[2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Oui, je ne viens plus trop souvent car j'ai l'impression de ne plus avoir grand chose à dire sur le sujet de l'autisme / du syndrome d'Asperger.
Là je viens de recevoir une notification par mail car c'était un sujet auquel je m'étais abonnée.
J'espère que tu vas bien
Là je viens de recevoir une notification par mail car c'était un sujet auquel je m'étais abonnée.
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Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Fraîcheur et fantaisie
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Ouaip !
Tu peux venir pour discuter d'autres sujets que le spectre autistique.
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Modifié en dernier par freeshost le jeudi 5 septembre 2019 à 12:48, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Une véritable catastrophe mon "diagnostique" au CRA de Brest... J'ai envoyé tous les documents à celui de Nantes... Lire les détails dans ma présentation
Test effectués au CRA de Brest en 2015 pour SA, prédiagnostique OK, ADIR OK, ADOS (2017) OK, WAIS pas pu être bien réalisé... Bilan: Non?
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Je souhaite aussi rendre hommage au Dr Cam, disparu récemment.
Sans lui et son diagnostic "hors parcours CRA", mes difficultés professionnelles n'auraient pas été prises en compte, ma reconversion professionnelle aurait probablement été stoppée.
Ce n'est pas encore gagné, rien n'est jamais acquis quand on est autiste j'ai l'impression, mais je lui dois tellement...
Sans Dr Cam, je serais encore en train d'attendre mon RDV au CRA...
Sans Dr Cam, il m'aurait été impossible de faire reconnaître mes particularités sensorielles, mes difficultés relationnelles, mes difficultés en général, ma condition d'autiste...
Je ne connaissais pas l'homme, mais je suis très reconnaissante au médecin qu'il a été, tellement plus compétent que les psychiatres rencontrés précédemment, tellement arrangeant aussi pour demander et obtenir un RDV diagnostic en quelques mois, en quelques coups de fil.
Merci Dr Cam. Je vous dois une fière chandelle comme on dit.
Et je ne suis pas la seule...
RIP, Good Doctor.
Kalevipoeg
Sans lui et son diagnostic "hors parcours CRA", mes difficultés professionnelles n'auraient pas été prises en compte, ma reconversion professionnelle aurait probablement été stoppée.
Ce n'est pas encore gagné, rien n'est jamais acquis quand on est autiste j'ai l'impression, mais je lui dois tellement...
Sans Dr Cam, je serais encore en train d'attendre mon RDV au CRA...
Sans Dr Cam, il m'aurait été impossible de faire reconnaître mes particularités sensorielles, mes difficultés relationnelles, mes difficultés en général, ma condition d'autiste...
Je ne connaissais pas l'homme, mais je suis très reconnaissante au médecin qu'il a été, tellement plus compétent que les psychiatres rencontrés précédemment, tellement arrangeant aussi pour demander et obtenir un RDV diagnostic en quelques mois, en quelques coups de fil.
Merci Dr Cam. Je vous dois une fière chandelle comme on dit.
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Born again in Summer 2017, when God told me I was an aspie.
TSA - type Asperger
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Avant-hier, c'était l'inauguration des nouveaux locaux du CRA et du Pôle des services du domicile des Genêts d'Or, très bien situés près d'une station du tramway, avant d'arriver à IKEA.
C'était un peu dur pour ma prosopagnosie. J'ai dit bonjour à un certain nombre de personnes et je cherche toujours de qui il s'agissait exactement. Cela ne m' a pas empêcher cependant de dormir.
Nous regrettons que le CHRU n'ait pas voulu que les équipes de diagnostic enfants (29) et adultes (Bretagne) suivent l'Unité d'Appui et de Coordination, qui est l'unité "centrale" du CRA. La direction de l'hôpital de Brest a préféré faire une économie de loyer, et :loger ses équipes dans des locaux inoccupés, à l'hôpital Ponchelet (entre Saint-Marc et la gare). Et pourtant le CHRU fait aujourd'hui des excédents. La présence dans les mêmes locaux facilitait la synergie entre les équipes.
Du côté des finistériens, nous n'avons pas à regretter que le CRA soit dans les mêmes locaux que différents services destinés aux personnes autistes.
J'ai été surpris quand j'ai entendu parler d'un agrément pour 179 personnes ... Mais les services destinés aux personnes autistes sont plus limités : 10 places pour le SAVS, 11 pour le SAMSAH, ainsi que l'équipe mobile d'intervention autisme (EMIA). Ces services n'interviennent que pour les adultes (EMIA à partir de 16 ans).
