[Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano, 2019)
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Je viens de sortir du cinéma à 22 h 30 avec une association de familles d'autistes.
J'ai trouvé le film touchant voire très touchant avec quelques côtés "Too Much" (comme des scènes à l'eau de rose que je n'ai pas appréciés). Je trouve que le film relate plus ou moins fidèlement la détresse des familles à travers la mère de Joseph (jouée par l'excellente actrice Hélène Vincent). On a également une retranscription du quotidien d'une IME, dans le suivi et l'aide des patients avec la question du "Que faire pour les patients dits "complexes" (autistes trop "sévères" ou n'étant pas adaptés pour ces structures) et vers quoi les diriger quand aucune structure de l'Etat ne souhaite les accueillir soit par faute de moyens ou par peur du risque pour la sécurité du patient lui-même, pour les autres patients et pour les encadrants (infirmiers, médecins ...) ?
On peut se dire que seuls les autistes sévères et/ou déficients intellectuellement sont représentés dans ce film et que les autistes sans déficience intellectuelle (voire avec un haut potentiel intellectuel) ne sont pas représentés dans ce film. Cependant, les thématiques sur le devenir des personnes autistes, le combat des familles, le regard de la société française (et des entreprises) sur les personnes autistes. Et enfin, le manque criant d'argent et de moyens (structures adaptées, personnels formés) pour accueillir les personnes autistes dans les meilleures conditions pour qu'elles puissent s'épanouir . Ces thématiques abordées dans ce film concerne l'autisme en général même si aux yeux du public dans sa majorité, l'autisme peut être associé aux cas les plus sévères.
Enfin, pour les acteurs, Vincent Cassel et Reda Kateb sont excellents, tout comme Hélène Vincent en mère de famille démoralisée par le devenir de son enfant. Enfin, les acteurs qui jouent les patients autistes (et qui je pense le sont véritablement) sont criants de vérité. Ce film n'est pas parfait mais je pense que cela peut faire parler et mettre en avant le thème de l'autisme, l'urgence des familles et des patients à trouver des structures adaptées pour éviter que la personne autiste soit laissée sur le bas-chaussée. Et surtout, l'urgence que des structures puissent accueillir des personnes en situation de handicap (qui ne seraient pas accepter dans des structures conventionnelles).
J'ai trouvé le film touchant voire très touchant avec quelques côtés "Too Much" (comme des scènes à l'eau de rose que je n'ai pas appréciés). Je trouve que le film relate plus ou moins fidèlement la détresse des familles à travers la mère de Joseph (jouée par l'excellente actrice Hélène Vincent). On a également une retranscription du quotidien d'une IME, dans le suivi et l'aide des patients avec la question du "Que faire pour les patients dits "complexes" (autistes trop "sévères" ou n'étant pas adaptés pour ces structures) et vers quoi les diriger quand aucune structure de l'Etat ne souhaite les accueillir soit par faute de moyens ou par peur du risque pour la sécurité du patient lui-même, pour les autres patients et pour les encadrants (infirmiers, médecins ...) ?
On peut se dire que seuls les autistes sévères et/ou déficients intellectuellement sont représentés dans ce film et que les autistes sans déficience intellectuelle (voire avec un haut potentiel intellectuel) ne sont pas représentés dans ce film. Cependant, les thématiques sur le devenir des personnes autistes, le combat des familles, le regard de la société française (et des entreprises) sur les personnes autistes. Et enfin, le manque criant d'argent et de moyens (structures adaptées, personnels formés) pour accueillir les personnes autistes dans les meilleures conditions pour qu'elles puissent s'épanouir . Ces thématiques abordées dans ce film concerne l'autisme en général même si aux yeux du public dans sa majorité, l'autisme peut être associé aux cas les plus sévères.
Enfin, pour les acteurs, Vincent Cassel et Reda Kateb sont excellents, tout comme Hélène Vincent en mère de famille démoralisée par le devenir de son enfant. Enfin, les acteurs qui jouent les patients autistes (et qui je pense le sont véritablement) sont criants de vérité. Ce film n'est pas parfait mais je pense que cela peut faire parler et mettre en avant le thème de l'autisme, l'urgence des familles et des patients à trouver des structures adaptées pour éviter que la personne autiste soit laissée sur le bas-chaussée. Et surtout, l'urgence que des structures puissent accueillir des personnes en situation de handicap (qui ne seraient pas accepter dans des structures conventionnelles).
