Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
tintaglia227 a écrit : ↑mercredi 23 octobre 2019 à 16:18
Du coup, je me pose une question : est ce que ces tests en ligne sont, comme le m-chat des indicateurs valables d'un doute à avoir ?
D'un doute à avoir oui bien sûr. Après rien ne remplace l'avis d'un professionnel expérimenté, bien sûr aussi.
Bonjour,
Et merci pour cette réponse.
Bah, j'ai 47 ans, j'ai des particularités, comme beaucoup, et je vis correctement avec, et je ne pense pas que ça m'empêchera de dormir de ne pas avoir de réponse.
Merci pour cette information en tous les cas.
Atypique maman d'un aspie de 17 ans en terminale scientifique (maths, pc, maths expertes), aesh à 20 h en seconde, 3 h en terminale.
Aline26 a écrit :Moi qui ai reçu un diagnostic il y a deux ans maintenant, je n'ose même plus dire que je suis autiste de peur qu'on ne me prenne pas au sérieux. J'ai presque honte d'être autiste parce que je ne veux pas être associée à ces personnes, ce qui est stupide j'en conviens. De plus, ce diagnostic m'a énormément aidée sur un certain nombre de points. Suis-je la seule à avoir marre de cette tendance à l'auto-diagnostic ou y'en a t-il d'autres que ça gêne ?
Pour les raisons que tu évoques, je n'ai pas "presque honte d'être autiste" mais par contre j'ai clairement honte de dire que je le suis, ça oui. Effectivement je ne veux pas non plus être associée à ce dont tu parles, et en fait ça a tellement rien à voir avec moi que ça me conforte dans l'idée de m'éloigner de cette "représentation de l'autisme" qui est la plus voyante mais au fond ne me représente absolument pas. Du coup je considère que ce n'est qu'un "demi-mensonge par omission" de cacher mon autisme puisque "l'autisme de représentation" est on ne peut plus loin de moi.
Je sais que ce n'est pas une solution, et on m'a déjà reproché cette "dissimulation" en contexte médical. Mais d'un autre côté je sais aussi que même en "avouant", il y a 9 chances sur 10 que je sois tellement différente de ce que va se représenter la personne des autistes SDI (à cause justement de la plupart des "pseudo-autistes bruyamment médiatiques") que ça ne change pas grand chose au final. A mes yeux en tout cas.
D'autre part, je considère que le diagnostic TSA comporte une très large part de "regard social subjectif". Si ça m'a aidée de le recevoir c'est uniquement dans la mesure où il est juste venu valider (et m'aider à appréhender) la manière dont mon entourage me voyait déjà, et c'est encore plus vrai des pros qui s'occupent de mon suivi psy.
Je ne vois pas du tout ce qu'il m'aurait apporté dans un contexte où personne ne m'envisageait comme autiste, et c'est pour ça que je ne comprends pas tellement ce besoin d'asseoir un autisme que personne ne percevra jamais de toute manière, genre "je veux un diagnostic pour que les autres admettent que je suis autiste". Un diagnostic n'apportera déjà jamais ça en soi, donc passer son temps à justifier un auto-diagnostic et attendre des autres des égards particuliers en ce sens me semble complètement ridicule.
De plus, je me suis aperçue que les personnes qui considèrent le plus comme dues des attentions particulières et prises en compte de leurs "spécificités" sont souvent les dernières à manifester la même chose envers les autres. Là on tombe pour moi dans le comble du grotesque, et pourtant j'ai le sentiment que cette attitude se généralise voire tend à être considérée comme légitime (surtout si la personne en question démontre un grand talent niveau débit d'âneries nombrilistes).
Du coup, le "label" autiste leur semble approprié (à tort ou à raison) justement parce qu'ils se retrouvent dedans et que ça leur donne l'impression de rentrer dans une communauté de semblables.