Cela n'empêche que çà constitue un ensemble qui permet aujourd'hui de trouver des solutions, avec le dispositif Tremplin.Celui-ci permet d'ouvrir un éventail de solutions entre 20 et 30 ans dans la région de Brest, avec l'équivalent de foyer, de vie, logement regroupé, SAVS, accueil de jour ..
Ces services sont financés, soit par le Conseil Départemental 29 dans le cadre de son 4ème schéma (SAVS TED, dispositif Tremplin), soit par l'ARS (CRA et EMIA), soit par les deux : SAMSAH (dans le cadre du 3ème plan autisme).
L'association GEM Ehanva (groupe d'entraide mutuelle - "aire de repos" en breton) a choisi de s'appuyer sur la même association - Les Genêts d'Or - comme organisme prestataire du futur GEM, qui devrait ouvrir ses portes cette année à Brest (dans le cadre du 4ème plan autisme).
L'Espace d'accueil et de réception était particulièrement sonore, mais la visite des locaux par petits groupes, avec 5 ateliers, était beaucoup plus cool. Et on pouvait aller dans la salle de répit et d'apaisement, mais je crois que nous sommes restés sur le seuil. Je me suis d'ailleurs demandé si les salariés du pôle pouvaient y accéder, par exemple après un entretien d’évaluation
Sur l'histoire du CRA de Bretagne : je rappelle qu'après la crise déclenchée par la purge du Dr Eric Lemonnier, l'ARS a confié la gestion du CRA à l'association Les Genêts d'Or, qui travaille en coordination avec 4 centres hospitaliers pour le diagnostic.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... retagne-13
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... retagne-13
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... retagne-33
C'était un peu dur pour ma prosopagnosie. J'ai dit bonjour à un certain nombre de personnes et je cherche toujours de qui il s'agissait exactement. Cela ne m' a pas empêcher cependant de dormir.
Nous regrettons que le CHRU n'ait pas voulu que les équipes de diagnostic enfants (29) et adultes (Bretagne) suivent l'Unité d'Appui et de Coordination, qui est l'unité "centrale" du CRA. La direction de l'hôpital de Brest a préféré faire une économie de loyer, et :loger ses équipes dans des locaux inoccupés, à l'hôpital Ponchelet (entre Saint-Marc et la gare). Et pourtant le CHRU fait aujourd'hui des excédents. La présence dans les mêmes locaux facilitait la synergie entre les équipes.
Du côté des finistériens, nous n'avons pas à regretter que le CRA soit dans les mêmes locaux que différents services destinés aux personnes autistes.
J'ai été surpris quand j'ai entendu parler d'un agrément pour 179 personnes ... Mais les services destinés aux personnes autistes sont plus limités : 10 places pour le SAVS, 11 pour le SAMSAH, ainsi que l'équipe mobile d'intervention autisme (EMIA). Ces services n'interviennent que pour les adultes (EMIA à partir de 16 ans).
Cela n'empêche que çà constitue un ensemble qui permet aujourd'hui de trouver des solutions, avec le dispositif Tremplin.Celui-ci permet d'ouvrir un éventail de solutions entre 20 et 30 ans dans la région de Brest, avec l'équivalent de foyer, de vie, logement regroupé, SAVS, accueil de jour ..
Ces services sont financés, soit par le Conseil Départemental 29 dans le cadre de son 4ème schéma (SAVS TED, dispositif Tremplin), soit par l'ARS (CRA et EMIA), soit par les deux : SAMSAH (dans le cadre du 3ème plan autisme).
L'association GEM Ehanva (groupe d'entraide mutuelle - "aire de repos" en breton) a choisi de s'appuyer sur la même association - Les Genêts d'Or - comme organisme prestataire du futur GEM, qui devrait ouvrir ses portes cette année à Brest (dans le cadre du 4ème plan autisme).
L'Espace d'accueil et de réception était particulièrement sonore, mais la visite des locaux par petits groupes, avec 5 ateliers, était beaucoup plus cool. Et on pouvait aller dans la salle de répit et d'apaisement, mais je crois que nous sommes restés sur le seuil. Je me suis d'ailleurs demandé si les salariés du pôle pouvaient y accéder, par exemple après un entretien d’évaluation
Sur l'histoire du CRA de Bretagne : je rappelle qu'après la crise déclenchée par la purge du Dr Eric Lemonnier, l'ARS a confié la gestion du CRA à l'association Les Genêts d'Or, qui travaille en coordination avec 4 centres hospitaliers pour le diagnostic.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... retagne-13
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Texte d'hommage de Michel Botbol, ancien chef de service du Dr Philippe CAM.
