Les vrais aspergers
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Les vrais aspergers
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "L'Espace TSA".
Pourriez- vous me dire ce que vous pensez de cette phase prononcée par un psychiatre, à savoir que " les vrais aspergers ne recherchent pas les relations sociales. Ils ne cherchent pas à être acceptés, reconnus par les autres." ?
Pourriez- vous me dire ce que vous pensez de cette phase prononcée par un psychiatre, à savoir que " les vrais aspergers ne recherchent pas les relations sociales. Ils ne cherchent pas à être acceptés, reconnus par les autres." ?
Non diagnostiquée
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Re: Les vrais aspergers
Bonjour @Idoine
Je me demande s'il y a une pensée erronée dans cette phrase, du genre absence d'émotions ou d'intérêt pour autrui.
Je ne peux rien affirmer mais je pense qu'il y a généralement un besoin de communication mais qui diffère de la communication neuro typique au point qu'elle ne soit parfois pas considérée comme telle.
Lorsque je parle avec des neuro "très typiques" il semble que leur motif de communication soit davantage Relationnel et le mien Informatif. J'imagine que d'autres sont dans ce cas?
La communication diffère, en ce qui me concerne, elle semble moins "vitale" par exemple mais néanmoins enrichissante et même plaisante si le mode d'expression me convient : écrit, photographie..Etc
Alors que parler m'est souvent (mais pas toujours) lourd, vide de sens..
Je pense que nos supports d'émission et de réception et la façon de les utiliser sont globalement différents des gens typiques, (peut-être moins essentielle?) mais aussi qu'il est possible d'avoir un meilleur contact entre gens qui partagent des traits communs qui sont peu présents dans la population générale.
Je me demande s'il y a une pensée erronée dans cette phrase, du genre absence d'émotions ou d'intérêt pour autrui.
Je ne peux rien affirmer mais je pense qu'il y a généralement un besoin de communication mais qui diffère de la communication neuro typique au point qu'elle ne soit parfois pas considérée comme telle.
Lorsque je parle avec des neuro "très typiques" il semble que leur motif de communication soit davantage Relationnel et le mien Informatif. J'imagine que d'autres sont dans ce cas?
La communication diffère, en ce qui me concerne, elle semble moins "vitale" par exemple mais néanmoins enrichissante et même plaisante si le mode d'expression me convient : écrit, photographie..Etc
Alors que parler m'est souvent (mais pas toujours) lourd, vide de sens..
Je pense que nos supports d'émission et de réception et la façon de les utiliser sont globalement différents des gens typiques, (peut-être moins essentielle?) mais aussi qu'il est possible d'avoir un meilleur contact entre gens qui partagent des traits communs qui sont peu présents dans la population générale.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: Les vrais aspergers
Les TSA se définissent, entre autres, par une difficulté à comprendre les codes sociaux, une sorte de cécité sociale. Cela peut avoir un impact sur la motivation à engager des relations, et, certainement, un cercle plus restreint que la moyenne. Mais le TSA ne se reconnaît pas, et ne se diagnostique pas, sur la motivation sociale. Uniquement sur les difficultés sociales.
Quant à chercher la reconnaissance des autres, ça n'a rien à voir dans l'image. La difficulté à engager des relations peut même être cause de frustration sur ce point.
Quant à chercher la reconnaissance des autres, ça n'a rien à voir dans l'image. La difficulté à engager des relations peut même être cause de frustration sur ce point.
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
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Re: Les vrais aspergers
Cette phrase est complètement fausse !
Je recherche, pour ma part, des relations sociales, seulement j'ai une certaine retenue à aller vers les autres, j'ai peur qu'ils voient mon autisme et qu'ils me jugent dessus.
Juste pour donner mon opinion
Je recherche, pour ma part, des relations sociales, seulement j'ai une certaine retenue à aller vers les autres, j'ai peur qu'ils voient mon autisme et qu'ils me jugent dessus.
Juste pour donner mon opinion
Diagnostiqué autiste Asperger en février 2006
Pourquoi un autiste ne devrait pas avoir de passions ? Moi j'aime tout ce qui roule (sauf les trains)
Photo de profil : Fast Concept Car Scoler 3 I Hervouet
Ligne 1027 Mortagne Evrunes
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Re: Les vrais aspergers
Ce que je pense ?? Elle est facile et fourre-tout, et pour moi c'est comme si le psy bottait en touche.
