j'espère que mon sujet est approprié et qu'il ne pose pas de problème.
Je mets la question en gras, tout en bas, si vous ne souhaitez pas vous taper le pavé

J'ai envoyé un formulaire d'évaluation au CRA de ma région en octobre/novembre 2019. J'étais longtemps restée sans retour, j'avais alors envoyé un mail pour demander s'ils avaient bien reçu le formulaire. On m'avait très gentiment répondu que ma demande avait été prise en compte, et que mon dossier allait être "prochainement" étudié en commission médicale.
Seulement, le "prochainement" a tellement duré que j'ai fini par penser qu'ils n'avaient tout simplement pas fait suite à ma demande. Je n'en étais pas étonnée, puisque j'ai tenté le coup seulement de mon initiative ; je n'ai jamais consulté de psychologue/psychiatre de ma vie (excepté un neuropsy pour la WAIS IV, bien avant que je m'interroge sur le TSA) et je n'ai jamais parlé de tout cela à un médecin.
Mais, hourra, alors que je ne m'y attendais plus, j'aperçois dans ma boîte aux lettres une enveloppe tamponnée au nom et à l'adresse du CRA. Je m'empresse de l'ouvrir, et je lis donc la lettre : "L'équipe pluridisciplinaire de l'Unité du Centre Ressources Autisme (...) a étudié votre demande. A l'issue de cette réunion, au vu des éléments du dossier, nous vous informons que nous allons vous recevoir pour un bilan".
Je m'en trouve toute retournée, je me retiens de pleurer de joie. Je ne sais pas véritablement s'il arrive que les CRA refusent certaines demandes, mais c'est l'impression que j'ai eue concernant le CRA auquel j'aurai donc affaire (si quelqu'un a la réponse à cette question, au passage, ça m'intéresse).
Encore un tout petit peu de contexte. Je me dépêche.
Je suis doctorante, et, en tant que doctorante, je collabore avec un directeur de thèse. Certes, cela reste mon travail, mais le directeur de thèse est un paramètre (pardon J.M. de vous réduire à cela !

Je me disais que, s'il s'avérait que mes questionnements concernant un possible TSA se confirmaient, il me faudrait l'en informer. Car cette différence (suspectée) n'est évidemment pas sans incidence sur ma manière de travailler, et particulièrement en thèse, période où je me dois de sociabiliser avec des collègues chercheurs. Et Dieu sait que ce n'est pas simple... J'en ai déjà fait l'expérience en novembre, lors d'un colloque auquel une enseignante de mon Université participait (qui a été une de mes profs de licence et un peu au delà, je la connais "académiquement" bien), qui a bien remarqué -- et m'a fait remarquer -- que je restais en retrait pendant les temps de pause (sans jugement de sa part, c'est quelqu'un de bienveillant).
Cette même enseignante m'a très gentiment proposé de communiquer à un prochain colloque qu'elle organise. Bien sûr, ça me fait peur, mais je dis oui, et j'en suis très heureuse. Mais ce qui me fait le plus peur, ce n'est pas tant la communication en elle-même, mais le fait de devoir partager trois repas (le colloque est sur deux jours) avec une tripotée d'inconnus, qui sont par ailleurs (en quelque sorte) mes collègues, et de devoir essayer d'être une bête sociale et sociable.
Pardon. Je reformule la question initiale, car je digresse un peu trop.
Si vous deviez collaborer avec une personne bien spécifique, pendant plusieurs années, est-ce que vous pensez qu'il faut lui expliquer votre particularité, dont vous n'aviez pas idée jusque là ?
Encore une fois, j'ai conscience que c'est un peu précipité, car je n'ai pas de diagnostic officiel. Mais je m'interroge tout de même.
Pardon s'il y a des fautes, j'ai peu dormi, et j'ai le cerveau qui ne pense qu'à rentrer chez lui et se poser sur l'oreiller

Merci beaucoup !