Je suis en formation professionnelle depuis quelques semaines. L'équipe est très ouverte sur le handicap, l'autisme, et fait tout pour que tout se passe au mieux pour moi. J'ai un accompagnement avec CAP Emploi, et une ergonome qui fait le lien entre cap emploi, moi et les formateurs, sur mes besoins particuliers etc. Cependant je ne suis pas très à l'aise avec cette personne, j'ai l'impression qu'elle tendance à faire des généralités sans prendre en compte mes particularités, qu'elle a tendance à infantiliser etc. Du coup j'ai un peu de mal à lui poser des questions.
Si tout se passe bien pour le moment, il faut tout de même avouer que le rythme est soutenu et qu'il va être difficile à tenir plus longtemps... je n'ai en effet jamais fait de semaine complète avec cours matin et après midi depuis l'école primaire... mais là je n'ai pas le choix puisque nous n'avons pas le droit d'être absent. En effet, nous dépendons du code du travail, et chaque absence doit être justifiée par un arrêt de travail

Or il m'arrive (enfin il va m'arriver sous peu, c'est sûr) souvent de ne pas avoir assez d'énergie le matin au point de ne pas pouvoir me lever, sortir. Idem quand je fais des crises d'angoisses. Je sais que si je continue sur ce rythme, le shutdown +++ va arriver, et j'aimerais éviter cela...
Y a t-il un moyen, via ma RQTH, de pouvoir avoir des aménagements d'emploi du temps (comme j'ai pu avoir à la fac une dispense d'assiduité) ? Rester à la maison 1 jour (ou même 1/2 journée) de temps en temps m'aiderait énormément à tenir le rythme sur la distance, et ne pas m'écrouler dans quelques semaines (car nous avons seulement 2 semaines de vacances en 12 mois).
Car je ne vais pas m'amuser à devoir courir chez le médecin à chaque fois que j'ai simplement pas assez d'énergie pour socialiser et sortir, et en plus je ne suis même pas sûr qu'un médecin accepte de signer un arrêt de travail pour ça !