Recherches sur l'autisme
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Re: Recherches sur l'autisme
On peut commencer à se faire une idée avec l'article :
Le Pr Luc Montagnier part en Chine, sans être trop fier
http://www.marianne2.fr/Le-Pr-Luc-Monta ... 00778.html
Faut suivre les commentaires car on aura peut-être un peu de chance d'avoir des détails révélateurs.
Le Pr Luc Montagnier part en Chine, sans être trop fier
http://www.marianne2.fr/Le-Pr-Luc-Monta ... 00778.html
Faut suivre les commentaires car on aura peut-être un peu de chance d'avoir des détails révélateurs.
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Re: Recherches sur l'autisme
On dirait qu'il a perdu la tête.
l'emission d'europe 1
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emiss ... e-du-jour/
l'emission d'europe 1
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emiss ... e-du-jour/
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Re: Recherches sur l'autisme
J'ai entendue l'emission a la radio, hmmm....sacré pub!!
Ensuite ils ont annoncé sur les infos, l'inquietude de mortalité avec les hormones de croissance de synthese.....rien a voir avec l'autisme, mais ca concerne Loic, il aurait du en avoir (avant les syntheses) mais on a raté la coche (heureusement) mais on nous a propsé des syntheses plus tard car on avait elargie les "hors normes" pour en prendre.
Finalement la SECU a refusé (il etait trop agé) et autant que j'ai pesté a l'epoque, je m'en rejouie maintenant.
Il faut qu'ils arrete de penser a "guerir" a tout prix, comme j'ai dit, Loic a eu les antibios en concentré sur une longue periode, c'est peut etre pour cela que ses traits d'autisme ont mis du temps a apparaitre, mais ils sont venues quand meme, et entre temps il y a des degats importants due a ces antibios, certains sont flagrants (les dents par example) d'autres sont cachés.
Ensuite ils ont annoncé sur les infos, l'inquietude de mortalité avec les hormones de croissance de synthese.....rien a voir avec l'autisme, mais ca concerne Loic, il aurait du en avoir (avant les syntheses) mais on a raté la coche (heureusement) mais on nous a propsé des syntheses plus tard car on avait elargie les "hors normes" pour en prendre.
Finalement la SECU a refusé (il etait trop agé) et autant que j'ai pesté a l'epoque, je m'en rejouie maintenant.
Il faut qu'ils arrete de penser a "guerir" a tout prix, comme j'ai dit, Loic a eu les antibios en concentré sur une longue periode, c'est peut etre pour cela que ses traits d'autisme ont mis du temps a apparaitre, mais ils sont venues quand meme, et entre temps il y a des degats importants due a ces antibios, certains sont flagrants (les dents par example) d'autres sont cachés.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
Comme Henri IV ?nicolew a écrit : On dirait qu'il a perdu la tête.
Bon mais on vient de retrouver celle d'Henri IV.
Reste à retrouver celle de Montagnier ...
Modifié en dernier par bernard le vendredi 17 décembre 2010 à 9:35, modifié 1 fois.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Recherches sur l'autisme
Ah bon, on avait décapité Henri IV. Je croyais que c'était Louis XVI. Je crois que j'ai raté quelques bulletins d'actualité (d'autant plus qu'avec la grève de la distribution, j'ai été privé du "Monde" 2 ou 3 fois cette semaine ).bernard a écrit :Comme Henri IV ?nicolew a écrit : On dirait qu'il a perdu la tête.
Bon mais on vient de retrouver celle d'Henri IV.
Reste à retrouver celle de Montagnier ...
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Re: Recherches sur l'autisme
C'est ce que viennent de nous apprendre les médias.
Sa dépouille aurait été décapitée pendant la révolution.
le bon roi Henri est resté sain d'esprit très longtemps, puisqu'il n'a pas perdu la tête que près de 200 ans après sa mort.
Sa dépouille aurait été décapitée pendant la révolution.
le bon roi Henri est resté sain d'esprit très longtemps, puisqu'il n'a pas perdu la tête que près de 200 ans après sa mort.
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Re: Recherches sur l'autisme
Ouf, je suis rassuré. Tu n'as pas perdu la tête, mais mieux suivi les actualités que moi.
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Re: Recherches sur l'autisme
On peut constater les lacunes de Jean quand celui-ci n'a pas eu son Monde tous les jours...
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Re: Recherches sur l'autisme
Signalé par referentiel autisme
J Autism Dev Disord. 2010 Dec 16.
