Le plaisir n'est pas un but 1er d'un IR dans l'autisme. C'est plutôt de fixer l'esprit, couper de stimuli extérieurs et possibles parasites / perturbateurs, contenir l'anxiété.
La focalisation est liée et surtout liée à cela et non à l'intensité / appréciation du dit intérêt.
La différence avec un simple hobby n'est pas l'intensité, bcp de personnes ont des hobbies forts et bcp de personnes, quand ils sont dans ce qui les intéresse n'ont pas envie d'aller faire ce qui ne les intéresse pas ou moins. C'est ce qui est sous-jacent qui compte, d'où ça part et comment cela se poursuit.
Merci Nouvo. Là je vois mieux les limites.
L'hyper-focalisation et contenir l'anxiété sont deux choses que je retrouve dans mon rapport au travail, ou plutôt aux thèmes liés à mon travail (c'est pas le travail en lui-même, je ne suis pas workaholic, c'est vraiment les sujets que j'étudie, et j'ai tout fait dans ma vie pour en arriver là). Un intérêt intense, qui me fait plonger dedans, sur des temps démesurés, où mon attention tout entière est focalisée, et je ressens de l'anxiété lorsque je ne peux m'y consacrer et avancer...
Si c'est de cela dont il s'agit (un IR), comme forme de camouflage social, c'est pas mal...
Après, dès qu'il y a une tâche spécifique à faire qui m’intéresse moins, alors là mon comportement me fait penser à un TDA. Aucun focus, mes pensées sont complètement anarchiques et je ne fais plus rien...
Pour la lecture et le monde imaginaire comme IR, si je comprends bien, cela pourrait également servir à se couper du monde, donc contenir l'anxiété quand on ne le comprends pas ou que l'on s'y sens mal à l'aise, etc... par exemple à l'adolescence.
Et donc la souffrance que l'on ressent quand on n'a pas le temps pour ses IR serait liée au fait ne plus avoir ces moments de coupure avec le monde... C'est ça?
Et hop! la boucle est bouclée, on reviens au sujet initial, on n'est plus HS!
EDIT: je voulais dire,
encore plus marqué à l'adolescence..