Diagnostic TSA + HPI (obtenu à l'âge de 34 ans) posé en septembre 2020 par un chef de service en psychiatrie.
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Je me permets de mettre un lien Youtube sur le documentaire "On de vrait en faire un Film" de Eric Tolédano et Olivier Nakache (diffusé sur Canal + en Mai 2015) sur les associations de Stéphane Benamou et Daoud Tatou ("Le regard des justes" et "Relais Île De France"). Les réalisateurs se sont d'ailleurs inspiré de Stéphane et Daoud pour créer les personnages que jouent Vincent Cassel et Reda Kateb.
Ce documentaire illustre l'origine du projet qu'est le film Hors-Normes. D'ailleurs, certaines dialogues de ce documentaire sont retranscrits dans le film.
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=rC0XxyMH-9U
Ce documentaire illustre l'origine du projet qu'est le film Hors-Normes. D'ailleurs, certaines dialogues de ce documentaire sont retranscrits dans le film.
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=rC0XxyMH-9U
Diagnostic TSA + HPI (obtenu à l'âge de 34 ans) posé en septembre 2020 par un chef de service en psychiatrie.
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Après "Hors Normes", le Collectif Autisme fait des propositions
Le Collectif Autisme réagit au film "Hors Normes" en demandant la mise en œuvre d'urgence de mesures tenant compte de la situation dramatique des personnes les plus vulnérables.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... opositions
Le Collectif Autisme réagit au film "Hors Normes" en demandant la mise en œuvre d'urgence de mesures tenant compte de la situation dramatique des personnes les plus vulnérables.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... opositions
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
jim.fr
Pourquoi on ne peut pas plaire à tout le monde ?
GHS Solutions interactives - 38, rue du Texel - 75014 Paris - France - http://www.ghs.fr - ghs@ghs.fr
Paris, le samedi 9 novembre 2019 – Réaliser un film montrant le quotidien de personnes atteintes d’un handicap quel qu’il soit, suscite généralement deux types de réaction. Soit le projet est loué pour son choix de mettre en scène des situations et des personnages qui sont souvent oubliés des œuvres artistiques et pour oser évoquer des questions difficiles et encore souvent taboues, soit il est attaqué pour avoir présenté une vision déformée de la réalité, trahissant le vécu des personnes concernées.
« Dans les meilleures conditions possibles »
Le film Hors Normes a réussi à provoquer les deux types de remarques. Eric Toledano et Olivier Nakache auteurs du remarqué Intouchables racontent l’histoire vraie de Stéphane Benhamou et Daoud Tatou qui ont fondé en 1996 l’association Le Silence des Justes. Cette organisation accueille des enfants et adolescents souffrant d’autisme ou de troubles apparentés « dans les meilleures conditions possibles » assure-t-elle. Eric Toledano connaît Stéphane Benhamou depuis de longues années et a assisté à la naissance de l’organisation. Avec Olivier Nakache, il a en outre pris part à un camp d’été organisé par le Silence des Justes à la montagne. Frappés par l’énergie de Stéphane Benhamou et de son équipe, par la spécificité de l’accueil des enfants autistes, et les difficultés rencontrées quotidiennement par ce type d’associations (tant liées à la prise en charge des enfants, qu’aux contraintes administratives ou aux relations avec les parents), les deux cinéastes, habitués à évoquer dans leurs films des parcours hors du commun ont choisi d’en faire le thème de leur nouvel opus.
Une fiction immersive
Ce dernier n’élude rien de la violence à laquelle peuvent être confrontés quotidiennement les accompagnateurs de l’association : violence des décisions administratives, violence de l’abandon des familles, violence parfois des jeunes patients. Il met également en évidence les stigmatisations dont sont les victimes les personnes souffrant d’autisme et les limites de certaines tentatives de prise en charge. Par ailleurs, à la différence d’autres films (ce qui a parfois été reproché aux réalisateurs), il met en scène des acteurs souffrant d’autisme. Cependant, si les deux réalisateurs ont voulu que leur film soit « immersif » (ainsi ne traduisent-ils pas les nombreux sigles qui sont le langage quotidien des référents de l’association), s’ils assurent que toutes les situations décrites ont « toutes été vécues dans la réalité », comme l’explique Eric Toledano au site Handicap.fr, il s’agit néanmoins d’une fiction romancée dont le fil principal est de suivre le parcours du héros (dont pour les lecteurs du JIM nous ne dévoilerons pas le nom), le fondateur de l’association.