"Le Dr Philippe Cam nous a quitté et avec lui, la pédopsychiatrie perd un praticien exceptionnel qui ne ménageait ni ses efforts, ni son exigence pour servir la cause des patients et de leur famille. S’appuyant sur une connaissance hors du commun des mécanismes psychologiques et neurobiologiques à l’œuvre dans l’autisme et les autres troubles neurodéveloppementaux,il a, très tôt, fait preuve d’une ouverture d’esprit exceptionnelle à une époque où les logiques disciplinaires tendaient à s’exclure mutuellement. Une curiosité insatiable lui permettait alors d’explorer, avant beaucoup d’autres, des domaines qui paraissaient alors marginaux et se sont révélés ensuite essentiels. Fin connaisseur de la génétique et des signes neurologiques les plus discrets des principales pathologies de la pédopsychiatrie, il a pu ainsi apporter un appui inestimable
à la diffusion de pratiques nouvelles dans cette discipline, notamment en ce qui concerne les troubles du spectre autistique et l’hyperactivité. Intransigeant lorsqu’il s’agissait de défendre l’intérêt de ses patients contre tous les conformismes, il savait articuler son travail pédopsychiatrique avec celui des
disciplines connexes: Pédiatrie, Neurologie, Psychiatrie de l’adulte.
Trop exigeant pour mesurer justement ses qualités professionnelles exceptionnelles, il était peu friand des honneurs auxquels elles lui donnaient droit. Ceux qui l’ont connu, professionnels ou patients, savent les trésors de générosité et d’empathie que cachaient ses dehors bourrus.
Tous ceux-là le regretteront d’autant plus qu’ils continuaient de compter confusément sur lui, y compris au moment où des difficultés de santé l’avaient obligé à interrompre son travail.
Beaucoup se réjouissaient de son retour prochain. Il leur faudra dorénavant faire sans lui et sans l’exception qu’il apportait à tout ce qu’il entreprenait."
Michel BOTBOL, Professeur émérite de pédopsychiatrie
L’adresse mail ci-dessous est à disposition de toute personne souhaitant déposer quelques lignes de témoignage en hommage au Dr Philippe Cam.
hommagephilippecam@gmail.com
"Le Dr Philippe Cam nous a quitté et avec lui, la pédopsychiatrie perd un praticien exceptionnel qui ne ménageait ni ses efforts, ni son exigence pour servir la cause des patients et de leur famille. S’appuyant sur une connaissance hors du commun des mécanismes psychologiques et neurobiologiques à l’œuvre dans l’autisme et les autres troubles neurodéveloppementaux,il a, très tôt, fait preuve d’une ouverture d’esprit exceptionnelle à une époque où les logiques disciplinaires tendaient à s’exclure mutuellement. Une curiosité insatiable lui permettait alors d’explorer, avant beaucoup d’autres, des domaines qui paraissaient alors marginaux et se sont révélés ensuite essentiels. Fin connaisseur de la génétique et des signes neurologiques les plus discrets des principales pathologies de la pédopsychiatrie, il a pu ainsi apporter un appui inestimable
à la diffusion de pratiques nouvelles dans cette discipline, notamment en ce qui concerne les troubles du spectre autistique et l’hyperactivité. Intransigeant lorsqu’il s’agissait de défendre l’intérêt de ses patients contre tous les conformismes, il savait articuler son travail pédopsychiatrique avec celui des
disciplines connexes: Pédiatrie, Neurologie, Psychiatrie de l’adulte.
Trop exigeant pour mesurer justement ses qualités professionnelles exceptionnelles, il était peu friand des honneurs auxquels elles lui donnaient droit. Ceux qui l’ont connu, professionnels ou patients, savent les trésors de générosité et d’empathie que cachaient ses dehors bourrus.
Tous ceux-là le regretteront d’autant plus qu’ils continuaient de compter confusément sur lui, y compris au moment où des difficultés de santé l’avaient obligé à interrompre son travail.
Beaucoup se réjouissaient de son retour prochain. Il leur faudra dorénavant faire sans lui et sans l’exception qu’il apportait à tout ce qu’il entreprenait."