Je relève un problème dans la phrase : c'est quoi une "relation sociale" pour le psy ??
Si c'est se voir de temps en temps boire un café et parler de la pluie et du beau temps, c'est pas le même genre de relation sociale qu'une relation entre collègue, ou une forte amitié avec 1 seule personne, ou participer à un projet collectif.
Bref, la notion de "relation sociale" dans ce contexte on sait pas ce que ça désigne clairement !!!
C'est difficile a partir de là de bien comprendre ce que le psy veut dire exactement.
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HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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Re: Les vrais aspergers
Il faudrait aussi savoir dans quel contexte cette phrase a été prononcée. Etait-ce dans le cadre d'une consultation - si oui, cela était-il dit pour justifier le fait qu'il ne te pensait pas concernée par les TSA ? - ?
En tout cas, rien que la formulation est, à tout le moins, maladroite (les "vrais"... il y en aurait donc des faux, issus de la contrefaçon ?
).
En tout cas, rien que la formulation est, à tout le moins, maladroite (les "vrais"... il y en aurait donc des faux, issus de la contrefaçon ?

Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Les vrais aspergers
suis scotchée
ce psychiatre est-il spécialisé dans les TSA??
La neuro psy que j'avais vue m'avait dit : les personnes avec TSA recherchent le contact mais pas de la même manière que les autres personnes et se cassent souvent la figure, et du coup cela entraîne encore plus de difficultés par la suite...
Les personnes avec TSA ont aussi certainement une façon particulière de communiquer, différente, ce qui entraîne dans le désordre : malentendus, conflits, crises, rejets, retraits, isolement ( liste non exhaustive)... Donc pour résumer, des difficultés sociales -mais à cela s'ajoute d'autres particularités qui viennent accentuer les difficultés, je pense à l'hypo ou hyper sensorialité qui fait qu'on se positionne dans l'espace environnant d'une certaine manière et que cet environnement - sonore, olfactif, tactile - peut vite être hostile.
ce psychiatre est-il spécialisé dans les TSA??
La neuro psy que j'avais vue m'avait dit : les personnes avec TSA recherchent le contact mais pas de la même manière que les autres personnes et se cassent souvent la figure, et du coup cela entraîne encore plus de difficultés par la suite...
Les personnes avec TSA ont aussi certainement une façon particulière de communiquer, différente, ce qui entraîne dans le désordre : malentendus, conflits, crises, rejets, retraits, isolement ( liste non exhaustive)... Donc pour résumer, des difficultés sociales -mais à cela s'ajoute d'autres particularités qui viennent accentuer les difficultés, je pense à l'hypo ou hyper sensorialité qui fait qu'on se positionne dans l'espace environnant d'une certaine manière et que cet environnement - sonore, olfactif, tactile - peut vite être hostile.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Les vrais aspergers
Telle qu'énoncée, la formule fait un lien très désagréable entre les relations sociales et un quelconque besoin d'acceptation et de reconnaissance.
Fort heureusement, on peut rechercher les relations sociales pour de biens autres raisons, surtout quand on est asperger et sans égo.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Les vrais aspergers
Merci à tous pour vos réponses.
Effectivement cette phrase a été prononcée par un psychiatre "spécialisé" dans les TSA - à tout le moins d'après ce qui était écrit noir sur blanc sur son site internet. Elle l'a été à la fin d'une première rencontre. Au téléphone j'avais spécifié mes interrogations sur de possibles traits autistiques mais lors de cette première entrevue j'étais tellement stressée, mal à l'aise que je n'ai pas évoqué toute la compilation anamnésique ( néologisme ?
) que j'avais entreprise et me suis maladroitement exprimée. Tout a tourné autour de l'acceptation sociale, du rejet et le psychiatre en a fait son beurre ( alors que ce n'était pas ça du tout. Mais pas réussi à m'exprimer et, surtout, à m'imposer. Précisément aussi sur ce point caractéristique de la nullité pour moi des interactions sociales : j'aime échanger avec l'autre si c'est dans une démarche de partage, d'échange d'informations ou de pratiques. Je m'en balance complètement de la relation pour la relation. Pour moi ça vaut peanuts et ça m'emm... prodigieusement. C'est peut être bien pour ça que ça ne fonctionne jamais d'ailleurs !)