Critiques du film ou de la réalité ?
Plusieurs représentants politiques dont la déléguée interministérielle à l’autisme et responsables d’associations soutenant les personnes et familles touchées par l’autisme (Autisme France, Collectif Autisme…) ont salué les qualités de cette oeuvre, alors qu’une projection était organisée à l’Assemblée nationale. Ainsi, Christine Meignien, présidente de la fédération Sésame Autisme a qualifié le film de « courageux », car montrant une « réalité terrifiante, que personne ne soupçonne ». Sans doute, faisait-elle entre autres référence à l’évocation de la détresse et la solitude des parents, à l’angoisse suscitée par la multiplication des refus d’accueil ou encore au drame que peut représenter une fugue. Pourtant, tout en ayant vu le même film, le Collectif pour la liberté d’expression des autistes n’a pas du tout la même perception de l’œuvre. Il dénonce ainsi dans un communiqué : « Il semble faux d’affirmer que Hors Normes veut montrer la réalité des autistes dits "sévères" : ce film illustre une ignorance totale des besoins particuliers des autistes et offre au grand public la vision d’un accompagnement datant des années 70 ». L’association énumère différents éléments qui l’ont choquée tels que « l’absence de moyens de communication alternatifs, le non-respect du consentement, le toucher viriliste incessant et inadapté aux personnes autistes (il s’agit sans doute des nombreuses accolades fraternelles, ndrl) (…) la non accessibilité organisée dans les lieux culturels ». Mais ce que ce collectif reproche au film n’est que le reflet de la probable réalité : rares sont encore les associations ayant développé des moyens de communication alternatifs, tandis que beaucoup probablement refusent de considérer que le « toucher viriliste » soit complètement à proscrire. Enfin, l’inadaptation des lieux culturels reste une triste réalité à laquelle les associations prenant en charge des personnes handicapées sont confrontées quotidiennement.
Personnages secondaires
Au-delà de ces remarques qui plus qu’au film s’adressent peut-être à la société et à la prise en charge des patients, le Collectif juge que les personnes autistes « ne sont que les objets et les personnages secondaires ». De fait, Hors Normes se concentre sans doute plus probablement sur le destin des fondateurs de l’association que sur celui des personnes autistes, mais pourrait néanmoins avoir le mérite de ne plus cacher ceux qui sont partout rejetés (et c’est la force de cette association imparfaite, dont les imperfections sont d’ailleurs un des thèmes du film qui aborde l’absence de professionnalisation des encadrants par exemple, d’accueillir ces enfants).
On ne peut pas plaire à tout le monde, scande le slogan. Voilà qui n’est sans doute pas de nature à faire du dernier film d’Eric Toledano et Olivier Nakache un film hors normes.
Aurélie Haroche
Pourquoi on ne peut pas plaire à tout le monde ?
GHS Solutions interactives - 38, rue du Texel - 75014 Paris - France - http://www.ghs.fr - ghs@ghs.fr
Paris, le samedi 9 novembre 2019 – Réaliser un film montrant le quotidien de personnes atteintes d’un handicap quel qu’il soit, suscite généralement deux types de réaction. Soit le projet est loué pour son choix de mettre en scène des situations et des personnages qui sont souvent oubliés des œuvres artistiques et pour oser évoquer des questions difficiles et encore souvent taboues, soit il est attaqué pour avoir présenté une vision déformée de la réalité, trahissant le vécu des personnes concernées.
« Dans les meilleures conditions possibles »
Le film Hors Normes a réussi à provoquer les deux types de remarques. Eric Toledano et Olivier Nakache auteurs du remarqué Intouchables racontent l’histoire vraie de Stéphane Benhamou et Daoud Tatou qui ont fondé en 1996 l’association Le Silence des Justes. Cette organisation accueille des enfants et adolescents souffrant d’autisme ou de troubles apparentés « dans les meilleures conditions possibles » assure-t-elle. Eric Toledano connaît Stéphane Benhamou depuis de longues années et a assisté à la naissance de l’organisation. Avec Olivier Nakache, il a en outre pris part à un camp d’été organisé par le Silence des Justes à la montagne. Frappés par l’énergie de Stéphane Benhamou et de son équipe, par la spécificité de l’accueil des enfants autistes, et les difficultés rencontrées quotidiennement par ce type d’associations (tant liées à la prise en charge des enfants, qu’aux contraintes administratives ou aux relations avec les parents), les deux cinéastes, habitués à évoquer dans leurs films des parcours hors du commun ont choisi d’en faire le thème de leur nouvel opus.