Treatments for Autism: Parental Choices and Perceptions of Change.
Bowker A, D'Angelo NM, Hicks R, Wells K.
Department of Psychology, Carleton University, 1125 Colonel By Drive, Ottawa, ON, K1S 5B6, Canada, abowker@connect.carleton.ca.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21161676
Traitements pour l'autisme: libre choix des parents et perceptions du changement.
Des études empiriques menées sur l'efficacité des différents traitements de l'autisme sont limitées, ce qui laisse les parents avec peu de preuves sur lesquelles fonder leurs décisions de traitement (Kasari, Journal de l'autisme et des troubles du développement, 32: 447-461, 2002). Le but de cette étude était d'examiner les types de traitements en cours d'utilisation par les familles des enfants atteints de TSA. En outre, les perceptions des parents de l'amélioration dans le fonctionnement de leur enfant ont été explorées. Grâce à un sondage en ligne, un échantillon de 970 parents d'enfants atteints de TSA a signalé les traitements actuellement en usage, ceux qui sont abandonnés, et les raisons de leur arrêt.. Les résultats indiquent que la plupart des familles adoptent des approches multiples de traitement. Les parents étaient plus susceptibles d'interrompre les traitements sans base de preuve quand ils n'ont pas vu d'amélioration dans le fonctionnement de leur enfant.
J Autism Dev Disord. 2010 Dec 16.
Treatments for Autism: Parental Choices and Perceptions of Change.
Bowker A, D'Angelo NM, Hicks R, Wells K.
Department of Psychology, Carleton University, 1125 Colonel By Drive, Ottawa, ON, K1S 5B6, Canada, abowker@connect.carleton.ca.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21161676
Traitements pour l'autisme: libre choix des parents et perceptions du changement.
Des études empiriques menées sur l'efficacité des différents traitements de l'autisme sont limitées, ce qui laisse les parents avec peu de preuves sur lesquelles fonder leurs décisions de traitement (Kasari, Journal de l'autisme et des troubles du développement, 32: 447-461, 2002). Le but de cette étude était d'examiner les types de traitements en cours d'utilisation par les familles des enfants atteints de TSA. En outre, les perceptions des parents de l'amélioration dans le fonctionnement de leur enfant ont été explorées. Grâce à un sondage en ligne, un échantillon de 970 parents d'enfants atteints de TSA a signalé les traitements actuellement en usage, ceux qui sont abandonnés, et les raisons de leur arrêt.. Les résultats indiquent que la plupart des familles adoptent des approches multiples de traitement. Les parents étaient plus susceptibles d'interrompre les traitements sans base de preuve quand ils n'ont pas vu d'amélioration dans le fonctionnement de leur enfant.
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Re: Recherches sur l'autisme
Comparison of Behavioral Intervention and Sensory-Integration Therapy in the Treatment of Challenging Behavior
Sarah Devlin, Olive Healy, Geraldine Leader and Brian M. Hughes
http://springerlink.metapress.com/conte ... 22729r0705
Comparaison de l'intervention comportementale et la thérapie d'intégration sensorielle dans le traitement de problèmes de comportement
L'objectif de la présente étude était de comparer les effets de la thérapie d'intégration sensorielle (TIS) et une intervention comportementale sur les taux de comportements difficiles (y compris les comportements d'automutilation) pour quatre enfants atteints de troubles du spectre autistique. Pour chacun des participants une évaluation fonctionnelle a été menée pour identifier les variables entretenant un comportement difficile. Les résultats de ces évaluations ont été utilisés pour la conception d’interventions comportementales basées sur les fonctions pour chaque participant. Les recommandations pour le traitement d’intégration sensorielle ont été conçues par un ergothérapeute, formé à l'utilisation de la théorie et des techniques d'intégration sensorielle. Les techniques d'intégration sensorielle ne sont pas tributaires des résultats des évaluations fonctionnelles. L'étude a été menée à l’intérieur d'une conception alternative des traitements, avec référence initiale et phase finale de meilleur traitement. Pour chaque participant, les résultats ont démontré que l'intervention comportementale est plus efficace que la thérapie d'intégration sensorielle dans le traitement des comportements difficiles.
Dans la phase de meilleur traitement, l'intervention comportementale seule a été mise en œuvre et une nouvelle réduction a été observée dans le taux de problèmes de comportement. L'analyse des échantillons de salive a révélé des niveaux relativement faibles de cortisol et une très petite réceptivité au stress dans la circonstance de la TIS et de celle d'intervention comportementale, qui peut être liée à la capacité des participants de percevoir le stress en termes de sa signification sociale.
