Corps z'et liens..
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Corps z'et liens..
Nous vivons dans un monde où le culte de l’esthétisme soumet le tout un chacun à une dictatoriale volonté de paraitre, où les publicitaires n’ont de cesse d’arguer leur remède anti-rides, anti cellulite pour faire le pied de nez à la naturelle biologie de l’existence.
Dans cette société qui prodigue conseils sur conseils en matière de soin de soi, cette même société où le corps exposé fait figure de support à la présentation de soi, le corps apparait au-delà de ses fonctions communicatives et exécutives comme un véhicule d’intégration sociale. Aussi, certains signes distinctifs donneront une vague idée de celui que je suis.
C’est ce même corps qu’on expose aux plus grandes infamies parfois. C'est ce corps ,une fois encore qui nous met en alerte sur ce dont on doit préter attention.
Qu’il soit le siège de l’expression de son individualité (celle qui souffre également) ou l’outil premier des interactions, le corps ne laisse personne indifférent. On entretient tous un rapport singulier avec son propre corps et c’est sur ce postulat évident que je souhaite ouvrir ce sujet.
Cela faisait un moment que je comptais aborder cette question, parceque j’y suis sensible, et des échanges récents sur deux autres fils ont réactivé le projet.
J'ai longtemps nourri la sensation de me porter, de me traîner. Mon corps est quelque chose que je peine à reconnaitre comme faisant partie de moi. Non seulement il me pèse, mais en plus il emprisonne ma pensée. J'ai l'impression qu'il la bride, la contient et que sans lui, je pourrais faire ce que je veux, tout concrétiser fidèlement avec ce que je ressens.
N’empêche que ça influe sur mon approche de l’altérité. Comment pourrais-je me présenter aux autres, utiliser ce corps comme outil relationnel si moi même, je ne le reconnais pas comme faisant partie de moi?
La relation tissée avec mon corps est ambiguë, déroutante. Je ressens fortement ce corps comme une prison qui entrave ma pensée, l’ampute, me prive de la quiétude dont j’aspire…Pour dire vrai, je ne suis pas convaincu que sans cette nécessité d'interagir et de faire face à l'alterité, je prends tant que ça de plaisir à m'en occuper..
Alors ? Et vous ? Votre corps ?
Dans cette société qui prodigue conseils sur conseils en matière de soin de soi, cette même société où le corps exposé fait figure de support à la présentation de soi, le corps apparait au-delà de ses fonctions communicatives et exécutives comme un véhicule d’intégration sociale. Aussi, certains signes distinctifs donneront une vague idée de celui que je suis.
C’est ce même corps qu’on expose aux plus grandes infamies parfois. C'est ce corps ,une fois encore qui nous met en alerte sur ce dont on doit préter attention.
Qu’il soit le siège de l’expression de son individualité (celle qui souffre également) ou l’outil premier des interactions, le corps ne laisse personne indifférent. On entretient tous un rapport singulier avec son propre corps et c’est sur ce postulat évident que je souhaite ouvrir ce sujet.
Cela faisait un moment que je comptais aborder cette question, parceque j’y suis sensible, et des échanges récents sur deux autres fils ont réactivé le projet.
J'ai longtemps nourri la sensation de me porter, de me traîner. Mon corps est quelque chose que je peine à reconnaitre comme faisant partie de moi. Non seulement il me pèse, mais en plus il emprisonne ma pensée. J'ai l'impression qu'il la bride, la contient et que sans lui, je pourrais faire ce que je veux, tout concrétiser fidèlement avec ce que je ressens.
N’empêche que ça influe sur mon approche de l’altérité. Comment pourrais-je me présenter aux autres, utiliser ce corps comme outil relationnel si moi même, je ne le reconnais pas comme faisant partie de moi?
La relation tissée avec mon corps est ambiguë, déroutante. Je ressens fortement ce corps comme une prison qui entrave ma pensée, l’ampute, me prive de la quiétude dont j’aspire…Pour dire vrai, je ne suis pas convaincu que sans cette nécessité d'interagir et de faire face à l'alterité, je prends tant que ça de plaisir à m'en occuper..
Alors ? Et vous ? Votre corps ?
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Re: Corps z'et liens..
Ouais, le culte de l'appât rance. Il cause bien des soucis inutiles à plein de personnes.
Je préfère vivre sans soucis et avec sushis.
Certaines personnes préfèrent certaines barbes, je préfère utiliser le rasoir électrique.
Certaines personnes s'épilent les jambes, les bras et le torse, je préfère m'en foutre.