Michel BOTBOL, Professeur émérite de pédopsychiatrie
L’adresse mail ci-dessous est à disposition de toute personne souhaitant déposer quelques lignes de témoignage en hommage au Dr Philippe Cam.
hommagephilippecam@gmail.com
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Un hommage sera rendu à Philippe Cam le vendredi 8 novembre, à 20 h, à Brest. Lieu à préciser.
Toute personne souhaitant déposer quelques lignes en hommage au Dr Philippe Cam peut le faire à l'adresse
hommagephilippecam@gmail.com
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
L'hommage aura lieu le 8 novembre, 20 h, à la fac de médecine de Brest, 26 rue Camille Desmoulins.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Hommage au Dr Philippe Cam, psychiatre au Centre de Ressources Autisme de Bretagne, qui est décédé le 30 août 2019. Asperansa vous invite à participer à l’hommage qui lui sera rendu le vendredi 8 novembre 2019 à 20h, à la Faculté de Médecine, 26 rue Camille Desmoulins à Brest (Finistère).
Voir détails
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
8 novembre : hommage au Dr Philippe Cam, psychiatre au CRA de Bretagne
Un hommage sera rendu le 8 novembre au Dr Philippe Cam, psychiatre au centre hospitalier de Brest et au Centre de Ressources Autisme de Bretagne.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... e-bretagne
Un hommage sera rendu le 8 novembre au Dr Philippe Cam, psychiatre au centre hospitalier de Brest et au Centre de Ressources Autisme de Bretagne.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Hommage au Dr Philippe Cam : la classe de Courcherelles (Douai)
Un hommage est rendu au Dr Philippe Cam le 8 novembre à Brest. Ses collègues et amis de Douai expliquent le travail pionnier réalisé en créant une classe à l'école ordinaire.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... lles-douai
Un hommage est rendu au Dr Philippe Cam le 8 novembre à Brest. Ses collègues et amis de Douai expliquent le travail pionnier réalisé en créant une classe à l'école ordinaire.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Très intéressante et pionnière cette "classe intégrée" : ça a dû être une sacrée expérience. J'aurais bien aimé savoir si cela impliquait d'autres enseignants de l'école.Jean a écrit : ↑jeudi 7 novembre 2019 à 18:39 Hommage au Dr Philippe Cam : la classe de Courcherelles (Douai)
Un hommage est rendu au Dr Philippe Cam le 8 novembre à Brest. Ses collègues et amis de Douai expliquent le travail pionnier réalisé en créant une classe à l'école ordinaire.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... lles-douai
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
https://www.letelegramme.fr/finistere/b ... 896615.php
En Bretagne, « les délais d’attente d’un diagnostic d’autisme se réduisent »
Catherine Le Guen
Publié le 28 décembre 2021 à 17h14
Membre du comité technique régional autisme, Jean Vinçot, président de l’association Asperansa, note une augmentation des moyens dédiés au diagnostic en Bretagne et une meilleure répartition.
Jean Vinçot est le président de l’association Asperansa. (Photo archives Le Télégramme)
Vous avez participé, le 17 décembre, à la réunion du comité technique régional autisme au sein duquel vous représentez les usagers. Quels sont les progrès qui ont été annoncés ?
Il y a eu un effort provisoire de renforcement des moyens, d’environ 1,30 millions d’euros sur deux ans, cela s’est traduit par une diminution des délais d’attente pour un diagnostic. Le retard est en train d’être rattrapé. L’Agence régionale de santé de Bretagne a reconnu qu’il y avait un besoin permanent : un budget de 550 000 € sera débloqué chaque année pour des diagnostics. C’est positif, il y avait du retard, même si la Bretagne est mieux placée que d’autres régions, comme l’a montré l’enquête de Santé publique France de mars 2020, à partir des statistiques de l’Assurance-maladie sur les affections de longue durée. C‘est en Bretagne qu’il y avait le plus de diagnostics d’autisme des moins de 16 ans. Ici, les professionnels connaissent mieux l’autisme que dans d’autres régions de France, grâce au centre de ressources autisme qui a été l’un des premiers en France.
Comment les moyens sont-ils répartis en Bretagne ?
