…Je pourrais lui expliquer mais quoi ? … Il va falloir compter sur un énorme esprit d'empathie là !…
Je pense que tu devrais quand même essayer de le leur dire, (et le plus vite sera le mieux)
et avec tous les détails de la façon dont vous le ressentez ton fils et toi,
exactement comme tu l'as écris dans ton message.
Repose toi d'abord pour pouvoir le leur dire le plus calmement possible.
Qu'ils soient capable ou pas de le comprendre, ce sera dit,
et avec un peu de chance, un peu de temps et de recul, il essayeront et arriveront à comprendre.
Et quand je dis : "et le plus vite sera le mieux"
c'est parce qu'avec le temps, ça va devenir de plus en plus difficile pour toi de le leur dire calmement,
car tu ne pourras plus retenir la colère accumulée, et le leur dire avec colère donnerait un résultat catastrophique.
Dans son message #927, Ellendë a écrit :… Mon conjoint la remarqué et m’a demandé ce qui ne va pas. Je n’ai rien dit …
S'il te plaît, dis le lui clairement :
Si j'étais ton conjoint, j'en serai malade de ne pas savoir,
d'être obligé d'imaginer toutes les possibilités,
en passant, bien sûr, par les pires, celles qui me feront encore plus mal.
Mais je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas.
Mais au cas où, je préfére l'avoir dit pour rien.
Oui je comprends. J'aurais bien aimé pouvoir lui dire mais je me serais très certainement mal exprimée et ce qu'il en serait ressorti serait associé pour lui a de la jalousie. (A chaque fois que je le fait ca se passe comme ça...) Et la jalousie dans un couple ce n'est pas bon...Ca m'aurait fait plus de mal que de bien car ca m'aurait valu encore plus de culpabiliser par ses critiques…
@Cléa
Ca m'arrive souvent aussi d'essayer de me "rattraper" quand je vois que j'ai blessé quelqu'un par mes propos qui me semblaient constructifs mais qui blessait la personne en question .
@mikkel
Je suis du même avis que 2N3055, le mieux est d'aller leur dire avant que ça soit de mal en pis et d'avoir recours à la gendarmerie.
mikkel a écrit : ↑dimanche 13 octobre 2019 à 8:34
T'as raison, en plus, là ma femme vient d'émerger, elle a pris un somnifère...
Il serait bon d'en parler avec lui, je partage les avis, avec cette nuance que d'après la description de la soirée, c'est vraisemblablement plus du fait de la copine et de ses copains - il était peut-être en train d'essayer lui-même de les calmer ?
Je ne pense pas que tu aurais trop de mal à dialoguer avec lui, mais il n'est pas sûr qu'il maîtrise lui-même les habitudes de sa copine.
Bon courage, il va être dur aussi de ne pas se sentir rebuté par leur réaction incivile en les revoyant.
Message édité pour la citation, après édition par @mikkel de son message ci-dessus.
Modifié en dernier par lulamae le dimanche 13 octobre 2019 à 12:34, modifié 1 fois.
Aujourd'hui ce qui me rend triste c'est que malgré que ma fille avait la volonté de bien se préparer avec autonomie en se peignant avec de la crème coiffante et qu'elle m'a présenté cela avec une grande motivation, j'ai considéré cela avec distance et critique.
Je lui ai dit que ses cheveux sont gras, décoiffés et que la crème fait des paquets comme si elle avait fait une tartine.
Juste après, je me suis dit que mes propos n'étaient pas constructifs et démotivants pour tous ses efforts. Qu'elle risquait de se sentir méprisée..
J'ai tenté de corriger cela en lui disant que c'est bien qu'elle apprenne a prendre soin de ses cheveux et je lui ai proposé d'essuyer ses cheveux trop graissés.
C'est difficile et ça me touche, car malgré mes efforts, il m'arrive d'être injuste avec mes filles. C'est souvent dans une situation de stress, où en fait je m'en veux à moi pour un oubli, ou une mauvaise gestion du temps, mais je n'arrive pas à ne pas leur faire de reproches pour "passer ma colère".
