C'est une belle réussite.
Ma panique, c'est de faire mes courses. Je les fais tous les jours, ou tous les 2 jours, et ça me stresse énormément.
Mais j'y arrive. Je fonce à toute vitesse.
Je ne pense pas être agoraphobe, mais la présence des inconnus me stresse.
Du coup je fais mes courses à toute vitesse, en oubliant la moitié des choses...
J'ai l'intention de postuler pour un emploi d'analyste programmeur dès janvier. N'importe où peu importe, c'est pour donner un sens à ma vie.
Je sens que le choc va être dur à encaisser. Je compte postuler en tant que personne en situation de handicap. Au moins ce diagnostic pourra me servir à quelque-chose, pour respecter les quotas des employeurs ...

Même s'ils penseront au début que je suis incompétent et que cela leur fera juste payer moins de charges...
Mon rêve aurait été de participer au développement de moteurs de jeux, mais il ne faut pas rêver...
Mes connaissances sont très limitées : je ne connais rien du tout au développement web. Mes compétences sont plus ciblées sur les maths-appliquées. Niveau licence max.
J'étais en Licence cursus Math-Info : la moitié de mes cours étaient de la programmation, de l'algorithme; et l'autre moitié des maths. Pas de javascript ou de php. Seulement du C, C++, Java, SmallTalk, et le reste de mes cours c'était des maths.
J'ai entamé un cursus de Master en informatique, mais j'ai abandonné. Trop de connards à l'horizon.
Après ça tombe bien, car j'étais un connard pour eux aussi. Pour certains examens, j'avais les meilleurs notes alors que je n'assistais pas aux cours.
Une chose essentielle que je me suis gardé de dire, c'est que je suivais un autre cursus en même temps. J' étudiais l'orgue.
Etant un domaine assez élitiste, les diplômes ne s'obtiennent que par concours. Il faut être le meilleur. (Beurk)
Donc je consacrais des demi-journées à l'orgue, et le reste à la fac.
Ça me rappelle de sombres souvenirs.
Bilan, j'ai foiré les 2 cursus. La honte.
J'ai fait un burnout et j'ai tout perdu. J'ai tout abandonné à cause d'une grave dépression. Obligé. Depuis lors, je gobe des antidépresseurs comme si c'était des smarties.
Je n'avais plus goût à rien, tout me faisait chier, au mieux cela ne m'intéressait plus. Je préférais dormir. Loup, une ancienne modératrice avait tout compris sur ce qu'était la dépression et en image : elle avait posté une petite BD illustrative qui en quelques images levait le voile.
Quand on est dépressif, on est pas forcément suicidaire, mais on se demande à quoi la vie sert. C'est différent.