Quand je lis, je ne me soucie pas de mon apparence.
Et je ne cherche pas non plus à vivre le plus longtemps possible.
Apprenons à aller au-delà de l'apparence.
Je préfère vivre sans soucis et avec sushis.
Certaines personnes préfèrent certaines barbes, je préfère utiliser le rasoir électrique.
Certaines personnes s'épilent les jambes, les bras et le torse, je préfère m'en foutre.
Quand je lis, je ne me soucie pas de mon apparence.
Et je ne cherche pas non plus à vivre le plus longtemps possible.
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Modifié en dernier par freeshost le vendredi 3 janvier 2020 à 0:28, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Corps z'et liens..
J'ai déjà perçu mon corps comme étant une entrave à qui j'étais. Mais c'était le passé. Ici dans le présent, je perçois mon corps physique plus comme un don de la part de la Conscience Universelle qu'autre chose. Mon corps physique fait alors partie de mon expérience humaine ici sur Terre.
Mais faudrait demander au Comte de Saint-Germain ce qu'il en pense. Je ne sais pas.
Mais faudrait demander au Comte de Saint-Germain ce qu'il en pense. Je ne sais pas.
Sans diagnostic officiel de HPI
Diagnostiqué Autiste par une psychologue et un psychiatre
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Re: Corps z'et liens..
Pour compléter , je dirais que j'ai du mal à me reconnaitre une image fixe. De même que lorsque je regarde des photos de moi, je suis toujours pris par une espèce de sentiment d'étrangeté. Quand j'étais gamin, je passais des heures devant un miroir à scruter la moindre aspérité de mon enveloppe..et ça m'arrive encore aujourd'hui.
Sinon, j'ai du mal à me laver. je le fais parceque je ne veux pas donner une image négative face aux autres mais ce n'est pas quelque chose qui me plait.
De même que je me fringue principalement avec des trucs de récups trouvés dans des poubelles ou qu'on me donne, on ne peut pas dire que j'investisse du temps et de l'argent pour soigner ma tenue. Et là mon comportement n'a rien d’idéologique, c'est que je m'en fous vraiment. C'est quelque chose qui passe en second plan (au grand dam de ma dame) et je passe davantage pour un grignou qu'un hype ! Un grignou n'ayant aucun sens de l'esthétisme ou du mariage des couleurs.. de toute façon, même quand je porte des sapes 'classes" je me sens comme un sac à patate...
J'ai des tendances à la boulimie, je me fous de ce que je mange, tant que c'est en quantité... hélas, c'est seulement une fois l'estomac et le foie qui hurlent à la mort que je me rends compte que mon corps a mal. J'essaie de travailler ce penchant. Un des rares moments où je fais attention à mon corps c'est lors de mes crises d’asthme, là, tandis qu'il me rappelle que j'étouffe, je me souviens bien qu'il est là !
Je sais bien qu'au delà de tout ça, y'a aussi la dyspraxie qui influe sur le shéma corporel et c'est possible que j'ai décidé de l'abandonner dès l'enfance. Possible aussi qu'une part traumatique en soit pour quelque chose.
Parfois je me dis aussi que le fait d'etre épileptique va bien avec mon personnage. Dissocié. Les crises qui décident à ma place de ce que mon corps fera de lui-même
Mais tout de même, je me sens un peu coupable de ne pas parvenir à faire l'effort de prendre soin de moi...je crois que je l'aime pas en fait. Je préfère m'occuper de ma tête.
Mais bon comme on dit , anima sana in corpore.... Du coup je ne sais pas trop comment m'y prendre. J'ai essayé des trucs de relaxation et même des massages..Mais parait que je suis ultra tendu, que je suis en résistance...
A part ça, en société, je ne sais jamais comment positionner mon corps, c'est chiant. Entre les cheveux qui cachent le visage, la capuche des sweats et une posture plutôt bombée vers l'avant, je ne pense pas que j'inspire l'ouverture...avec mon regard fuyant, mais dire que je suis mal dans ma peau serait mentir, je dirais que je suis juste PAS dans ma peau.
Sinon, j'ai du mal à me laver. je le fais parceque je ne veux pas donner une image négative face aux autres mais ce n'est pas quelque chose qui me plait.