Une fiction immersive
Ce dernier n’élude rien de la violence à laquelle peuvent être confrontés quotidiennement les accompagnateurs de l’association : violence des décisions administratives, violence de l’abandon des familles, violence parfois des jeunes patients. Il met également en évidence les stigmatisations dont sont les victimes les personnes souffrant d’autisme et les limites de certaines tentatives de prise en charge. Par ailleurs, à la différence d’autres films (ce qui a parfois été reproché aux réalisateurs), il met en scène des acteurs souffrant d’autisme. Cependant, si les deux réalisateurs ont voulu que leur film soit « immersif » (ainsi ne traduisent-ils pas les nombreux sigles qui sont le langage quotidien des référents de l’association), s’ils assurent que toutes les situations décrites ont « toutes été vécues dans la réalité », comme l’explique Eric Toledano au site Handicap.fr, il s’agit néanmoins d’une fiction romancée dont le fil principal est de suivre le parcours du héros (dont pour les lecteurs du JIM nous ne dévoilerons pas le nom), le fondateur de l’association.
Critiques du film ou de la réalité ?
Plusieurs représentants politiques dont la déléguée interministérielle à l’autisme et responsables d’associations soutenant les personnes et familles touchées par l’autisme (Autisme France, Collectif Autisme…) ont salué les qualités de cette oeuvre, alors qu’une projection était organisée à l’Assemblée nationale. Ainsi, Christine Meignien, présidente de la fédération Sésame Autisme a qualifié le film de « courageux », car montrant une « réalité terrifiante, que personne ne soupçonne ». Sans doute, faisait-elle entre autres référence à l’évocation de la détresse et la solitude des parents, à l’angoisse suscitée par la multiplication des refus d’accueil ou encore au drame que peut représenter une fugue. Pourtant, tout en ayant vu le même film, le Collectif pour la liberté d’expression des autistes n’a pas du tout la même perception de l’œuvre. Il dénonce ainsi dans un communiqué : « Il semble faux d’affirmer que Hors Normes veut montrer la réalité des autistes dits "sévères" : ce film illustre une ignorance totale des besoins particuliers des autistes et offre au grand public la vision d’un accompagnement datant des années 70 ». L’association énumère différents éléments qui l’ont choquée tels que « l’absence de moyens de communication alternatifs, le non-respect du consentement, le toucher viriliste incessant et inadapté aux personnes autistes (il s’agit sans doute des nombreuses accolades fraternelles, ndrl) (…) la non accessibilité organisée dans les lieux culturels ». Mais ce que ce collectif reproche au film n’est que le reflet de la probable réalité : rares sont encore les associations ayant développé des moyens de communication alternatifs, tandis que beaucoup probablement refusent de considérer que le « toucher viriliste » soit complètement à proscrire. Enfin, l’inadaptation des lieux culturels reste une triste réalité à laquelle les associations prenant en charge des personnes handicapées sont confrontées quotidiennement.
Personnages secondaires
Au-delà de ces remarques qui plus qu’au film s’adressent peut-être à la société et à la prise en charge des patients, le Collectif juge que les personnes autistes « ne sont que les objets et les personnages secondaires ». De fait, Hors Normes se concentre sans doute plus probablement sur le destin des fondateurs de l’association que sur celui des personnes autistes, mais pourrait néanmoins avoir le mérite de ne plus cacher ceux qui sont partout rejetés (et c’est la force de cette association imparfaite, dont les imperfections sont d’ailleurs un des thèmes du film qui aborde l’absence de professionnalisation des encadrants par exemple, d’accueillir ces enfants).
On ne peut pas plaire à tout le monde, scande le slogan. Voilà qui n’est sans doute pas de nature à faire du dernier film d’Eric Toledano et Olivier Nakache un film hors normes.
