Ce qu'il y a aussi, c'est que c'est peut-être LA chose difficile à intégrer vraiment pour les autres, cette trop grande franchise, ou maladresse verbale (sans mettre les formes). Enfin, les gens veulent bien tant que ça reste global, mais pas quand ils s'y trouvent confrontés eux-mêmes.Lilette a écrit : ↑dimanche 24 novembre 2019 à 12:20Tout à fait, Clea est restée cool, tout comme la discussion.lulamae a écrit : ↑dimanche 24 novembre 2019 à 12:15C'est difficile de mettre les formes quand on se sent touché(e) de près par un sujet, comme là où tu as répondu à @Cléa. Je crois qu'elle l'a compris, et elle t'a répondu en conséquence.
Ne t'inquiète pas, tu t'es expliquée clairement, et plutôt posément.
J'avoue que je n'ai rien compris au reste.
Ma foi, c'est dimanche, j'essaie de penser à autre chose.
On peut aussi être dans le déni par rapport à sa propre agressivité, et voir chez les autres ce qu'on ne voit pas chez soi-même… Si on est soi-même autiste, il y a pas mal de choses qui s'expliquent après le diagnostic, mais c'est quand même long à assimiler.
Il faut quand même le dire, parce que beaucoup de personnes se trouvent rejetées parce qu'elles n'ont pas les codes pour dire les choses - je pense aux élèves de collège qui braquent les profs, parce qu'ils disent ce qu'ils pensent du cours, ou signalent une erreur.
Toutefois, le hic c'est qu'après le diagnostic, on peut avoir quelques outils, mais si on a eu le diagnostic adulte, la plupart des outils ne sont pas faciles à acquérir comme ça. C'est presque plus facile de remédier aux difficultés d'organisation et de planification, parce que pour le social, il y a cette timidité, et la honte sociale qu'on nous a infligée depuis toujours, et pour ma part, soit j'oscille entre "j'évite le conflit et j'en dis le moins possible", soit je rentre dedans avec un sabre. Je n'ai pas de mode juste milieu, ou rarement, ce qu'ici, tu as réussi à avoir avec Cléa.