De même que je me fringue principalement avec des trucs de récups trouvés dans des poubelles ou qu'on me donne, on ne peut pas dire que j'investisse du temps et de l'argent pour soigner ma tenue. Et là mon comportement n'a rien d’idéologique, c'est que je m'en fous vraiment. C'est quelque chose qui passe en second plan (au grand dam de ma dame) et je passe davantage pour un grignou qu'un hype ! Un grignou n'ayant aucun sens de l'esthétisme ou du mariage des couleurs.. de toute façon, même quand je porte des sapes 'classes" je me sens comme un sac à patate...
J'ai des tendances à la boulimie, je me fous de ce que je mange, tant que c'est en quantité... hélas, c'est seulement une fois l'estomac et le foie qui hurlent à la mort que je me rends compte que mon corps a mal. J'essaie de travailler ce penchant. Un des rares moments où je fais attention à mon corps c'est lors de mes crises d’asthme, là, tandis qu'il me rappelle que j'étouffe, je me souviens bien qu'il est là !
Je sais bien qu'au delà de tout ça, y'a aussi la dyspraxie qui influe sur le shéma corporel et c'est possible que j'ai décidé de l'abandonner dès l'enfance. Possible aussi qu'une part traumatique en soit pour quelque chose.
Parfois je me dis aussi que le fait d'etre épileptique va bien avec mon personnage. Dissocié. Les crises qui décident à ma place de ce que mon corps fera de lui-même
Mais tout de même, je me sens un peu coupable de ne pas parvenir à faire l'effort de prendre soin de moi...je crois que je l'aime pas en fait. Je préfère m'occuper de ma tête.
Mais bon comme on dit , anima sana in corpore.... Du coup je ne sais pas trop comment m'y prendre. J'ai essayé des trucs de relaxation et même des massages..Mais parait que je suis ultra tendu, que je suis en résistance...
A part ça, en société, je ne sais jamais comment positionner mon corps, c'est chiant. Entre les cheveux qui cachent le visage, la capuche des sweats et une posture plutôt bombée vers l'avant, je ne pense pas que j'inspire l'ouverture...avec mon regard fuyant, mais dire que je suis mal dans ma peau serait mentir, je dirais que je suis juste PAS dans ma peau.
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Re: Corps z'et liens..
Bonjour Loner,
Je ne sais pas si ma comparaison va t'aider mais les personnes revenues d'une expérience proche de la mort ont tenu un témoignage qui me fait penser au tien. Ils avaient pu "voyager" sans leur enveloppe charnelle et observer des scènes de leur vie depuis le plafond de l'endroit où gisait leur corps dans le coma et au moment où ils avaient réintégré celui-ci pour sortir de leur état clinique, ça a été une grande souffrance d'être aussi confiné dans un espace dissocié leur être comme de renter dans une grosse chaussette. Tout était à l'étroit.
Peut-être que tu as une hyper conscience de tout cela ? Peut-être que tu n'as pas encore atterri dans ton corps ?
Bref, toujours est-il que tu vis avec. Donc ça te fait une belle jambe ma comparaison !
Tu ne devrais pas te culpabiliser mais plutôt te responsabiliser de ta réalité matérielle. Je n'aime pas ce genres de mots ni le ton paternaliste que j'utilise mais ne vois pas comment le dire autrement.
Pour moi, le corps c'est la clé. Phrase qui peut sembler mystérieuse mais qui signifie que mon corps est mon meilleur ami. C'est lui qui me permet de connaître l'expérience de la vie et qui m'indique quand quelque chose dissonne ou m'émerveille dans la réalité. Ce n'est qu'après que l'info parvient à mon cerveau sous forme de mots. Je le traite donc avec les égards que j'ai pour mon meilleur ami qui m'accueillerait chez lui. Je lui suis reconnaissante et bien sûr d'autant plus qu'il me permet de ressentir des sensations agréables. N'oublie pas que les ressentis sont dans le corps et pas dans la tête.
Après, dans le quotidien, je ne focalise pas non plus dessus ni sur les détails de telle sorte qu'il pourrait aussi être un étranger reflété dans un miroir. C'est le corps en tant que véhicule que je chéris pas en tant qu'image. Je n'ai pas de complexe, je ne me pèse quasi jamais, j'essaie de manger sainement et en grande quantité. La plupart du temps, tout ce passe bien. Parfois, j'ai du plaisir à l'embellir ponctuellement pour une occasion mais le reste du temps, ce n'est pas une obligation de le mettre en valeur, juste le côté sanitaire me suffit.
Ta compagne pourrait-elle contribuer à améliorer ta relation à ton corps ? Elle pourrait même trouver ça gratifiant que tu lui demandes de participer ? Je pense à tout: repas sains, s'aérer dans la nature, harmoniser les couleurs des vêtements que tu combines, massage, et plus si affinité.