!?!
Sarah Devlin, Olive Healy, Geraldine Leader and Brian M. Hughes
http://springerlink.metapress.com/conte ... 22729r0705
Comparaison de l'intervention comportementale et la thérapie d'intégration sensorielle dans le traitement de problèmes de comportement
L'objectif de la présente étude était de comparer les effets de la thérapie d'intégration sensorielle (TIS) et une intervention comportementale sur les taux de comportements difficiles (y compris les comportements d'automutilation) pour quatre enfants atteints de troubles du spectre autistique. Pour chacun des participants une évaluation fonctionnelle a été menée pour identifier les variables entretenant un comportement difficile. Les résultats de ces évaluations ont été utilisés pour la conception d’interventions comportementales basées sur les fonctions pour chaque participant. Les recommandations pour le traitement d’intégration sensorielle ont été conçues par un ergothérapeute, formé à l'utilisation de la théorie et des techniques d'intégration sensorielle. Les techniques d'intégration sensorielle ne sont pas tributaires des résultats des évaluations fonctionnelles. L'étude a été menée à l’intérieur d'une conception alternative des traitements, avec référence initiale et phase finale de meilleur traitement. Pour chaque participant, les résultats ont démontré que l'intervention comportementale est plus efficace que la thérapie d'intégration sensorielle dans le traitement des comportements difficiles.
Dans la phase de meilleur traitement, l'intervention comportementale seule a été mise en œuvre et une nouvelle réduction a été observée dans le taux de problèmes de comportement. L'analyse des échantillons de salive a révélé des niveaux relativement faibles de cortisol et une très petite réceptivité au stress dans la circonstance de la TIS et de celle d'intervention comportementale, qui peut être liée à la capacité des participants de percevoir le stress en termes de sa signification sociale.
!?!
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Re: Recherches sur l'autisme
Neurones miroirs : implications dans la clinique de la psychose
Prof E. Constant - UCL, Bruxelles
Présentation en 30 diapos
http://www.sbfpdaea.be/pdf/Neurones.pdf
Prof E. Constant - UCL, Bruxelles
Présentation en 30 diapos
http://www.sbfpdaea.be/pdf/Neurones.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
Quand je lis le mélange psychose et autisme et le reste il est clair qu'ils faut qu'ils mettent à jour leur connaissances :
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages ... -25215.php
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages ... -25215.php
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Re: Recherches sur l'autisme
Version française des questionnaires de dépistage de l’autisme de haut niveau ou du syndrome d’Asperger chez l’adolescent : Quotient du spectre de l’autisme, Quotient d’empathie, et Quotient de systématisation. Protocole et traduction des questionnaires
Sandrine Sonié 1, , Behrouz Kassai 2, Elodie Pirat 1, Sandrine Masson 2, Paul Bain 3, Janine Robinson 4, Anne Reboul 5, Bruno Wicker 6, Coralie Chevallier 5, 8, Véronique Beaude-Chervet 7, Marie-Hélène Deleage 7, Dorothée Charvet 9, Catherine Barthélémy 10, Thierry Rochet 11, Mohamed Tatou 11, Valérie Arnaud 12, Sabine Manificat 12 25 janvier 2011
Objectif
Aucun outil n’est disponible en France pour le dépistage des troubles du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle (« Autisme de Haut Niveau » ou Syndrome d’Asperger, ici nommés « TED SDI »). L’utilisation de test de dépistage par des cliniciens « de première ligne » permettrait de mieux détecter les enfants susceptibles d’avoir de tels troubles et d’améliorer leur prise en charge. Au Royaume-Uni, 3 questionnaires ont été évalués : Quotient du spectre de l’autisme (AQ), Quotient d’empathie (EQ), et Quotient de systématisation (SQ). Nous avons traduit ces 3 questionnaires et proposons leur méthode d’évaluation en France auprès d’adolescents TED SDI et d’adolescents témoins.
Méthode
La traduction du questionnaire en français a nécessité deux traductions simultanées, deux rétro-traductions et deux réunions d’harmonisation. Il s’agit d’une étude transversale comparant les scores obtenus avec les trois questionnaires AQ, EQ et SQ remplis par les parents de 4 groupes d’adolescents : 100 adolescents TED SDI (50 avec QI≥85 et 50 avec 70≤QI<85), 50 adolescents ayant un autre trouble psychiatrique (TP), et 200 adolescents témoins (T).
