
Plus tard, je lui ai dit mes difficultés scolaires, mon échec au bac, etc... elle m'a pris pour un K-SOS et m'a regardé de haut par rapport à ses copines dont une étudiait dans un cursus préparatoire d'études de droit à l'ENS.
Les gens sont juste des malades.
Juste parce que je suis faible ou m'imaginent sans intérêt, certains individus ne veulent pas me parler car ils pensent que je suis contagieux et que je porte le mauvais oeil.
C'est comme ça.

[freeshost]

Ah ! Ces personnes qui attachent trop d'importance au statut social, quitte à devenir suffisantes, condescendantes, méprisantes. Elles n'en valent pas la peine. Mieux vaut être seul que mal accompagnée.

[Hawkram]

En fait moi, c'était pas le statut social que je recherchais à la fin de cet éventuel cursus d'études supérieures.

Mon histoire
Ben en fait, quand j'était petit avant le CE2, j'avais une petite vie sympa et des notes correctes et certains de mes camarades m'appelaient "Docteur Globule" car je racontait des histoires de biologie sur l'hématologie, l'immunologie, le corps humain en gros. Rien qu'à me regarder dans le passé, je m'imagine maintenant aujourd'hui être en deuxième année de médecine à découper des cadavres comme un anatomiste et apprendre les rouages de la mécanique humaine. Le tout en étant au service de la santé humaine et de la science.
Ma seule nourriture cérébrale à cette époque c'était la fameuse sérié Il était une fois la vie... et l'école primaire. La belle époque, je me marrais bien

Après l'âge de 8 ans, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai déliré grave.
Ma mère et moi même s'accordent sur un horrible coup du hasard. Une personne croyante aurait vu un obstacle mis sur mon chemin. Et une personne fanatique m'aurait peut-être cru possédé par le démon.

Après le CE2, j'avais plus le droit d'aller en cours l'après-midi à cause d'une décision à la con prise par mon directeur et une grosse connasse (et je suis léger avec mes mots) d'enseignante-référente.
Du coup, les cours d'histoire-géographie, les cours de sciences, d'anglais tous les trucs qui m'ont intéressés ont sautés de mon emploi du temps.
Que du français et des maths le matin, rien de plus : décision de la direction.

Après le CM1 en 2009, je suis allé en CLIS sur décision du CHU Robert Debré et des tocards de l'école Paul Vaillant Couturier.

Ça m'a tellement fait rager, déprimer, j'ai pris ça comme une insulte...
Qu'au bout d'un an fallait me jeter dans une autre poubelle.

La fondation Vallée en 2010 au CJPA (Centre Roger Misès).
Un hôpital de jour. Les psychiatres refusaient mon diagnostic de syndrome d'Asperger et étaient sûrement bien férus de psychanalyse (cette grosse arnaque inventée par Freud, notons que c'était un cocaïnomane au passage). Un jour, le psychiatre responsable de cette unité m'a prescrit un médicament sans l'accord de ma mère (responsable légale): le Rivotril (myo-relaxant). Ce médicament est d'ailleurs actuellement interdit de prescription sans passage obligatoire chez un neurologue. Pour soigner quoi ? De petits problèmes de sommeil, rien que ça.
Les soignants ne me défendaient pas contre les patients qui me cassaient les pieds ou me frappaient... j'était provocateurs envers les autres d'après eux. Mais en vérité, je ne cherchais pas systématiquement la confrontation, quelques fois peut-être, mais pas tout le temps !
L'école spécialisée de cet institut psychiatrique ne fournissait aucune notes, aucun bulletin, aucun document officiel d'évaluation du niveau scolaire.

Après tous ces trucs, vous vous imaginez bien que je n'ai pas pu (à cet âge ci 11 ans) faire le deuil de mon passé et je voulais une réparation.

L'association Asperger Aide France, m'a recollé au collège en 6e avec une AVS. Merci bien.
Mais j'était peut-être pas assez bien préparé mentalement, psychologiquement, intellectuellement, en terme de maturité, en terme méthodologique.
En plus, comme je l'ai dit plus haut, je suis entré en classe, avec 2 mois de retard par rapport au jour de rentrée officiel (pour un problème d'AVS, l'établissement ne voulant pas m'accepter sans).

Ça m'a encore mis les boules , là j'était complètement blasé quand j'ai appris ça.

Moi qui me faisais tant de JOIE, qui espérait tant ce jour de RENAISSANCE, mon envolée vers la REMISSION DE MES FAUTES, mon RACHAT, mon RETOUR parmi tous les gens "normaux" (entre guillemets, je sais que la norme n'existe pas en vérité), la possibilité de FAIRE, de REFAIRE et de RETROUVER LA PAIX. C'était mon objectif que de reconstruire ! Personne de censé n'aurait pu y voir une objection honnête et saine.

Ces putains de portes du collège Liberté de Chevilly-Larue étaient fermées pour moi.
C'est de la discrimination, de la ségrégation, de l'apartheid contre les handicapés, c'est de la bassesse digne des pires tocards du monde. Mauvaise application de la loi de 2005 !!!!!!!!!!!!!!
C'est du TROLL DE BAS-ETAGE ce qu'ils m'ont fait avec ma vie.

Bref, après 2 mois de passé à la maison à me faire chier, dans des centres commerciaux, des McDonald's ou des bistrots avec ma maman... je suis arrivé au collège.

Mon retard ne fût pas rattrapé correctement.
Bref, j'ai raté. Et depuis j'ai complètement perdu les pédales et je suis devenu assez aigris.

J'ai certes eu 38/40 en mathématiques à mon brevet des collèges obtenu mention assez bien (seul et unique succès de ma vie).

Mais franchement, avec le recul si on me donne le choix entre le collège et rester à l'hôpital de jour : je dirais hôpital de jour !
A quoi bon s'évertuer à réparer l'irréparable ?
Bref voila quoi,

Merci d'avoir lu

[olivierfh]

A quoi bon s'évertuer à réparer l'irréparable ?

Tu as fait des progrès à côté des échecs une fois sorti de l'HDJ, alors il y a bien eu réparation et rien n'est irréparable de toute façon.