[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Marisol]

Mais ouais ! C'est trop dur à faire, des soins comme ça.
C'est bien d'accepter de dire que c'est pas possible de les faire ...

[Nono-le-robot]

Je suis tiraillé entre mes différentes rôles et un besoin égoïste de souffler.

Je ne sais pas comment font les autres, ni même comment je faisais avant pour être un papa, un mari et travailler plus de 43h par semaine et trouver du temps pour souffler.

Donc je m’en veux, je suis nerveux et je fait des erreurs dans mon travail. Au moindre blocage informatique, je m’énerve anormalement ce qui diminue grandement ma capacité de réaction.

Avant je parvenais à contenir et à rationaliser, depuis le burnout c’est aléatoire et plus souvent je n’y arrive pas, et en spirale je me déçois moi-même.

[Glaciell]

Je suis tiraillé entre mes différentes rôles et un besoin égoïste de souffler.

Bon courage Nono. Mais peut-on vraiment qualifier un besoin d'égoïste ?

Avant je parvenais à contenir et à rationaliser, depuis le burnout c’est aléatoire et plus souvent je n’y arrive pas, et en spirale je me déçois moi-même.

C'est normal de ne pas avoir beaucoup d'énergie en réserve après un burn-out. D'après moi, tu n'as pas de raison d'être déçu de toi-même, car tu fais ce que tu peux.

[Dori]

Je suis tiraillé entre mes différentes rôles et un besoin égoïste de souffler.

Avant je parvenais à contenir et à rationaliser, depuis le burnout c’est aléatoire et plus souvent je n’y arrive pas, et en spirale je me déçois moi-même.

Coucou Nono,

Quand tu te dis "tiraillé" plus précisément il se passe quoi ? Et parvenir à contenir et à rationaliser c'était faire quoi ?

J'essaie de comprendre pour répondre. Merci.

[Nono-le-robot]

Coucou Nono,

Quand tu te dis "tiraillé" plus précisément il se passe quoi ? Et parvenir à contenir et à rationaliser c'était faire quoi ?

J'essaie de comprendre pour répondre. Merci.

Tiraillé: j’ai l’impression de ne pas pouvoir consacrer assez de temps à chaque chise et de devoir tout faire en même temps de n’avoir aucun temps de transition et de ne pas prendre ke temps de souffler.

Contenir et rationaliser: j’ai beaucoup utilisé l’auto-suggestion et une forme de méditation pour accepter la fatigue, la colère, la déception, l’intellectualisé et faire avec je pratiquais une espèce de contrôle émotionnelle, un peu comme le contrôle d’un état totalitaire sur sa presse.

Je ne dis pas que c’était bien, mais ça me permettait de fonctionner, avec certes un burnout au final.

[Dori]

Je pense, Nono, que ça ne pourra plus être comment avant ton burn-out. Et c'est tant mieux même si tu semblais mieux fonctionner. En fait, tu sur-fonctionnais. D'où le burn-out qui est un message de ton corps pour te faire aller dans le sens de l'équilibre. Je ne veux pas insulter ton intelligence en te disant le contraire, qu'il suffit de...

Je comprends ton tiraillement. C'est assez compliqué dans une vie moderne et de famille de tout concilier. Je suis dans un fonctionnement au ralenti depuis mon burn-out en 2015. Je n'ai plus de tiraillement. Donc à part lever le pied partout où tu peux (décliner des invitations) pour être le plus centré possible, je ne vois pas. Quant à voir ca comme de l'égoïsme, tu pourrais déjà t'enlever le poids de ce jugement et de la culpabilité car c'est surtout vital, il me semble... comme le masque à oxygène à s'appliquer en premier dans l'avion. Tu te souviens ?

[PetitNuage]

Je suis tiraillé entre mes différentes rôles et un besoin égoïste de souffler.

Je ne sais pas comment font les autres, ni même comment je faisais avant pour être un papa, un mari et travailler plus de 43h par semaine et trouver du temps pour souffler.

Je comprends et compatis.
C'est exactement ce que je ressens en ce moment...
Et la fatigue fait que je fais des erreurs et perds des choses... Donc je perds du temps à récupérer mes erreurs et à rechercher ce que j'ai perdu...

