EnHans a écrit :J'aimerais bien savoir quelle méthode vous employez pour y arriver ?
Si on a du mal on peut se faire aider par un proche, soit qui va relire avec nous après qu'on ait rempli pour donner son opinion, soit qui va remplir le questionnaire "à notre place" pour qu'on recoupe ensuite les 2. Ca permet de sortir un peu de la subjectivité, de caler un peu mieux un contexte, et/ou d'éviter le piège de la maximisation ou minimisation de certaines problématiques.
Autiste ou surdoué ? a écrit : ↑jeudi 23 janvier 2020 à 16:41
"Si vous deviez déménager, vous préféreriez garder des liens avec vos amis, ou vous en faire de nouveaux ?"
Il manquait la seule réponse que je pouvais donner : je n'ai pas d'amis !
Ce sont des échelles d'auto-évaluation destinées aux personnes qui envisagent ou sont dans un protocole diagnostique pour un éventuel TSA. Tu penses vraiment que la majorité d'entre elles a un milliard d'amis? Et aucune difficulté à garder des liens ou se faire des amis?
Si on outrepasse le fait que par ailleurs elles seraient sans doute peu nombreuses à coller le smiley mort de rire après ta phrase, il me semble évident que c'est un peu le cas de la majorité des gens concernés. Et du coup si la question est là quand même, il doit y avoir une raison, non?
Il faut bien garder à l'esprit que d'une part ces questionnaires sont comme rappelé en vert
indicatifs, et d'autre part que ça n'a aucun sens ni aucun intérêt de les analyser soi-même. Ce qui compte c'est l'analyse de l'évaluateur, et plus que la réponse c'est la manière de comprendre et de répondre qui est importante dans le processus. Sinon c'est tellement facile à orienter et tellement vague qu'on peut comprendre tout et rien et tirer tout et n'importe quoi comme conclusion.
Les auto-questionnaires hors protocole officiel et encadré sont limite du domaine de l'horoscope, ça me paraît évident.
Après, évidemment il y a plein de questions pas simples à situer, qui semblent paradoxales... Mais celle dont il est question là me paraît très claire, je ne vois pas le problème si on la prend au 1er degré. Il est question de préférer, pas de ce qu'on fait ou pas. Si dans un questionnaire on me demande si je préfèrerais aller sur la Lune ou sur Mars, ce n'est pas parce que ni l'un ni l'autre ne sont envisageables que ça m'empêchera de répondre ce que je
préfèrerais. Je choisis un des 2 trucs et puis c'est tout. Franchement, quand on est dans un processus diagnostique aussi lourd et pour certains absolument capital pour cerner un handicap, on peut bien faire l'effort de dire si on irait plutôt sur la Lune ou sur Mars. Personne ne va aller vérifier, et surtout le fait que ce soit impossible n'empêche pas de répondre à la question de la
préférence.
Et si on trouve tout ça débile ben on passe pas de diagnostic, parce que les outils actuels sont là en attendant éventuellement autre chose, que s'ils font consensus c'est qu'ils sont jugés utiles pour dégager un
faisceau d'indicateurs (et pas des réponses isolées à 3 questions qui semblent absurdes aux profanes), et qu'encore une fois l'intérêt de la chose ne réside pas dans les questions en tant que telles.