Aurélie Haroche
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Autisme - "Hors Normes", un film à voir
Quelques commentaires par rapport au film "Hors Normes", compte tenu des rapports de l'IGAS en particulier. Un accueil inconditionnel et en urgence, dans de petites unités. Un financement élevé. Une pratique éloignée des recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -film-voir
Quelques commentaires par rapport au film "Hors Normes", compte tenu des rapports de l'IGAS en particulier. Un accueil inconditionnel et en urgence, dans de petites unités. Un financement élevé. Une pratique éloignée des recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS.
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Un communiqué du Comité d'entente :
http://www.autisme-france.fr/offres/doc ... 191107.pdf
http://www.autisme-france.fr/offres/doc ... 191107.pdf
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Bonsoir,
A titre personnel ,j'ai bien apprécié le film.Je craignais un film lourd et pathos sur l'autisme mais j'ai vu un film globalement sympa qui montre l'absence mis à la disposition des autistes en France.
Sur l'absence de moyens mis en France dans le suivi des personnes autistes,tout le monde ,la situation est catastrophique.Je ne peux que regretter un mois après l'échec commercial du film où j'ai pu voir qu'il n'a pas fait partie des 20 films les plus vus en France.Il ne devrait même pas atteindre les 2 millions d'entrées en France en 6 semaines de sortie en salle, ce qui n'est pas un exploit quand on voit le casting des réalisateurs et des acteurs ainsi que la médiatisation du film.Monsieur je sais tout n'a pas attiré les foules non plus malgré les bonnes critiques de la presse et des spectateurs.
Les bons points :le film montre bien la détresse des familles et de l'absence de solutions des pouvoirs publics pour s'occuper des autistes sévères en France.De plus ,ce que j'ai apprécié le film montre aussi l'amateurisme des associations autistes pour s'occuper de ce type de public ,ce qu'on peut retrouver dans de nombreuses associations y compris Asperger,j'en ai été témoin.enfin,le film montre pour une fois .Enfin,ce film a permis une certaine médiatisation des problèmes rencontrées par les familles dans les médias même si cela n'a duré qu'un court instant.
Ce film ne changera rien aux maigres moyens alloués par le gouvernement et ne changera rien au quotidien des familles.J'ai toujours considéré que les discours de militants extrémistes comme celui de la présidente de SOS Autisme et du président de Vaincre l'autisme sont contreproductifs car il n'a pour résultat que de braquer les pouvoirs publics et cela ne permet pas d'avoir plus de moyens pour obtenir s'occuper des personnes autistes.
Là où je ne suis pas d'accord avec le film ,c’est qu'il présente le monde associatif avec des dirigeants associatifs altruistes s'entendant très bien entre eux. voulant s'occuper de manière désintéressé des autistes suivis.La réalité est autre.J'ai vu les dirigeants des deux associations en mal de notoriété et venant faire leur pub pour courir à la chasse aux dons de téléspectateurs réellement généreux.Je pense qu'il ne montre que ce qui les arrange dans le film Infrarouge et les dirigeants ne montreront jamais les dysfonctionnements de leurs associations.
La réalité est la suivante:querelle d’ego entre membres des associations ,égoïsme des dirigeants d'association,egos surdimensionnés des dirigeants d'association pensant représenter à eux seul l'autisme en France ,absence d'empathie et d'écoute des associations vis à vis des autistes suivis ,mensonges ,malhonnêteté ( job coaching payé très cher pour aucun résultat et bien sûr aucun remboursement en cas d'échec ,arnaques aux diagnostics facturés à un prix exorbitant ,soupçon de détournements de fonds et de recours aux Prud'hommes de salariés d'une association reconnue d'utilité publique parisienne ),intervenants totalement incompétents et ne maîtrisant pas leur sujet ,hypocrisie .
Les discours misérabilistes de dirigeants d'association se présentant comme des victimes dans la presse des familles d'autistes ingrates et soi -disant
se dévouant pour la cause autiste m’irritent profondément.Les dirigeants d'association ne font preuve que d'hypocrisie ,ne pensent qu' à la chasse aux dons pour financer des inepties et faire des interviews dans la presse (ça flatte leurs egos surdimensionnés mais la réalité c'est que les dirigeants ne sont que des personnes minables sans éthique et sans déontologie ).
J'ai décidé de quitter le monde associatif sans regret en tant qu'adhérent et autiste suivi et je laisse les associations se bouffer le nez entre eux et faire leur travail minable dans leur coin et qui n'ont rien fait pour faire avancer la cause autiste.