Résultats
Au total, 580 questionnaires ont été envoyés à 40 centres recruteurs en date du 28/02/2010 et 277 questionnaires ont été reçus : TED SDI : 70 (70 %) ; TP : 25 (50 %) et T : 182 (91 %).
Dans le groupe témoin, 92 filles (moyenne 14,4±1,7 ans) et 66 garçons (14,5±1,7 ans) ont été enregistrés avec des données validées et saisies. Dans le groupe TED SDI, 4 filles (14,3±2,4 ans) et 42 garçons (14,5±1,7 ans) ont été recrutés. Une fille (81) et 6 garçons (72,2±7,7) ont un QI compris entre 70 et 85 et 3 filles (95,3±4,2) et 36 garçons (102,9±12) ont un QI supérieur à 85. Dans le groupe TP, 9 filles (15,9±1,7 ans) et 4 garçons (15,8±1,9 ans) ont été recrutés.
Conclusion
L’objectif de cette étude est de mettre à disposition en français les questionnaires AQ, EQ et SQ pour les cliniciens francophones. Cette étude permettra d’évaluer avec rigueur l’intérêt du questionnaire AQ pour le dépistage des TED SDI chez les adolescents.
Ce qui était connu
•Le syndrome d’Asperger appartient aux troubles envahissants du développement.
•Il s’agit d’une forme d’autisme sans retard de langage ni déficience intellectuelle.
•Il affecte de manière précoce les relations sociales des enfants et des adolescents et il est source de handicap à l’âge adulte.
•Il est mal repéré par les professionnels de première ligne.
Ce qu’apporte l’article
•La version française de 3 questionnaires de dépistage du syndrome d’Asperger et de l’autisme sans déficience intellectuelle.
•L’usage de ces questionnaires devrait permettre de sensibiliser les professionnels au repérage des difficultés sociales de ces adolescents de 11 à 18 ans.
http://www.em-consulte.com/article/279628
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed
Sandrine Sonié 1, , Behrouz Kassai 2, Elodie Pirat 1, Sandrine Masson 2, Paul Bain 3, Janine Robinson 4, Anne Reboul 5, Bruno Wicker 6, Coralie Chevallier 5, 8, Véronique Beaude-Chervet 7, Marie-Hélène Deleage 7, Dorothée Charvet 9, Catherine Barthélémy 10, Thierry Rochet 11, Mohamed Tatou 11, Valérie Arnaud 12, Sabine Manificat 12 25 janvier 2011
Objectif
Aucun outil n’est disponible en France pour le dépistage des troubles du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle (« Autisme de Haut Niveau » ou Syndrome d’Asperger, ici nommés « TED SDI »). L’utilisation de test de dépistage par des cliniciens « de première ligne » permettrait de mieux détecter les enfants susceptibles d’avoir de tels troubles et d’améliorer leur prise en charge. Au Royaume-Uni, 3 questionnaires ont été évalués : Quotient du spectre de l’autisme (AQ), Quotient d’empathie (EQ), et Quotient de systématisation (SQ). Nous avons traduit ces 3 questionnaires et proposons leur méthode d’évaluation en France auprès d’adolescents TED SDI et d’adolescents témoins.
Méthode
La traduction du questionnaire en français a nécessité deux traductions simultanées, deux rétro-traductions et deux réunions d’harmonisation. Il s’agit d’une étude transversale comparant les scores obtenus avec les trois questionnaires AQ, EQ et SQ remplis par les parents de 4 groupes d’adolescents : 100 adolescents TED SDI (50 avec QI≥85 et 50 avec 70≤QI<85), 50 adolescents ayant un autre trouble psychiatrique (TP), et 200 adolescents témoins (T).
Résultats
Au total, 580 questionnaires ont été envoyés à 40 centres recruteurs en date du 28/02/2010 et 277 questionnaires ont été reçus : TED SDI : 70 (70 %) ; TP : 25 (50 %) et T : 182 (91 %).
Dans le groupe témoin, 92 filles (moyenne 14,4±1,7 ans) et 66 garçons (14,5±1,7 ans) ont été enregistrés avec des données validées et saisies. Dans le groupe TED SDI, 4 filles (14,3±2,4 ans) et 42 garçons (14,5±1,7 ans) ont été recrutés. Une fille (81) et 6 garçons (72,2±7,7) ont un QI compris entre 70 et 85 et 3 filles (95,3±4,2) et 36 garçons (102,9±12) ont un QI supérieur à 85. Dans le groupe TP, 9 filles (15,9±1,7 ans) et 4 garçons (15,8±1,9 ans) ont été recrutés.