Je ne sais pas si ma comparaison va t'aider mais les personnes revenues d'une expérience proche de la mort ont tenu un témoignage qui me fait penser au tien. Ils avaient pu "voyager" sans leur enveloppe charnelle et observer des scènes de leur vie depuis le plafond de l'endroit où gisait leur corps dans le coma et au moment où ils avaient réintégré celui-ci pour sortir de leur état clinique, ça a été une grande souffrance d'être aussi confiné dans un espace dissocié leur être comme de renter dans une grosse chaussette. Tout était à l'étroit.
Peut-être que tu as une hyper conscience de tout cela ? Peut-être que tu n'as pas encore atterri dans ton corps ?
Bref, toujours est-il que tu vis avec. Donc ça te fait une belle jambe ma comparaison !
Tu ne devrais pas te culpabiliser mais plutôt te responsabiliser de ta réalité matérielle. Je n'aime pas ce genres de mots ni le ton paternaliste que j'utilise mais ne vois pas comment le dire autrement.
Pour moi, le corps c'est la clé. Phrase qui peut sembler mystérieuse mais qui signifie que mon corps est mon meilleur ami. C'est lui qui me permet de connaître l'expérience de la vie et qui m'indique quand quelque chose dissonne ou m'émerveille dans la réalité. Ce n'est qu'après que l'info parvient à mon cerveau sous forme de mots. Je le traite donc avec les égards que j'ai pour mon meilleur ami qui m'accueillerait chez lui. Je lui suis reconnaissante et bien sûr d'autant plus qu'il me permet de ressentir des sensations agréables. N'oublie pas que les ressentis sont dans le corps et pas dans la tête.
Après, dans le quotidien, je ne focalise pas non plus dessus ni sur les détails de telle sorte qu'il pourrait aussi être un étranger reflété dans un miroir. C'est le corps en tant que véhicule que je chéris pas en tant qu'image. Je n'ai pas de complexe, je ne me pèse quasi jamais, j'essaie de manger sainement et en grande quantité. La plupart du temps, tout ce passe bien. Parfois, j'ai du plaisir à l'embellir ponctuellement pour une occasion mais le reste du temps, ce n'est pas une obligation de le mettre en valeur, juste le côté sanitaire me suffit.
Ta compagne pourrait-elle contribuer à améliorer ta relation à ton corps ? Elle pourrait même trouver ça gratifiant que tu lui demandes de participer ? Je pense à tout: repas sains, s'aérer dans la nature, harmoniser les couleurs des vêtements que tu combines, massage, et plus si affinité.
Modifié en dernier par Dori le vendredi 3 janvier 2020 à 15:32, modifié 1 fois.
TSA
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Re: Corps z'et liens..
Bonjour Dori, merci de ta réponse.
C'est marrant que tu évoques les NDE car pour ma part je suis presque mort quelques minutes quand j etais enfant. Un surdosage anesthésique suite à une intervention chirurgicale pour des problèmes de colons.
Non je ne fais aucun lien mais ça m a ramené a cet épisode infantile.
En bon tout ou rien, je navigue dans les extrêmes. Aussi me prendre en main revient parfois à devenir quasi anorexique et me mettre à faire du running 5 fois par semaine.
Une fois je suis parti de chez moi pour une petite course à pied...je suis revenu comme un zombie...j'avais fait 24 bornes..
Du reste, ma compagne passe sa vie à m éduquer..mais je sais que j'ai tellement de mal à doser que me prendre en main revient à en devenir obsessionnel et excessif. C est vraiment un mélange de prendre tout à la lettre (manger des légumes ! Boire de l'eau.) et de jamais être dans la nuance.
Mais bon , si je pose des mots , c'est que ca a tendance à se solutionner petit à petit.
C'est marrant que tu évoques les NDE car pour ma part je suis presque mort quelques minutes quand j etais enfant. Un surdosage anesthésique suite à une intervention chirurgicale pour des problèmes de colons.
Non je ne fais aucun lien mais ça m a ramené a cet épisode infantile.
T'inquiete, je ne m'en formalise pas.
En bon tout ou rien, je navigue dans les extrêmes. Aussi me prendre en main revient parfois à devenir quasi anorexique et me mettre à faire du running 5 fois par semaine.
Une fois je suis parti de chez moi pour une petite course à pied...je suis revenu comme un zombie...j'avais fait 24 bornes..
