rauw a écrit : ↑dimanche 8 décembre 2019 à 11:26
Cette volonté de "savoir", je me l'explique par le désir de ne pas vivre juste une relation éphémère, mais d'une grande compréhension/connaissance mutuelle, qui se ferait écho jusqu'à s'harmoniser, fusionner. Naissant peut-être d'un besoin de pouvoir s'ancrer en ce monde si étranger. "Ne pas être que soi".
Les autres gens sont plutôt sympas avec moi, possiblement plus "sains d'esprit" que mon contact, toutefois je ne ressens cette même "proximité" à l'échange (feeling, affinité).
Mais maintenant je sais qu'il vaut mieux ne pas attendre de l'autre qu'il comprenne.
Une fois que tu vis ce genre de choses, à mon avis il n'y a effectivement pas de retour en arrière.
Ah oui c'est certain que je ne recherche rien d'autre qu'une telle compréhension/connaissance mutuelle, comme sans doute pas mal d'autre personne de ce topic
"Ne pas être que soi"... je ne comprends pas le réel sens de ces mots mais ça a l'air intéressant
Courage Lumdop ^^
DU coup ton message m'a fait penser à la dépendance affective dans laquelle je me retrouve aussi et qui est certainement en lien plus ou moins avec ce topic ("j'ai besoin d'être rassurée sans cesse").
Alors je sais qu'il y a pas mal de notion de ce type qui sont arrivées dans la société (occidentale et des pays développés bien entendu :p ), et qu'on leur accorde peut être trop d'importance. Mais sans même parler de troubles ou autres, elles peuvent permettre de comprendre certains comportements, du coup je pense qu'on peut se renseigner dessus (tout en prenant une bonne dose de recul pour ne pas sombrer dans le "j'ai tout les symptômes de 10 milliards de troubles et je suis complètement en marge des autres").
Du coup je me suis un peu renseigné là dessus et la conclusion ne me fait pas plaisir, mais bon elle est réaliste
C'est à dire que les personnes ayant des comportements de dépendants affectifs ont une souffrance à l'intérieur, et attendent grosso modo de l'autre qu'il résolve le problème, qu'il comble le vide, qu'il balaye la souffrance. Ils n'aiment pas, ils sont attachés et ce qui les gouverne, c'est la peur. La peur d'être laissés seul. Mais c'est un problème de soi à soi même ; personne d'autre ne peut le résoudre, et l'autre "n'est pas là pour ça". C'est à eux de trouver comment combler eux même leur vide.
Donc oui c'est pas facile de se rendre compte de ça...
Personnellement, ce qui peux me sortir de là, c'est de dévorer des informations pour comprendre tout ces mécanismes, donc c'est ce que je vais continuer de faire, et alors peut être que j'arriverais à travailler sur moi même
Par contre j'avoue que là, ce n'est plus forcément en lien avec l'autisme^^ A voir.