Je n'ai jamais vécu en couple (et je pense que j'aurais eu du mal à gérer la vie à deux avec les contraintes que cela implique. s
Mais parfois j'envie mes collègues car leurs maris les aident pour certaines tâches ... peut-être était-ce le cas quand tu étais en couple ?
Et puis le fait de pouvoir parler avec l'autre aide peut-être à prendre du recul et donc à être plus efficace ?)

[Nono-le-robot]

Je comprends et compatis.
C'est exactement ce que je ressens en ce moment...
Et la fatigue fait que je fais des erreurs et perds des choses... Donc je perds du temps à récupérer mes erreurs et à rechercher ce que j'ai perdu...

Je n'ai jamais vécu en couple (et je pense que j'aurais eu du mal à gérer la vie à deux avec les contraintes que cela implique. s
Mais parfois j'envie mes collègues car leurs maris les aident pour certaines tâches ... peut-être était-ce le cas quand tu étais en couple ?
Et puis le fait de pouvoir parler avec l'autre aide peut-être à prendre du recul et donc à être plus efficace ?)

Merci
Je suis toujours en couple, mais avant mon burnout j’avais l’impression de réussir à tout faire et je travaillais à 150%, Ma femme me dis que oui je faisait plein de truc par contre j’étais un Zombie.... donc Aujourd’hui je suis plus accessible mais beaucoup moins productif, c’est peut-être le prix à payer.

Ce qui est compliqué, en couple, c’est le repos (en solitaire) et de répondre au besoins contradictoires socialisations pour elle et isolation pour moi. Et aussi les contraintes temporelles, on ne peut pas faire passer nos Passions avant les choses à faire et ça peut créer des tensions.

En ce moment je perds tout ça fait des années que ça ne m’arrivait plus depuis l’enfance en fait. En 1 mois, Je suis bon pour refaire deux cartes de sécurités sociales et mon permis de conduire, et aussi une facture qui a disparu j’ai payer des frais de rappel.

[Nono-le-robot]

Je pense, Nono, que ça ne pourra plus être comment avant ton burn-out. Et c'est tant mieux même si tu semblais mieux fonctionner. En fait, tu sur-fonctionnais. D'où le burn-out qui est un message de ton corps pour te faire aller dans le sens de l'équilibre. Je ne veux pas insulter ton intelligence en te disant le contraire, qu'il suffit de...

Je comprends ton tiraillement. C'est assez compliqué dans une vie moderne et de famille de tout concilier. Je suis dans un fonctionnement au ralenti depuis mon burn-out en 2015. Je n'ai plus de tiraillement. Donc à part lever le pied partout où tu peux (décliner des invitations) pour être le plus centré possible, je ne vois pas. Quant à voir ca comme de l'égoïsme, tu pourrais déjà t'enlever le poids de ce jugement et de la culpabilité car c'est surtout vital, il me semble... comme le masque à oxygène à s'appliquer en premier dans l'avion. Tu te souviens ?

Je sais que tu a raison, mais j’aurais un peu de culpabilité tant que j’aurais pas un diagnostique quel qu’il soit. Et mes progrès actuels devraient me satisfaire.

Mais j’ai surcontrôlé ma vie depuis environ l’age de 15ans, j’ai établi des stratégies et je me suis conditionné pour les appliquer et ça à marcher un certain temps. J’ai fait tellement de choses dont je me croyais totalement incapable. Et avec la vie de couple l’arrivée d’un bébé, j’ai commencé à ne plus pouvoir contrôler et je me suis épuisé. Je dois faire le deuil de ce fonctionnement qui de toutes façons était un mensonge.

[PetitNuage]

Hier encore j'ai encore dû faire des concessions pour une collègue égoïste qui ne se soucie absolument pas des autres (en l'occurrence de mes élèves).

Un éducateur sportif va intervenir dans deux classes de primaire. Il viendra le matin.
Or je fais sport en fin de matinée quand mes élèves sont trop fatigués (manque de sommeil) pour soutenir un effort intellectuel.
Mais elle m'impose de changer avec seul argument "je n'aime pas faire sport en fin de matinée"...

L'éducateur pourrait également venir l'après-midi.
Mais cela impliquerait de supprimer ce jour là le décloisonnement qu'elle m'impose:
elle a 14 CE2 et deux AVS avec des enfants qui ont quelques difficultés d'apprentissage mais n'ont aucune difficulté comportementale
j'ai alors 25 MS GS sans ATSEM ni AVS
(dont un enfant censé être au CP en attente d'orientation IME pour difficultés d'apprentissage + gros troubles du comportement)

L'éducateur a dit, moi peu m'importe. Vous en discutez et vous me redirez.
Sauf que quand ma collègue dit "Je n'ai pas envie" d'un ton qui ne souffre aucune contradiction, il n'y a aucune discussion rationnelle possible.