Encore une aberration à mes yeux, d'autant plus quand tu vois ce qu'ils attendent des gens qu'ils considèrent alors comme leurs "semblables". Franchement en arrivant ici (et partant de mon mode de fonctionnement considéré comme universel par défaut) je ne m'attendais pas spécialement à des avalanches de soutien émotionnel, à une compréhension basée sur l'empathie cognitive, ou à des manifestations de sympathie complètement gratuites et automatiques
A vrai dire les personnes qui vont "chercher à manger" à ce niveau là dans les "communautés autistiques" me font pas mal rigoler, et disons que quand elles y trouvent en plus ce qu'elles cherchent ça me permet de me faire une idée relativement rapidement (et efficacement) sur lesdites "communautés".
Spoiler :
Je suis super contente que tu postes un peu et j'espère que tu vas bien.
Si tu as 2 minutes ça me dirait bien que tu me dises ce que tu as pensé de la carte des jours (vu que tu as toujours la mention Syndrigast en signature )
Aline26 a écrit : ↑mercredi 23 octobre 2019 à 22:10
Lilette a écrit : ↑mercredi 23 octobre 2019 à 20:14
la'plupart manquent juste de reconnaissance sociale d'après moi
J'ai l'impression que c'est beaucoup ça, problèmes psy ou pas. Du coup, le "label" autiste leur semble approprié (à tort ou à raison) justement parce qu'ils se retrouvent dedans et que ça leur donne l'impression de rentrer dans une communauté de semblables. Je comprend ça, mais c'est tout de même profondément égoïste et consternant de vouloir se clamer "autiste" jusqu'à aller parler à la place des concernés. Personnellement ça me gêne beaucoup parce que ce sont souvent des personnes qui donnent une image un peu "lissée" de l'autisme, qui est pourtant une réalité très hétérogène et loin d'être facile tous les jours.
Dans son message #478, Aline26 a écrit :Du coup, le "label" autiste leur semble approprié (à tort ou à raison) justement parce qu'ils se retrouvent dedans et que ça leur donne l'impression de rentrer dans une communauté de semblables. Je comprend ça, mais c'est tout de même profondément égoïste et consternant de vouloir se clamer "autiste" jusqu'à aller parler à la place des concernés. Personnellement ça me gêne beaucoup parce que ce sont souvent des personnes qui donnent une image un peu "lissée" de l'autisme, qui est pourtant une réalité très hétérogène et loin d'être facile tous les jours.
Je ne le dirais pas en des termes aussi doux et poétiques :
Il faudrait, juste pour qu'ils puissent êtres un peu plus crédibles, leur conseiller d'aller passer quelques dizaines d'années
dans la case schizophrénie des psykk, (qu'il mériteraient bien, vu leur profil psy), puis, logiquement, dans les suivantes (parano, bipo, et compagnie)
juste histoire de voir comment ils s'en sortent (s'ils arrivent à s'en sortir) et ce que donnent ces étiquettes psykk en terme de popularité sur les réseaux sociaux.
Dans son message #478, Aline26 a écrit :Du coup, le "label" autiste leur semble approprié (à tort ou à raison) justement parce qu'ils se retrouvent dedans et que ça leur donne l'impression de rentrer dans une communauté de semblables. Je comprend ça, mais c'est tout de même profondément égoïste et consternant de vouloir se clamer "autiste" jusqu'à aller parler à la place des concernés. Personnellement ça me gêne beaucoup parce que ce sont souvent des personnes qui donnent une image un peu "lissée" de l'autisme, qui est pourtant une réalité très hétérogène et loin d'être facile tous les jours.
Je ne le dirais pas en des termes aussi doux et poétiques :
Il faudrait, juste pour qu'ils puissent êtres un peu plus crédibles, leur conseiller d'aller passer quelques dizaines d'années
dans la case schizophrénie des psykk, (qu'il mériteraient bien, vu leur profil psy), puis, logiquement, dans les suivantes (parano, bipo, et compagnie)
juste histoire de voir comment ils s'en sortent (s'ils arrivent à s'en sortir) et ce que donnent ces étiquettes psykk en terme de popularité sur les réseaux sociaux.