Du reste, ma compagne passe sa vie à m éduquer..mais je sais que j'ai tellement de mal à doser que me prendre en main revient à en devenir obsessionnel et excessif. C est vraiment un mélange de prendre tout à la lettre (manger des légumes ! Boire de l'eau.) et de jamais être dans la nuance.
Mais bon , si je pose des mots , c'est que ca a tendance à se solutionner petit à petit.
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Re: Corps z'et liens..
Tant mieux si poser des mots est pour toi le début d'une amélioration.
Ca doit être marrant pour ta compagne d'avoir deux hommes: celui qui se laisse aller et celui qui se prend en main à l'extrême.
Je suis désolée si c'est impudique de poser cette question mais est-ce que l'extase atteint dans vos rapports ne te réconcilie pas de temps en temps avec ton corps ? Parlant de celui-ci, je ne peux pas m'empêcher de pousser ta réflexion jusque là. Si tu n'y réponds pas, je ne t'en tiendrai pas rigueur.
Ca doit être marrant pour ta compagne d'avoir deux hommes: celui qui se laisse aller et celui qui se prend en main à l'extrême.
Je suis désolée si c'est impudique de poser cette question mais est-ce que l'extase atteint dans vos rapports ne te réconcilie pas de temps en temps avec ton corps ? Parlant de celui-ci, je ne peux pas m'empêcher de pousser ta réflexion jusque là. Si tu n'y réponds pas, je ne t'en tiendrai pas rigueur.
TSA
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Re: Corps z'et liens..
Ce qui est compliqué pour elle et que je ne suis pas du tout dépressif ou maniaque. C est pas deux états qui prennent le relais sur moi.Dori a écrit : ↑vendredi 3 janvier 2020 à 15:38 Tant mieux si poser des mots est pour toi le début d'une amélioration.
Ca doit être marrant pour ta compagne d'avoir deux hommes: celui qui se laisse aller et celui qui se prend en main à l'extrême.
Je suis désolée si c'est impudique de poser cette question mais est-ce que l'extase atteint dans vos rapports ne te réconcilie pas de temps en temps avec ton corps ? Parlant de celui-ci, je ne peux pas m'empêcher de pousser ta réflexion jusque là. Si tu n'y réponds pas, je ne t'en tiendrai pas rigueur.
C est surtout des idées fixes qui s'incrustent chez moi, parfois lié à un scénario du pire qui m'envahit.
C est comme si un mode de vie sain n avait rien de naturel et implique un hyper contrôle chez moi.
Pour la sexualité, je ne suis jamais parvenu à être réellement dans ce que je fais et depasser le stage d'observation...j'analyse, je cogite, je contrôle ne me laissant jamais aller..
(J'en dirais pas plus)
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Re: Corps z'et liens..
Je fonctionne pareil. Et l'alcool m'aide. Juste un verre ou deux, guère plus.
TSA
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Re: Corps z'et liens..
J'osais pas le dire.
Mais mes moments les plus sympas sont proportionnels à ma beuverie..
Je participerai peut-être au sujet sur le sexe..ou l amour. Ce n est pas quelque chose qui passe au premier plan.
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Re: Corps z'et liens..
...........
Modifié en dernier par rauw le mardi 14 janvier 2020 à 12:23, modifié 1 fois.
2015 : Aucune démarche
2018 : Étiqueté schizophrène
2021 : Diag "oral" (non officiel, plutôt suspicion) TSA/aspie par un neuropsy, pas sûr de vouloir confirmer par un test
2024 : Diag par une psychiatre, et neuropsy (toujours sans test...)
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Re: Corps z'et liens..
Salut Loner !Je participerai peut-être au sujet sur le sexe..ou l amour. Ce n est pas quelque chose qui passe au premier plan.
Je viens te sauver la mise. Le post sur la sexualité est dans l'espace TSA. Ouf ! tu n'as pas encore la confirmation de ton TSA !
Par contre, celui sur l'amour pas ! Il sera toujours temps si tu as envie de nous partager l'amour que tu te portes ainsi qu'à ta merveilleuse compagne ! Une femme exceptionnelle je n'en doute pas !
TSA
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Re: Corps z'et liens..
Il n'y a pas de honte à boire de l'alcool.
Sus aux tabous !
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Re: Corps z'et liens..
C'est comme ça qu'on écrit "sus" en Suisse ?
(humour pourri avec jeu de mots douteux)
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Re: Corps z'et liens..
Tu veux d'la Suze en sus ?
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