Généralement, on arrive à en reparler, et puis elles sont vigilantes et me le font remarquer. En revanche, il vaut mieux que la remarque ne soit pas faite dans l'instant, sinon ça finit par un silence glacial dans la voiture.
Il y a souvent dans ce type de réaction, qu'on peut à juste titre craindre blessante, à la fois de la peur (je dirais immanquablement) par rapport à une situation qu'on anticipe - peut-être, dans ce cas précis, peur de ta part du regard extérieur qu'on aurait sur elle en la jugeant ?
Je ne dis pas cela pour plaquer mon ressenti sur ta situation, mais pour te suggérer une piste pour ta propre réflexion.
D'autre part, eh bien, il y a les habitudes ancrées, dont on n'est pas toujours suffisamment détachée en tant que mère de fille(s) : la question fatidique "comment notre mère nous parlait ?"
J'ai tout de même remarqué que ce type de situation m'arrivait plus avec ma fille aînée, qui me rappelle plus "moi" que sa soeur. Or, bien sûr, je suis l'aînée et ma mère me maltraitait souvent verbalement.
J'en parle avec ma fille, je lui ai expliqué, mais je travaille quand même sur mes sorties verbales non maîtrisées avec elle, parce qu'en plus, elle est fragile sans le paraître (on dirait que tout glisse sur elle), et je dois toujours être vigilante là-dessus. J'essaie aussi de ne pas l'oublier, parce qu'elle ne demande rien, elle reste dans sa chambre, et je dois penser à lui proposer de faire des choses ensemble, même quand ça m'arrange de rester seule aussi. C'est compliqué, et en tant que mère, on fait "ce qu'on peut avec ce qu'on a"...
Spoiler :
Un épisode personnel pour illustrer la situation présente : quand j'avais 14 ans, j'ai voulu m'épiler les sourcils. Je l'ai fait à la pince à épiler, sans doute trop, et je suis descendue le montrer à ma mère. Elle était à la cuisine, avec des gens, et elle s'est exclamée que je "ressemblais à une mère maquerelle" - je ne savais pas ce que ça voulait dire, bien sûr, mais j'ai bien perçu que ce n'était pas un compliment ! J'étais mortifiée. Il y avait en plus cette dimension de faire de l'esprit, de se trouver drôle pour les gens avec qui elle était, à mon détriment. Elle me trouvait gourde et maladroite, et me le disait souvent. Vas-y pour construire ton estime de soi là-dessus en tant qu'ado…
Je ne sens pas ça chez toi, mais il est vrai que sur le moment, il est difficile de savoir comment ta fille peut percevoir une critique. Tu me parais être dans le vrai en ayant le recul sur ce que tu lui as dit.
Bon courage, et ne passe pas du temps à t'en vouloir : il vaut mieux, comme tu l'as fait, réparer, passer du temps avec elle de manière positive quand tu t'en sens capable, lui parler a posteriori en fonction de son âge, et pour toi, continuer à être lucide et à travailler sur les réactions immédiates.
J'ai un coeur a écrit : ↑samedi 12 octobre 2019 à 14:04
Énorme rechute. Il y a pas si longtemps c'était que le soir de temps en temps que j'avais des grosses déprimes. Après c'est devenu tous les soirs et maintenant je me rends compte que ça fais un moment que même le matin je suis déprimé. J'essaie pourtant d'aller mieux, j'essaie j'essaie j'essaie.
Bon courage pour ces moments : tu as un traitement ou une thérapie ?
Ellendë a écrit : Oui je comprends. J'aurais bien aimé pouvoir lui dire mais je me serais très certainement mal exprimée et ce qu'il en serait ressorti serait associé pour lui a de la jalousie. (A chaque fois que je le fait ca se passe comme ça...) Et la jalousie dans un couple ce n'est pas bon...Ca m'aurait fait plus de mal que de bien car ca m'aurait valu encore plus de culpabiliser par ses critiques…
Attention à ne pas prendre pour acquises des remarques de ton copain sur Ta jalousie - peut-être qu'il projette ainsi sur toi un sentiment (jalousie) qu'il interprète. Pose-toi des questions : te sens-tu réellement jalouse par rapport à ce que tu sais de la jalousie ? Si ce n'est pas le cas, comment faire pour te faire comprendre ?
