Dehlynah a écrit : ↑jeudi 21 novembre 2019 à 9:36
J'ai failli ouvrir un post, je vais tenter ici, vu que ça semble correspondre
Miiny j'ai lu que tu avais eu un zona et des crises d'herpès, peut -être que tu vis la même chose que moi et as des pistes...
Si quelqu'un en sait plus, je suis preneuse...
J'ai eu un zona vers 20 ans et depuis quelque temps (un an je dirais)20 ans plus tard donc je ressens quasi quotidiennement des douleurs de gênantes à ultra lancinantes, au point que je me gratte avec quelque chose de pointu à l'endroit sensible pour m'apaiser.
J'en ai parlé à ma généraliste qui me dit que y a pas grand chose à faire, elle m'a prescrit le traitement que l'on donne en général en ayant précisé qu'il n'y a pas grand espoir, je sais qu'il y a des patchs anesthésiants mais ils sont allergisants et j'ai une peau atopique.
Je me demande si ces douleurs ne sont pas surtout symptomatiques de ma fatigue et de mon stress (quand j'ai une montée de stress j'observe une montée de la douleur) -depuis 10 ans (soit depuis ma première grossesse) j'avais surtout des apparitions de perlèches, or depuis quelques mois je n'en ai plus et c'est comme si tout se concentrait dans la zone des nerfs touchés par le zona (intercostal)...
Je cherche des solutions pour apaiser ces douleurs (j'ai l'impression de recevoir des décharges électriques)qui deviennent très envahissantes...
Merci si vous avez des infos...
Bonjour, et désolé du temps de réponse, c'est une période difficile pour moi actuellement.
Eh bien, je suis désolée mais je n'ai pas de réponse à te donner, je suis toujours épuisée et je dors "peu", entre 5 à 7 h, 7h étant mon maximum et en coupé, par exemple cette nuit j'ai dormi de 2h30 à 7 h, puis de 7h30 à 9h15...
Ce que je peux dire au niveau des douleurs et c'est mon expérience personnelle, l'herpès fait mal, pas qu'à l'endroit du bouton! Partout! Je suis actuellement en crise, j'en ai dans la bouche et ça commence à s'installer sur mes lèvres. Je ne m'en suis rendu compte qu'aujourd'hui mais ça fait 3 jours que j'ai mal partout que je suis épuisée et que je ne supporte pas grand-chose (bruit et lumière surtout) et que j'ai des petits boutons dans la bouche... juste l'envie de me cacher dans mon placard

.
LoonyKata a écrit : ↑samedi 7 décembre 2019 à 19:31
Ca me soulage de lire vos réponses, je me sens moins seule avec ce problème...
Voilà, trouvé aujourd'hui :
https://www.eovi-mcd.fr/eovi-mcd-mag/mi ... U6zQbEm4Ow
Typiquement le genre d'article qui invisibilise complètement cet aspect du TSA. Ici, le TSA se résume à des problèmes de communication (l'autiste est rigide, il comprend mal les consignes, les gens le trouvent bizarre, etc.) : mais on apprend à l'autiste à bien communiquer, et hop, c'est dans la poche, on peut le balancer dans un open space et tout se passe bien ! Je ne trouve pratiquement que ça dans les articles dédiés à l'autisme au travail. Ça me paraît tellement hors de la réalité, et pourtant ça circule, les gens likent, beaucoup d'entre eux ont l'air convaincus... je ne comprends pas.
Je n'ai pas eu mon diagnostique officielle encore... mais en effet cela me paraît aussi incroyable. Je ne sais pas garder un emploi, et pourtant je comprend beaucoup des consigne et je sais communiquer, car à l'apprentissage douloureux qu'on nous impose.
Les gens ne comprennent pas, donc pour eux c'est un bon article... Il voit juste l'extérieur et ne voit pas ce qu'il se passe juste avant ou après...
J'ai une anecdote, qui date d'hier... Je ne supporte pas le téléphone, je fais des crises de panique, ça me rend anxieuse.. J'ai une aide social pour chercher un appartement, hier j'avais rendez-vous avec elle, étant malade et fatigué je suis quand même y aller parce que un déménagement est primordial pour moi, quoiqu'il en soit, elle sait que je ne supporte pas les appels et d'un coup elle m'as donné son tel pour parler à un interlocuteur, je l'ai fait, mais j'étais si mal et après coup la fièvre est monté, je tenais à peine sur mes jambes... Mais bon puisque j'avais réussi à parler à la personne tout va bien! (selon elle).
LoonyKata a écrit : ↑samedi 7 décembre 2019 à 20:10
margotton91 a écrit : ↑samedi 7 décembre 2019 à 19:45
J'aurais tendance à vous dire que ceux qui lisent en semblznt convaincus n'ont vraisemblablement aucune conscience de ce dont il s'agit...
Hélas, a part sur ce forum, je n'ai jamais rien lu concernant notre grande fatigabilité. Quelque fois, le sujet est évoqué mais rien de plus.
C'est ici que je me suis rendu compte que c'est très répandu, je me suis, moi aussi, sentie moins seule. Néanmoins, par rapport à vous, j'ai quelques années de plus. Lorsque j'avais votre âge, j'étais un peu plus résistante mais tout allait aussi moins vite...
Eh bé, je suis déjà une petite chose en sucre à 24 ans, qu'est-ce que ce sera plus tard, si ça tend à empirer avec le temps... Je vais bientôt quitter la grande ville de toute façon, trop d'agitation, ça doit beaucoup participer.
Justement, ce qui est fou c'est que ce type de contenu est souvent partagé par des personnes autistes (dont j'ignore si elles sont diagnostiquées ou non, en général, donc il y a possibilité qu'elles se trompent). Je me demande si l'absence de la fatigabilité n'est pas du en partie au fait que beaucoup de non-autistes se croyant autistes monopolisent d'autres thèmes (comme les problèmes de communication), ce qui invisibilise celui-là. Après tout, les problèmes de communication et de sociabilisation n'ont rien d'exclusifs aux TSA : un phobique social peut très bien s'identifier à l'autisme pour cet aspect, en éludant le reste, et ainsi orienter la vision qu'a l'autisme du sens commun avec ses camarades qui font pareil. Mais je ne sais pas si ce phénomène pourrait avoir une si grande ampleur. Quand j'évoque l'hypothèse, on me dit en général que je sur-estime l'impact de l'auto-diagnostic. J'espère que c'est vrai.
Margotton91: En effet tout va plus vite, et tout doit être à l'instant! Après la fatigue je la vie depuis toujours, on va dire que j'ai eu une vie de changement, toujours, rien de constant, et j'avais continué à faire ainsi parce que je pensais que c'était comme ça qu'il fallait faire... maintenant je cherche juste un endroit, un cocon où je serais bien.
Loonykata: La ville c'est mon pire ennemie! Tu as tout à fait raison, ton hypothèse à du sens pour moi.