Conclusion
L’objectif de cette étude est de mettre à disposition en français les questionnaires AQ, EQ et SQ pour les cliniciens francophones. Cette étude permettra d’évaluer avec rigueur l’intérêt du questionnaire AQ pour le dépistage des TED SDI chez les adolescents.
Ce qui était connu
•Le syndrome d’Asperger appartient aux troubles envahissants du développement.
•Il s’agit d’une forme d’autisme sans retard de langage ni déficience intellectuelle.
•Il affecte de manière précoce les relations sociales des enfants et des adolescents et il est source de handicap à l’âge adulte.
•Il est mal repéré par les professionnels de première ligne.
Ce qu’apporte l’article
•La version française de 3 questionnaires de dépistage du syndrome d’Asperger et de l’autisme sans déficience intellectuelle.
•L’usage de ces questionnaires devrait permettre de sensibiliser les professionnels au repérage des difficultés sociales de ces adolescents de 11 à 18 ans.
http://www.em-consulte.com/article/279628
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
Les hommes moins empathiques que les femmes en raison de leur testostérone
Le 13 février 2011
La testostérone, fossoyeuse de l'empathie
Pauline Gravel - Le Devoir - 11 février 2011
N'en déplaise à la gent masculine, les femmes font davantage preuve d'empathie que les hommes. On soupçonnait la testostérone de jouer un rôle dans cette aptitude à décoder les sentiments et les intentions d'une personne à l'expression de son visage. Une nouvelle étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Science (PNAS) le confirme en montrant que l'administration de l'hormone masculine à des dames les rendait moins empathiques.
Pour mesurer le niveau d'empathie de leurs 16 sujets féminins, le professeur Jack van Honk de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas et le professeur Simon Baron-Cohen de l'Université Cambridge en Grande-Bretagne leur ont présenté différents visages et ils leur ont demandé de deviner ce que pensaient et ressentaient les personnes photographiées à partir de l'expression faciale autour des yeux. Les chercheurs ont ensuite administré de la testostérone sous la langue des participantes, qui ont alors perdu leur aptitude à reconnaître les émotions et les intentions exprimées sur les visages d'autrui. Qui plus est, la perte d'empathie était la plus marquée chez les femmes qui avaient été exposées à une plus grande concentration de testostérone durant leur vie prénatale, comme en témoignait la longueur relative de leur index par rapport à leur annulaire, qui est «un marqueur de la testostérone foetale». En effet, chez les hommes — qui ont normalement été exposés à de plus hauts taux de testostérone que les femmes durant leur vie foetale —, l'index de la main droite tend à être plus court que l'annulaire, tandis que chez les femmes, les deux doigts sont d'égale longueur, ou à l'inverse, l'index est légèrement plus long que l'annulaire. Ces différences découleraient vraisemblablement de l'exposition intra-utérine à des concentrations différentes de testostérone durant la vie foetale.
Selon les chercheurs, leurs résultats «témoignent non seulement des effets régulateurs de la testostérone sur l'empathie, mais ils suggèrent aussi que ces effets ont été préprogrammés par la même hormone au cours la vie prénatale». En d'autres termes, «les niveaux prénataux de testostérone influencent les effets qu'aura plus tard dans la vie la testostérone sur l'esprit», a commenté le Dr Jack van Honk. Chez l'humain, la période foetale comprise entre la 12e et la 19e semaine de gestation est considérée comme le moment critique où la testostérone exerce son influence sur l'organisation du cerveau qui est en développement, précisent les auteurs.
Selon ces derniers, ces résultats apportent aussi de l'eau au moulin de la théorie androgénique de l'autisme avancée par le professeur Baron-Cohen, coauteur de la publication PNAS, qui base sa théorie principalement sur le fait que les autistes — qui typiquement interagissent très peu avec les personnes qui les entourent — présentent de sérieux «déficits d'empathie cognitive». Le chercheur souligne aussi le fait que l'autisme est beaucoup plus fréquent chez les garçons que chez les filles.
D'autres spécialistes de l'autisme, tels que le professeur de l'Université de Montréal, Laurent Mottron, qui effectue des recherches à la Clinique spécialisée de l'autisme de l'hôpital Rivière-des-Prairies, réfutent cette théorie. Selon le Dr Mottron, les autistes d'intelligence normale arrivent à reconnaître les émotions que traduisent les expressions faciales d'autrui, mais ils n'y réagissent pas de la même façon que nous. De plus, «les maladies qui font que les foetus sont exposés à des niveaux anormalement élevés de testostérone durant la vie intra-utérine donnent de tout sauf des autistes», ajoute le Dr Mottron.