[Naye]

Misère !
J'imagine bien la situation. Je découvre le milieu enseignant depuis que je travaille comme Aesh et ce n'est pas enthousiasmant. Beaucoup d'égocentrisme. Mais c'est peut-être ainsi partout.

[EnHans]

Hier encore j'ai encore dû faire des concessions pour une collègue égoïste qui ne se soucie absolument pas des autres (en l'occurrence de mes élèves).

Un éducateur sportif va intervenir dans deux classes de primaire. Il viendra le matin.
Or je fais sport en fin de matinée quand mes élèves sont trop fatigués (manque de sommeil) pour soutenir un effort intellectuel.
Mais elle m'impose de changer avec seul argument "je n'aime pas faire sport en fin de matinée"...

L'éducateur pourrait également venir l'après-midi.
Mais cela impliquerait de supprimer ce jour là le décloisonnement qu'elle m'impose:
elle a 14 CE2 et deux AVS avec des enfants qui ont quelques difficultés d'apprentissage mais n'ont aucune difficulté comportementale
j'ai alors 25 MS GS sans ATSEM ni AVS
(dont un enfant censé être au CP en attente d'orientation IME pour difficultés d'apprentissage + gros troubles du comportement)

L'éducateur a dit, moi peu m'importe. Vous en discutez et vous me redirez.
Sauf que quand ma collègue dit "Je n'ai pas envie" d'un ton qui ne souffre aucune contradiction, il n'y a aucune discussion rationnelle possible.

C'est injuste, tu ne dois pas être dans ses petits papiers (https://www.expressio.fr/expressions/et ... -quelqu-un). Je sais que c'est très difficile mais il va falloir imposer ton choix, ton point de vue sans te soucier du sien. T'as pas d'autre alternative que celle de t'imposer, advienne que pourra. Bon courage...

[PetitNuage]

@ naye: oui j'avais une vision idyllique de l'enseignement quand j'étais petite mais j'ai bien déchanté depuis...

Je me dis que cela tient peut-être au fait que dans l'enseignement,
nous n'avons pas de directives précises sur les façons de faire.
(les programmes laissent une grande marge d'interprétation quant aux procédures de mise en oeuvre)

De plus nos journées de travail sont très variables car elles ne se limitent pas au temps de travail avec nos élèves.

Enfin nos supérieurs hiérarchiques ne nous connaissent pas vraiment et ne peuvent donc intervenir dans ce type de conflits.
(mon inspectrice actuelle ne m'a jamais inspectée puisque je ne suis plus inspectable.)

Du coup les différences entre les personnes investies et celles qui en font le minimum se voient peut-être plus qu'ailleurs.
Ce qui crée inévitablement des conflits.

[PetitNuage]

@ EnHans
Je n'ai pas envie d'entrer en conflit avec elle car je sais que cela me retombera dessus.
Elle est cautionnée par la directrice et la troisième collègue ne cherche pas à lutter contre non plus.

Je limite le temps de midi passé avec elles car ça m'énerve au plus haut point.
Mais hier j'ai quand même assisté à cet échange.
La directrice raconte:
"J'ai reçu le père de X et lui ai fait part de ses difficultés.
Vous devriez consulter une orthophoniste pour avoir son avis car je ne suis pas spécialiste."
Le papa m'a répondu " Oui à chacun son métier."

Commentaire de la collègue: " Quel connard !".

Pour ma part, je ne vois pas en quoi sa réponse est choquante
au point de le traiter de connard.
Pour moi, il confirmait le fait que la directrice n'était pas spécialiste.

La directrice n'a pas relevé. (elle ne critique jamais cette collègue même si elle ne fait pas ses APC,
fait des récrés plus longues que la moyenne ...)

Qu'en penses-tu ?

[EnHans]

Moi aussi, je déteste les conflits. Mais il faut savoir que quoi que tu fasses, elle te tombera dessus. Alors tant qu'à faire... montre lui de quel bois tu te chauffes !

Qu'en penses-tu ?

Je ne sais pas si ta question s'adresse à moi mais si c'est le cas, je n'ai pas trop d'avis. Sa connivence avec la directrice m'importe peu.