Clovis a écrit : ↑mardi 28 janvier 2020 à 16:32
Le fait d'être parent implique infiniment plus de contraintes et de responsabilités que je me sens la capacité et l'envie d'assumer.
Je me suis adapté à la vie en couple en partie parce que le déficit de tranquillité est compensé par les moments agréables certes mais aussi parce qu'être à deux c'est de la motivation supplémentaire et de l'aide pour affronter la vie...
Pour ma femme c'est différent, en plus de ne pas avoir très envie des contraintes liées à la parentalité elle est foncièrement dégoûtée à l'idée de porter un enfant.
Je me retrouve tout à fait dans ton récit. Cela me fait du bien de ne pas être la seule. Par contre, mon conjoint, l'idée d'avoir un enfant lui revient régulièrement mais voyant que pour moi c'est vraiment pas possible, il abandonne.
Souvent les gens qui ne veulent pas d'enfants disent que c'est un choix mais ça ne les empêche pas d'aimer être au contact des enfants. Alors moi, pas du tout, je n'ai jamais aimé être au contact des enfants, je ne m'extasie pas du tout sur eux. Je commence à apprécier les enfants de mes amis, mes neveux et petit-cousins quand ils commencent à avoir au moins 15 ou 16 ans.
Si vraiment je devais avoir un enfant, je pense que ce serait un enfant adopté car il y a tellement d'enfants malheureux sur cette terre que je n'arrive pas à concevoir que je doive en faire un (susceptible d'avoir les même problèmes que moi). Et puis, comme ta femme, l'idée de porter un enfant et surtout accoucher... c'est impensable. Je vais déjà presque jamais chez un médecin. Je ne supporte pas les environnements médicaux. Enfin, l'idée de changer un bébé et entendre des cris c'est imaginable pour moi à cause de mon odorat et mon ouïe hyper-développés.
Bref, c'est très compliqué. J'admire les parents en général mais les parents avec un TSA, alors là, ils m'épatent littéralement. Bravo à vous.
Diagnostiquée Asperger + TDA + TAC (Troubles d'acquision de la coordination) en 2016