D'un point de vue personnel, j'aurais tendance à les comparer à des personnes qui ne réflechissent pas beaucoup et qui pensent que ça va faire le buzz sur le net...
Atypique maman d'un aspie de 17 ans en terminale scientifique (maths, pc, maths expertes), aesh à 20 h en seconde, 3 h en terminale.
…des personnes qui ne réflechissent pas beaucoup et qui pensent que ça va faire le buzz sur le net...
C'est vrai qu'en fait, je leur donne plus d'importance qu'ils n'en ont.
Quand aux dégâts qu'ils fonts, tant que ça reste dans les réseaux sociaux, ma foi, j'en ai rien à f..tre
…des personnes qui ne réflechissent pas beaucoup et qui pensent que ça va faire le buzz sur le net...
C'est vrai qu'en fait, je leur donne plus d'importance qu'ils n'en ont.
Quand aux dégâts qu'ils fonts, tant que ça reste dans les réseaux sociaux, ma foi, j'en ai rien à f..tre
en général, pareil, je ne vais pas sur les réseaux sociaux (enfin j'ai un fil twitter, privé, juste pour suivre les infos).
Mais j'ai une copine addict, elle , qui me transmets gentiment tout ce qu'elle voit sur l'autisme, et je suis effarée par le nombre de conn... ries qu'on peut y lire.
Après, je n'irai pas dire que c'est leur donner plus d'importance q'uelles n'en n'ont (ou ils), parce que c'est gênant tout de même. C'est choquant vis à vis de ceux qui vivent réellement ce handicap.
Atypique maman d'un aspie de 17 ans en terminale scientifique (maths, pc, maths expertes), aesh à 20 h en seconde, 3 h en terminale.
En ce moment, je suis aussi effaré du nombre de psykk (on les repère très vite) qui me raccrochent au nez sur sosamitié
rien que quand j'évoque l'autisme et la réticence combative d'un certain groupement de ……bip bip bip bip
Un jour, il faudra qu'on me donne la définition de l'amitié, Il doit certainement s'agir d'un spectre à géométrie variable
Heureusement qu'il y a surtout des gens vraiment TRÈS TRÈS BIEN sur sosamitié
…des personnes qui ne réflechissent pas beaucoup et qui pensent que ça va faire le buzz sur le net...
C'est vrai qu'en fait, je leur donne plus d'importance qu'ils n'en ont.
Quand aux dégâts qu'ils fonts, tant que ça reste dans les réseaux sociaux, ma foi, j'en ai rien à f..tre
Malheureusement ce qui a un impact sur les réseaux sociaux finit par avoir un impact dans la vie réelle. Beaucoup de gens sont quand même sur les réseaux, et à force de voir des gens dire qu'ils sont autistes mais qu'ils n'ont jamais été voir de spécialiste, que l'autisme c'est qu'une "neurodiversité" mais pas un handicap etc. ils finissent pas ne plus vraiment prendre au sérieux les vrais autistes... après tout si c'est un handicap qu'on peut diagnostiqué en ayant lu 2 livres et 3 blogs, c'est que ça ne doit pas être si terrible que ça, et surtout pas un truc sérieux...
2N3055 a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 14:22Il faudrait, juste pour qu'ils puissent êtres un peu plus crédibles, leur conseiller d'aller passer quelques dizaines d'années dans la case schizophrénie des psykk, (qu'il mériteraient bien, vu leur profil psy), puis, logiquement, dans les suivantes (parano, bipo, et compagnie)
juste histoire de voir comment ils s'en sortent (s'ils arrivent à s'en sortir) et ce que donnent ces étiquettes psykk en terme de popularité sur les réseaux sociaux.
