Pour reprendre de ce qui était dans, me semble-t-il, ton 1er message,Chini a écrit : L'hyper-focalisation et contenir l'anxiété sont deux choses que je retrouve dans mon rapport au travail, ou plutôt aux thèmes liés à mon travail (c'est pas le travail en lui-même, je ne suis pas workaholic, c'est vraiment les sujets que j'étudie, et j'ai tout fait dans ma vie pour en arriver là). Un intérêt intense, qui me fait plonger dedans, sur des temps démesurés, où mon attention tout entière est focalisée, et je ressens de l'anxiété lorsque je ne peux m'y consacrer et avancer...
Si c'est de cela dont il s'agit (un IR), comme forme de camouflage social, c'est pas mal...
enfant puis ado faisais-je dans les collections aussi : fanions de foot puis sous bock de bière comme principales, et avais-je fait des mises « sous verre » (plexi) sur de grands supports avec les plus beaux.
Et vis à vis de la partie précédemment quotée, ce fut 2 de mes directions.
La 1ère dans la tranche environ 10-27 ans : eau – nature – pêche – pêche à la mouche – milieux aquatiques [supposition et souhait perso d'époque de postuler pour l'école des gardes-pêche niveau Bac] mais études dans cette direction ++ en biologie puis écologie pour viser l'hydrobiologie. Je suis allé jusque là et c'était pas gagné, en outre au lycée – et fait un stage d'étude et de recherche dans ce qui était visé, avec un hydrobiologiste dans une DIREN (Direction Régionale de l'Environnement), SEMA (Service de l'Eau et des Milieux Aquatiques). Je n'eus réussi à me faire embaucher dans cela par la suite ni dans ce qui est proche (préservation de l'environnement au sens plus large) – j'avais quand même bossé après dans 2 magasins de pêche puis j'ai arrêté pour diverses raisons.
A toutes les étapes ce fut dès enfant le besoin de focalisation, d'apaiser et de m'isoler – cela se manifestait vis à vis de l'eau, je pouvais rester très longtemps fixé sur l'eau qui coule et recevais qq réprimandes parfois quand il s'agissait du gazon du jardin – et dans la nature étais-je plus aise, l'eau coule toute seule !
J'allais pêcher à pied de chez moi d'époque, qq centaines de mètres (2 pas plus) surtout les vairons enfant.
Il y eut ensuite la pêche à la truite, puis à la suite d'un déménagement à l'adolescence, de 10 kms seulement et sur la même rivière (la Seine, vers sa source) mais étais-je dans un secteur assez royal pour la pêche, des truites, des ombres et la pêche à la mouche.
J'ai appris à fabriquer des mouches (c'est assez « de l'art miniature ») et c'est focalisation +++
- tiens, il m'eut aussi effleuré d'essayer de faire guide de pêche à la mouche, mais ça n'a été plus loin.
Et par la suite, j'ai approfondit la connaissance « des mouches » (ce ne sont des mouches à proprement parler ou des diptères mais des éphémères et choses comme ça) et la connaissance des milieux aquatiques (études universitaires). Et en pratique et en hydrobiologie, l'on étudie (et identifie, ordinairement à la loupe binoculaire) toutes les petites bestioles. Focalisation +++
Dans la tranche 28 ans à un peu aujourd'hui (aujourd'hui ce sont les restes) ce fut les plantes et les jardins.
Ca avait pris la même voie : focalisation, apaisement, s'isoler et étude / approfondissement : plantes adaptées à la sécheresse surtout. Rendu à plusieurs reprises chez le spécialiste en France de ces plantes (et c'est très scientifique aussi) – création de mon propre jardin (environ 200 espèces) et à une époque étais-je même recommandé sur mon secteur par ce spécialiste.
Ai-je créé qq jardins, adaptés à la sécheresse et écologiquement pensés, en ai-je des aptitudes et intérêts, mais il s'est avéré que des paramètres m'étaient trop difficiles et trop couteux : interaction / échanges / communication / et sur une base trop incertaine et aléatoire que sont les plantes avec pour moi leur approvisionnement et recherche.
Aujourd'hui et le quotidien c'est plutôt maintenir le minimum de travail jardin/ espaces verts et assurer / assumer certains choix antérieurs.
Je pense que c'est envisageable sous cet anglePour la lecture et le monde imaginaire comme IR, si je comprends bien, cela pourrait également servir à se couper du monde, donc contenir l'anxiété quand on ne le comprends pas ou que l'on s'y sens mal à l'aise, etc... par exemple à l'adolescence
Je répondrai à mon niveau, qu'avec l'âge (sans doute) et une meilleure connaissance de soi, n'est-on obligé d'être dans une souffrance ressentie quand on n'a pas le temps pour de ses IR, et qu'il y a d'autres vecteurs de « se couper du monde » et d'être et se sentir apaisé.Et donc la souffrance que l'on ressent quand on n'a pas le temps pour ses IR serait liée au fait ne plus avoir ces moments de coupure avec le monde... C'est ça?