La jalousie, c'est quand on a peur de perdre l'autre, et que l'on croit qu'il va tomber amoureux de quelqu'un d'autre (je ne crois pas que ce soit ce qui est en jeu ici ?) ; le fait de se comparer aux autres et de se rendre malheureux parce qu'on n'a pas ce qu'ils ont, c'est plutôt de l'envie.
Je trouve que tu devrais tenir bon sur tes propres émotions ou sentiments, essayer de les exprimer tels qu'ils sont, et ne pas les laisser "défigurer". Il se peut que tu abandonnes ces efforts de communication parce que tu as cette impression que ce que tu essaies de dire n'est pas réellement pris en compte. Bon courage !
mikkel a écrit : ↑dimanche 13 octobre 2019 à 10:54
il va être dur aussi de ne pas se sentir rebuté par leur réaction incivile en les revoyant.
Tout à fait, j'y pense... j'ai été courir pour me détendre et en revenant, je n'arrêtais pas d'y penser : qu'est ce que je fais si je les croise, comment je réagis ?
Et merci pour ton retour : je n'avais pas pensé qu'il avait pu essayer de les calmer, c'est possible.
Je voulais me référer à tes messages précédents pour te répondre, mais je suis un peu perdue car tu les as édités. Ca rend les choses compliquées cette manie d'éditer les messages pour supprimer des informations, parce que les lecteurs qui ont bonne mémoire gardent en tête des détails, sur lesquels ils ne peuvent plus ensuite se fonder. En plus, j'ai dû supprimer des parties de ma citation que tu ne semblais pas vouloir laisser. Je ne le dis pas méchamment, mais c'est assez énervant.
Bref : je voulais dire d'après ce que tu présentais de ton voisin, qu'il paraissait plutôt tranquille, et n'aimait peut-être pas le bruit non plus. Voilà.
Spoiler :
Tu as peur que ton voisin vienne lire Asperansa ? Ce n'est peut-être pas un très gros risque ?
mikkel a écrit : ↑dimanche 13 octobre 2019 à 13:08
Désolé lulamaé, en effet, j'ai des doutes sur mon anonymat ici. Ceci-dit je prends note de ta remarque.
Je comprends dans ce cas. Si tu as des choses plus perso à dire, ou que tu crains que l'on te reconnaisse, tu as la partie présentations qui est plus sécurisée peut-être ?
Je n'ai pas voulu être brutale dans mes propos, ton post était un exemple parmi d'autres.
D'ailleurs, je me dis souvent que je devrais utiliser davantage la fonction "preview", j'ai tendance à avoir besoin de poster le message pour le relire attentivement, je n'arrive pas à bien relire le brouillon.
J'édite aussi souvent donc, plutôt pour corriger des erreurs et rajouter des choses que pour en enlever. Mais ça agace peut-être aussi...
tu ne l'as pas été, c'était bien dit.
Dorénavant, je ferai attention à ce que je poste avant de vouloir les tronquer, ça nuit à la compréhension globale, c'est clair.
- Mes voisins font preuve de cruauté envers les chats. Aujourd'hui, ils ont jeté dehors un chaton qu'ils avaient pris à sa maman il y a un mois, pas encore sevré (ils sont coutumiers du fait) parce qu'il est très mal en point (ils l'ont mal nourri - que des restes de plats de type pâtes ou frites - et ne l'ont pas soigné).
On a réussi à le prendre et on va l'emmener chez le véto demain mais on ne pourra pas le garder s'il est tiré d'affaire. Je suis désespéré par les humains.
- J'ai enfin pu installer mon piano numérique (inaccessible pendant plusieurs années), mais je ne trouve plus l'adaptateur alors je ne peux pas jouer. Frustration immense parce que je n'ai envie de rien en ce moment hormis reprendre le piano.