Je trouve très raisonnable les échanges sur le sujet.
Mais il ne faut pas oublier qu'être schizophrène ou bipolaire etc. ne signifie pas qu'on n'est pas autiste. Les deux peuvent se cumuler, et il y a peu de professionnels qui savent en tenir compte. Évidemment, l'autodiagnostic ne permet pas de le savoir. Il faut parfois de nombreuses années à des professionnels expérimentés pour s'en rendre compte.
Ma fille a eu un diagnostic de syndrome d'Asperger à 21 ans. J'avoue m'être posé la question pendant un certain temps si elle atteignait vraiment le seuil du diagnostic. Évidemment, elle était dans le spectre ou approchant. Je pense que c'est sain de se poser ce genre de question. Et de ne pas fantasmer sur une communauté autiste avenir de l'humanité.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
J'avais écrit ça dans la colère, en disant qu'ils mériteraient "une bonne petite maltraitance médicale" comme punition.
Mais j'aurais dû le signaler par des smileys, désolé, j'en rate pas une...
misty a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 12:16
Pour les raisons que tu évoques, je n'ai pas "presque honte d'être autiste" mais par contre j'ai clairement honte de dire que je le suis, ça oui. Effectivement je ne veux pas non plus être associée à ce dont tu parles, et en fait ça a tellement rien à voir avec moi que ça me conforte dans l'idée de m'éloigner de cette "représentation de l'autisme" qui est la plus voyante mais au fond ne me représente absolument pas. Du coup je considère que ce n'est qu'un "demi-mensonge par omission" de cacher mon autisme puisque "l'autisme de représentation" est on ne peut plus loin de moi.
Je sais que ce n'est pas une solution, et on m'a déjà reproché cette "dissimulation" en contexte médical.
C'est intéressant ce que tu dis parce que je suis allée voir une nouvelle psy récemment pour mon trouble de l'humeur et je me suis demandée si je devais lui dire que j'avais aussi un diagnostic d'autisme parce que j'ai eu peur qu'elle se moque de moi et se dise un truc du genre "bah c'est juste une différence avec laquelle vous devez accepter de vivre", ou bien "mouais c'est ça celle-là elle veut juste faire son intéressante." Finalement je l'ai dit et ça s'est bien passé mais bon c'est problématique d'en arriver là tout de même
misty a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 12:16
Je ne vois pas du tout ce qu'il m'aurait apporté dans un contexte où personne ne m'envisageait comme autiste, et c'est pour ça que je ne comprends pas tellement ce besoin d'asseoir un autisme que personne ne percevra jamais de toute manière, genre "je veux un diagnostic pour que les autres admettent que je suis autiste". Un diagnostic n'apportera déjà jamais ça en soi, donc passer son temps à justifier un auto-diagnostic et attendre des autres des égards particuliers en ce sens me semble complètement ridicule.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai quand même pas mal l'impression que les gens aiment de plus en plus s'auto-diagnostiquer autiste ou autre chose pour justifier certains de leurs comportements négatifs. Ils prennent le trouble qu'ils se diagnostiquent comme responsable de leurs comportements, qu'ils considèrent donc comme légitimes. Tout ce qu'ils font, c'est parce qu'ils sont "autistes" ou autre. C'est assez réconfortant d'être classé dans ce genre de case "handicap", "différence", parce que ça leur évite de faire face à leurs propres responsabilités. Dans le livre que j'ai lu c'est d'ailleurs souvent ça.
D'ailleurs, autre sujet mais ce terme de "soulagement" qui revient souvent après l'annonce d'un diagnostic d'autisme parce qu'enfin "je comprend que c'est pas de ma faute, c'est comme ça que je suis et je n'y peux rien", eh bah j'ai vachement de mal avec. Et si la personne ne sort pas avec un diagnostic d'autisme mais tout simplement de manque de confiance en elle, ça veut dire que c'est de sa faute ? Enfin je sais pas, je comprend que ça puisse faire prendre conscience de pourquoi nous avons telle ou telle difficulté, mais bon c'est pas comme si depuis le diagnostic je m'étais totalement acceptée et que j'avais enfin confiance en moi Et je suis sûre que c'est pareil pour beaucoup d'autres personnes ici.