C'est ce que j'ai dit à ma mère à la sortie du film c'est que le film ne montre pas tous ces points négatifs.
A titre personnel ,j'ai bien apprécié le film.Je craignais un film lourd et pathos sur l'autisme mais j'ai vu un film globalement sympa qui montre l'absence mis à la disposition des autistes en France.
Sur l'absence de moyens mis en France dans le suivi des personnes autistes,tout le monde ,la situation est catastrophique.Je ne peux que regretter un mois après l'échec commercial du film où j'ai pu voir qu'il n'a pas fait partie des 20 films les plus vus en France.Il ne devrait même pas atteindre les 2 millions d'entrées en France en 6 semaines de sortie en salle, ce qui n'est pas un exploit quand on voit le casting des réalisateurs et des acteurs ainsi que la médiatisation du film.Monsieur je sais tout n'a pas attiré les foules non plus malgré les bonnes critiques de la presse et des spectateurs.
Les bons points :le film montre bien la détresse des familles et de l'absence de solutions des pouvoirs publics pour s'occuper des autistes sévères en France.De plus ,ce que j'ai apprécié le film montre aussi l'amateurisme des associations autistes pour s'occuper de ce type de public ,ce qu'on peut retrouver dans de nombreuses associations y compris Asperger,j'en ai été témoin.enfin,le film montre pour une fois .Enfin,ce film a permis une certaine médiatisation des problèmes rencontrées par les familles dans les médias même si cela n'a duré qu'un court instant.
Ce film ne changera rien aux maigres moyens alloués par le gouvernement et ne changera rien au quotidien des familles.J'ai toujours considéré que les discours de militants extrémistes comme celui de la présidente de SOS Autisme et du président de Vaincre l'autisme sont contreproductifs car il n'a pour résultat que de braquer les pouvoirs publics et cela ne permet pas d'avoir plus de moyens pour obtenir s'occuper des personnes autistes.
Là où je ne suis pas d'accord avec le film ,c’est qu'il présente le monde associatif avec des dirigeants associatifs altruistes s'entendant très bien entre eux. voulant s'occuper de manière désintéressé des autistes suivis.La réalité est autre.J'ai vu les dirigeants des deux associations en mal de notoriété et venant faire leur pub pour courir à la chasse aux dons de téléspectateurs réellement généreux.Je pense qu'il ne montre que ce qui les arrange dans le film Infrarouge et les dirigeants ne montreront jamais les dysfonctionnements de leurs associations.
La réalité est la suivante:querelle d’ego entre membres des associations ,égoïsme des dirigeants d'association,egos surdimensionnés des dirigeants d'association pensant représenter à eux seul l'autisme en France ,absence d'empathie et d'écoute des associations vis à vis des autistes suivis ,mensonges ,malhonnêteté ( job coaching payé très cher pour aucun résultat et bien sûr aucun remboursement en cas d'échec ,arnaques aux diagnostics facturés à un prix exorbitant ,soupçon de détournements de fonds et de recours aux Prud'hommes de salariés d'une association reconnue d'utilité publique parisienne ),intervenants totalement incompétents et ne maîtrisant pas leur sujet ,hypocrisie .
Les discours misérabilistes de dirigeants d'association se présentant comme des victimes dans la presse des familles d'autistes ingrates et soi -disant
se dévouant pour la cause autiste m’irritent profondément.Les dirigeants d'association ne font preuve que d'hypocrisie ,ne pensent qu' à la chasse aux dons pour financer des inepties et faire des interviews dans la presse (ça flatte leurs egos surdimensionnés mais la réalité c'est que les dirigeants ne sont que des personnes minables sans éthique et sans déontologie ).
J'ai décidé de quitter le monde associatif sans regret en tant qu'adhérent et autiste suivi et je laisse les associations se bouffer le nez entre eux et faire leur travail minable dans leur coin et qui n'ont rien fait pour faire avancer la cause autiste.
C'est ce que j'ai dit à ma mère à la sortie du film c'est que le film ne montre pas tous ces points négatifs.