En conclusion, les chercheurs affirment que d'autres études seront nécessaires pour déterminer si leur découverte peut être généralisée à d'autres comportements humains dans lesquels la testostérone joue un rôle, comme la dominance sociale et l'appétit sexuel. Eh oui messieurs, vous êtes probablement dominés par vos hormones!
Le 13 février 2011
La testostérone, fossoyeuse de l'empathie
Pauline Gravel - Le Devoir - 11 février 2011
N'en déplaise à la gent masculine, les femmes font davantage preuve d'empathie que les hommes. On soupçonnait la testostérone de jouer un rôle dans cette aptitude à décoder les sentiments et les intentions d'une personne à l'expression de son visage. Une nouvelle étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Science (PNAS) le confirme en montrant que l'administration de l'hormone masculine à des dames les rendait moins empathiques.
Pour mesurer le niveau d'empathie de leurs 16 sujets féminins, le professeur Jack van Honk de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas et le professeur Simon Baron-Cohen de l'Université Cambridge en Grande-Bretagne leur ont présenté différents visages et ils leur ont demandé de deviner ce que pensaient et ressentaient les personnes photographiées à partir de l'expression faciale autour des yeux. Les chercheurs ont ensuite administré de la testostérone sous la langue des participantes, qui ont alors perdu leur aptitude à reconnaître les émotions et les intentions exprimées sur les visages d'autrui. Qui plus est, la perte d'empathie était la plus marquée chez les femmes qui avaient été exposées à une plus grande concentration de testostérone durant leur vie prénatale, comme en témoignait la longueur relative de leur index par rapport à leur annulaire, qui est «un marqueur de la testostérone foetale». En effet, chez les hommes — qui ont normalement été exposés à de plus hauts taux de testostérone que les femmes durant leur vie foetale —, l'index de la main droite tend à être plus court que l'annulaire, tandis que chez les femmes, les deux doigts sont d'égale longueur, ou à l'inverse, l'index est légèrement plus long que l'annulaire. Ces différences découleraient vraisemblablement de l'exposition intra-utérine à des concentrations différentes de testostérone durant la vie foetale.
Selon les chercheurs, leurs résultats «témoignent non seulement des effets régulateurs de la testostérone sur l'empathie, mais ils suggèrent aussi que ces effets ont été préprogrammés par la même hormone au cours la vie prénatale». En d'autres termes, «les niveaux prénataux de testostérone influencent les effets qu'aura plus tard dans la vie la testostérone sur l'esprit», a commenté le Dr Jack van Honk. Chez l'humain, la période foetale comprise entre la 12e et la 19e semaine de gestation est considérée comme le moment critique où la testostérone exerce son influence sur l'organisation du cerveau qui est en développement, précisent les auteurs.
Selon ces derniers, ces résultats apportent aussi de l'eau au moulin de la théorie androgénique de l'autisme avancée par le professeur Baron-Cohen, coauteur de la publication PNAS, qui base sa théorie principalement sur le fait que les autistes — qui typiquement interagissent très peu avec les personnes qui les entourent — présentent de sérieux «déficits d'empathie cognitive». Le chercheur souligne aussi le fait que l'autisme est beaucoup plus fréquent chez les garçons que chez les filles.
D'autres spécialistes de l'autisme, tels que le professeur de l'Université de Montréal, Laurent Mottron, qui effectue des recherches à la Clinique spécialisée de l'autisme de l'hôpital Rivière-des-Prairies, réfutent cette théorie. Selon le Dr Mottron, les autistes d'intelligence normale arrivent à reconnaître les émotions que traduisent les expressions faciales d'autrui, mais ils n'y réagissent pas de la même façon que nous. De plus, «les maladies qui font que les foetus sont exposés à des niveaux anormalement élevés de testostérone durant la vie intra-utérine donnent de tout sauf des autistes», ajoute le Dr Mottron.
En conclusion, les chercheurs affirment que d'autres études seront nécessaires pour déterminer si leur découverte peut être généralisée à d'autres comportements humains dans lesquels la testostérone joue un rôle, comme la dominance sociale et l'appétit sexuel. Eh oui messieurs, vous êtes probablement dominés par vos hormones!
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