L’autre aspect positif est que ces moyens seront répartis de façon plus équitable sur la région. Par exemple, pour les adultes, le seul centre de diagnostic était à Brest. Désormais, il y en aura aussi à Loudéac et Rennes. Pour les enfants, cela a évolué aussi. Le diagnostic se fait plutôt dans les centres de proximité. Dans le Finistère, quinze à vingt équipes sont désormais formées au diagnostic. Cela se met en place aussi dans le sud du département. Le centre de ressources autisme recensait, il y a deux ans, onze équipes labellisées par l’ARS, pouvant faire du diagnostic, mais toutes dans le Nord-Finistère. La situation en Ille-et-Vilaine reste difficile mais, à terme, les équipes formées seront dans les centres médico-psychologiques (CMP), centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et les hôpitaux.
Cela évolue donc favorablement pour les enfants. Qu’en est-il des adultes en attente d’un diagnostic d’autisme ?
Nous restons un peu perplexes pour ce qui est des adultes. La plupart des personnes qui font la démarche sont diagnostiquées comme n’étant pas autistes, mais porteuses d’autres troubles de la personnalité, trouble anxieux généralisé, phobie sociale, dépression… On voudrait que cela puisse être vérifié, qu’il y ait une deuxième expertise et, surtout, un accompagnement avec des professionnels capables de les prendre en charge. Il y a un an d’attente pour un rendez-vous chez un psychiatre, à Brest.
Contact : Association Asperansa : asperansa@asperansa.org
Catherine Le Guen
En Bretagne, « les délais d’attente d’un diagnostic d’autisme se réduisent »
Catherine Le Guen
Publié le 28 décembre 2021 à 17h14
Membre du comité technique régional autisme, Jean Vinçot, président de l’association Asperansa, note une augmentation des moyens dédiés au diagnostic en Bretagne et une meilleure répartition.
Jean Vinçot est le président de l’association Asperansa. (Photo archives Le Télégramme)
Vous avez participé, le 17 décembre, à la réunion du comité technique régional autisme au sein duquel vous représentez les usagers. Quels sont les progrès qui ont été annoncés ?
Il y a eu un effort provisoire de renforcement des moyens, d’environ 1,30 millions d’euros sur deux ans, cela s’est traduit par une diminution des délais d’attente pour un diagnostic. Le retard est en train d’être rattrapé. L’Agence régionale de santé de Bretagne a reconnu qu’il y avait un besoin permanent : un budget de 550 000 € sera débloqué chaque année pour des diagnostics. C’est positif, il y avait du retard, même si la Bretagne est mieux placée que d’autres régions, comme l’a montré l’enquête de Santé publique France de mars 2020, à partir des statistiques de l’Assurance-maladie sur les affections de longue durée. C‘est en Bretagne qu’il y avait le plus de diagnostics d’autisme des moins de 16 ans. Ici, les professionnels connaissent mieux l’autisme que dans d’autres régions de France, grâce au centre de ressources autisme qui a été l’un des premiers en France.
Comment les moyens sont-ils répartis en Bretagne ?
L’autre aspect positif est que ces moyens seront répartis de façon plus équitable sur la région. Par exemple, pour les adultes, le seul centre de diagnostic était à Brest. Désormais, il y en aura aussi à Loudéac et Rennes. Pour les enfants, cela a évolué aussi. Le diagnostic se fait plutôt dans les centres de proximité. Dans le Finistère, quinze à vingt équipes sont désormais formées au diagnostic. Cela se met en place aussi dans le sud du département. Le centre de ressources autisme recensait, il y a deux ans, onze équipes labellisées par l’ARS, pouvant faire du diagnostic, mais toutes dans le Nord-Finistère. La situation en Ille-et-Vilaine reste difficile mais, à terme, les équipes formées seront dans les centres médico-psychologiques (CMP), centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et les hôpitaux.
Cela évolue donc favorablement pour les enfants. Qu’en est-il des adultes en attente d’un diagnostic d’autisme ?
Nous restons un peu perplexes pour ce qui est des adultes. La plupart des personnes qui font la démarche sont diagnostiquées comme n’étant pas autistes, mais porteuses d’autres troubles de la personnalité, trouble anxieux généralisé, phobie sociale, dépression… On voudrait que cela puisse être vérifié, qu’il y ait une deuxième expertise et, surtout, un accompagnement avec des professionnels capables de les prendre en charge. Il y a un an d’attente pour un rendez-vous chez un psychiatre, à Brest.
Contact : Association Asperansa : asperansa@asperansa.org
Catherine Le Guen
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