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Pardon mais parler d'échec commercial pour ce film, c'est exagéré. le top 20 en France en 2020, pour un "Joker" ou un Tarantino, tu as les remakes de Disney type "Roi Lion" "Dumbo" , les suites de comédie grand public "qu'est ce qu'on a fait on bon dieu",films d'animations type "reine des neiges" "comme des bêtes" etc...oreo64 a écrit : ↑vendredi 29 novembre 2019 à 22:07
Sur l'absence de moyens mis en France dans le suivi des personnes autistes,tout le monde ,la situation est catastrophique.Je ne peux que regretter un mois après l'échec commercial du film où j'ai pu voir qu'il n'a pas fait partie des 20 films les plus vus en France.Il ne devrait même pas atteindre les 2 millions d'entrées en France en 6 semaines de sortie en salle, ce qui n'est pas un exploit quand on voit le casting des réalisateurs et des acteurs ainsi que la médiatisation du film.Monsieur je sais tout n'a pas attiré les foules non plus malgré les bonnes critiques de la presse et des spectateurs.
Ce type de film qui n'est pas vraiment une comédie, mème avec Cassel et les réalisateurs d' "Intouchables" sur l'affiche, 2M en fin de parcours, c'est bon comme résultat pour moi .
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Commentaire sur le film Hors Normes dans la revue lacanienne :
"Je me souviens de mon parcours professionnel au Courtil à Leers Nord en Belgique.Intervenants, nous prenions le minicar de service pour aller voir une exposition ou – pluscompliqué – les plages de la Mer du Nord. Le réel de la psychose, comme un ciel de plomb,jusqu’à l’engagement corporel de tous, nous happaient. Des chevaux traversaient la plage etnous devions courir pour récupérer une enfant à la recherche du contact avec l’équidé. Lefilm Hors norme commence ainsi, les professionnels courent après une jeune fille dans un Parisbondé; ils la chopent comme dans un polar, en crise.
(...) Au Courtil, nous n’avions aucun titre pour accompagner ces jeunes gens rejetés departout: tous «intervenants», qu’importe sa formation initiale. Mais nombreux étaient enanalyse, d’orientation lacanienne; pas une obligation pourtant; seulement beaucoup yvenaient, leur inconscient, s’invitant dans la partie, les y invitait. Des temps de formations,des séminaires de lectures, des réunions cliniques dans les unités notamment, nous étaientofferts. Cette politique institutionnelle a son importance: ça change la donne quant à laposition que chacun peut occuper, pour faire accueil à ces jeunes sujets."
https://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-c ... -861-1.pdf
Voir
"Je me souviens de mon parcours professionnel au Courtil à Leers Nord en Belgique.Intervenants, nous prenions le minicar de service pour aller voir une exposition ou – pluscompliqué – les plages de la Mer du Nord. Le réel de la psychose, comme un ciel de plomb,jusqu’à l’engagement corporel de tous, nous happaient. Des chevaux traversaient la plage etnous devions courir pour récupérer une enfant à la recherche du contact avec l’équidé. Lefilm Hors norme commence ainsi, les professionnels courent après une jeune fille dans un Parisbondé; ils la chopent comme dans un polar, en crise.
(...) Au Courtil, nous n’avions aucun titre pour accompagner ces jeunes gens rejetés departout: tous «intervenants», qu’importe sa formation initiale. Mais nombreux étaient enanalyse, d’orientation lacanienne; pas une obligation pourtant; seulement beaucoup yvenaient, leur inconscient, s’invitant dans la partie, les y invitait. Des temps de formations,des séminaires de lectures, des réunions cliniques dans les unités notamment, nous étaientofferts. Cette politique institutionnelle a son importance: ça change la donne quant à laposition que chacun peut occuper, pour faire accueil à ces jeunes sujets."
https://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-c ... -861-1.pdf
Voir
https://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=9&t=4544&p=458745#p458745 a écrit :post sur "A Ciel Ouvert" de Marianne Otero.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Il y aurait quelques ouvrages qui pourraient m'intéresser dans le pdf, mais je n'irai pas jusqu'à recourir à une psylacanisation du discours.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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[Film] Hors normes
Modération (hazufel) : fusion de messages
Je viens de voir le film "Hors normes"
Ça m' a vraiment touché. J'ai versé des larmes à certains moments.
Le jeu d'acteur et les dialogues sont géniaux, arrivant à surpasser le malheur et à arriver à créer des situations drôles, qui font rire.
