Présentation :
Il faut admettre que l’alimentation est souvent là où le bât blesse pour l’autiste et sa famille. Quoi de pire pour un parent que de ne pas pouvoir nourrir adéquatement son enfant? Et pour l’autiste, c’est un défi difficile à relever. La nutrition a un impact direct sur nos cellules et notre métabolisme et entraine donc des réactions globales du corps, comme la douleur, l’irritabilité ou les troubles de sommeil. L’autiste a besoin de toutes ses ressources potentielles pour s’intégrer au monde qui l’entoure. Quand la douleur monopolise le cerveau, aucun apprentissage n’est possible.
Peut-on guérir l’autisme par la modification de la diète? Malheureusement, non. Mais lorsqu’un enfant se replie moins sur lui-même et se met à sourire parce qu’il n’a plus de crampes, qu’il a un meilleur sommeil ou qu’il s’alimente enfin suffisamment, n’est-ce pas une forme de guérison? Pour un autiste, se sentir mieux dans son corps est une condition essentielle pour qu’il s’ouvre au monde…et que le monde s’ouvre à lui!
L’auteure base son approche sur cinq principes selon lesquels doit s’effectuer tout changement alimentaire: prévenir les carences, adapter nos décisions à notre enfant, développer une relation positive avec la nourriture, identifier les troubles digestifs et les intolérances et, enfin, soulager et soigner.
Un livre unique et complet qui s’adresse aux parents, aux intervenants, aux éducateurs et aux autistes eux-mêmes.
Je trouve que c’est un ouvrage complet, qui en plus d’expliquer les particularités sensorielles des autistes, qui peuvent mener à des difficultés alimentaires importantes, il donne des clés pour aider à la diversification par le jeu et la découverte, et explore toute la biochimie complexe qui est le sujet de nombreuses études en cours montrant une tendance inflammatoire chronique chez les autistes, qui peut être améliorée grâce à l’alimentation.
Il met en garde contre les régimes à la mode, y compris le sans gluten et sans caséine, qui n’apporte pas de bienfaits à tous les autistes. Il remet à sa place aussi la simplicité qu’il faut retrouver dans les préparations, le surplus de gluten inflammatoire pour tous (mais à différents niveaux selon les individus) et les composants ajoutés pouvant être nocifs étant surtout présents dans les aliments transformés.