Jean a écrit : ↑jeudi 24 octobre 2019 à 22:37
C'est un thème abordé par le Dr Vulser à l'Université d'Automne de l'ARAPI : https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... e-adulte-3
Super intéressant ce lien, notamment le passage sur les TOC.
Les personnes les plus difficiles à aimer sont celles qui en ont le plus besoin
Aline26 a écrit : ↑vendredi 25 octobre 2019 à 22:41D'ailleurs, autre sujet mais ce terme de "soulagement" qui revient souvent après l'annonce d'un diagnostic d'autisme parce qu'enfin "je comprend que c'est pas de ma faute, c'est comme ça que je suis et je n'y peux rien", eh bah j'ai vachement de mal avec. Et si la personne ne sort pas avec un diagnostic d'autisme mais tout simplement de manque de confiance en elle, ça veut dire que c'est de sa faute ? Enfin je sais pas, je comprend que ça puisse faire prendre conscience de pourquoi nous avons telle ou telle difficulté, mais bon c'est pas comme si depuis le diagnostic je m'étais totalement acceptée et que j'avais enfin confiance en moi Et je suis sûre que c'est pareil pour beaucoup d'autres personnes ici.
Idem.
Quand j'ai enfin eu la réponse, pour moi c'était "Bordel ça ne changera jamais, ma vie sera toujours une galère éternelle pour telle ou telle chose, j'aurais toujours du mal avec le boulot etc".
Youpi quoi.
Même si je ne suis pas (encore ?) diagnostiqué je partage votre sentiment.
Plus j'avance dans les démarches, plus je rencontre des professionnels qui me prennent au sérieux, plus je fais des tests qui semblent aller dans le sens du TSA, après que ma femme m'ait dit qu'après s'être renseignée sur le sujet ça ne lui paraissait pas absurde comme idée... Et plus je doute de ma légitimité à postuler à ce diagnostic (oui, on croirait que je parle d'un entretien d'embauche).
C'est comme si avant de me lancer dans les démarches je me sentais prêt à accepter la possibilité du TSA mais que face à sa possible réalité je sois pris d'une sorte de réflexe d'autodéfense... Non, je suis trop normal ! Non, même si je galère tous les jours mes difficultés sont sans commune mesure avec celles que doivent vivre les vrais autistes...
Clovis a écrit : ↑samedi 26 octobre 2019 à 8:09
Même si je ne suis pas (encore ?) diagnostiqué je partage votre sentiment.
Plus j'avance dans les démarches, plus je rencontre des professionnels qui me prennent au sérieux, plus je fais des tests qui semblent aller dans le sens du TSA, après que ma femme m'ait dit qu'après s'être renseignée sur le sujet ça ne lui paraissait pas absurde comme idée... Et plus je doute de ma légitimité à postuler à ce diagnostic (oui, on croirait que je parle d'un entretien d'embauche).
C'est comme si avant de me lancer dans les démarches je me sentais prêt à accepter la possibilité du TSA mais que face à sa possible réalité je sois pris d'une sorte de réflexe d'autodéfense... Non, je suis trop normal ! Non, même si je galère tous les jours mes difficultés sont sans commune mesure avec celles que doivent vivre les vrais autistes...
J'ai ce même sentiment en ce moment… Je n'arrête pas de procrastiner ma rencontre avec une neuropsy pour passer des tests, j'ai très envie de les passer mais c'est cette rencontre que j'appréhende j'imagine (parce que, oui, j'ai du mal à mettre des mots sur ce que je ressens d'être maladroite dans notre conversation, de mal m'expliquer… )