J'ai adoré ce film, qui promeut le travail des associations face à la négligence et l'incompétence de la Santé, dont pourtant c'est le rôle.
Mon seul regret, c'est qu'ils ne traitent que de l'autisme lourd (non verbaux, déficients mentaux. Et nous ?).
Très bon film, je recommande.
(Le mot autisme n'est utilisé que 2 fois dans le film. C'est une pudeur que j'apprécie également. Car nous sommes des personnes en souffrance avant tout.)
Le monsieur autiste qui tire l'alarme dans le métro pour s'arrêter et dont l’intérêt spécifique, c'est la machine à laver, m'a bien amusé. "Non, tu ne tapes pas ta mère !"
C'est grotesque, mais amusant, mais une projection d'un réel si triste....
Quand j'étais ado, mes intérêts spécifiques étaient les ascenseurs et les lasers. C'est pas beaucoup plus con.
Je viens de voir le film "Hors normes"
Ça m' a vraiment touché. J'ai versé des larmes à certains moments.
Le jeu d'acteur et les dialogues sont géniaux, arrivant à surpasser le malheur et à arriver à créer des situations drôles, qui font rire.
J'ai adoré ce film, qui promeut le travail des associations face à la négligence et l'incompétence de la Santé, dont pourtant c'est le rôle.
Mon seul regret, c'est qu'ils ne traitent que de l'autisme lourd (non verbaux, déficients mentaux. Et nous ?).
Très bon film, je recommande.
(Le mot autisme n'est utilisé que 2 fois dans le film. C'est une pudeur que j'apprécie également. Car nous sommes des personnes en souffrance avant tout.)
Le monsieur autiste qui tire l'alarme dans le métro pour s'arrêter et dont l’intérêt spécifique, c'est la machine à laver, m'a bien amusé. "Non, tu ne tapes pas ta mère !"
C'est grotesque, mais amusant, mais une projection d'un réel si triste....
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TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Je le sens, mais je peux me tromper, mais je crois que l'acteur dont l’intérêt spécifique est la machine à laver ( et qui veux taper sa mère) est réellement autiste.
Je me trompe ?
Je me trompe ?
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Je viens de voir le film aussi et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Malgré certains défauts et aspects très irritants (j'ai eu moi aussi énormément de mal avec les contacts tactiles omniprésents qui m'ont crée un gros malaise, comme une sensation d'oppression quasi permanente), je suis contente que ce film existe et j'ai envie que plein de gens le voient.
J'ai trouvé les acteurs autistes très beaux (dans tous les sens du terme), et surtout mis en lumière dans des moments que j'ai trouvé bien trop courts (certes c'est mieux que rien). La scène de danse notamment et celle avec les chevaux, je les ai vraiment appréciées et malgré le déséquilibre que j'ai ressenti car le focus est vraiment fait sur les éducateurs, ces plans étaient tellement intenses qu'au final ça rétablit un peu je trouve.
Les jeunes éducateurs m'ont paru assez justes et bien filmés, et le lien entre Dylan et Valentin intéressant sans (trop) tomber dans le stéréotype archi-éculé.
Malgré certains défauts et aspects très irritants (j'ai eu moi aussi énormément de mal avec les contacts tactiles omniprésents qui m'ont crée un gros malaise, comme une sensation d'oppression quasi permanente), je suis contente que ce film existe et j'ai envie que plein de gens le voient.
J'ai trouvé les acteurs autistes très beaux (dans tous les sens du terme), et surtout mis en lumière dans des moments que j'ai trouvé bien trop courts (certes c'est mieux que rien). La scène de danse notamment et celle avec les chevaux, je les ai vraiment appréciées et malgré le déséquilibre que j'ai ressenti car le focus est vraiment fait sur les éducateurs, ces plans étaient tellement intenses qu'au final ça rétablit un peu je trouve.
Les jeunes éducateurs m'ont paru assez justes et bien filmés, et le lien entre Dylan et Valentin intéressant sans (trop) tomber dans le stéréotype archi-éculé.
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Donc de vrais autistes ont été acteurs dans ce film ? Je m'en doutais pour celui qui a comme intérêt restreint les machines à laver, mais c'était juste un "affect". Un ressenti.
Je vais me renseigner sur le casting.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: [Film] Hors normes (Olivier Nakache, Éric Toledano)
Je crois qu'il sont tous autistes sauf celui qui joue Valentin.
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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