Prédiagnostic par un psychologue, démarches en cours pour un diagnostic
TDA, troubles anxieux, hypersensorialité
Noname a écrit : ↑dimanche 13 octobre 2019 à 22:24
- Mes voisins font preuve de cruauté envers les chats. Aujourd'hui, ils ont jeté dehors un chaton qu'ils avaient pris à sa maman il y a un mois, pas encore sevré (ils sont coutumiers du fait) parce qu'il est très mal en point (ils l'ont mal nourri - que des restes de plats de type pâtes ou frites - et ne l'ont pas soigné).
On a réussi à le prendre et on va l'emmener chez le véto demain mais on ne pourra pas le garder s'il est tiré d'affaire. Je suis désespéré par les humains.
- J'ai enfin pu installer mon piano numérique (inaccessible pendant plusieurs années), mais je ne trouve plus l'adaptateur alors je ne peux pas jouer. Frustration immense parce que je n'ai envie de rien en ce moment hormis reprendre le piano.
Je trouve qu'à ce stade de mauvais traitements vous êtes en droit de les signaler à la SPA : c'et un délit de maltraiter des animaux. Peut-être pourriez-vous demander son avis au vétérinaire et lui demander un écrit pour constater la malnutrition ?
Et dommage pour le piano. C'est cher un adaptateur ?
Apparemment ça va depuis ma remarque et ma fille et moi avons fait des activités autour de ses centres d'intérêt.
Lorsque tu parles de colère dans des moments ou le temps t'échappe ou à cause d'un oubli, ça me fait penser que j'ai constaté que dans ces moments, ou si je fais deux choses en même temps, j'ai souvent une voix désagréable ou je réponds mécaniquement. Aujourd'hui je sais que c'est par ce que je ne peux pas parler ou même écouter et classer des documents par exemple.
Oui, l'éducation des enfants à sûrement un lien avec la façon dont ils éduquent leurs futurs enfants, même lorsque on a un regard critique sur ce qu'on a reçu.
Un ami m'avait dit avoir vécu une enfance ou l'individualité était déniée et ou les adultes ridiculisaient les besoins des jeunes. Et que malgré qu'il rejette cela, il en voyait des séquelles dans l'éducation de son enfant.
Ma mère avait tendance à tout faire à ma place jusqu'à l'adolescence. Elle n'était pas spécialement critique sur ce que je faisais mais j'étais en retard dans mon autonomie par rapport aux autres. Des année plus tard, j'ai appris que des gens de ma famille trouvaient qu'elle était trop à m'assister. Peut-être par ce que je suis la dernière. Alors que mes frères et soeur ont vite pris leur route.
Aujourd'hui je pense que c'est un mélange de ses craintes et de mes Tsa. Me demandant même parfois si elle voyait une certaine fragilité / particularité en moi, sans le dire.
Mon père me trouvait un peu ailleurs.
Ceci dit, j'avais globalement plus de liberté que ma fille mais cependant, moitié moins de dyspraxie / troubles de l'attention.
J'ai constaté que je ne laisse pas assez d'espace a ma fille pour faire ses propres essais, qu'elle prenne confiance, donc ça ressemble un peu à mon vécu mais d'un côté c'est plus difficile parce-que même si je ne lui empêche rien de raisonnable, ma perception peut se heurter à la sienne et ce n'est pas évident de savoir doser pour un enfant qui est très distrait. Ou encore,mon manque de motivation et ce que je ne lui propose pas lorsque je le devrais risquent de la freiner.
Tu vois juste lorsque tu parles du regard des autres. Par exemple, Il arrive parfois que j'impose à ma fille de prendre une douche et changer ses vetements alors qu'en vacances je lui aurait permis d'attendre 2 ou 3 jours. Je lui explique que même si elle n'est pas sale son aspect peut déranger ceux qui seront à coté d'elle.
Je n'y avais pas pensé mais je suis en accord avec attendre avant de s'expliquer sur une erreur. Sur l'instant, les émotions peuvent être trop fortes pour que les explications soient clairement entendues.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial