Pour moi, il n'y avait peut-être pas dans le cas d'Auticonsult besoin d'un "Spartacus" pour faire le ménage. Le problème de ce genre de boite est plus large, c'est ce qu'on appelle les "entreprises zombies". C'est un phénomène qui est lié à la structure post-crise de 2008 dans le monde développé. Avec les taux d'intérêt très bas et la concentration des investissements sur des business existants (même si médiocres), il y a entre 1/10 et 1/8 des entreprises qui sont des "zombies", c'est à dire qui sont à la limite de la viabilité économique et ne tiennent que par le refinancement des dettes. Dans un régime économique normal, ces boites auraient fait faillite.Controleur a écrit : ↑mardi 26 novembre 2019 à 19:53Parce que le métier de coach tout court n'est soumis à aucune réglementation, tant est si bien que peuvent s'auto proclamer job coachs des gens qui en fait sortent de formations payées rubis sur l'ongle ou on apprends pas grand chose que des slides qu'on diffuse à des étudiants d'école de commerce.
(...)
La détresse et la misère sont tellement grandes qu'on a créé un business juteux qui est tout juste bon à rendre les bénéficiaires encore plus exclus et en faire des damés sociaux.
Ce n'est pas des centres aérés qu'il faut pour les autistes: c'est simplement des endroits ou ils sont pris pour ce qu'ils sont et mis avec des gens ne l'étant pas.
Plus ça va, plus j'ai l'impression que faudrait qu'un spartacus vienne dans le microcosme autistique et fasse vraiment très peur pour que tout ce bordel cesse.
Vraiment quand j'entends parler de toutes ces niaiseries des plus regressives, je me dis que j'ai bien fait de ne jamais avoir voulu refuser tout contact avec les neurotypiques. On dirait un mauvais veaudeville qui se joue.
Auticonsult, qui est une boite privée, à vocation uniquement mercantile, aurait-elle pu continuer dans un régime économique normal ? Je n'en sais rien, mais j'ai du mal à l'imaginer. Notamment, il est à peu près impossible pour moi d'imaginer que durant leurs deux premières années, ils n'aient pas accumulé des dettes.
Auticonsult, je repense à leur ignorance des réalités techniques de l'informatique, leur choix d'équipement informatique (je me rappelle de la "vitesse" de leurs PC), leur manque d'intérêt pour l'évolution technique interne des salariés (par contre, pour aller faire le beau au Rotary club là il y avait du monde), leur ratio consultants/encadrants pas élevé. Toutes ces choses traduisaient des interrogations sur leur niveau d'efficacité économique (ce qu'ils valent moralement est une autre question).
Idem pour des ESAT ou autres, je suis loin d'un ultralibéral fanatique, mais dans tous ces cas il aurait fallu laisser le marché (et avec des taux d'intérêt normaux) faire son oeuvre.