Tu sais Valou, l'ecole est loin pour nous
Mais j'ai pris l'habitude de ne plus parler a Loic "comment s'est passé la journée" "qu'est ce que tu as fait" etc. etc. J'attends qu'il me parle (souvent "debite ses griefs

) et j'insere des hmm...ah bon?...c'est vrai etc. Je trouve que ca l'aide a vider son trop plein.
Comme nous a expliqué Charles Durham, c'est un debordement d'emotions qui ont eté retenues toute au longue de la journée, bizarrement ca demontre leur confiance en nous les parents, ils savent qu'ils peuvent etre "au naturel" avec nous et on ne tiendra pas rigueuer.
Pour les magasins, (deja j'ai toujours evité autant que possible a l'emmener) je me demande a quel point ce sont les parents eux memes qui en etant embarassé (faut etre honnete

) engendre les regards des autres. Quand Loic est revenu a la maison il y a 5 ans, un zombie, obese, age mental de 5 ans, je l'emmenait dans une hypermarché pour qu'il voit le monde exterieur, la deuxieme ou troisieme fois, il s'est fondue en larmes et est venue dans mes bras, et aprés un moment de honte (autant pour lui) et embarras, j'ai realisé que seul lui compté, de coup son handicap n'etait plus invisible. En montrant cette difference au monde, il est passé d'un "gros tas de lard debile" (eh oui, la mechanceté des gens m'epate toujours) a un jeune avec des difficultés.
Maintenant ca me fait un peu rire, les vendeurs qui ont affaire a Loic ont bien gagné leur salaire, ca fait le tri entre les feignants et les motivés