Résultat, à la fin de la séance il m'a balancé cette phrase, qui voulait dire en somme ( ou à tout le moins c'est comme ça que je l'ai reçue) : vous ne pouvez pas l'être.
Et fort justement, ce qui me chiffonne particulièrement dans cette assertion, c'est le fait qu'il y aurait de faux et de vrais aspergers. Que voulait il dire par là ? Que de faux diagnostics sont effectués ? ( Il m'a aussi reparlé de " vouloir chercher une étiquette " ... Grrrrrrr...) Ou, plutôt, que je j'étais dans une démarche fausse, faussée ? Conclusion sans appel fondée sur ce simple critère ? Plutôt expéditif, non ?
Aussi j'ai lu des études, récentes, qui montrent que certains autistes, surtout de genre féminin, sont en recherche d'une certaine "normalisation" , donc partant, qu'elles ont essayé à tout prix de vouloir être dans la "norme". Et ceci qu'est-ce sinon une adaptation sociale ?
Bref. Je me suis sentie non seulement incomprise mais niée dans ma démarche. Assez douloureux.
Effectivement cette phrase a été prononcée par un psychiatre "spécialisé" dans les TSA - à tout le moins d'après ce qui était écrit noir sur blanc sur son site internet. Elle l'a été à la fin d'une première rencontre. Au téléphone j'avais spécifié mes interrogations sur de possibles traits autistiques mais lors de cette première entrevue j'étais tellement stressée, mal à l'aise que je n'ai pas évoqué toute la compilation anamnésique ( néologisme ?
Résultat, à la fin de la séance il m'a balancé cette phrase, qui voulait dire en somme ( ou à tout le moins c'est comme ça que je l'ai reçue) : vous ne pouvez pas l'être.
Et fort justement, ce qui me chiffonne particulièrement dans cette assertion, c'est le fait qu'il y aurait de faux et de vrais aspergers. Que voulait il dire par là ? Que de faux diagnostics sont effectués ? ( Il m'a aussi reparlé de " vouloir chercher une étiquette " ... Grrrrrrr...) Ou, plutôt, que je j'étais dans une démarche fausse, faussée ? Conclusion sans appel fondée sur ce simple critère ? Plutôt expéditif, non ?
Aussi j'ai lu des études, récentes, qui montrent que certains autistes, surtout de genre féminin, sont en recherche d'une certaine "normalisation" , donc partant, qu'elles ont essayé à tout prix de vouloir être dans la "norme". Et ceci qu'est-ce sinon une adaptation sociale ?
Bref. Je me suis sentie non seulement incomprise mais niée dans ma démarche. Assez douloureux.
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Re: Les vrais aspergers
Eh bien, je pense que les vrais spécialistes des TSA ne proféreraient pas ce genre d'assertion complètement bancale.
Ce psychiatre t'avait-il été conseillé par une association ?
Je me trompe peut-être, mais en tout cas, il semble que tu ne sois malheureusement pas tombée sur quelqu'un de vraiment à l'écoute. 
Ce psychiatre t'avait-il été conseillé par une association ?
En lisant ça, j'ai trouvé que ça fleurait bon l'orientation psychanalytique...Tout a tourné autour de l'acceptation sociale, du rejet et le psychiatre en a fait son beurre (alors que ce n'était pas ça du tout. Mais pas réussi à m'exprimer et, surtout, à m'imposer)


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Re: Les vrais aspergers
Cette phrase ne dit que la fonction qu'a une relation sociale pour le psy en question.
Une relation sociale, par contraste avec une relation qui serait intime. Mais il omet de poser cette nuance essentielle.
Dans sa vision, une relation sociale sert à obtenir une récompense sociale -" être accepté, reconnu par les autres", par contraste avec une récompense qui serait personnelle: se sentir nourri par la relation, se sentir compris, se sentir vivant tout simplement.
Alors effectivement, en ce qui me concerne, je ne recherche pas de récompense sociale dans mes relations.
Je recherche une récompense personnelle.
