Me too, I am interested in many things (it doesn't mean
everything).
But I'm not bored.
Multipotentiality is a great power !

Not always easy to manage...
Remember ! Some of us have been talking about scanners this
here.
Refuse to choose. Refuse to focus. But don't take yourself as omniscient.
Moi aussi, je suis intéressé par plein de choses (ça ne signifie pas
tout).
Par contre, je ne m'ennuie pas.
Multipotentialité est un super pouvoir !

Pas toujours facile à gérer...
Vous vous souviendrez toujours de ce dont nous avons discuté il y a quelques étés
ici.

Refusez de choisir. Mais ne vous prenez pas pour une personne omnisciente.
Vive la curiosité diversifiée !
Un autre avantage d'avoir plus de sources de motivation : si l'une d'elle s'éteint, les autres te soutiennent toujours, t'empêchant ainsi de tomber dans un puis sans fond. Comme souvent, je conseille de ne pas tout miser sur une seule carte. En plus, focaliser peut favoriser divers biais (cognitifs, statistiques).
Pour ma part, si un champ m'intéresse, c'est souvent parce qu'une question (voire des questions) m'a taraudé, et que je me suis dit que ce champ pouvait m'aider à répondre à cette question. Cela dit, souvent, quand une question me taraude, plusieurs champs me semblent pertinents à étudier. Et le tout me permet de comprendre un petit peu plus nos comportements. Une sorte d'évolution continue d'une
Weltanschauung ?
Il y a aussi des avantages mercantiles à la diversité.

Pouvoir se faire offre dans plus de domaines, pouvoir alors développer une plus large clientèle et alors moins souffrir des aléas des marchés.

*
Comme Rudy, certains livres (sciences, didactiques, romans sociologiques) m'intéressent plus que d'autres (romans fleuves ou à l'eau de rose).
Si je m'entraînais à des instruments de musique, je m'entraînerais surtout avec des morceaux que j'aime écouter. Par contre, au niveau technique, j'essaierai de découvrir la diversité des techniques et des sons productibles (par exemple : staccato, pizzicato, legato, vibrato, etc.). J'aime entendre des morceaux avec piano, voix et instruments à cordes frottées ; je suis moins écouteux de hip-hop, de RnB, de black metal, etc.).
Idem pour la psychologie : vive la psychologie sociale

, et cognitive. Par contre, je m'y connais moins en psychologie du développement de l'enfant ou en psychogériatrie ou en psychologie des traumatismes, etc.
En informatique, je vais m'intéresser au partage et aux logiciels libres ainsi qu'aux libertés numériques plus qu'aux collecteurs de données, qu'aux géants de l'internet (GAFAM, NATU, etc.) collecteurs de données.
Pour les voyages, je vais moins m'intéresser à visiter des pays peu respectueux des droits humains. Par contre, ces pays-ci, je vais plutôt les lorgner, justement, du point des vues des droits humains (
Human Right Watch ; je suis plus Human Right Watcher que Weight Watcher

).
Pour les transports publics, c'est surtout les réseaux, les horaires et les cadences (voire les offres tarifaires) qui m'intéressent (pour optimiser l'offre voire pour attirer les personnes de toutes activités de la voiture privée vers les transports en commun

). Au fait, quelle est la différence entre un bus et un car ?

Je m'intéresse moins à la mécanique des véhicules, encore moins aux marques.
Souvent, quand je veux approfondir dans un domaine, je dois apprendre (me mettre à niveau, et à jour) dans d'autres domaines. C'est ainsi que la curiosité peut se propager, se diversifier, se réseauter.

Les sources de motivation peuvent alors s'accumuler (et pas juste se succéder).
* Il m'arrive de m'adapter à la demande déjà existante. Par exemple, un élève me demande de l'aide pour résoudre des exercices dans un livre. Je vais acheter le livre s'il y a des choses que je n'ai pas encore apprises. C'est notamment pour devenir capable de résoudre les problèmes dans ce livre, dans le chapitre qu'il voit en telle période, mais aussi pour anticiper les problèmes dans les chapitres qu'il verra dans les périodes suivantes. Une autre manière d'anticiper la demande est d'acheter des livres plus approfondis et exhaustifs que ceux fournis ou exigés aux personnes par leurs écoles. Cela peut parfois aider à anticiper des questions dont les réponses ne se retrouveraient pas dans les livres moins approfondis.
Il m'arrive aussi de m'intéresser un brin à des domaines pour pouvoir y développer de la causette, du bavardage.

Par exemple, je suis peu cinéphile. Il y a beaucoup de films "cultes" que je n'ai jamais vus. Ces derniers temps, il m'arrive de me rattraper : si une personne me conseille tel film, je vais chercher où je peux le télécharger.

[Mon disque dur externe pour les films à commencer à être occupé.

Mais il a beaucoup moins de fichiers que mon disque dur sur les sciences.

D'ailleurs, faudra que je voie à compartimenter plus séparément, histoire de ne pas trop perdre si un disque dur venait à trépasser.

]
En bref, si je m'intéresse à des domaines (ou des sous-ensembles de ces domaines), c'est :
- [surtout] parce qu'ils m'aident à comprendre le monde, nos comportements,
- [un peu] parce qu'ils m'aident à acquérir des savoirs et des savoir-faire nécessaires à la réalisation de certains projets,
- [un peu] pour m'adapter à la demande,
- [un brin] pour développer mes sujets (
topoi) de bavardage (bon, je n'irai pas jusqu'à me spécialiser en bullshit, surtout si c'est juste pour faire le buzz,
faire parler les médias de moi ; la monétisation via YouTube, très peu pour moi).