Et j'ajouterais: une récompense personnelle immédiate, par contraste avec une récompense sociale différée.
Une récompense sociale est par nature différée, parce que le résultat escompté peut prendre un certain temps pour être obtenu...voire jamais. L'attente du résultat oblige à ajuster son comportement dans la relation selon un mécanisme qui n'a rien d'authentique.
L'avantage de ne supporter que les récompenses immédiates, c 'est qu'on gagne du temps et surtout qu'on économise de l'énergie, bien ô combien précieux.
"I am, plus my circumstances." José Ortega y Gasset
HPI, diagnostiquée Asperger en janvier 2016
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Re: Les vrais aspergers
Je suis tout à fait d'accord à ce qui a été dit précédemment.
Personnellement, ma psychologue que je vois depuis 10 ans, me dit que j'ai un comportement d'adolescent (jusque là rien d'anormal vu mon âge), et que j'ai mes spécificités, liées à l'autisme qui fait que j'ai des difficultés socialement. Mais de mon côté je travaille à ça.
Personnellement, ma psychologue que je vois depuis 10 ans, me dit que j'ai un comportement d'adolescent (jusque là rien d'anormal vu mon âge), et que j'ai mes spécificités, liées à l'autisme qui fait que j'ai des difficultés socialement. Mais de mon côté je travaille à ça.
Diagnostiqué autiste Asperger en février 2006
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Re: Les vrais aspergers
Ton retour Idoine sur ta première séance me rappelle ma propre première séance avec le psy. J'en suis ressortir avec un sale arrière gout.
Mais j'ai décidé que c'était plus ou moins ma dernière chance et que je devais pas la rater a cause d'une entrée en matière mal négociée. J'ai décidé que La prochaine séance commencerai non pas par ce que le psy veut aborder mais par MON ressenti de la séance précédente (j'en ai parler dans ma présentation). Revenir dessus et en reparler pour éliminer tout quiproquo et éviter les malentendu. Une fois cela fait, je me suis senti nettement plus en confiance avec le psy et libre de m'exprimer comme je le ressentais sans anticiper une réaction négative du psy. Et pis ca me permettait de montrer au psy que je savais où je voulais aller et où je voulais pas aller, et surtout comment m'aborder.
Au final cette "mauvaise" première séance me semble avoir été plutôt salutaire, elle m'a permis de m'affirmer dans cette démarche psychiatrique, et faire comprendre au psy que oui c'est lui le spécialiste mais il n'est pas télépathe et doit me mettre dans de bonne condition s'il veut avoir accès a mon esprit et aux infos nécessaire pour poser son diagnostique. En meme temps c'est dans mon interet aussi, sinon il y a le risque de biaisé le diagnostique.
Mais j'ai décidé que c'était plus ou moins ma dernière chance et que je devais pas la rater a cause d'une entrée en matière mal négociée. J'ai décidé que La prochaine séance commencerai non pas par ce que le psy veut aborder mais par MON ressenti de la séance précédente (j'en ai parler dans ma présentation). Revenir dessus et en reparler pour éliminer tout quiproquo et éviter les malentendu. Une fois cela fait, je me suis senti nettement plus en confiance avec le psy et libre de m'exprimer comme je le ressentais sans anticiper une réaction négative du psy. Et pis ca me permettait de montrer au psy que je savais où je voulais aller et où je voulais pas aller, et surtout comment m'aborder.
Au final cette "mauvaise" première séance me semble avoir été plutôt salutaire, elle m'a permis de m'affirmer dans cette démarche psychiatrique, et faire comprendre au psy que oui c'est lui le spécialiste mais il n'est pas télépathe et doit me mettre dans de bonne condition s'il veut avoir accès a mon esprit et aux infos nécessaire pour poser son diagnostique. En meme temps c'est dans mon interet aussi, sinon il y a le risque de biaisé le diagnostique.
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Re: Les vrais aspergers
On m'avait dit l'inverse pendant ma restitution de diagnostic : les ASperger cherchent les relations sociale, le contact, être accepté, mais n'y arrivent simplement pas car ils n'ont pas les codes. A la différence des autistes typiques ("kanner") qui eux ne cherchent pas les relations sociales.
Autiste.